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procédé d'évacuation de l'eau de l'intérieur des formes rondes de machines à papier et à carton.
Certaines machines prévues pour la fabrication des papiers et des cartons comportent une ou plusieurs formes rondes* Chaque forme est constituée par un tambour placé à l'intérieur d'une cuves Il tourne à une vitesse correspondant à la qualité et à l'épaisseur du papier ou du carton fabriqué.
Pour la fabrication de papiers spéciaux, papiers fiduciai- res et billets de banque, la machine ne comporte qu'une seule f orme ronde.
La pâte à papier fortement diluée est distribuée sur un côté et sur toute la largeur de la cuve contenant le tambour5 le mélange eau et pâte parcourt la plus grande partie de l'espace @
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compris entre le tambour et la cuve.
Le tambour est enveloppé de plusieurs toiles métalliques Celle qui est en contact avec la pâte est d'une texture fine permettant de retenir les fibres qui formeront la feuille, tout en laissant passer les eaux qui pénètrent à l'intérieur du tambour,d'où elles sont évacuées par les deux extrémités Pour le papier filigrané, la toile fine comporte des dessins en creux et en saillie donnant des ombres et des clairs*
Pour que les fibres se déposent sur la toile du tambour il faut établir un courant traversant la toile.
Pour cela, il est nécessaire d'avoir une différence de niveau entre la cuve et l'intérieur du tambour. Dans la cuve, le niveau est pratique- ment constant. 11 suffit donc, pour obtenir la formation de la feuilles d'abaisser le niveau à l'intérieur du tambouro
Pendant que la pâte parcourt l'espace compris entre la cuve et le tambour, les fibres se déposent sur la toile formant une couche de plus en plus épaisses Cette couche de fibres est détachée par un feutre sans fin plaqué sur la partie supérieure du tambour par un.rouleau souple permettant en même temps dtélimi- ner autant que possible l'eau contenue dans la couche de fibres.
Plusieurs formes peuvent se succèder, la couche de fibres de chaque tambour étant détachée par un même feutre, ce qui permet d'obtenir une feuille dont le poids varie habituellement de 50 à 1.000 grammes environ au m2, suivant le nombre déformes tondes et la vitesse des tambours.
Les principaux défauts inhérents aux formes rondes telles qu'elles sont conçues actuellement, sont les suivants :
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1 Dê#ut d'évacuation de l'eau d'égou'ttage qui a traversé les toiles. Cette évacuation est assurée à chaque extré- mité du tambour par un déversoir de hauteur rëglable, deuxcourants partant du centre dans une direction parallèle à. la génératrice de la forme stétablissant vers chaque bord. L'intensité de ce courant va en décroissant des bords vers le centre.
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La quantité de pâte déposée sur la forme est fonc- tion de la quantité d'eau égouttée, aussi les feuilles mé- dianes sont-elles toujours plus minces puisque le courant d'eau est plus faible dans cette partie.
2 - Défaut d'envergement des fibres.
La pâte, malgré des agitateurs, a des points de stag- nation donnant par suite d'un mauvais feutrage, un épair nua- geux ne convenant pas à toutes les sortes de papier.
3 - La capacité de production d'une machine est fono-
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tion de la vitesse d'égouttage de Japâte, ellemême subordon- née à la vitesse d'évacuation des eaux égouttées.
Avec les formes ordinaires, ce sont les lois d'écou- lement d'un liquide par déversoir qui règlent la vitesse d'é- vaouation des eaux blanches, il est impossible d'accélérer la vitesse d'égouttage et la capacité de production.
4 - On ne peut par un va-et-vient convenable,, corri- ger sur la forme rende les différences de résistance que pré- sentent les feuilles de papier/prises dans le sens de marohe avec celles prises dans le sens transversal.
L'invention a pour objet un procédé d'évacuation des eaux d'égouttage présentant les avantages suivants : a) égalisation du poids de la feuille sur toute la longueur de la génératrice, b) accélération de l'évacuation des eaux blanches, par conséquent une augmentation de la production, o) amélioration de l'épair généralement nuageux dans là forme classique, d) notable amélioration de la résistance dans le sens transversal.
Ce procédé est caractérisé notamment par une évaouatim de l'eau s'effectuant de telle sorte que les filets d'eau se déplacent sensiblement suivant des plans perpendiculaires à l'axe du tambour sans déplacement des filets parallèlement
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suivant un mode de réalisation de l'invention, l'évacuation de l'eau est obtenue par l'intermédiaire d'un conduit placé à l'intérieur du tambour et sensiblement parallèle à son axe.
L'amorçage est assuré par un injecteur réglable par un robinet permettant d'assurer, par siphonnage, une hauteur déterminée à l'intérieur du tambour.
Les extrémités du conduit central peuvent également déboucher dans un réservoir dans lequel une hauteur constante de niveau est assurée au moyen d'un déversoir réglable.
A titre d'exemple, on a décrit ci-dessous, et représen- té schématiquement sur le dessin annexé, quelques formes de réalisation de ce procédé.
- la figure 1 représente en coupe longitudinale un dis- positif pour l'évacuation radiale des eaux.
- la figure 2 représente le dispositif en coupe.
- la figure 3 représente en coupe, un dispositif de ré- glage du niveau.
- la figure 4 représente une variante pour le réglage du niveau.
- la figure 5 représente une variante pour l'évacuation radiale des eaux.
- la figure 6, représente ce dispositif en coupe.
Sur 1 es figures 1 et 2, la pâte arrive par la conduite 1 et se déverse dans la cuve 2 sur toute sa largeur. Une ohi- cane 3 oblige le oourant de pâte à se diriger vers le bas.
Elle contourne par la suite le tambour 4 pour arriver finale- ment en fin de parcours en A.
Afin d'éviter un épaississement de la pâte dans la région A, une quantité variable suivant les qualités à obte- nir peut être évacuée en continu à cet endroit par un déversoir réglable en hauteur et s'étendant sur toute la largeur de la cu ve, ou bien au moyen de genouillères 5, la pâte évacuée se réu- nissant par la suite avec celle arrivant par la conduite 1.
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La tambour 4 est maintenu en rotation, soit par une transmission, soit par le tirage du feutre 6 appuyé contre la forme 4 par le rouleau souple 7.
Le tambour 4 est recouvert d'une toile métallique 8 d'une texture fine permettant de retenir les fibres tout en laissant traverser les eaux de dilution.
Une dénivellation entre les niveaux 9 dans la cuve et 10 à l'intérieur du tambour est néoessaire afin d'obliger les eaux de ddlution à passer de l'extérieur à l'intérieur. Cette dénivellation est variable et dépend de la qualité de la pâte, de l'épaisseur de la couche de fibres et de la vitesse oiroon- férentielle du tambour.
Le niveau 10 à l'intérieur du tambour est réglable au moyen d'un tube d'aspiration 11 s'étendant sur toute la largeur du tambour. Dans ce tube est pratiquée une fente lla sur toute sa longueur par laquelle les eaux à évacuer pénétrent dans le tube 11.
Sur ce dernier sont branchés deux tubes 12 disposés radialement et conduisant les eaux vers un tube collecteur central 13 s'étendant suivant l'axe du tambour et lequel tube dirige les eaux vers l'extérieur du tambour en les répartissant par moitié de chaque côté. L'aspiration est effectuée par si- phonnage par les deux tuyaux 14 qui aboutissent dans un bac à niveau constant 15.
L'intensité du siphonnage est réglée par étranglement par les vannes 16. Les vannes 17 servent à amorcer l'aspira- tion.
Les figures 3 et 4 montrant une variante pour le ré- glage très précis du niveau 10 qui est réalisé par un déversoir 18 réglable en hauteur. La différence entre les niveaux 9 et 10 devient ainsi plus grande au fur et à mesure que les déver- soirs 18 sont abaissés.
Les figures 5 et 6 montrent une variante pour réaliser
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une évacuation radiale des eaux. Le"tambour 19 est composé d'un cylindre perforé tournant dans la cuve 2 et qui pourra, si besoin est, porter des pontuseaux ; ce cylindre est recouvert d'une ou plusieurs toiles métalliques dont celle en contact avec la pâte est d'une texture fine. A l'intérieur du oylin- dre est disposée une botte d'aspiration 20 plongeant dans le liquide, un certain jeu étant avantageusement ménagé entre les bords 20a de la caisse et la paroi intérieure du tambour 19.
Cette caisse 20 est orientable dans le sens circulaire, autour d'un collecteur d'évacuation 13; elle est destinée à l'évacuation de l'eau tout en accélérant le dépôt des fibres sur la toile de couverture 8 ce qui augmente l'efficacité de la forme.
Le vide dans la caisse 20 peut être assuré, soit par siphonnage, soit par une pompe à vide*
Une deuxième caisse aspirante 21 également réglable circulairement, est disposée dans la partie supérieure du tambour pour activer l'essorage de la couche; cette caisse, travaillant dans l'air, est en contact étanche avec la paroi du tambour par un joint 21a.
Le collecteur 13 est muni d'une cloison 22 permettant de diriger les eaux de la caisse 20 vers la droite par la con- nexion 23 et les eaux de la caisse 21 vers la gauohe par la connexion 24 .
REVENDICATIONS
1.- Procédé d'évacuation des eaux de l'intérieur d'un tambour de forme ronde caractérisé par le fait que les filets d'eau se déplacent sensiblement suivant des plans perpendicu- laires à l'axe du tambour, sans déplacement des filets paral- lèles à cet axe.