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"Perfectionnenients apportés aux machines pour la composition typographique par voie photomécanique"
La présente invention se rapporte à des machines pour la composition typographique par voie photomécanique du type dans lequel des caractères, ou autres symboles ou images typographi- ques, indépendants les uns des autres, peuvent être projetés successivement, par des moyens photographiques, en partant de prototypes ou d'originaux, à travers une lentille ou objectif, sur une surface ou un élément sensibilisé ou sensible à la lu- mière, de manière à former sur cette surface ou cet élément des lignes composées et justifiées de texte ou d'impression.
L'invention se rapporte plus particulièrement aux machines du type défini ci-dessus, dans lesquelles les mouvements d'élé- ments ou d'organes qui coopèrent les uns avec les autres sont régis par un modèle, un organe de contrôle, un ruban enregistreur
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ou un autre élément préparé d'avance, qui représente le résultat de l'opération de composition primaire.
Dans de telles machines, des caractères, des images ou d'au- tres symboles qui font partie d'une fonte ou police typographique, sont utilement disposés sur une plaque ou feuille à prototypes unique, à l'aide de n'importe quel procédé susceptible de. les ren- dre propres à être projetés à l'aide de la lumière. Cette plaque à prototypes peut être montée dans des supports et être réglable de manière que n'importe quel caractère ou image qu'elle porte puisse être placée, sélectivement, en alignement avec une lentille ou un système de lentilles, pour être projetée et photographiée sur la surface oulélément sensibilisé ou photosensible.
Dans certaines des machines proposées à ce jour, la surface oulélément sensibilisé, sur laquelle on désire former la composi- tion, présente la forme d'une feuille ou page qui se déplace laté- ralement pour chaque caractère, ou analogue, qui se présente dans une ligne, l'amplitude des déplacements variant généralement sui- vant la largeur du caractère, ou analogue, projeté ou, à projeter.
Après achèvement a'une ligne de composition, la feuille ou la page est déplacée longitudinalement, c'est-à-dire à angle droit par rapport aux déplacements précités , de façon qu'une partie vierge de la feuille ou de la page puisse recevoir une nouvelle ligne de composition. Dans d'autres machines, l'élément sensibilisé se présente sous la forme d'une bande ou d'un ruban étroit, sur le- quel les lignes de texte sont composées bout à bout.
Une telle bande ou un tel ruban est avancé par intermittences pour cnaque caractère, ou analogue, faisant partie d'une ligne de composition, tandis que, après achèvement d'une ligne de composition, la bande ou le ruban est avancé d'une distance suffisante pour assurer des espaces marginaux entre lignes successives et pour mettre la bande au point en vue du commencement d'une nouvelle ligne de composition, comme c'est le cas pour une feuille ou une page.
Par conséquent, les lignes de texte formées sur ce ruban ou cette
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bande sont ensuite photographiées sur une page ou feuille, ce qui est obtenu en faisant passer la dite bande ligne par ligne dans une seconde machine, qui sert au montage de la page ou de l'élément sensibilisé.
L'impression ou le texte photographiés sur la surface sensibilisée d'une page ou feuille, réalisés par l'une de ces deux méthodes peuvent être transférés par un procédé connu quel- conque sur une planche ou un cylindre de presse ou machine litho- graphique ou autre, cette dernière pouvant fournir d'une manière connue quelconque, des copies imprimées à l'encre d'imprimerie sur papier.
Il importe que les copies imprimées finales fournies par la presse présentent toute,4 la perfection et toute la précision qui existent dans les imprimés obtenus avec des caractères ou signes typographiques en métal composés à la main ou à la machine; cette perfection réside principalement dans l'exactitude de l'ali- gnement et dans celle des espaces entre les caractères et entre les mots, ainsi que dans la qualité de la définition et de la teinte des caractères dans toute la composition.
Dans les machines proposées à ce jour, dans lesquelles les caractères ou autres signes sont imprimés par voie photographi- que, en partant de prototypes ou originaux, sur une feuille ou page sensibilisée et qui est avancée par intermittences en vue d'impressions successives, cette page ou feuille est enfermée, ensemble avec le mécanisme d'avancement, dans un boîtier ou une chambre à l'abri de la lumière, ce boîtier portant le mécanisme de commande nécessaireo Etant donné que ce boîtier, ainsi que le dit mécanisme de commande, doivent être déplacés dans leur ensem- ble pour chaque exposition d'un caractère ou d'un signe analogue, la machine est soumise à des efforts considérables et préjudicia- bles, ce qui - en considérant que la machine doit être à même d'effectuer non moins de 150 expositions par exemple,
par minute - influence défavorablement l'exactitude et la sécurité du fonction-
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nement, ainsi que la qualité du produit.
De même, lorsque l'élément sensibilisé présente la forme d'une bande ou d'un ruban étroit, lequel est avancé par inter- mittences en vue d'expositions successives, il est nécessaire de prévoir des dispositifs relativement compliqués poupl'entraîne- ment et pour l'immobilisation du ruban et pour les tambours d'en- roulement et de déroulement qui supportent le ruban ; les mouvements de l'ensemble de cesorganes imposent à la machine des efforts élevés et, tout comme dans le cas précédent, ce mouvement de masses tend à produire des vibrations dans toute la machine, ce qui influence défavorablement le rendement de celle-ci.
Outre l'extrême précision requise, la vitesse de marche doit également être prise en considération en premier lieu. Or, dans la pratique, cette vitesse est déterminée, dans une grande mesure, par l'inertie des organes qui doivent être déplacés au cours de chaque cycle d'opérations. Dans les machines proposées à ce jour, et comme déjà mentionné plus haut, l'inertie,à vaincre est très importante et les dispositifs nécessaires pour assurer une précision dans la mise au point, en dépit des nombreux dé- placements exécutés par les organes en question, sont fatalement assez compliqués.
La présente invention 2 principalement pour objet d'établir une machine perfectionnée et d'un rendement élevé pour projeter par voie photographique, sur une surface photosensible, et dans l'ordre voulu et avec des intervalles déterminés, des images d'éléments successifs pour la composition typographique, cette machine étant appelée à éliminer les inconvénients et capable de remplir les conaitions requises en ce qui concerne la précision, l'exactitude et la vitesse de fonctionnement.
Une caractéristique essentielle de la présente invention réside dans le fait qu'un support pour un élément récepteur sen- sibilisé et la lentille ou le système de lentilles sont disposés dans un plan focal fixe et restent tous les deux immobiles pen-
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dant toute la durée de la composition "lettre par lettre" d'une ligne de texte sur le dit élément récepteur, et par le fait que la projection des caractères depuis la lentille ou l'objectif sur le dit élément récepteur est assurée par un réflecteur qui, en effectuant des mouvements linéaires successifs, projette l'image voulue et détermine la position de l'image projetée dans une ligne située dans le dit plan focal.
Suivant la présente invention, le réflecteur, lequel est disposé entre un support fixe pour un élément récepteur sensibilisé et un objectif de projection fixe, présente deux surfaces réflé- chissantes orientées à angle droit l'une par rapport à l'autre et à 45 par rapport à l'axe optique de la lentille, le sens des dé- placements intermittents du réflecteur étant parallèle au plan focal de l'objectif et à l'élément récepteur.
Dans le système suivant l'invention, l'axe optique est dévié par le réflecteur de façon à former deux angles droits le long du trajet allant de l'objectif à un élément récepteur sensi- bilisé monté dans ou sur le support précité, la longueur focale étant constante pour toutes les positions successives du réflec- teur. Un caractère ou une image projetée à travers l'objectif depuis un prototype ou original mis au point suivant l'ordre voulu tombe sur une surface réfléchissante du réflecteur, d'ocelle est réfléchie sur l'autre surface réfléchissante de celui-ci et, de là, sur un point ou foyer situé sur un élément récepteur sensibi- lisé monté dans le dit support, le dit point étant déterminé par les déplacements linéaires du réflecteur.
La machine suivant l'invention comprend un mécanisme d'en- traînement ou d'avancement pour avancer le réflecteur par in- termittences en vue de projections successives de caractères ou de signes analogues, ces projections étant effectuées, à des in- tervalles correspondant à un espacement choisi, sur l'élément récepteur sensibilisé et qui, comme il a été dit plus haut, est immobilisé pendant toute la durée de la composition d'une ligne de texte sur ce récepteur.
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La machine comprend également un mécanisme pour faire varier la distance d'avancement du réflecteur par rapport à l'objectif fixe et à l'élément sensibilisé fixe, et cela suivant la largeur du caractère ou de l'image projetée ou à projeter, cette variation ayant lieu pour chaque ligne de texte à composer sur le dit élé- ment sensibilisé. Un tel mécanisme peut être constitué de préfé- rence par une série graduée de dispositifs d'arrêt, contrôlés par ou depuis le ruban enregistreur, une butée variable, et un mécanisme de translation qui coopère avec cette dernière.
De même, le mécanisme qui détermine ou fait varier l'amplitude des mouvements d'avancement du réflecteur pour les espaces entre mots ou de justification pour chaque ligne de composition peut comprendre une série de dispositifs d'arrêt gradués, contrôlés au moyen d'un ruban enregistreur, un mécanisme de translation et une butée variable actionnée préalablement à la projection du caractère ou autre symbole, initial ou de tête, dans une ligne de composition. On prévoit en outre des mécanismes contrôlés aepuis le ruban enregistreur et destinés respectivement à ramener le réflecteur dans sa position initiale et à' faire avancer l'élément sensibilisé, de façon que celui-ci soit prêt à recevoir une nouvelle ligne de caractères ou analogues, après qu'une ligne de composition a été achevée.
Les caractères prototypes ou originaux de la fonte typogra- phique peuvent apparaître en clair ou en transparent, sur un fond noir ou opaque, et sont de préférence assemblés sur une plaque supportée dans des châssis ou cadres réglables, la disposition étant telle que, à l'intervention de signaux qui se présentent dans le ruban enregistreur, des mécanismes de mise en position ou de translation, mettent au point cette plaque, conformément à l'ordre voulu, de façon à amener n'importe quel caractère requis dans l'axe optique de l'objectif. Le ruban de contrôle ou enregistreur qui convient pour régir les mouvements des élé- ments ou des organes de la machine peut présenter une des nom-
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breuses formes connues.
Ce ruban peut être constitué par une bande perforée dont les perforations contrôlent un système pneumatique ou à air comprimé, incorporé dans la machine, ou bien, ce ruban peut être pourvu de perforations, de pièces de contact mobiles ou d'autres dispositifs qui peuvent contrôler la fermeture de circuits électriques ou mettre en mouvement des dispositifs méca- niques. Dans le mode de réalisation qui sera décrit dans la suite on fait usage de la solution mentionnée en premier lieu.
Dans les dessins annexés :
Fig. 1 est une vue schématique en perspective d'une machine typographique à composer par voie photomécanique, qui comporte la réalisation de la présente invention.
Fig. 2 est une vue d'élévation et en coupe transversale montrant les particularités les plus essentielles de l'invention, à savoir, le réflecteur ou prisme mobile, la plaque à prototypes, l'objectif, et le support pour l'élément récepteur sensibilisé.
Fig. 3 est une vue en coupe suivant la ligne III-III de la Fig. 2.
Fig. 4 est une vue en coupe suivant la ligne IV-IV de la
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'Fig. 3.
Fig. 5 est une vue en coupe à peu près suivant la ligne V-V de la Fig. 2.
Fig. 6 est une vue d'élévation et en coupe à travers la chambre qui contient l'élément sensibilisé, cette coupe suivant à peu près la ligne VI-VI de la Fig. 2.
Fig. 6a est une vue en plan montrant le mécanisme pour l'avan- cement de l'élément sensibilisé en vue de chaque nouvelle ligne de composition.
Fig. 7 est une vue d'élévation en coupe du mécanisme de commande pour l'élément sensibilisé, cette coupe étant pratiquée approximativement suivant la ligne VII-VII de la Fig. 5.
Fig. 8 est une vue en coupe suivant la ligne VIII-VIII de la Fig. 7.
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Fig. 9 est une vue d'élévation en coupe du dispositif de coincement pour la commande de réflecteur.
Fig. 10 est une vue d'élévation latérale de ce dispositif de coincement, en regardant dans la direction de la flèche de la Fig. 9.
Fig. 11 est une vue en plan montrant la plaque et le châssis à prototypes, ainsi que le mécanisme de mise en position pour ces deux organes.
Fig. 12 est une vue d'élévation, partiellement en coupe, du dispositif d'arrêt variable, c'està-dire du mécanisme pour mesurer ou déterminer l'amplitude de chaque avance du réflecteur.
Fig. 13 est une vue en plan correspondant à la Fig. 12.
Fig. 14 est une vue de détail du même mécanisme, prise sui- vant la ligne XIV-XIV de la Fig. 12.
Fig. 15 est une vue schématique montrant le système de comman- de pneumatique.
Fig. 16 montre une partie d'un ruban enregistreur destiné à être employé avec le dit système de commande.
Dans les dessins annexés, A désigne le réflecteur, B-l'or- gane supportant l'objectif, C- la plaque à prototypes, et D - le cadre ou support pour une feuille ou une plaque sensibilisée.
Dans le mode de réalisation de l'invention, qui sera décrit ci-après, le réflecteur A présente la forme d'un miroir comportant deux bandes ou barres réfléchissantes A1, A2, fixées rigidement dans un cadre de support A 3, appelé à coulisser dans un châssis de guidage A4, ce coulissement s'effectuant dans un sens parallèle au plan focal de l'objectif B. Les barres A1 et A2 sont orientées à angle aroit l'une par rapport à l'autre et forment un angle de 45 avec l'axe optique de l'objectif B, (voir Figs. 1,2,3 et 5).
Le réflecteur et son cadre de support peuvent avoir un poids relativement peu important, ce qui a pour effet de réduire au minimum la masse en mouvement, ainsi que la tendance à vibration due au poids des organes en mouvement ou aux secousses qui se
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produisent lors de la mise en mouvement ou de l'arrêt de ces organes. Les deux bandes réfléchissantes qui constituent le réflecteur peuvent être établies en aluminium; le cadre coulis- sant dans lequel le réflecteur est fixé rigidement peut aussi être établi en une matière légère.
Dans le cas où la machine est appelée à être employée pour des types allant par exemple jusqu'à la dimension maximum de 18 points, là largeur de chaque bande réfléchissante na doit pas dépasser 3/8 de pouce.
L'objectif ou l'organe portant l'objectif B est disposé entre le réflecteur A et la plaque à prototypes C (voir Figs. 1, 2 et 3) et occupe une position telle que l'axe optique de l'ob- jectif tombe exactement sur l'extrémité supérieure de la bande A1 lorsque le réflecteur se trouve dans sa position initiale (voir Fig. 2),; Lorsque le réflecteur occupe cette dernière posi- tion, une image de la plaque à prototypes Cu projetée à travers l'objectif le long de l'axe optique x, tombera sur la barre réfléchissante A1 et sera réfléchie suivant la ligne. sur la barre réfléchissante A2, et de là, et suivant la ligne 2, sur un point déterminé d'avance, situé sur le côté gauche d'un élément sensibilisé D1 (voir Fig. 2), monté dans.le support D.
Le réflecteur exécute un mouvement d'avancement pour chaque caractère, symbole ou analogue faisant partie d'une ligne de composition, l'amplitude de ce mouvement étant déterminé par un dispositif d'arrêt variable, qui peut occuper différentes posi- tions, suivant le cas, conformément à la largeur de chaque carac- tère ou analogue. Un mécanisme propre à assurer ces divers mou- vements sera décrit plus loin.
A chaque mouvement effectué par le réflecteur au cours de sa progression, les pieds des lignes qui correspondent aux axes optiques x,y et viendront se poser successivement sur des points situés de plus en plus bas le long des éléments A1 et A2 du réflecteur, et cela jusqu'à l'achèvement de la ligne de compo-
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sition. A ce moment, c'est-à-dire dans la position finale, l'axe optique sera composé de la manière indiquée par les lignes aux flèches empennées x, y1 et z1, comne montré dans la Fig. 2.
Il y a lieu de noter que l'axe optique présente une longueur cons- tante quelle que soit la position occupée par le réflecteur au cours de la composition d'une ligne et que, dans chaque cas, l'amplitude du déplacement du réflecteur sera égale à la moitié de la largeur réelle attribuée à chaque caractère, symbole ou analogue, faisant partie d'une ligne de composition quelconque.
La feuille sensibilisée D1, appelée à être utilisée dans le mode de réalisation montré aux dessins, présente de préférence la forme d'une bobine de pellicule, montée de préférence sur un tablier ou support porté par deux rouleaux ou bobines, dont l'une dévideuse et l'autre renvideuse, désignées respectivement par D2 et D3 (voir Figs. 3 et 5 à 8). Pendant toute la durée de la compo- 'sition d'une ligne de matière typographique, la feuille sensibi- lisée D1 reste immobile, cependant que la ligne de matière typo- graphique, parallèle à l'axe des bobines D2 et D3 (comme indiqué dans la Fig. 1) est composée sur cette feuille à la suite de l'avance linéaire du réflecteur A.
La ligne de texte montrée dans la Fig. 1 sert uniquement à indiquer la position de la matière composée, étant donné qu'en réalité, et comme il sera expliqué plus loin, cette ligne apparaîtra dans un ordre inverse de celui représenté.
La feuille ou l'élément sensibilisé D1 et ces supports D2, D3 sont renfermés dans une chambre X, à l'abri de la lumière.
Entre l'extrémité inférieure du tube B et l'ouverture pratiquée dans le couvercle de la chambre X est disposé un soufflet B16 destiné à permettre le réglage ou la mise au point initiale du tube d'objectif B.
Aprèsqu'un caractère ou analogue a été projeté par voie photographique depuis la plaque à prototypes C jusque sur la feuille D1, l'ensemble du réflecteur A est déplacé vers la droite,
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comme montré dans les Figs. 1 et 2, ce déplacement s'effectuant dans un plan parallèle à la surface de l'élément récepteur D1 et au plan focal de l'objectif. L'amplitude de chaque déplacement du réflecteur A dépend de la largeur, c'est-à-dire de la valeur en unités, du caractère ou analogue en cours de projection ou de l'espace entre mots ou d'un autre blanc, cette amplitude étant déterminée dans chaque cas par une butée réglable F (voir Figs.
1, 2, 5, 12 et 13), cette butée, ou certains de ses organes, étant amenés à occuper diverses positions, suivant le cas, sous le contrôle de signaux pratiqués dans le ruban enregistreur de com- mande, et cela pour chaque caractère, symbole ou analogue, à projeter.
Après que tous les caractères, espaces, signes de ponctuation, etc.., qui constituent une ligne complète, ont été projetés, le réflecteur A est ramené à sa position init.iale en vue de commencer une nouvelle ligne de composition, ce mouvement de retour étant effectué par un mécanisme contrôlé depuis des signaux pratiqués dans le ruban enregistreur.
Pendant ce mouvement de retour, la feuille sensibilisée D1 est également déplacée vers l'avant par un mécanisme contrôlé depuis des signaux pratiqués dans le ruban enregistreur, ce déplacement ayant pour but de présenter une portion vierge de la surface sensibilisée en vue de la réception d'une nouvelle ligne de matière typographique, les organes de la butée variable F étant à nouveau ajustés, également sous le contrôle de la bande enregistreuse, en vue de la justification de la ligne suivante de la matière à composer.
Dans le mode de réalisation montré aux dessins, l'objectif comporte un tube télescopique BB1 (voir Figs. 1 à 4), dont l'élé- ment B est fixe et sert à supporter l'objectif, ainsi que l'autre élément B1, lequel est déplacé, préalablement à la projection d'un caractère, jusqu'à ce qu'il entre en contact avec la surface inférieure de la plaque à prototypes C, formant ainsi une cheminée à l'abri de la lumière, à travers laquelle un caractère prévu
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sur cette plaque et amené dans la position voulue au moment propice est projeté par l'objectif sur l'élément A1 du réflecteur.
La plaque à prototypes C, qui porte les caractères, signes de ponctuation et autres symboles, faisant généralement partie d'une fonte typographique, est fixée dans un cadre C1, monté à coulissement dans un sens dans un châssis C2, lequel est à son tour monté de façon à coulisser dans un pont C3 dans un sens perpendiculaire au sens du mouvement du cadre C1 dans le châssis C2 (voir Figs. 1, 2,3 et 11). Un mécanisme de translation est prévu afin de déplacer la plaque à prototypes dans ces deux sens et dans le même plan, en vue d'amener le caractère, ou signe analogue, voulu, faisant partie de la plaque à prototypes, dans ou au-dessus de l'axe optique/de l'objectif, ce mécanisme étant régi ' depuis des signaux pratiqués dans le ruban enregis- treur.
La plaque à prototypes ou porte-caractères C peut être en verre ou une autre matière translucide; elle porte des caractères transparents disposés en rangées et en colonnes sur un fond noir ou opaque. Des espaces entre mots et divers autres espaces de dimensions fixes peuvent âtre représentés sur la plaque à proto- types par des parties en blanc, c'est-à-dire opaques. Le cadre C1, dans lequel la plaque C est montée, est muni à ses deux ex- trémités opposées de guides parallèles c par lesquels il est supporté sur le châssis C2.
Ce dernier châssis est également muni à ses deux extrémités opposés de guides c1, supportés dans un pont ou bâti fixe Cx La mise en position d'un caractère ou sym- bole quelconque faisant partie de la plaque A, dans l'axe optique de l'objectif est obtenue à la suite de déplacements horizontaux déterminés, dans chaque cas, du cadre C1 dans le châssis C2 et par les déplacements de ce dernier dans le bâti Cx, déplacements qui s'effectuent dans le même plan que les premiers, mais dont le sens est perpendiculaire à celui des déplacements du cadre C1.
Dans le mode de réalisation représenté aux dessins, ces déplace-
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ments sont engendrés par deux dispositifs de butée gradués C3 et
C4 (voir Figs. 1 et 11, dont chacun comprend une série de goujons ou da butées, chacune de ces dernières étant susceptibles d'être soulevée, de manière à agir comme butée de calibrage pour les mé- canismes de translation du cadre C1 et du châssis C, le soulève- ment de ces goujons étant régi depuis des signaux pratiqués dans la bande enregistreuse., Les positions déterminées par ces goujons à la suite de l'actionnement de ceux-ci sont imposées respectives
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ment au cadre C1 et au châssis 02 par leurs mécanismes respec- tifs de translation ou de mise en position,
chacun de ces méca- nismes comportant une paire de leviers portant des mâchoires qui
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coopèrent avec les goujons des blocs à goujons respectifs C3 ou C4, de ces mécanismes. Le mécanisme de translation pour le cadre C1
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comporte une paire de mâchoires C5 et C6, montées de manière à effectuer un va-et-vient sur une barre de guidage au-dessus des goujons de butée C . A chacune de ces mâchoires vient s'articuler l'extrémité extérieure d'un levier faisant partie d'une paire de
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leviers gaz et C8 reliés l'un à l'autre à leurs autres extrémités au moyen de la bielle C9 (voir Figs. 1 et 11).
Le levier C7 est réuni à pivotement à une extrémité d'une bielle C10 dont l'extré- mité opposée est montée àur un montant fixe C19 solidaire du bâti de, la,machine, le levier C8 étant relié de la même manière
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par l'intermédiaire d'une bielle Cil à un pivot C1 supporté par un secteur C13 qui exécute un mouvement de va-et-vient dans un plan horizontal, ce segment étant monté à pivotement en c2. Le dit segment est entraîné depuis une paire de cames complémentai-
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res C14, 015, portées par les arbres à cames principaux Y et Z (voir Fixé, 1).
Ces cames impriment un mouvement à un levier C16 dont l'extrémité supérieure est accouplée à une bielle de commande
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G17 comprenant une boîte à ressort ou accouplement C18, l'autre extrémité de cette bielle de commande étant réunie à pivotement
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au segment G13 en ç3.
On considèrera ci-après le cas où les mâchoires sont ouvertes
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ou dans la position de départ, comme montré dans la Fig. 1 : Lorsque la bielle de commande C17 est mue par les cames vers la droite, ce mouvement est transmis par la bielle C11 au levier C8 qui, tout en étant retenu par un ressort C20, tourne autour du pivot qui le relie à la mâchoire C6 et communique à son tour un déplacement, par l'intermédiaire de la bielle de connexion C3, au levier de mâchoire C7, lequel pivote autour de son axe d'articulation à la bielle C10 et fait avancer la mâchoire C5 jusqu'à ce que cette dernière soit arrêtée par un goujon soulevé quelconque faisant partie de la série de goujons C3.
Aussitôt que le mouvement du levier C7 est arrêté par l'entrée en contact de la mâchoire C5 avec un goujon soulevé, l'ensemble du système pivote autour de l'extrémité extérieure du levier C7, lequel devient dans ce cas le bras moteur et transmet le mouvement d'en- traînement continu, déterminé par le secteur, au levier de mâ- choire C8, par l'intermédiaire de la bielle d'accouplement C9, ce qui oblige le levier C8 de tourner autour de son point d'ar- ticulation à la bielle C11 et à faire avancer la mâchoire à gou- jons C6, contre l'antagonisme du ressort C20, jusqu'à ce que cette mâchoire entre en contact avec la mâchoire C5. Une tringle C21, attachée au cadre C1 de la plaque à prototypes, traverse un bloc-coussinet C22 prévu sur la mâchoire C et est pourvue d'une tête ou butée C23. Un bloc d'arrêt C24 est monté sur la mâchoire C6.
Le cadre C1 peut être déplacé par l'action de l'une ou de l'autre de ces mâchoires sur la tête C23; ceci dépend de la posi- tion occupée par un goujon de mise au point soulevé, de la série C3, par rapport à la position dans laquelle la tringle et le cadre ont été laissés par un goujon actionné précédemment. Lorsque la tête C23 de la tringle est fermement serrée entre les blocs C22 et C24 des mâchoires, le cadre C1 occupe la position voulue suivant un sens de son mouvement.
La tringle C21 est munie d'une tête transversale C39 présen- tant une gorge dans laquelle est engagé le bec C41 solidaire d'une
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extension e40 du cadre Cl. Grâce à cette dispositionß le cadre" Ci, tout en suivant les déplacements de la tringle 021, peut âtre déplacé dans un autre sens par le châssis C2.
,,.Un mécanisme analogue à celui établi pour produire les dépla- cements du cadre C1 est prévu pour déterminer les mouvements du
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châssis 0, conjointement avec une série de goujons à, ces der- niers mouvements s'effectuant dans un sens perpendiculaire à
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celui des déplacements du cadre Ci. Un deuxième segment C'5 est monté à mouvement angulaire autour du pivot c2 qui supporte le segment C13, ce deuxième segment étant commandé depuis les cames
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C14 et C15 mentionnées plus haut, par l'intermédiaire du levier précité C16. Ce dernier levier commande, par l'intermédiaire d'une
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boîte à ressort 026. réunie à la boite à ressort C18, une tringle de conmande C7, accouplée au dit segment G'25.
Deux mâchoires 028 et C9, montées sur un bloc de support et appelées à coulisser au-dessus des goujons de la série C4, sont réunies à pivotement
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aux extrémités extérieures de deux leviers C3C et 031, qui sont accouplés entre eux à leurs autres extrémités à l'aide d'une
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bielle 02. Le levier Cpc est relié au segment C25 au moyen d'une bielle C33, tandis qu'une extrémité d'une bielle C est reliée au levier C31, l'autre extrémité de cette bielle étant montée
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sur un pivot fixe C5.
Une tringle C36, attachée au châssis C, traverse un bloc-coussinet C37 solidaire de la mâchoire C28 et est'munie d'une tête C38. Lorsque le segment C25 de déplace, le mouvement est imprimé, par l'intermédiaire de la bielle C33 , au levier de mâchoire C30 qui, en pivotant autour de son centre d'ar- ticulation à la bielle C32, fait avancer la mâchoire à goujons C28, jusqu'à ce que celle-ci rencontre un goujon soulevé de la
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série C4; au cours de ce déplacement, le levier de mâchoire C31 est retenu par un ressort C43.
Une fois que la mâchoire C28 est arrêtée par un goujon sou- levé, le mouvement est communiqué au levier C31, étant donné que le levier C30, en pivotant autour de son centre d'articulation
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à la mâchoire C28 exerce un effort sur le levier de mâchoire C31 par l'intermédiaire de la bielle d'accouplement C32. La mâchoire C29 est amenée à avancer jusqu'à ce qu'elle entre également en contact avec la mâchoire C28, la tringle C36 du châssis C2, qui a été déplacé par l'une de ces mâchoires, étant arrêtée lorsque la tête C38 se trouve serrée entre le bloc C37 et le bloc C42 solidaire de la mâchoire C29, effectuant ainsi la mise au point de la plaque C suivant le deuxième sens de son mouvement.
De cette façon, les mouvements combinés du cadre C1 et du châssis C2 amènent le caractère ou signe voulu de la plaque C dans l'axe optique de l'objectif ou du système de lentilles.
Les jeux de mâchoires retournent à leurs positions initiales lorsque le mouvement du levier de commande C16 est renversé par les cames C14 et C15, en laissant la tringle C21 avec le cadre C1 et la tringle C36 avec le châssis C2 dans les positions dans lesquelles ces organes avaient été amenés, les dits organes étant désormais prêts à être entraînés et déplacés jusqu'aux nouvelles positions déterminées par les goujons appelés à se soulever dans les séries C3 et C4.
Après avoir été mis au point de la manière voulue, conme décrit ci-dessus, le cadre C1 qui porte la plaque à prototypes est finalement ajusté et verrouillé avec précision dans une nou- velle position, contre toute vibration ou déplacement acciaentel, au moyen d'un mécanisme de blocage qui peut être aisément comman- dé par une came, ce verrouillage s'opérant en synchronisme avec le fonctionnement des mécanismes de mise en position.
Dans le mode de réalisation montré aux dessins, ce mécanisme de blocage comprend deux barres de blocage croisées C44 et C45 (voir Figs. 1, 2 et 3) munies de nervures convergentes respecti- vement C46 et C47 et montées sur un support coulissant C48 Une extrémité d'un levier coudé C50 est articulée au support coulis- sant l'autre extrémité de ce levier' étant connectée à une tringle ou barre C51 qui, à son tour, est connectée à un levier
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oscillant C52. Ce dernier levier est commandé par deux cames complémentaires C53 calées sur les arbres principaux Y et Z.
Lorsque le levier C52 est 'soulevé de manière que les nervures prévues sur les dites barres viennent s'engager chacune entre deux dents faisant partie d'une série de dents C49 prévues sur les faces inférieures des quatre côtés du cadre C1, en bloquant ainsi ce dernier exactement dans la position voulue.
La plaque à prototypes ayant été mise an point et verrouil- lée de la manière décrite ci-dessus, la partie B1 de la monture ou du tube d'objectif B, qui traverse une ouverture centrale C54 du cadre de blocage Ce,est soulevée de manière que son extré- mité supérieure entré en contact avec la plaque à prototypes et vienne encadrer le caractère, faisant partie de cette plaque, et en vue de la projection duquel cette dernière a été mise au point. Les mouvements du tube Blsont commandés par une paire de cames B3 calées sur les arbres à cames principaux Y et Z et qui coopèrent avec un levier B4.
Un bras fourchu du levier B4 est accouplé au tube B1, tandis qu'à son deuxième bras vient s'at- tacher un ressort de rappel B5, Un troisième bras du levier B4 est muni de chevilles b qui pénètrent dans des fentes b1 prati- quées dans l'extrémité fourchue d'une tringle B6, dont l'autre extrémité est attachée à une extrémité d'un levier B7 monté à pivotement et commandé par les cames B3. Ces cames sont desti- nées à retirer le tube B1 de la position dans laquelle il est en contact avec la plaque C, ce retrait ayant pour but de per- mettre la mise au point de cette dernière, la disposition étant telle que, lorsque la tringle B6 se déplace vers l'avant, les fentes bl permettent au dit levier à trois bras de tourner au- tour de son pivot, le tube étant alors soulevé par le ressort B5, de manière à entrer de nouveau en contact avec la plaque C.
Le mécanisme qui commande le tube B1 peut aussi être em- ployé utilement pour.commander l'obturateur de l'objectif en synchronisme avec la mise au point de la plaque C. L'objectif est muni d'un doigt de déclic B8 et est actionné par un bras
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d'un levier B9 réuni à pivotement au tube B. L'autre bras du levier B9 est attaché à une tige B10 dont l'extrémité supérieure est réunie à pivotement à un bras B11 attaché à un bras du levier B4. Lorsque le levier B4 est actionné par le ressort B5, la ti- ge B10 se trouve attirée vers le haut et le levier B9 pivote de manière à actionner le doigt de déclic B8 de l'obturateur de l'objectif.
La monture ou le tube a'objectif B a été décrit plus haut comme étant fixe. Toutefois, et afin que les dimensions des ca- ractères imprimés sur la feuille D1 puissent être modifiés dans certaines limites dans le sens de l'agrandissement ou de la ré- duction par rapport aux dimensions réelles des caractères qui figurent sur la plaque à prototypes C, des moyens ont été prévus pour permettre l'ajustement de ce tube. Dans l'exemple de réa- lisation montré aux dessins, ces moyens consistent en une cré- maillère B12 (voir F'ig. 4) attachée au corps du tube, ainsi qu' un pignon B13 muni d'une molette de manoeuvre B14. Le réglage peut s'effectuer à l'aide d'une vis micrométrique ou au moyen de tout autre dispositif d'ajustement capable de fonctionner dans des limites très étroites.
Afin de permettre d'opérer ce régla- ge, la fixation du levier B9 qui commande le déclic, à la trin- gle B10 est prévue réglable grâce à la prévision du manchon d'a- daptation B15 (voir Fig. 2, 3 et 4), tandis que le soufflet B16 s'allonge ou se raccourcit suivant la direction du déplacement du tube B.
La source lumineuse peut consister en n'importe quel dispo- sitif connu et approprié. Dans le mode de construction montré aux aessins, une lampe électrique G1est montée dans une bran- che d'un tube coudé G. Les rayons émis par cette lampe frappent un réflecteur G2 qui les réfléchit vers le bas, à travers la branche verticale du tube G, sur une portion de la plaque C por- tant les caractères, comme indiqué par la ligne (voir Fig. 1 et 2).
Les déplacements du tube d'objectif ayant pour effet d'aug-
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menter ou de réduire les dimensions des caractères, ou analogues, reproduits sur l'élément récepteur D1, par rapport aux dimen- sions des signes présents sur la plaque porte-prototypes, seront accompagnés d'un mouvement de montée ou de descente correspon- dant du réflecteur A par rapport au dit élément récepteur. Un système approprié en vue de produire ces déplacements de réglage du réflecteur comporte un organe A6 en forme de coin, monté en vue de coulisser entre le châssis A4 sur lequel coulisse le ré- flecteur,,et la base A7. Les faces du cadre A4 et de la base A7 sont convergentes, de façon à correspondre à la forme convergen- te de l'organe A6.
La mise au point de l'organe A6 peut être effectuée aisément à l'aide d'un pignon A8 commandé à la main et engrenant avec une crémaillère A9 solidaire de l'organe ZA6 (.voir Fig. 2 et 3).
Après qu'un caractère ou autre symbole a été photographié, le ruban enregistreur de commande avance d'un pas, comme il sera décrit dans la suite, avec amorçage de la mise au point 'de la plaque C pour le caractère suivant. Ensuite, le réflecteur A est avancé d'un pas par l'action de son dispositif de commande par coincement E jusqu'au moment où ce dernier se trouve arrêté par son entrée en contact avec une butée variable F qui est elle- même remise au point sous le contrôle du ruban enregistreur en vue de la reproduction du caractère suivant en question.
Le dispositif de coincement E (voir Fig. 1, 2, 9 et 10) agit sur une tringle A5 attachée au châssis de support A3 du réflec- teur A (voir Figs. 1, 2, 5 et 11), l'amplitude du mouvement im- primé au réflecteur étant dans tous les cas déterminée par la butée réglable et variable F qui vient s'interposer sur le tra- jet du dispositif de coincement et qui est commandée, par l'in- termédiaire d'un mécanisme de translation, depuis des signaux pratiqués dans le ruban enregistreur, de telle manière que cette butée se trouve mise an point en vue de correspondre à la lar- geur ou à la valeur transversale attribuée à chaque caractère, espace, etc., appelés à être projetés.
Ce dispositif de comrnan-
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de par coincement (voir Fies. 9 et 10) comporte utilement un levier ou bras fourchu E1,dont l'extrémité supérieure est fi- xée à un levier oscillant E3 L'extrémité inférieure du levier
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l pénètre dans une fente prévue dans un bloc coulissant 4, lequel présente une ouverture que traverse la tringle A'. ilintre la tringle et la paroi supérieure inclinée de l'ouverture prévue dans le bloc L se trouve un coin coulissant 5. ntr6 les deux branches du levier fourchu E1 se trouve pivoté un levier E3 dont l'extrémité inférieure est fourcnue et entaillée, de manière à embrasser des chevilles solidaires du coin E5.
Normalement, le coin E5 est pressé vers la gauche (comme montré dans la Fig. 9) par l'action a'un ressort E6, coinçant ainsi la
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tringle àc contre le bloc , de façon que ces deux organes soient avancés comme un seul par suite du mouvement au levier Ll, jusqu'à ce qu'une saillie B3 prévue sur le bloc D rencon- tre une portion de la butée.variable F. L'arbre oscillant 2, qui imprime la course de commande au dispositif de coincement 11., est entraîné à son tour depuis une paire de caïnes 1 13 montées sur les arbres jumelés Y et Z, ces carnes agissant sur une extré- mité d'un levier eouaé s14 (voir Fig. 1), de manière à trë;iJlSmet- tre le mouvement par l'intermédiaire d'une tringle , qui com- prend une boîte à ressort, à un bras de manivelle !,,16 fixé à l'arbre oscillant E2.
Après chaque avance du réflecteur A, le coin E5 est amené à libérer la tringle par l'intervention d'une carne E7 soli-
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daire o.'un arbre L' supporté par les branches 2 du dispositif de coincement (voir Fig. 9). Sur l'arbre L8 est calé un bras de manivelle de faible longueur lij auquel est attaché une trin- gle de commande 10 (voir Fig. 10) dont l'extrémité supérieure est connectée à une branche d'un levier coudé E11 porté par l'extrémité avant d'un arbre oscillant E12.
L'arbre oscillant
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E 12 est commande par une paire de cames L17 calées sur les -arbres jumelés Y et Z, lesquelles cames agissent sur un levier
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coudé E 18 , de manière à transmettre le mouvement par l'intermé-
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diaire d'une tringle E19 (dans laquelle est incorporée une boîte à ressort) à un bras de manivelle E20 fixé à l'extrémité arrière de l'arbre oscillant E12 (voir Fig. 1).
Lorsque la tringle A5 est libérée par le dispositif de coincement E, un tampon de serrage E2' (voir Figs. 1, 2 et 5) vient s'engager sur cette tringle en vue d'empêcher tout dépla- cement accidentel du réflecteur. Ce tampon de serrage est com- mandé depuis les cames E22 calées sur les arbres jumelés X et Z et qui, par l'intermédiaire d'un levier coudé E23, d'une trin- gle E24 et d'un levier coudé E25, impriment un mouvement une tringle E26,D dans laquelle est incorporée une boîte à ressort et qui est reliée à un bras de manivelle E27 calé sur le tam- pon de serrage E21 (voir Fig. 1).
Lorsqu'une ligne de composition a été achevée, le réflec- teur A est ramené dans sa position initiale. Un mécanisme ap- proprié pour effectuerrcette opération comporte un levier cou- dé E31 monté à pivotement sur un arbre e1 et disposé de telle manière qu'un bras E32 de ce levier vient s'interposer sur le trajet de la tringle A5 du réflecteur, tandis que l'autre bras E33 porte contre une came E34 (voir Fig. 1 et 2). La came E34 est portée par le manchon E35 monté libre sur un arbre E36 qui est entraîné constamment, par l'intermédiaire des engrena- ges E37, depuis l'arbre à cames Z.
Pendant la composition d'une ligne, l'arbre E36 tourne fou, tandis qùe le manchon E35 et la carne E34 restent immobiles, étant bloqués par un verrou E44 (voir Fig. 1) qui agit sur un cliquet E45 porté par la face de la came E34.
Le mouvement de retour du réflecteur A est régi par un si- gnal pratiqué dans le ruban enregistreur (comme il sera décrit dans la suite). Dans le mode de réalisation de l'invention re- présenté aux dessins, ce signal a pour effet une admission d'air à l'un des deux cylindres E42 (voir Fig. 15) dont un seulement a été indiqué dans la Fig. 1. Les pistons de ces
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cylindres agissent sur un bras d'un levier coudé E43 monté à pi- votement. A l'autre bras de ce levier est articulé le verrou
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44. Lorsque le levier ci 43 est actionné, il agit de manière à retirer le verrou 44 et le cliquet 45 viànt agir sur une roue à rochet li46 calée sur une- extrémité de l'arbre 1, 36, accouplant ainsi le mancnon E35 à l'arbre 3ô.
Lorsque l'arbre 3 et la came E34 auront accompli un tour, le verrou E 44 sera rappelé par son ressort, et agira sur le cliquet E45 de manière à dégager
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celui-ci de la roue à rochet E et à arrêter le mancnon 35 qui porte la came lli34. Le levier E41 est désormais ramené dans sa position initiale par l'action de la came E34.
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Avant que la came E 34 n'actionne le levier b31 qui assure le retour du réflecteur, le tampon de serrage Ll et le coin E5 sont rendus inactifs, le tampon de serrage E21 étant actionné
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depuis une deuxième came E montée sur le mancnon E33 (voir Figs. 1 et 2). La came E 38 agit sur un bras d'un levier coudé bzz dont l'autre bras E est couplé à une biellé Z52 fixée à un bloc d'arrêt E28 que cette bielle vient interposer derrière une butée solidaire de la tringle de commande E26 du tampon de serrage.1 21
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Le bras 40 du levier coudé précité, commandé depuis la came B38 est également couplé, par l'intermédiaire d'une bielle E41, a un levier de verrouillage E29 monté librement sur l'arbre oscillant
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E2 , de sorte que,
lorsque le bras E 40 actionne le bloc de butée il fait en même temps pivoter le levier de verrouillage 29 de telle manière que ce dernier vient s'engager sur le bras 30 du levier L11 et bloque ce dernier dans une position dans laquelle le levier L11 empêche le coin ji 5 de serrer la tringle AB (voir Figs. 1, 9 et 10).
Après que le réflecteur a été retourné à sa position ini-
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tiale, par l'action de la came 34, la came b38 , agissant par l'interrrréaiaire du levier E4U, assure le retrait du bloclu'arret 8 et du levier de blocage E29 pour le coin E5, permettant ainsi au dispositif de commande par coincement E de reprendre l'avancement du réflecteur.
Pendant que s'effectue le retour du réflecteur à sa position
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initiale, le ruban enregistreur continue d'avancer et, au cours des deux premiers cycles de la machine, présentera des signaux successifs en vue de la mise au point des coins de justification F, F3 pour la ligne suivante à photographier. Ces deux cycles peuvent être d'une durée suffisante pour permettre le mouvement de retour du réflecteur; toutefois, afin d'éviter le choc des organes les uns sur les autres, on peut prévoir plusieurs cycles à vide ou non productifs, de la machine. Dans l'exemple de cons- truction montré aux dessins, le système d'engrenages E37(voir Fig. 1) est conçu de telle manière que l'arbre E36 est amené à exécuter un tour pour cinq tours de l'arbre à cames Y.
Au cours des trois tours supplémentaires, aucun signal productif ne se pré- sentera sur le ruban enregistreur.
Ces cycles à vide ou non productifs peuvent être obtenus par le fait que le typographe chargé de composer le ruban enregistreur insère des signaux successifs, formés par exemple par la combinai- son de deux signaux de justification s, sl (voir Fig. 16). Chacun de ces signaux agira dans le sens d'un actionnement du verrou E44; toutefois, et comme le cliquet E45 se déplace solidairement avec sa came E34, cet actionnement n'a pas lieu. Ces trois signaux non productifs précèdent les signaux pour la mise au point des coins de justification. Cette particularité sera expliquée dans la suite, lors de la description du système pneumatique et du ru- ban enregistreur.
Dans certains genres de composition, il peut être nécessaire d'arrêter le mouvement d'avancement'pas à pas" du réflecteur A, pendant la durée d'une ligne de composition, sans ramener celui- ci dans sa position initiale. Un mécanisme est prévu à cet effet.
Ceci est réalisé aisément à l'intervention de signaux présent dans le ruban enregistreur et qui déterminent le mouvement de l'un ou de l'autre des deux pistons pneumatiques E47 qui actionnent un verrou basculant E48 contrôlé par un ressort (voir Figs. 1 et 2).
Lorsque le verrou est actionné, le bec de celui-ci vient s'engager
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sous un talon E49 du levier 1:;11 faisant partie du mécanisme de coincement et empêcne ce dernier d'exécuter son mouvement normal d'entraînement. Le même signal du ruban enregistreur peut servir
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à commander un piston Bzz qui actionne un levier coudé Bol et qui, par l'intermédiaire d'un accouplement à cheville et à entail- le qui le relie à la bielle li 52,aéteniiiie l'actionnement du bloc d'arrêt 28 pour le tampon de serrac,,-e u .1j ','u de la tringle A 5 voir Fiss. 1 et :2).
L'amplitude effective au déplacement imprimé au réflecteur A, lors de chacune de ses courses d'avancement pendant la compo- sition, est déterminée, comme indiqué plus haut, par la butée calibrée, graduée ou variable, F, qui est mise au point -ou dont certains éléments sont mis au point- de la manière voulue dans chaque cas, sous le contrôle de signaux qui se présentent dans le ruban enregistreur, cette mise au point étant déterminée soit par la largeur ou la valeur transversale attribuée à chaque carac- tère, chiffre ou autre symbole, soit par la justification ou les espaces entre mots dans une ligne donnée de composition.
Il y a lieu de noter en passant que des espaces ou des blancs de dimensions fixes seront traités de la même façon que les caractères ou symboles et que seuls les espaces variables ou espaces entre mots seront traités de la manière décrite ci-après.
Les deux types d'espaces sont représentés aans la plaque à proto- types par des portions non translucides. bans le mode de construction représenté aux dessins, le
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dispositif de butée variable l pour le dflecteur Do comporte un coin principal ou déterminant la largeur F1, aeux coins de jus-
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tification F et '3, un coin de transfert de caractères ou analogues r', et un coin de transfert -t'espaces F'. Les deux derniers coins déterminent le fait, a savoir, si l'avance du réflecteur doit être mesurée par le coin F1 seul ou conjointement par les
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coins b'1, F2 et F .
Ces coins sont interposés entre la saillie E 53 du bloc L4 du dispositif de coincement E et une butée fixe F (voir Fi8s.1,
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2, 5 et 13) solidaire du bâti de la machine, les deux coins de justification F2 et F étant disposés sur un gradin de la butée F60, entre celle-ci et le coin principal F1.
Pour effectuer la mesure de tous les caractères, le coin de transfert F4 intervient entre le coin F1 et la butée fixe F60.
Pour les espaces entre mots, la valeur supplémentaire, telle que déterminée par les deux coins de justification F2 et F3 est ajoutée à la largeur minimum attribuée à une espace' entre mots, telle que déterminée par le coin F1. Par conséquent, en en vue de la reproduction d'une espace entre mots, le coin de transfert de caractères F4 est rendu inactif, tandis que le coin de trans- fert d'espaces F5 vient s'interposer entre les coins F2 et F3 d'une part et le coin F1 d'autre part. Les deux coins de justifi- cation F2 et F3 sont mis au point pour chaque ligne de compo- sition sous le contrôle des signaux présents sur le ruban enre- gistreur, et cela avant la projection du premier caractère de cette ligne. Ainsi, lors de la composition de caractères, etc.., le déplacement effectif du réflecteur est déterminé par le coin F1.
Lors de la reproduction d'espaces entre mots, l'amplitude du mouvement du réflecteur est déterminé par le coin F1 conjointement avec les deux coins de justification F2 et F3, de sorte que chaque espace entre mots est augmentée d'une quantité nécessaire pour assurer la justification. Les mouvements des coins de transfert F3 et F4 sont contrôlés depuis le ruban enregistreur. On décrira ci-après le mécanisme ainsi contrôlé en vue d'actionner les di- vers éléments de la butée de calibrage réglable F.
Le coin déterminant la largeur F1 est actionné depuis une paire de mâchoires F6 et F7 (voir Figs. 1 et 5) montées de manière à exécuter des mouvements de va-et-vient sur une barre de guidage F8, au-dessus d'une plaque que traverse une série de goujons de butée ou de calibrage F9 contrôlés depuis le ruban enregistreur, analo- gues à ceux déjà décrits à propos du contrôle de la mise au point de la plaque à prototypes C. Ces mâchoires présentent des pro-
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logements postérieurs f6 f7@ entre lesquels, ou sur le trajet aesquels vient s'interposer un bec F10 solidaire de l'extrémité
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de la tige de commande Fil du coin FI.
A la mâchoire Fs est ar- ticulée une extrémité d'un levier F12 qui est réuni à pivotement à une extrémité d'une bielle F13, l'outre extrémité de cette bielle étant attachée à un pivot fixe F14. A la mâchoire F7 est réunie à pivotement une extrémité d'un levier F15, lequel est réuni à pivotement à une extrémité d'une bielle F16 qui est à son
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tour réunie â pivotement à un segment oscillant F1. Les extrémités libres des leviers F12et F15 sont couplées à l'aide dune bielle
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F1.
Le segment Fl est entraîné en oscillation par un arbre vertical F1 auquel est accouplée une extrémité d'un levier P20 (voir Fig. 1) dont l'extrémité opposée est reliée à une tringle
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ae commande F'1 dans laquelle se trouve incorporée une boîte a ressort FZo La tringle de commende p2l est actionnée par un levier F23 depuis les cames complémentaires Fez calées sur les arbres à cames jumelés Y et Z.
Lorsque la tringle de commande F21 se déplace vers la gauche (voir Fig. 1), le sonnent F17 est également tourné vers la gauche et le levier F15 étant retenu par un ressort F, tourne sur son pivot d'articulation à la mâchoire 7 et, par l'intermédiaire de
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la tringle F18, oblige le levier F'2 à tourner autour de son pivot d'articulation à la bielle F13, déplaçant ainsi la mâchoire F6 jusqu'à ce que celle-ci vienne en contact avec un goujon sou- levé, faisant partie de la série de goujons F9, après quoi, le segment F17, en poursuivant son déplacement, oblige le levier F12 à pivoter autour de son centre d'articulation à la mâchoire F6 et, par l'intermédiaire de la bielle F16,
amène le levier F15 à pivo- ter autour de son centre d'articulation à la bielle F16 et à faire
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avancer la mâchoire F contre l'antagonisme du ressort p25, jus- qu'à ce que cette dernière mâchoire entre en contact avec la mâ- choire F6, position dans laquelle la tête F1 du coin Fi sera serrée entre les extensions i6 et 17 de ces mâchoires, à l'enaroit
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déterminé par le goujon soulevé.
Les mâchoires F6 et F7 sont ramenées dans leurs positions initiales par le mouvement de retour'du segment F17 (voir Fig.5), le coin F1 pouvant ainsi être à nouveau mis au point lors du mou- vement de fermeture suivant des mâchoires.
Le coin principal F1 est verrouillé après chaque mise au point, au moyen d'une broche F35 (voir Figs. 1 et 12) commandée par un ressort, ce verrouillage étant effectué par une dent F40 solidaire de cette broche et qui vient s'engager entre les dents F41 solidaires du coin FI. Cette broche est articulée à une extré- mité d'un levier de commande F36 relié, au moyen d'une bielle F37, à un levier coudé 38 entraîné depuis les cames F39 calées sur les arbres jumelés Y et Z.
Dans le mode de construction montré aux dessins, le coin F1 est indépendant, dans son action consistant à déterminer la largeur ou l'espace attribué à chaque caractère ou symbole figurant sur la plaque à prototypes, du mécanisme pour la mise au point de cette plaque et, par conséquent, les emplacements des caractères ou signes sur la plaque à prototypes ne sont pas imposés par la lar- geur ou la valeur en unités que représente chacun de ces carac- tères ou signes, Geci permet de prévoir un plus grand choix de caractères que cela ne serait possible si tous les caractères etc.., représentant une valeur en unités donnée, devaient être placés dans la même rangée sur la plaque à prototypes.
Cette dis- position écarte en outre la nécessité de prévoir des blancs là où la fonte ne comporte pas des caractères d'une valeur d'unités donnée en un nombre suffisant pour remplir complètement une ran- gée.
Dans les cas où il est fait usage d'une fonte limitée et qu'on estime avantageux de disposer les caractères par rangées suivant leur valeur en unités, la mise au point du coin F1 pour- rait s'effectuer au moyen d'un mécanisme approprié synchronisé avec la plaque à prototypes au moyen des goujons pneumatiques et
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des leviers de translation coopérant d'une part avec ce mécanisme et, d'autre part, avec le mécanisme qui détermine les déplacements de la plaque à prototypes dans le sens de la largeur des caractères qu'elle porte.
Les mâchoires F6 et F7 servent en outre, dans le mode de construction représenté aux dessins, à mettre au point, pendant deux cycles, par ailleurs non-productifs, de la machine, les deux coins de justification F2 et F. Au coin F2 se trouve articulée une queue F26 (voir Fig. 1) munie d'un bossage F27, tandis qu'une queue analogue F28, munie d'un bossage F29, est articulée au coin F3. La mise au point de chacun de ces coins est régie par un si- gnal distinct.
Lorsque le premier signal de justification se pré- sente sur le ruban enregistreur, l'air afflue pendant un instant, à travers un canal, vers un cylindre F30 (voir Figs. 1 et 15) disposé au-dessus de la queue F26 solidaire du coin de justifica- tion F2, et le piston monté dans ce cylindre agit sur un bras d'un levier coudé F31 de telle manière que l'extrémité extérieure de l'autre bras de ce levier, extrémité utilement munie d'un galet F32, fait pivoter la queue F26 du coin F2 autour de son point d'articulation, de façon que le bossage F27, solidaire de cette queue, se soulève et vienne s'interposer sur le trajet des exten- sions f6 et f7 des mâchoires, qui, en se refermant, entraînent le coin de justification F jusqu'à la position déterminée par. un ues goujons de la série F9.
Au cours du cycle suivant de la ma- chine, le deuxième coin de transfert F3 est actionné et mis au point par une admission d'air à un cylindre F33, dont le piston agit sur ,un levier coudé F34 de manière à faire pivoter la queue F28 et à soulever le bossage F29, solidaire de cette dernière, de façon à l'amener dans une position dans laquelle ce bossage peut être entraîné et mis au point par les extensions des mâchoires F6 et F7 au cours du prochain mouvement de fermeture de celles-ci.
Après avoir été mis au point en vue d'une ligne de composi- tion donnée, les deux coins de justification sont verrouillés
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contre tout déplacement, jusqu'au moment où ils doivent à nou- veau être mis au point pour une nouvelle ligne. Le coin F2 pré- sente à sa surface supérieure une série de dents F68, entre une paire quelconque desquelles peut venir s'engager une dent so- lidaire de l'extrémité inférieure d'une barre de blocage F69 mobile dans le sens vertical et'soumise à l'action d'un ressort (voir Figs. 5 et 12). De même, le coin F3 est muni de dents F70 et d'une barre de blocage F71. Un levier F72 monté à pivotement sur un arbre f8 agit sur l'extrémité supérieure de la barre de blocage F69. A l'extrémité extérieure du levier F72 est articulé un levier oscillant F73 (voir Figs. 12 et 13).
Ce dernier levier est orienté vers le haut et est engagé dans une entaille F76 prévue dans l'extrémité avant du levier de commande F36; il est pourvu d'une tête ou d'un collier F74.Ce levier oscillant est maintenu dans sa position normale par un ressort F75, tandis que la barre de blocage F69 est maintenue en prise avec les dents 'solidaires du coin F2 au moyen d'un ressort F77 Lorsque le coin F2 doit être mis au point, l'air est admis, sous le contrôle d'un ruban enregistreur, à un cylindre pneumatique F78 (voir
Figs.
12 et 13), dont il refoule le piston F79, de façon à amener ce dernier à agir sur un bras d'un levier coudé F80 monté à pivotement et qui, en tournant autour de son pivot, agit, par ,son autre bras, sur le levier oscillant F73, et déplace ce der- nier de telle manière que sa tête F74 se trouve au-dessus du le- vier F736, derrière l'extrémité avant à gradin de celui-ci, lors- que ce dernier levier est dans sa position abaissée. En se rele- vant, le levier F36 entraîne les leviers F72 et F73 et la barre de blocage F69, en libérant le coin,, de façon que celui-ci puisse suivre les déplacements de ses mâchoires de mise au point F6 et F7.
Lors de la descente suivante du levier F36, la barre de blo- cage F69 s'engage de nouveau entre les dents du coin sous l'action d'un ressort F77, tandis que la barre oscillante F73 est retirée par l'action du ressort F75.
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Le second coin de justification est libéré et mis au point lors du cycle suivant de la machine, c'est-à-dire lors de la ré- volution suivante des arbres à cames principaux Y et Z. De l'air sous pression est envoyé dans un cylindre F81 (voir Figs. 12 et 13) de telle manière qu'un piston F82 monté dans ce cylindre est amené à agir sur un bras d'un levier coudé F83 de façon que ce dernier tourne autour de son point et vient agir sur un levier oscillant F84. Normalement, l'extrémité supérieure de ce dernier levier repose librement dans l'entaille F85 prévue dans l'extré- mité avant à gradin du levier de commande F36. Lorsque le levier F84 est amené à basculer, une tête F86, solidaire de ce dernier levier, vient se placer au-dessus de l'extrémité/avant au levier F36.
L'extrémité inférieure du levier oscillant F84 est réunie à pivotement à une extrémité d'un levier F87, lequel est monté à pivotement sur l'arbre f8 et embrasse l'extrémité supérieure de la barre de blocage F71. De cette façon, le levier F36, en se relevant, soulève la barre de blocage F71, de manière à dégager celle-ci des dents F70 du coin F3, permettant ainsi à ce dernier d'effectuer le déplacement déterminé par l'action des mâchoires de mise au point F6 et F7. Lors de la descente suivante du levier F36, le levier oscillant est rappelé par un ressort F89,tandis que la barre de blocage s'engage de nouveau entre les dents du coin F3 sous l'action d'un ressort.
Comme il a déjà été dit plus haut, l'amplitude de l'avance du réflecteur et, par conséquent la position correcte des carac- tères sur la feuille D1, est déterminée par tous lescaractères par la mise au point du coin principal F1 et du coin de transfert F4. Pour assurer la justification d'une ligne par élargissement des espaces entre mots continues dans cette ligne, il est né- cessaire que la quantité supplémentaire requise soit ajoutée, moyennant la mise au point des deux coins de justification F2 et F3, à la quantité déterminée par le coin principal F1 et, par conséquent, le coin de transfert F4 doit être retiré de sa position active, tandis que le coin de transfert F5 doit être
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mis en action entre le coin principal F1 et les coins de justifi- cation F et F3.
Les coins de transfert F4 et F5 se déplacent horizontalement dans les deux sens, respectivement sous l'action des tiges F42 et F43 situées l'une au-dessus de l'autre et réunies à pivotement aux extrémités arrière des coins respectifs (voir Fig. 1). A l'ex- trémité arrière de la tige F42 est réunie à pivotement une ex- trémité d'un levier de commande F44, dont'l'extrémité opposée est montée librement sur un arbre transversal Y1 par l'inter- médiaire d'une bielle de compression ou d'une boite à ressort F45, L'extrémité arrière de la tige F43 est reliée à une extré- mité d'un levier F46 dont l'extrémité opposée est couplée, au moyen d'une bielle F47, au levier F44, la bielle F47 s'articulant sur le levier F44 en un point situé entre les extrémités de ce dernier.
Un levier de commande principal F48 est relié, au moyen d'une bielle F49, au levier F et est en outre couplé, au moyen d'une bielle 50, avec un bras d'un levier coudé F51 dont l'autre bras est actionné par les cames F52 calées sur les arbres à cames principaux Y et Z. Grâce à cette disposition, l'une ou l'autre extrémité du levier F46 peut constituer le point d'appui et, par conséquent, l'un ou l'autre des coins F4 ou F peut être mis hors d'action, suivant les besoins.
Soit l'un, soit l'autre de ces coins peut être déplacé par l'action des cames F52, cha- cun de ces coins pouvant être bloqué temporairement dans sa po- sition inactive par une barre de blocage F54 à mouvement alter- natif vertical, dont l'extrémité inférieure présente une ouver- ture F56 dans laquelle sont engagées les deux tiges F42 et F43 attachées respectivement aux coins F4 et F5 (voir les Figs. 12, 13 et 14).
Normalement, cette barre est maintenue dans sa posi- tion obaissée au moyen d'un ressort F56, position dans laquelle la paroi supérieure de l'ouverture F56 s'engage dans une entaille f57 pratiquée dans la tige F52 et verrouille le coin supérieur ou de transfert d'espaces F5 dans sa position extérieure ou
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inactive, de sorte que les cames F52 agissent par l'intermédiaire du système de bielles et de leviers précité en vue d'actionner le coin de transfert des caractères F, Ainsi, le coin F4 exécute un va-et-vient à chaque cycle de la machine et occupe sa position active chaque fois que le coin principal F1 est mis au point et verrouillé.
Lorsque la machine doit axécuter des espaces de justi- fication ou entre mots, la barre de blocage F54 est soulevée con- tre l'antagonisme du ressort F55, et la paroi inférieure de l'ou- verture prévue dans cette barre vient s'engager dans une entaille F58 pratiquée dans la surface inférieure de la tige F43 attachée au coin F4, à la suite de quoi ce dernier se trouve désormais bloqué dans sa position inactive, le coin F5 étant libéré et pouvant exécuter le mouvement qui lui est imposé par les cames F52 par l'intermédiaire du système de leviers précité, ce dernier coin étant amené, par ce système, à occuper sa position active entre le coin F1 et les coins F2 et F3. Ce changement de coins s'opère pendant un cycle de la machine.
Pour assurer l'action de la barre de blocage F54 sous l'intervention d'un signal pra- tiqué dans le ruban enregistreur (signal faisant partie d'un couple de signaux correspondant à une espace entre mots), un bras d'un levier F59 à deux bras (voir Fig. 12) monté librement sur un arbre f9 est disposé de manière à embrasser la barre F54 au-dessous d'un collier F61 solidaire de cette dernière. L'ex- libre de l'autre bras du levier F59 est réunie à pivotement à une barre oscillante verticale F62, dont l'extrémité supérieure porte une tête ou un écrou F63. Normalement, l'extré- mité supérieure de la barre F62 repose librement dans une entaille formée dans l'extrémité avant, à gradin, du levier de commando F36.
Lorsque le coin F5 pour le transfert d'espaces doit être mis en action, une composante du signal à air comprimé, corres- pondant à une espace entre mots, intervient de manière à provoquer le mouvement ascendant d'un piston dans un cylindre F65 (voir Figs. 12 et 13), ce piston agissant sur un bras d'un levier coudé
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F66, en forçant l'autre bras de ce levier de faire tourner la barre F62 autour de son pivot, contre l'antagonisme d'un ressort de charge F67.
Ce mouvement est calculé de manière à se produire au moment où le levier de commande F36 occupe sa position abais- sée, de sorte que la barre F62 bascule, et que sa tête F63 vient s'engager sur la surface supérieure du levier F36,derrière la partie à gradin de celui-ci, et est soulevée solidairement avec cette partie lors du mouvement ascendant de celle-ci, assurant ainsi l'actionnement de la barre de verrouillage F54. Lors de la descente consécutive du levier F36, la barre F52 est retirée par son ressort de rappel F67, permettant ainsi au ressort F55 de ramener la barre de blocage F54 dans sa position normale, c'est- à-dire celle qui correspond à la reproduction de caractères.
L'élément sensibilisé sur lequel les caractères sont projetés par l'organe A2 du réflecteur, présente, conformément au mode de construction de l'objet de l'invention, montré aux dessins, la forme d'un film D1, en forme de feuille, qui peut être utilement disposé sur une doublure de renforcement soutenue et portée par une bobine dévideuse D2 et une bobine renvideuse D3, dont les extrémités sont montées dans des paliers à l'intérieur de la cham- bre X à l'abri de la lumière (voir Figs. 1, 2, 3, 5, 6,7 et 8).
Le film venant de la bobine dévideuse D2 est conduit entre un rouleau fou D30 et une barre de pression D4, ensuite au-dessous d'une barre fixe D5 et, finalement entre un rouleau de pression D6 et une plaque cintrée D7 montée à pivotement, pour aboutir à la bobine renvideuse D3.
Lors de la composition d'une ligne de matière typographique, la partie du film D1, désormais immobilisé, appelée à recevoir la ligne composée de caractères, etc.., est maintenue sous une tension eet est aplatie contre la barre D5 par les organes de serrage D30.
D4 , D6 et D7 (voir Figs. 3 et 6). Le rouleau de pression D6 est monté entre deux bras D8 montés à pivotement et supportés par un arbre transversal D43 et est normalement appliqué contre le film
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et la doublure de renforcement par les ressorts D9 (voir Figs.
5 et 6a); de même, la barre de pression D4 est supportée à ses extrémités par des bras D10 portés par un arbre transversal D44, et est normalement appliquée confie le film et sa doublure de renforcement par des ressorts D11.
La bobine renvideuse D3 est supportée à chacune de ses ex- frémîtes sur des chevilles D37 soumises à l'action de ressorts et pouvant être retirées dans le sens axial.
Après qu'une ligne de composition a été achevée, la bobine renvideuse D3 exécute un mouvement de rotation sous l'action d'un mécanisme de commande à cliquet et à rochet, de manière à amener une portion de film vierge en face de la barre D5, en alignement avec l'élément A2, du réflecteur.
Une roue à rochet D12 est montée folle sur un manchon D13 qui entoure la cheville D37 à une extrémité de la bobine renvi- deuse D3.La face latérale de cette roue à rochet présente une série de rainures radiales D48 (voir Fig. 7), dans une quelconque desquelles vient s'engager une goupille D47 prévue dans l'ex- trémité de la bobine D3, transmettant ainsi à cette dernière l'effort d'entraînement de la roue à rochet. Un manchon D45, monté librement sur le manchon D13, est muni d'un secteur denté D15 et d'un cliquet de commande D14 qui s'engage dans le rochet ae la roue D12. Les dents du secteur D15 sont constamment en prise avec une crémaillère D16 faisant partie d'un plongeur D17 monté à coulissement dans des guidages solidaires de la chambre X (voir Fig. 7).
A l'intérieur du plongeur est logé un ressort D18 dont une extrémité est attachée au dit plongeur, tandis que son autre extrémité est ancrée au moyen d'une cheville fixe d solidaire de la dite chambre.
Le plongeur D17 qui porte la crémaillère est commandé par une came D19 calée sur un arbre D42 qui, au cours de sa rotation, vient agir sur un galet D20a solidaire d'un levier D20 monté à
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pivotement et dont l'extrémité libre est réunie à articulation au plongeur D17 à l'aide d'une cheville appelée à se déplacer dans une fente pratiquée dans une bielle D21 reliée à pivotement au plongeur 17. Lorsque la came D19 intervient, le mouvement est transmis au secteur D15 et le cliquet de commande D14 glisse sur les dents de la roue à rochet D12, tandis que cette dernière est immobilisée par un cliquet de retenue D22 et que le ressort D18 est mis sous tension.
Lorsque le levier D20 est libéré par la came D19, le ressort D18 rappelle le plongeur D17, imprimant ainsi au secteur D15 et à la roue à rochets D12 le mouvement d'entraînement proprement dit pour la bobine D3. Comme ce méca- nisme tend à imprimer une course d'entraînement de longueur cons- 'tante, on prévoit un dispositif de calibrage en vue de compenser la variation progressive du diamètre de la bobine renvideuse due à l'accumulation du film sur celle-ci. Lorsque le ressort D18 est libéré, pour agir de la manière décrite ci-dessus, la barre de pression D4 (voir Figs. 3,6 et 6a) est soulevée par une came D27 de manière à libérer le film, cette came agissant sur un galet solidaire d'une extrémité d'un levier D28 monté à pivo- tement et dont l'autre extrémité agit de manière à soulever un levier D24 monté sur l'arbre D44 qui porte la barre de pression 4.
Après que cette barre de pression a été soulevée par ce mécanisme, le film est avancé et enroulé sur la bobine renvideu- se par l'action du ressort D18. Le rouleau D6, qui presse le film contre la surface de la plaque cintrée D7, oblige cette der- nière à avancer solidairement avec le film jusqu'à ce que le bras D25 de cette plaque rencontre une butée réglable D26 (voir Fig.
6), laquelle, en s'opposant à une tension trop élevée dans le ressort D18, limite le déplacement exact du film et fait en sorte que le déplacement linéaire de celui-ci est constant. Lors- que la course d'avancement est terminée, la came D27 permet à la barre de pression D4 de retourner à sa position de départ, le déplacement ultérieur du film étant empêché par la barre D4
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et le rouleau D30. Ce mouvement étant effectué, une autre came D38, montée coaxialement avec la came D27, vient agir sur une extrémité d'un levier D23 de manière à faire tourner l'arbre D43 et soulever le galet de pression 6.
Ce dernier mouvement a pour effet que la plaque cintrée D7 retourne par gravité à sa position initiale, dans laquelle le bras D25 solidaire de cette plaque vient s'appuyer contre une butée D29 en position zéro.
La distance entre les lignes d'une pièce de composition quelconque peut être modifiée moyennant réglage de la butée de calibrage D26, laquelle présente utilement la forme d'une came- escargot rotative.
La course d'avancement du film D1, qui détermine la distance ci-dessus est prévue pour se produire au moment ou le réflecteur A ramené à sa position initiale et où l'arbre D42 qui porte les cames D19, D38 et D27 peut être entraîné depuis le mécanisme qui contrôle le retour du réflecteur. A cet effet, on prévoit sur l'autre extrémité de l'arbre D42 un pignon conique D31 qui engrène avec un pignon analogue D32, solidaire d'un arbre D33 de faible longueur, monté dans un support prévu à la chambre X (voir Figs. 1 et 5) .A l'extrémité extérieure de l'arbre D33 se trouve fixée une roue à chaîne D34 couplée, par l'intermédiaire d'une chaîne D35 à une roue à chaîne D36 montée sur le manchon E35 qui porte les cames E34 et E38 destinées à commander le ré- flecteur.
Lorsque le film se trouve enroulé en totalité sur la booine renvideuse, il peut être enlevé en retirant les chevilles cou- lissantes à détente D37. La bobine dévideuse est également montée sur des chevilles coulissantes à détente D37.
Les organes d'entraînement pour le film sont montrés dans la Fig. 1 d'une manière quelque peu conventionnelle et schémati- que. Ils ont été désignés, partout où cela était possible, par les mêmes signes de référence que les organes correspondants des autres Figs. des dessins.
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En lieu et place d'un.film sensibilisé d'un format correspon- dant à une page, monté sur des bobines dévideuse et rendiveuse, on peut disposer temporairement sur uhe/plaque solide un film propre à recevoir une page ou une colonne de composition ou une série de lignes situées une au-dessous de l'autre. Dans ce cas, on peut monter sur l'arbre de la roue à rochet un pignon destiné à engrener avec une crémaillère solidaire de cette plaque.
En adoptant cette disposition, on peut supprimer les dispositifs de retenue pour le film et l'on peut prévoir un dispositif de blocage pour empêcher le déplacement accidentel de la plaque pendant la composition d'une ligne de matière typographique.
Dans ce cas, il y a lieu d'allonger la chambre qui renferme la feuille sensibilisée, afin de permettre à la plaque de se dé- placer de toute la longueur de la feuille envisagée.
Lorsqu'il s'agit de composer la matière typographique sur un élément intermédiaire, sous la forme d'une bande sur laquelle les lignes sont composées bout à bout au lieu d'être composées par pages, comme décrit plus haut, les bobines dévideuse et ren- videuse doivent être disposées perpendiculairement à celles dé- crites ci-dessus et montrées aux dessins; l'amplitude de la course d'avancement imprimée au film à la fin d'une ligne de composition sera modifiée dans ce cas de façon que des espaces en blanc suffisants puissent être prévus entre l'extrémité d'une ligne et le commencement d'une ligne suivante.
Il reste à décrire le ruban enregistreur de contrôle et le système pneumatique par lequel des signaux portés par le ruban enregistreur sont amenés à agir sur les postes voulus en vue d'actionner ou de contrôler le fonctionnement d'organes ou méca- nismes déjà décrits.
Il y a lieu de remarquer en passant que la préparation du ruban enregistreur ne fait pas partie de la présente invention, de tels rubans pouvant être préparés ou composés sur des machines, déjà connues, pour la préparation de rubans enregistreurs pour machines à fondre et à composer des caractères indépendants. Les
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machines à préparer le ruban enregistreur peuvent être divisées en deux classes. Dans une classe, le nombre maximum d'éléments constitutifs de chaque signal normal sera de trois, à savoir, un élément pour chacune des deux séries de butées qui contrôlent la mise au point de la plaque à prototypes et un troisième élément pour la butée de calibrage pour le réflecteur.
Dans les machines de l'autre classe, et afin de réduire la largeur du ruban en- registreur, chaque signal complet formé dans celui-ci peut com- porter deux ou plusieurs éléments constitutifs pour chacune des séries de butées, mentionnées ci-dessus et, dans ce cas, certains des éléments constitutifs supplémentaires du signal peuvent être utilisés pour actionner des soupapes de renversement ou de dé- viation prévues entre une barre à air perforée H (voir Fig.16), sur laquelle se déplace le ruban enregistreur R, d'une part, et un bloc distributeur H1 u'où partent des canaux qui amènent les différentes impulsions pneumatiques à leurs points ou postes d'actionnement, ces soupapes agissant de manière à détourner les impulsions pneumatiques de leur poste normal vers un autre pos- te.
De tels signaux composés peuvent permettre la réduction du nombre effectif de poinçons employés pour pratiquer les trous dans le ruban, tout en fournissant tous les éléments nécessaires à la constitution des signaux.
Dans le mode de réalisation de l'invention représenté aux dessins, on a montré, pour des raisons de simplicité, un ruban enregistreur préparé d'après la méthode décrite en premier lieu.
Il y a également lieu de mentionner que ce ruban enregis- treur est délesté dans la machine photographique à composer, dans un ordre inverse de celui dans lequel il a été composé, de sorte que les signaux de mise au point relatifs à la justi- fication d'une ligne, qui sont en réalité formés dans le ruban enregistreur après que tous les signaux pour la ligne considé- rée ont été produits, seront fatalement les premiers présentés sur la barre H, après quoi, les caractères et les espaces qui
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constituent cette ligne se présenteront successivement dans l'or- dre inverse de la composition, jusqu'à ce que le dernier caractère d'une ligne soit photographié, ce caractère photographié en der- nier lieu étant en réalité le premier caractère de la ligne pour la lecture.
La Fig. 16 montre un court tronçon de ruban enregistreur R portant les signaux-type employés. Partant des trous qui com- prennent trois groupes 1, 2 et-3,' de la barre à air H, l'air est amené par des tuyaux à un bloc distributeur H1 (voir Fig.15), d'où des séries séparées de tuyaux devant de groupes 1 et 2 dirigent l'air vers chquqe goujon faisant partie des séries C et C4, qui contrôlent la mise au point voulue de la plaque à prototypes C, tandis que des tuyaux venant du groupe 3 dirigent l'air vers les goujons de la série F9 qui contrôle la mise au point du coin ou de la butée de calibrage principale F1 et des butées de calibrage supplémentaires F et F3, pour chaque ligne.
En plus des trous pour le contrôle de la mise au point des coins ou butées de calibrage F1,F2 et F3, le groupe 3 comporte quatre autres trous H2,H3, H4 et H5.
Le trou H2 est mis en communication avec la source d'air comprimé par la perforation 1 dans le ruban enregistreur R, perforation qui est un élément constitutif du premier signal de justification et qui permet à l'air d'arriver par le tuyau S dans le cylindre F30 en vue de soulever la queue F26 du coin de justification F2, de sorte que les mâchoires de mise au point F6 et F7, en agissant sur les goujons du système de butées de mise au point F9, règleront la position de ce coin pour une ligne de composition donnée. Une branche 2 partant du tuyau S aboutit au cylindre F78, obligeant ainsi le levier F80 à déblo- quer le coin F2 préalablement à la mise au point de celui-ci.
Une autre branche S4 du tuyau 8 conduit vers un des cylindres E42 , en vue d'amener le levier E43 à amorcer, dans certaines conditions, l'action du mécanisme servant à ramener le réflecteur A à sa
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p osition initiale, ainsi que l'avancement de l'élément photosen- sible D1, tandis qu'une troisième branche S8 du tuyau S conduit l'un vers des cylindres E47 pour amener le levier E48 à rendre inactif le coin E5 de dispositif de coincement E. Une quatrième branche S6 du tuyau S conduit vers l'un des cylindres B17 pour amener la butée B18 à agir sur le levier B11 dans le but a'empê- cher le fonctionnement de l'obturateur (voir Fig. 15).
De même, lorsque le trou H3 est mis en communication avec la source d'air comprimé par le perforation s1, qui est un élément constitutif du deuxième signal de justification qui apparaît dans le ruban enregistreur, il rend possible une arrivée d'air par le tuyau S1 au cylindre F33,en vue de soulever la queue F28 du coin de justification F3, de sorte que ce aernier peut être mis au point pour une ligne de composition particulière par les leviers des mâchoires qui coopèrent avecun goujon soulevé de la série F9. Les branches S3. S5, S7 et S9 conduisent depuis le tuyau S1 jusqu'aux cylindres F81, E42, B17 et E4 respectivement, en vue d'effectuer les opérations déjà décrites à propos de ces cylindres.
Un tuyau supplémentaire S10 conduit du tuyau S1 au cylindre E50, pour amener le levier E51 à agir sur le bloc de serrage E21. Le trou H4 du groupe 3 est contrôlé par une perforation s8 qui est un élément constitutif du signal pour une espace entre mots ou de justification et qui contrôle l'admission de l'air à un tuyau S11 conduisant vers le cylindre F65 qui, comme décrit plus haut, fait intervenir, dans le mouvement d'avance- ment du réflecteur, les mesures déterminées par les coins F2 et F3.
Le trou H5 du groupe 3 est contrôlé par une perforation S10 pratiquée dans le ruban enregistreur et conduit à un tuyau S40 destiné à diriger l'air vers le cylindre J qui commande le glissement d'une courroie de transmission ou la manoeuvre d'un embrayage pour l'arbre de commande principal de la machine.
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Avant la mise en'marche de la machine, le premier signal qui se présente dans le ruban enregistreur do.it être placé en coincidence avec les trous de la barre à àir H. Dans l'exemple montré aux dessins, les quatre premiers signaux s s1 constituent les deux signaux de justification formés conjointement pour une ligne particulière, tandis que le cinquième signal S1 représente le second signal de justification formé séparément pour la même ligne.
Lors du fonctionnement, chacun de ces quatre signaux s. s1 sera accompagnéd'une perforation faisant partie du groupe 3, en vue de déterminer la position à laquelle viendront aboutir les coins F2 et F3.Les deux signaux présentés ensemble de la manière montrée aux dessins auront pour effet d'actionner les deux coins F2 et F3 de façon que ceux-ci aboutissent tous les deux à la même position. En outre, le préposé au clavier choisira un signal indiquant la position correcte au coin F. Le cinquième signal s1 seul aura pour effet d'amener le second coin F3 dans la position correcte, position qui, pour la ligne considérée, sera indiquée par une perforation quelconque (non représentée), faisant partie du'groupe 3.
En plus de la mise au.point des coins de justification, ces cinq signaux agiront de manière à rendre inactifs les divers dispositifs, comme décrit ci-dessus.
Une autre fonction du premier signal combiné s1 consiste à mettre en mouvement le mécanisme pour ramener le réflecteur à sa position initiale et pour provoquer l'avancement de l'élé- ment photosensible D1. Les pistons montés dans les cylindres E42 agissent sur un bras du levier basculant E43. Ce dernier levier sera actionné chaque fois que le signal combiné s s1 se présen- tera dans le ruban enregistreur.
Toutefois, et vu que, au moment où ce signal s'est présenté pour la première fois, le cliquet E45 a été entraîné par la came, cette première apparition, ainsi que les apparitions suivantes des signaux s s1 n'exerce aucun effort sur le mécanisme de rappel, étant donné que' seul le dernier
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signal s1 de ce groupe est émis avant que le cliquet E45 ne se trouve à nouveau dans la position dans laquelle il est soumis à l'action du verrou E44.
Après que les coins de justification ont été mis au point pour une ligne de composition donnée quelconque, le signal qui se présente désormais en premier lieu est un signal de caractère, qui comporte trois perforations s2 s3 s, dont chacune agit sur une des séries de goujons de calibrage C3, C4et F9. Le premier mot W comporte quatre caractères et est suivi d'une espace entre mots W1, laquelle est représentée par quatre perforations, à savoir, s5 s6 s7, dont une pour chacun aes systèmes de calibrage C3 C4et F9 et la perforation supplémentaire s8 pour agir sur le cylindre F65 du mécanisme aes coins de transfert. Ensuite vient un autre mot W de quatre caractères, suivi a'une espace entre mots W1, puis un mot W de tro.is caractères, une espace entre mots W1 et, finalement, un mot W de trois caractères.
Les cinq signaux s s1 mentionnés ci-dessus précèderont cnaque ligne dans une pièce de composition si, comme exposé plus haut, le retour du réflecteur A à sa position initiale exige cinq cycles de la machine, y compris deux cycles pendant les- quels les coins F2 et F3 doivent être mis au point pour une ligne donnée. Si l'on trouvait indiqué d'assurer le retour du réflecteur à sa position initiale pendant une durée correspondant à deux cycles par exemple, il suffirait que seuls les deux si- gnaux de justification s s1 soient présentés successivement, le système d'engrenages interposé entre l'arbre à cames et l'arbre E36 devant, dans ce cas, être modifié en conséquence.
En supposant que la ligne considérée soit la cernirère dans une pièce de composition, il en résulterait une entrée en jeu des signaux s9 s10 représentés à la base de l'échantillon de ruban enregistreur. Un élément constitutif s9 de chacun de ces signaux est un signal de justification qui commande, à chacune de ses interventions, les dispositifs d'immobilisation
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décrits plus haut, tandis que l'autre élément constitutif, s10, est un signal d'arrêt qui contrôle l'admission d'air à un cylin- dre 0 dont le piston commande le fonctionnement d'un cliquet J1.
Ce dernier agit sur un collier d'une tige J2 soumise à l'action d'un ressort. Une fois libérée, cette tige opère, sous l'influen- ce de son ressort, le changement de la courroie d'une poulie fixe à une poulie folle, ou intervient de manière à dételer un embrayage prévu sur l'arbre de commande de la machine.
REVENDICATIONS.
1 - Dans une machine typographique à composer par voie photomécanique pourvue d'un objectif de projection fixe et d'une plaque à prototypes, ou analogues, comportant des images trans- lucides pouvant se déplacer dans l'ordre voulu par rapport à l'objectif, la prévision d'un support fixe pour un élément pho- tosensible situé dans un plan focal fixe et d'un réflecteur à déplacement linéaire, ce réflecteur venant s'interposer entre la lentille et le plan focal et projetant des images à la suite de déplacements intermittents successifs qui dépendent de la largeur du caractère ou autre signe, et détermine la position de ces caractères ou signes le long d'une ligne située dans le dit plan focal.
2 - Dans une machine typographique à composer par voie photomécanique, la prévision, entre un objectif-fixe et un sup- port fixe pour un élément photosensible, dans un plan focal fixa, d'un réflecteur comportant deux surfaces de réflexion perpendiculaire l'une à l'autre et orientées à 45 par rapport à. l'axe optique de l'objectif, ce réflecteur pouvant être déplacé dans son ensemble parallèlement au plan focal du dit objectif et au plan du dit support à la suite de mouvements intermittents déterminés par la largeur des caractères ou signes projetés.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
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"Improvements to machines for photomechanical typographic composition"
The present invention relates to machines for typographic composition by photomechanical means of the type in which characters, or other typographical symbols or images, independent of each other, can be successively projected, by photographic means, starting from prototypes or originals, through a lens or objective, on a surface or an element sensitized or sensitive to light, so as to form on this surface or this element composed and justified lines of text or printing.
The invention relates more particularly to machines of the type defined above, in which the movements of elements or bodies which cooperate with one another are governed by a model, a control element, a recording tape.
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or another element prepared in advance, which represents the result of the primary composition operation.
In such machines, characters, images or other symbols which are part of a typeface or typeface are usefully arranged on a single prototype plate or sheet, by any method. susceptible to. Make them fit to be projected with the help of light. This prototype plate can be mounted in racks and be adjustable so that any character or image it carries can be placed, selectively, in alignment with a lens or lens system, to be projected and photographed on. surface or sensitized or photosensitive element.
In some of the machines proposed to date, the surface or sensitized element, on which it is desired to form the composition, has the shape of a sheet or page which moves laterally for each character, or the like, which occurs in. a line, the amplitude of the displacements generally varying according to the width of the character, or the like, projected or, to be projected.
After completion of a composition line, the sheet or page is moved longitudinally, that is to say at right angles to the above-mentioned movements, so that a blank part of the sheet or page can receive a new line of composition. In other machines, the sensitized element is in the form of a narrow band or ribbon, on which the lines of text are composed end to end.
Such a tape or tape is intermittently fed for character, or the like, forming part of a composition line, while, after completion of a composition line, the tape or tape is advanced a distance. sufficient to ensure marginal spaces between successive lines and to bring the web into focus for the start of a new line of composition, as is the case with a sheet or a page.
Therefore, the lines of text formed on this ribbon or this
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strip are then photographed on a page or sheet, which is obtained by passing said strip line by line in a second machine, which is used for mounting the page or the sensitized element.
The print or text photographed on the sensitized surface of a page or sheet, made by either of these two methods, can be transferred by any known method to a press plate or cylinder or lithographic machine. or the like, the latter being able to provide in any known manner, copies printed in printing ink on paper.
It is important that the final printed copies supplied by the press exhibit all the perfection and all the precision which exists in the printed matter obtained with metal types or typographical signs composed by hand or by machine; this perfection resides mainly in the accuracy of the alignment and in that of the spaces between the characters and between the words, as well as in the quality of the definition and the tint of the characters throughout the composition.
In the machines proposed to date, in which the characters or other signs are printed photographically, starting from prototypes or originals, on a sensitized sheet or page and which is advanced intermittently with a view to successive impressions, this page or sheet is enclosed, together with the advancement mechanism, in a casing or a chamber protected from light, this casing carrying the necessary operating mechanism. Since this casing, as well as the said operating mechanism, must be moved as a whole for each display of a character or similar sign, the machine is subjected to considerable and detrimental forces, which - considering that the machine must be able to perform no less than 150 exhibitions for example,
per minute - adversely affects the accuracy and safety of the function -
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nement, as well as the quality of the product.
Likewise, when the sensitized element has the form of a band or a narrow band, which is advanced intermittently for successive exposures, it is necessary to provide relatively complicated devices for the drive. and for the immobilization of the tape and for the winding and unwinding drums which support the tape; the movements of all of these organs impose high forces on the machine and, just as in the previous case, this movement of masses tends to produce vibrations throughout the machine, which adversely affects the efficiency of the latter.
Besides the extreme precision required, the walking speed should also be taken into consideration first. However, in practice, this speed is determined, to a large extent, by the inertia of the organs which must be moved during each cycle of operations. In the machines proposed to date, and as already mentioned above, the inertia to be overcome is very important and the devices necessary to ensure precision in focusing, in spite of the numerous displacements performed by the bodies in question, are inevitably quite complicated.
The main object of the present invention is to establish an improved machine of high efficiency for projecting photographically, onto a photosensitive surface, and in the desired order and with determined intervals, images of successive elements for the typographic composition, this machine being called upon to eliminate the inconveniences and capable of fulfilling the required conaitions with regard to precision, accuracy and speed of operation.
An essential feature of the present invention is that a holder for a sensitized receiving element and the lens or lens system are arranged in a fixed focal plane and both remain stationary for a while.
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throughout the entire duration of the "letter by letter" composition of a line of text on said receiving element, and by the fact that the projection of the characters from the lens or objective onto said receiving element is provided by a reflector which, by performing successive linear movements, projects the desired image and determines the position of the projected image in a line situated in said focal plane.
According to the present invention, the reflector, which is arranged between a fixed support for a sensitized receiving element and a fixed projection lens, has two reflecting surfaces oriented at right angles to each other and 45 to each other. relative to the optical axis of the lens, the direction of the intermittent movements of the reflector being parallel to the focal plane of the objective and to the receiving element.
In the system according to the invention, the optical axis is deflected by the reflector so as to form two right angles along the path going from the objective to a sensitized receiving element mounted in or on the aforementioned support, the length focal length being constant for all the successive positions of the reflector. A character or image projected through the lens from a prototype or original developed in the desired order falls on one reflective surface of the reflector, ocellus is reflected on the other reflective surface thereof, and there, on a point or focal point situated on a sensitized receiving element mounted in said support, said point being determined by the linear displacements of the reflector.
The machine according to the invention comprises a drive or advancement mechanism for advancing the reflector intermittently with a view to successive projections of characters or similar signs, these projections being carried out, at intervals corresponding to a chosen spacing, on the sensitized receiver element and which, as has been said above, is immobilized for the entire duration of the composition of a line of text on this receiver.
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The machine also comprises a mechanism for varying the distance of advancement of the reflector relative to the fixed objective and to the fixed sensitized element, and this according to the width of the character or of the image projected or to be projected, this variation taking place for each line of text to be composed on the said sensitized element. Such a mechanism may preferably consist of a graduated series of stop devices, controlled by or from the recording tape, a variable stopper, and a translation mechanism which cooperates with the latter.
Likewise, the mechanism which determines or varies the amplitude of the advancement movements of the reflector for the spaces between words or of justification for each line of composition may comprise a series of graduated stop devices, controlled by means of a recording tape, a translation mechanism and a variable stop actuated prior to the projection of the character or other symbol, initial or leading, in a composition line. There are further provided mechanisms controlled from the recording tape and intended respectively to return the reflector to its initial position and to advance the sensitized element, so that it is ready to receive a new line of characters or the like, after a dial line has been completed.
Prototype or original typefaces of the typographic font may appear clear or transparent, on a black or opaque background, and are preferably assembled on a plate supported in adjustable frames or frames, the arrangement being such that, at the 'intervention of signals that appear in the recording tape, positioning or translation mechanisms, develop this plate, in accordance with the desired order, so as to bring any required character in the optical axis of the goal. The control tape or recorder suitable for controlling the movements of the elements or parts of the machine may have one of the names
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many known forms.
This tape can be formed by a perforated strip whose perforations control a pneumatic or compressed air system incorporated in the machine, or else this tape can be provided with perforations, movable contact parts or other devices which can control closing electrical circuits or setting mechanical devices in motion. In the embodiment which will be described below, use is made of the first-mentioned solution.
In the accompanying drawings:
Fig. 1 is a schematic perspective view of a typographic composing machine by photomechanical means, which includes the embodiment of the present invention.
Fig. 2 is an elevation and cross-sectional view showing the most essential features of the invention, namely, the reflector or movable prism, the prototype plate, the objective, and the support for the sensitized receiver element.
Fig. 3 is a sectional view taken on line III-III of FIG. 2.
Fig. 4 is a sectional view along the line IV-IV of the
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'Fig. 3.
Fig. 5 is a sectional view taken approximately along the line V-V of FIG. 2.
Fig. 6 is an elevational and sectional view through the chamber which contains the sensitized element, this section taken approximately along the line VI-VI of FIG. 2.
Fig. 6a is a plan view showing the mechanism for advancing the sensitized element for each new line of composition.
Fig. 7 is a sectional elevation view of the control mechanism for the sensitized element, this section being taken approximately along the line VII-VII of FIG. 5.
Fig. 8 is a sectional view taken along the line VIII-VIII of FIG. 7.
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Fig. 9 is a sectional elevation view of the clamping device for the reflector drive.
Fig. 10 is a side elevational view of this clamping device, looking in the direction of the arrow in FIG. 9.
Fig. 11 is a plan view showing the plate and the prototype frame, as well as the positioning mechanism for these two members.
Fig. 12 is an elevational view, partially in section, of the variable stop device, that is to say of the mechanism for measuring or determining the amplitude of each advance of the reflector.
Fig. 13 is a plan view corresponding to FIG. 12.
Fig. 14 is a detailed view of the same mechanism, taken along the line XIV-XIV of FIG. 12.
Fig. 15 is a schematic view showing the pneumatic control system.
Fig. 16 shows part of a recording tape for use with said control system.
In the accompanying drawings, A denotes the reflector, B the lens supporting member, C the prototype plate, and D - the frame or support for a sensitized sheet or plate.
In the embodiment of the invention, which will be described below, the reflector A has the shape of a mirror comprising two reflective bands or bars A1, A2, rigidly fixed in a support frame A 3, called to slide in a guide frame A4, this sliding being effected in a direction parallel to the focal plane of the objective B. The bars A1 and A2 are oriented at an angle aroit with respect to each other and form an angle of 45 with the optical axis of the objective B, (see Figs. 1,2,3 and 5).
The reflector and its supporting frame can be relatively light in weight, which has the effect of minimizing the moving mass, as well as the tendency to vibrate due to the weight of the moving parts or the jolts that occur.
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produced when these organs are started or stopped. The two reflective strips which constitute the reflector can be made of aluminum; the sliding frame in which the reflector is rigidly fixed can also be made of a light material.
In case the machine is to be used for types up to, for example, the maximum size of 18 stitches, the width of each reflective strip should not exceed 3/8 inch.
The objective or the member carrying the objective B is placed between the reflector A and the prototype plate C (see Figs. 1, 2 and 3) and occupies a position such as the optical axis of the objective. falls exactly on the upper end of strip A1 when the reflector is in its initial position (see Fig. 2) ,; When the reflector occupies this latter position, an image of the Cu prototyping plate projected through the objective along the optical x axis will fall on the reflective bar A1 and be reflected along the line. on the reflective bar A2, and from there, and following line 2, to a predetermined point, located on the left side of a sensitized element D1 (see Fig. 2), mounted in the support D.
The reflector executes a forward movement for each character, symbol or the like forming part of a composition line, the amplitude of this movement being determined by a variable stop device, which can occupy different positions, depending on the position. case, according to the width of each character or the like. A mechanism suitable for ensuring these various movements will be described below.
With each movement made by the reflector during its progression, the feet of the lines which correspond to the optical axes x, y and will come to rest successively on points located lower and lower along the elements A1 and A2 of the reflector, and this until the completion of the dial-up line.
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sition. At this time, that is to say in the final position, the optical axis will be composed in the manner indicated by the lines with the finned arrows x, y1 and z1, as shown in FIG. 2.
It should be noted that the optical axis has a constant length whatever the position occupied by the reflector during the composition of a line and that in each case the amplitude of the displacement of the reflector will be equal to half of the actual width assigned to each character, symbol or the like, forming part of any composition line.
The sensitized sheet D1, called to be used in the embodiment shown in the drawings, preferably has the form of a film reel, preferably mounted on an apron or support carried by two rollers or reels, one of which is unwinding. and the other winder, designated respectively by D2 and D3 (see Figs. 3 and 5 to 8). Throughout the duration of the composition of a line of letterpress material, the sensitized sheet D1 remains stationary, while the line of letterpress material, parallel to the axis of the coils D2 and D3 (as shown in Fig. 1) is composed on this sheet as a result of the linear advance of reflector A.
The text line shown in Fig. 1 serves only to indicate the position of the composite material, since in reality, and as will be explained later, this line will appear in the reverse order of that shown.
The sensitized sheet or element D1 and these supports D2, D3 are enclosed in a chamber X, protected from light.
Between the lower end of the tube B and the opening made in the cover of the chamber X is disposed a bellows B16 intended to allow the adjustment or the initial focusing of the objective tube B.
After a character or the like has been photographically projected from the prototype plate C to the sheet D1, the reflector assembly A is moved to the right,
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as shown in Figs. 1 and 2, this displacement taking place in a plane parallel to the surface of the receiving element D1 and to the focal plane of the objective. The amplitude of each displacement of the reflector A depends on the width, i.e. the value in units, the character or the like being projected or the space between words or other blank, this amplitude being determined in each case by an adjustable stop F (see Figs.
1, 2, 5, 12 and 13), this stop, or some of its components, being required to occupy various positions, as the case may be, under the control of signals made in the control recording tape, and that for each character, symbol or the like, to be projected.
After all the characters, spaces, punctuation marks, etc., which constitute a complete line, have been projected, the reflector A is returned to its original position in order to start a new line of composition, this movement of return being effected by a mechanism controlled from signals made in the recording tape.
During this return movement, the sensitized sheet D1 is also moved forward by a mechanism controlled from signals made in the recording tape, the purpose of this displacement is to present a blank portion of the sensitized surface for the reception of 'a new line of typographic material, the members of the variable stop F being again adjusted, also under the control of the recording tape, with a view to justifying the next line of material to be composed.
In the embodiment shown in the drawings, the objective comprises a telescopic tube BB1 (see Figs. 1 to 4), the element B of which is fixed and serves to support the objective, as well as the other element B1. , which is moved, prior to the projection of a character, until it comes into contact with the lower surface of the prototype plate C, thus forming a light-shielded chimney, through which an expected character
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on this plate and brought into the desired position at the right moment is projected by the lens onto the element A1 of the reflector.
Prototype plate C, which bears the characters, punctuation marks and other symbols, usually part of a typographic typeface, is fixed in a C1 frame, slidably mounted in one direction in a C2 frame, which in turn is mounted so as to slide in a bridge C3 in a direction perpendicular to the direction of movement of the frame C1 in the frame C2 (see Figs. 1, 2,3 and 11). A translation mechanism is provided in order to move the prototype plate in these two directions and in the same plane, with a view to bringing the desired character, or similar sign, forming part of the prototype plate, into or above of the optical axis / of the objective, this mechanism being controlled by signals made in the recording tape.
The prototype plate or character holder C can be made of glass or another translucent material; it bears transparent characters arranged in rows and columns on a black or opaque background. Spaces between words and various other spaces of fixed dimensions may be represented on the prototyping plate by parts in white, ie opaque. The frame C1, in which the plate C is mounted, is provided at its two opposite ends with parallel guides c by which it is supported on the frame C2.
This latter frame is also provided at its two opposite ends with guides c1, supported in a bridge or fixed frame Cx The positioning of any character or symbol forming part of the plate A, in the optical axis of the The objective is obtained as a result of horizontal displacements determined, in each case, of the frame C1 in the frame C2 and by the displacements of the latter in the frame Cx, displacements which take place in the same plane as the first, but of which the direction is perpendicular to that of the displacements of the frame C1.
In the embodiment shown in the drawings, these displacements
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ments are generated by two graduated stop devices C3 and
C4 (see Figs. 1 and 11, each of which comprises a series of studs or stops, each of the latter being capable of being lifted, so as to act as a calibration stop for the translation mechanisms of the frame C1 and of the frame C, the lifting of these studs being governed by signals made in the recording tape., The positions determined by these studs following the actuation of these are imposed respectively
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ment to the frame C1 and to the frame 02 by their respective translation or positioning mechanisms,
each of these mechanisms comprising a pair of levers carrying jaws which
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cooperate with the studs of the respective stud blocks C3 or C4, of these mechanisms. The translation mechanism for the C1 frame
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has a pair of jaws C5 and C6, mounted to reciprocate on a guide bar above the stop studs C. To each of these jaws is articulated the outer end of a lever forming part of a pair of
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gas levers and C8 connected to each other at their other ends by means of the connecting rod C9 (see Figs. 1 and 11).
The lever C7 is pivotally joined to one end of a connecting rod C10, the opposite end of which is mounted on a fixed upright C19 integral with the frame of the machine, the lever C8 being connected in the same way.
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by means of a connecting rod Cil to a pivot C1 supported by a sector C13 which performs a back and forth movement in a horizontal plane, this segment being pivotally mounted at c2. Said segment is driven from a pair of complementary cams.
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res C14, 015, carried by the main camshafts Y and Z (see Fixed, 1).
These cams impart movement to a C16 lever, the upper end of which is coupled to a control rod
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G17 comprising a spring box or C18 coupling, the other end of this control rod being joined to pivot
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to segment G13 in ç3.
The case where the jaws are open will be considered below.
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or in the starting position, as shown in Fig. 1: When the control rod C17 is moved by the cams to the right, this movement is transmitted by the connecting rod C11 to the lever C8 which, while being retained by a spring C20, rotates around the pivot which connects it to the jaw C6 and in turn communicates a movement, via the connecting rod C3, to the jaw lever C7, which pivots about its hinge axis to the connecting rod C10 and advances the jaw C5 until this last is stopped by any raised stud which is part of the C3 stud series.
As soon as the movement of lever C7 is stopped by the jaw C5 coming into contact with a raised stud, the whole system pivots around the outer end of lever C7, which in this case becomes the motor arm and transmits the continuous drive movement, determined by the sector, to the jaw lever C8, via the coupling rod C9, which forces the lever C8 to rotate around its starting point ticulation to the connecting rod C11 and to advance the jaw with pins C6, against the antagonism of the spring C20, until this jaw comes into contact with the jaw C5. A rod C21, attached to the frame C1 of the prototype plate, passes through a cushion block C22 provided on the jaw C and is provided with a head or stop C23. A C24 stop block is mounted on the C6 jaw.
The frame C1 can be moved by the action of one or the other of these jaws on the head C23; this depends on the position occupied by a raised focus stud, of the C3 series, relative to the position in which the rod and frame were left by a previously actuated stud. When the head C23 of the rod is firmly clamped between the blocks C22 and C24 of the jaws, the frame C1 occupies the desired position in one direction of its movement.
The rod C21 is provided with a transverse head C39 having a groove in which is engaged the nose C41 integral with a
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extension e40 of the frame C1. Thanks to this arrangement the frame "Ci, while following the movements of the rod 021, can hearth moved in another direction by the frame C2.
A mechanism similar to that established to produce the displacements of the frame C1 is provided to determine the movements of the
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chassis 0, together with a series of studs to, these last movements being effected in a direction perpendicular to
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that of the displacements of the frame Ci. A second segment C'5 is mounted in angular movement around the pivot c2 which supports the segment C13, this second segment being controlled from the cams
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C14 and C15 mentioned above, through the aforementioned lever C16. This last lever controls, by means of a
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spring box 026. joined to the spring box C18, a control rod C7, coupled to said segment G'25.
Two jaws 028 and C9, mounted on a support block and called to slide above the studs of the C4 series, are pivoted together
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at the outer ends of two levers C3C and 031, which are coupled together at their other ends by means of a
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connecting rod 02. The Cpc lever is connected to the segment C25 by means of a connecting rod C33, while one end of a connecting rod C is connected to the lever C31, the other end of this connecting rod being mounted
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on a fixed pivot C5.
A rod C36, attached to the frame C, passes through a cushion block C37 integral with the jaw C28 and is fitted with a head C38. When the segment C25 moves, the movement is imparted, via the connecting rod C33, to the jaw lever C30 which, by pivoting around its center of articulation to the connecting rod C32, advances the stud jaw C28, until it meets a stud raised from the
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C4 series; during this movement, the jaw lever C31 is retained by a spring C43.
Once the jaw C28 is stopped by a raised pin, movement is communicated to the lever C31, since the lever C30, by pivoting around its center of articulation
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at the jaw C28 exerts a force on the jaw lever C31 by means of the coupling rod C32. The jaw C29 is caused to advance until it also comes into contact with the jaw C28, the rod C36 of the frame C2, which has been moved by one of these jaws, being stopped when the head C38 is located clamped between the block C37 and the block C42 integral with the jaw C29, thus bringing about the focusing of the plate C according to the second direction of its movement.
In this way, the combined movements of frame C1 and frame C2 bring the desired character or sign of plate C into the optical axis of the objective or lens system.
The jaw sets return to their original positions when the movement of the control lever C16 is reversed by the cams C14 and C15, leaving the rod C21 with the frame C1 and the rod C36 with the frame C2 in the positions in which these components had been brought, the said organs being now ready to be trained and moved to the new positions determined by the studs called to rise in the C3 and C4 series.
After being properly tuned, as described above, the C1 frame which carries the prototype plate is finally adjusted and precisely locked in a new position, against any vibration or accidental displacement, by means of a locking mechanism which can be easily controlled by a cam, this locking taking place in synchronism with the operation of the positioning mechanisms.
In the embodiment shown in the drawings, this locking mechanism comprises two crossed locking bars C44 and C45 (see Figs. 1, 2 and 3) provided with converging ribs respectively C46 and C47 and mounted on a sliding support C48. one end of an angled lever C50 is hinged to the sliding support the other end of this lever 'being connected to a rod or bar C51 which, in turn, is connected to a lever
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oscillating C52. This last lever is controlled by two complementary C53 cams wedged on the main shafts Y and Z.
When the lever C52 is' raised so that the ribs provided on said bars each engage between two teeth forming part of a series of teeth C49 provided on the lower faces of the four sides of the frame C1, thus blocking this last exactly in the desired position.
With the prototype plate having been focused and locked as described above, part B1 of the lens mount or tube B, which passes through a central opening C54 of the locking frame Ce, is lifted up. so that its upper end comes into contact with the prototype plate and comes to frame the character, forming part of this plate, and with a view to the projection of which the latter has been developed. The movements of the tube Bl are controlled by a pair of cams B3 wedged on the main camshafts Y and Z and which cooperate with a lever B4.
A forked arm of the lever B4 is coupled to the tube B1, while a return spring B5 is attached to its second arm. A third arm of the lever B4 is provided with pegs b which penetrate into slots b1 practi- quées in the forked end of a rod B6, the other end of which is attached to one end of a lever B7 pivotally mounted and controlled by the cams B3. These cams are intended to withdraw the tube B1 from the position in which it is in contact with the plate C, the purpose of this withdrawal is to allow the latter to be focused, the arrangement being such that, when the Rod B6 moves forward, the slots bl allow said three-arm lever to rotate around its pivot, the tube then being lifted by spring B5, so as to again come into contact with plate C .
The mechanism which controls the tube B1 can also be usefully used to control the shutter of the objective in synchronism with the focusing of the plate C. The objective is provided with a click finger B8 and is arm operated
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a lever B9 pivotally joined to the tube B. The other arm of the lever B9 is attached to a rod B10, the upper end of which is pivotally joined to an arm B11 attached to an arm of the lever B4. When the lever B4 is actuated by the spring B5, the rod B10 is drawn upwards and the lever B9 rotates so as to actuate the click finger B8 of the lens shutter.
The lens mount or tube B has been described above as being fixed. However, and so that the dimensions of the characters printed on sheet D1 may be altered within certain limits in the direction of enlargement or reduction from the actual dimensions of the characters shown on prototype plate C , means have been provided to allow the adjustment of this tube. In the exemplary embodiment shown in the drawings, these means consist of a rack B12 (see Fig. 4) attached to the body of the tube, as well as a pinion B13 provided with an operating wheel B14. The adjustment can be carried out using a micrometer screw or by means of any other adjustment device capable of operating within very narrow limits.
In order to allow this adjustment to be made, the fixing of the lever B9 which controls the click, to the trigger B10 is provided adjustable thanks to the provision of the adapter sleeve B15 (see Fig. 2, 3 and 4), while the bellows B16 lengthens or shortens according to the direction of displacement of the tube B.
The light source can consist of any known and suitable device. In the construction mode shown in the drawings, an electric lamp G1 is mounted in a branch of an elbow tube G. The rays emitted by this lamp strike a reflector G2 which reflects them downwards, through the vertical branch of the tube. G, on a portion of plate C bearing the characters, as indicated by the line (see Figs. 1 and 2).
The movements of the objective tube having the effect of increasing
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lie or reduce the dimensions of the characters, or the like, reproduced on the receiving element D1, in relation to the dimensions of the signs present on the prototyping plate, will be accompanied by a corresponding upward or downward movement of the reflector A with respect to said receiving element. A suitable system for producing these adjusting movements of the reflector comprises a wedge-shaped member A6, mounted for sliding between the frame A4 on which the reflector slides, and the base A7. The faces of the frame A4 and of the base A7 are convergent, so as to correspond to the convergent shape of the member A6.
The development of the member A6 can be carried out easily using a pinion A8 controlled by hand and meshing with a rack A9 integral with the member ZA6 (see Figs. 2 and 3).
After a character or other symbol has been photographed, the control recording tape advances one step, as will be described later, with the initiation of focus of the C plate for the next character. Then, the reflector A is moved forward one step by the action of its control device by wedging E until the latter is stopped by its coming into contact with a variable stop F which is itself reset to the position. point under the control of the recording tape for reproduction of the next character in question.
The clamping device E (see Figs. 1, 2, 9 and 10) acts on a rod A5 attached to the support frame A3 of reflector A (see Figs. 1, 2, 5 and 11), the amplitude of the movement imprinted on the reflector being in all cases determined by the adjustable and variable stop F which comes into place on the path of the clamping device and which is controlled by means of a translation mechanism , from signals made in the recording tape, in such a way that this stop is set in order to correspond to the width or to the transverse value attributed to each character, space, etc., called to be projected.
This comrnan-
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by wedging (see Fies. 9 and 10) usefully comprises a lever or forked arm E1, the upper end of which is fixed to an oscillating lever E3 The lower end of the lever
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l enters a slot provided in a sliding block 4, which has an opening through which the rod A 'passes. hinging the rod and the inclined upper wall of the opening provided in the block L is a sliding corner 5.ntr6 the two branches of the forked lever E1 is pivoted a lever E3 whose lower end is provided and notched, so to embrace ankles integral with the corner E5.
Normally the wedge E5 is pressed to the left (as shown in Fig. 9) by the action of a spring E6, thus wedging the
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rod against the block, so that these two members are advanced as one as a result of the movement of the lever Ll, until a projection B3 provided on the block D meets a portion of the stop. The oscillating shaft 2, which imparts the control stroke to the wedging device 11., is in turn driven from a pair of cones 13 mounted on the twin shafts Y and Z, these cones acting on one end of 'a lever eouaé s14 (see Fig. 1), so as to trë; iJlSet the movement by means of a rod, which includes a spring box, to a crank arm! ,, 16 fixed to the oscillating shaft E2.
After each advance of the reflector A, the wedge E5 is caused to release the rod by the intervention of a solid E7 cam.
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daire o.'a tree L 'supported by the branches 2 of the clamping device (see Fig. 9). On the shaft L8 is wedged a crank arm of short length lij to which is attached a control linkage 10 (see Fig. 10), the upper end of which is connected to a branch of an angled lever E11 carried by the arm. front end of an E12 oscillating shaft.
The oscillating shaft
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E 12 is controlled by a pair of L17 cams wedged on the Y and Z twin-shafts, which cams act on a lever
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angled E 18, so as to transmit the movement through
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diary from an E19 rod (in which a spring box is incorporated) to an E20 crank arm fixed to the rear end of the oscillating shaft E12 (see Fig. 1).
When the rod A5 is released by the clamping device E, a clamping pad E2 '(see Figs. 1, 2 and 5) engages on this rod in order to prevent any accidental displacement of the reflector. This clamping pad is controlled from the E22 cams fitted on the twin shafts X and Z and which, by means of an E23 elbow lever, an E24 link and an E25 elbow lever, print a movement a rod E26, D in which is incorporated a spring box and which is connected to a crank arm E27 wedged on the clamping pad E21 (see Fig. 1).
When a composition line has been completed, the reflector A is returned to its initial position. A suitable mechanism for carrying out this operation comprises an elbow lever E31 pivotally mounted on a shaft e1 and arranged in such a way that an arm E32 of this lever is interposed on the path of the rod A5 of the reflector, while that the other arm E33 bears against a cam E34 (see Figs. 1 and 2). The cam E34 is carried by the sleeve E35 mounted freely on a shaft E36 which is constantly driven, via the gears E37, from the camshaft Z.
During the composition of a line, the shaft E36 turns crazy, while the sleeve E35 and the end cap E34 remain immobile, being blocked by a latch E44 (see Fig. 1) which acts on a pawl E45 carried by the face of the line. the cam E34.
The return movement of reflector A is governed by a signal made in the recording tape (as will be described below). In the embodiment of the invention shown in the drawings, this signal has the effect of admitting air to one of the two cylinders E42 (see FIG. 15), only one of which has been indicated in FIG. 1. The pistons of these
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cylinders act on an arm of an elbow lever E43 mounted in a pivoting position. At the other arm of this lever is articulated the lock
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44. When the lever 43 is actuated, it acts so as to remove the latch 44 and the pawl 45 acts on a ratchet wheel Li46 wedged on one end of the shaft 1, 36, thus coupling the pin E35 to the tree 3ô.
When the shaft 3 and the cam E34 have completed one revolution, the latch E 44 will be returned by its spring, and will act on the pawl E45 so as to release
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the latter of the ratchet wheel E and to stop the handle 35 which carries the cam lli34. Lever E41 is now returned to its initial position by the action of cam E34.
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Before the cam E 34 actuates the lever b31 which ensures the return of the reflector, the clamping pad L1 and the wedge E5 are made inactive, the clamping pad E21 being actuated
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from a second cam E mounted on the mancnon E33 (see Figs. 1 and 2). The cam E 38 acts on an arm of an angled lever bzz, the other arm E of which is coupled to a connecting rod Z52 fixed to a stop block E28 that this connecting rod comes to interpose behind a stop integral with the control rod E26 of the clamping pad. 1 21
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The arm 40 of the aforementioned angled lever, controlled from the cam B38 is also coupled, via a connecting rod E41, to a locking lever E29 freely mounted on the oscillating shaft
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E2, so that,
when the arm E 40 actuates the stop block it simultaneously rotates the locking lever 29 so that the latter engages on the arm 30 of the lever L11 and locks the latter in a position in which the lever L11 prevents wedge ji 5 from tightening rod AB (see Figs. 1, 9 and 10).
After the reflector has been returned to its original position
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tial, by the action of the cam 34, the cam b38, acting through the intermission of the lever E4U, ensures the withdrawal of the stop block 8 and of the blocking lever E29 for the corner E5, thus allowing the control device by jamming E to resume the advancement of the reflector.
While the reflector returns to its position
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initial, the recording tape continues to advance and, during the first two cycles of the machine, will present successive signals with a view to focusing the justification corners F, F3 for the next line to be photographed. These two cycles may be of sufficient duration to allow the return movement of the reflector; however, in order to avoid the impact of the components on one another, several empty or non-productive cycles of the machine can be provided. In the construction example shown in the drawings, the gear system E37 (see Fig. 1) is designed in such a way that the shaft E36 is made one revolution for every five revolutions of the camshaft Y .
During the three additional turns, no productive signal will appear on the tape recorder.
These empty or non-productive cycles can be obtained by the fact that the typographer responsible for composing the recording tape inserts successive signals, formed for example by the combination of two justification signals s, sl (see Fig. 16). Each of these signals will act in the direction of actuation of the lock E44; however, and as the pawl E45 moves integrally with its cam E34, this actuation does not take place. These three unproductive signals precede the signals for focusing the justification corners. This particular feature will be explained below, when describing the pneumatic system and the recording tape.
In certain types of composition, it may be necessary to stop the stepping movement of reflector A, during the duration of a composition line, without returning the latter to its initial position. meant for that purpose.
This is easily achieved by the intervention of signals present in the recording tape and which determine the movement of one or the other of the two pneumatic pistons E47 which actuate a tilting latch E48 controlled by a spring (see Figs. 1 and 2).
When the lock is actuated, the beak of the latter engages
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under a heel E49 of lever 1:; 11 forming part of the jamming mechanism and preventing the latter from performing its normal driving movement. The same signal from the tape can be used
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to control a piston Bzz which actuates an angled lever Bol and which, by means of a pin and slot coupling which connects it to the connecting rod li 52, enables the actuation of the stop block 28 for the serrac buffer ,, - eu .1j ',' u of rod A 5 see Fiss. 1 and 2).
The effective displacement amplitude imparted to the reflector A, during each of its forward strokes during the composition, is determined, as indicated above, by the calibrated, graduated or variable stop, F, which is adjusted. -or certain elements of which are brought into focus- as desired in each case, under the control of signals which present themselves in the recording tape, this focusing being determined either by the width or the transverse value assigned to each character- character, number or other symbol, either by justification or spaces between words in a given line of composition.
It should be noted in passing that spaces or blanks of fixed dimensions will be treated in the same way as characters or symbols and that only variable spaces or spaces between words will be treated in the manner described below.
The two types of spaces are represented in the prototyping plate by non-translucent portions. bans the construction method shown in the drawings, the
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variable stop device l for the deflector Do has a main corner or one determining the width F1, the two corners of up to
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tification F and '3, a character transfer corner or the like r', and a transfer corner -t'spaces F '. The last two wedges determine the fact, i.e., whether the reflector advance is to be measured by wedge F1 alone or jointly by the
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corners b'1, F2 and F.
These wedges are interposed between the projection E 53 of the block L4 of the clamping device E and a fixed stop F (see Fi8s.1,
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2, 5 and 13) integral with the frame of the machine, the two justification corners F2 and F being arranged on a step of the stop F60, between the latter and the main corner F1.
To measure all the characters, the transfer wedge F4 intervenes between the wedge F1 and the fixed stop F60.
For inter-word spaces, the additional value, as determined by the two justification corners F2 and F3, is added to the minimum width assigned to an inter-word space, as determined by the corner F1. Therefore, with a view to reproducing a gap between words, the character transfer corner F4 is made inactive, while the space transfer corner F5 comes between the corners F2 and F3 d. 'on the one hand and the corner F1 on the other hand. The two wedges of justification F2 and F3 are set for each composition line under the control of the signals present on the tape recorder, and this before the projection of the first character of this line. Thus, when composing characters, etc., the actual displacement of the reflector is determined by the corner F1.
When reproducing word spaces, the range of motion of the reflector is determined by the corner F1 together with the two justification corners F2 and F3, so that each word space is increased by an amount necessary to ensure the justification. The movements of the transfer wedges F3 and F4 are controlled from the tape recorder. The mechanism thus controlled in order to actuate the various elements of the adjustable calibration stop F will be described below.
The wedge determining the width F1 is operated from a pair of jaws F6 and F7 (see Figs. 1 and 5) mounted so as to perform reciprocating movements on a guide bar F8, above a plate through which a series of F9 stop or calibration studs passes through which are controlled from the tape recorder, analogous to those already described in connection with the control of the development of the prototype plate C. These jaws have special characteristics.
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rear housings f6 f7 @ between which, or on the path aesquels is interposed a beak F10 integral with the end
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of the control rod Corner wire FI.
One end of a lever F12 is articulated to the jaw Fs which is pivotally joined to one end of a connecting rod F13, the other end of this connecting rod being attached to a fixed pivot F14. One end of a lever F15 is pivotally joined to the jaw F7, which is pivotably joined to one end of a connecting rod F16 which is at its
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lathe pivotally joined to an oscillating segment F1. The free ends of the levers F12 and F15 are coupled using a connecting rod
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F1.
The segment F1 is driven in oscillation by a vertical shaft F1 to which is coupled one end of a lever P20 (see Fig. 1), the opposite end of which is connected to a rod.
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ae control F'1 in which is incorporated a spring box FZo The control rod p2l is actuated by a lever F23 from the additional cams Fez set on the twin camshafts Y and Z.
When the control rod F21 moves to the left (see Fig. 1), the bell F17 is also turned to the left and the lever F15 being retained by a spring F, turns on its articulation pivot at the jaw 7 and , through
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rod F18, forces lever F'2 to turn around its pivot of articulation to connecting rod F13, thus moving jaw F6 until it comes into contact with a raised stud, forming part of the series of studs F9, after which, the segment F17, continuing its movement, forces the lever F12 to pivot around its center of articulation to the jaw F6 and, through the intermediary of the connecting rod F16,
causes lever F15 to pivot around its center of articulation to connecting rod F16 and to make
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advance the jaw F against the antagonism of the spring p25, until this last jaw comes into contact with the jaw F6, position in which the head F1 of the wedge Fi will be clamped between the extensions i6 and 17 of these jaws, to the extent
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determined by the raised stud.
The jaws F6 and F7 are returned to their initial positions by the return movement of the segment F17 (see Fig. 5), the wedge F1 thus being able to be brought into focus again during the following closing movement of the jaws.
The main wedge F1 is locked after each adjustment, by means of a pin F35 (see Figs. 1 and 12) controlled by a spring, this locking being effected by a tooth F40 integral with this pin and which engages. between the teeth F41 integral with the corner FI. This spindle is articulated at one end of a control lever F36 connected, by means of a connecting rod F37, to an elbow lever 38 driven from the cams F39 wedged on the twin shafts Y and Z.
In the construction mode shown in the drawings, the corner F1 is independent, in its action consisting in determining the width or the space allocated to each character or symbol appearing on the prototype plate, of the mechanism for the development of this plate. and, consequently, the locations of the characters or signs on the prototype plate are not imposed by the width or the value in units that each of these characters or signs represents, this allows to provide a greater choice of characters than this would be possible if all characters etc., representing a given unit value, were to be placed in the same row on the prototype plate.
This arrangement further eliminates the need to provide blanks where the font does not include characters of a given unit value in sufficient number to completely fill a row.
In cases where use is made of a limited font and it is considered advantageous to arrange the characters in rows according to their value in units, the focusing of the corner F1 could be effected by means of a mechanism appropriate synchronized with the prototype plate by means of pneumatic studs and
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translation levers cooperating on the one hand with this mechanism and, on the other hand, with the mechanism which determines the movements of the prototype plate in the direction of the width of the characters it carries.
The jaws F6 and F7 are also used, in the construction mode shown in the drawings, to develop, during two cycles, otherwise non-productive, of the machine, the two justification wedges F2 and F. At the corner F2 are finds articulated a tail F26 (see Fig. 1) provided with a boss F27, while a similar tail F28, provided with a boss F29, is articulated at the corner F3. The focus of each of these corners is governed by a separate signal.
When the first justification signal is presented on the recording tape, the air flows for an instant, through a channel, towards a cylinder F30 (see Figs. 1 and 15) placed above the tail F26 integral with the wedge F2, and the piston mounted in this cylinder acts on one arm of an angled lever F31 such that the outer end of the other arm of this lever, the end usefully provided with a roller F32, rotates the tail F26 of the corner F2 around its point of articulation, so that the boss F27, integral with this tail, rises and comes to interpose on the path of the extensions f6 and f7 of the jaws, which, when closing, drag the justification wedge F to the position determined by. one studs from the F9 series.
During the next cycle of the machine, the second transfer wedge F3 is actuated and focused by an air intake to a cylinder F33, the piston of which acts on an angled lever F34 so as to rotate the tail F28 and to lift the boss F29, integral with the latter, so as to bring it into a position in which this boss can be driven and focused by the extensions of the jaws F6 and F7 during the next closing movement of these.
After being brought into focus for a given composition line, the two justification corners are locked.
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against any displacement, until such time as they have to be re-tuned for a new line. The wedge F2 has on its upper surface a series of teeth F68, between any pair of which can engage a solid tooth of the lower end of a locking bar F69 movable in the vertical direction and ' subjected to the action of a spring (see Figs. 5 and 12). Likewise, corner F3 is provided with teeth F70 and a locking bar F71. A lever F72 pivotally mounted on a shaft f8 acts on the upper end of the locking bar F69. At the outer end of the lever F72 is articulated an oscillating lever F73 (see Figs. 12 and 13).
This last lever is oriented upwards and is engaged in a notch F76 provided in the front end of the control lever F36; it is provided with a head or a collar F74. This oscillating lever is held in its normal position by a spring F75, while the locking bar F69 is kept in engagement with the teeth 'integral with the wedge F2 by means of '' a spring F77 When the wedge F2 has to be in focus, air is admitted, under the control of a recording tape, to a pneumatic cylinder F78 (see
Figs.
12 and 13), from which it pushes back the piston F79, so as to cause the latter to act on an arm of an elbow lever F80 pivotally mounted and which, by rotating around its pivot, acts, by its other arm, on the swinging lever F73, and moves the latter so that its head F74 is above the lever F736, behind the stepped front end of the latter, when the latter lever is in its lowered position. By rising, the lever F36 drives the levers F72 and F73 and the locking bar F69, freeing the wedge ,, so that the latter can follow the movements of its focusing jaws F6 and F7.
During the next lowering of lever F36, the locking bar F69 engages again between the teeth of the corner under the action of a spring F77, while the oscillating bar F73 is withdrawn by the action of the spring. F75.
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The second justification wedge is released and adjusted during the next machine cycle, that is, the next revolution of the main camshafts Y and Z. Pressurized air is sent in a cylinder F81 (see Figs. 12 and 13) in such a way that a piston F82 mounted in this cylinder is caused to act on an arm of an angled lever F83 so that the latter turns around its point and acts on an F84 swing lever. Normally, the upper end of the latter lever rests freely in the notch F85 provided in the stepped front end of the control lever F36. When the lever F84 is caused to tilt, a head F86, integral with the latter lever, is placed above the front / end of the lever F36.
The lower end of the swinging lever F84 is pivotally joined to one end of a lever F87, which is pivotally mounted on the shaft f8 and embraces the upper end of the locking bar F71. In this way, the lever F36, by rising, lifts the locking bar F71, so as to release the latter from the teeth F70 of the wedge F3, thus allowing the latter to perform the displacement determined by the action of the jaws. focus F6 and F7. During the next descent of the lever F36, the oscillating lever is returned by a spring F89, while the locking bar engages again between the teeth of the wedge F3 under the action of a spring.
As already said above, the magnitude of the reflector advance and therefore the correct position of the characters on the sheet D1 is determined by all the characters by the focus of the main wedge F1 and the transfer corner F4. To ensure the justification of a line by widening the spaces between continuous words in this line, it is necessary that the required additional quantity be added, by adjusting the two justification corners F2 and F3, to the determined quantity by the main wedge F1 and, therefore, the transfer wedge F4 must be removed from its active position, while the transfer wedge F5 must be
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brought into action between the main corner F1 and the justification corners F and F3.
The transfer wedges F4 and F5 move horizontally in both directions, respectively under the action of the rods F42 and F43 located one above the other and pivotally joined at the rear ends of the respective wedges (see Fig. 1). At the rear end of the rod F42 is pivotally joined an end of a control lever F44, the opposite end of which is freely mounted on a transverse shaft Y1 by means of a compression rod or a spring box F45, The rear end of the rod F43 is connected to one end of a lever F46, the opposite end of which is coupled, by means of a connecting rod F47, to the lever F44, the connecting rod F47 articulated on the lever F44 at a point located between the ends of the latter.
A main control lever F48 is connected, by means of a connecting rod F49, to the lever F and is further coupled, by means of a connecting rod 50, with an arm of an angled lever F51, the other arm of which is actuated. by the cams F52 wedged on the main camshafts Y and Z. Thanks to this arrangement, one or the other end of the lever F46 can constitute the fulcrum and, consequently, one or the other corners F4 or F can be disabled, as required.
Either one or the other of these wedges can be moved by the action of cams F52, each of these wedges being able to be temporarily blocked in its inactive position by a locking bar F54 with reciprocating movement. vertical, the lower end of which has an opening F56 in which are engaged the two rods F42 and F43 attached respectively to the corners F4 and F5 (see Figs. 12, 13 and 14).
Normally, this bar is held in its closed position by means of a spring F56, a position in which the upper wall of the opening F56 engages in a notch f57 made in the rod F52 and locks the upper corner or corner. transfer of F5 spaces to its external position or
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inactive, so that the cams F52 act through the aforementioned system of connecting rods and levers in order to actuate the transfer wedge of the characters F, Thus, the wedge F4 executes a back and forth at each cycle of the machine and occupies its active position whenever the main wedge F1 is in focus and locked.
When the machine has to create spaces for justification or between words, the locking bar F54 is raised against the antagonism of the spring F55, and the lower wall of the opening provided in this bar engages. in a notch F58 made in the lower surface of the rod F43 attached to the wedge F4, as a result of which the latter is now blocked in its inactive position, the wedge F5 being released and being able to perform the movement imposed on it by the cams F52 by means of the aforementioned system of levers, this latter corner being caused, by this system, to occupy its active position between the corner F1 and the corners F2 and F3. This change of corners takes place during one cycle of the machine.
To ensure the action of the locking bar F54 under the intervention of a signal used in the recording tape (signal forming part of a pair of signals corresponding to a space between words), an arm of a lever F59 with two arms (see Fig. 12) mounted freely on a shaft f9 is arranged so as to embrace the bar F54 below a collar F61 integral with the latter. The former of the other arm of the lever F59 is pivotally joined to a vertical oscillating bar F62, the upper end of which carries a head or a nut F63. Normally, the upper end of bar F62 rests loosely in a notch formed in the stepped forward end of commando lever F36.
When the wedge F5 for the transfer of spaces is to be activated, a component of the compressed air signal, corresponding to a space between words, intervenes so as to cause the upward movement of a piston in a cylinder F65 ( see Figs. 12 and 13), this piston acting on an arm of an angled lever
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F66, by forcing the other arm of this lever to rotate the bar F62 around its pivot, against the antagonism of a load spring F67.
This movement is calculated so as to occur when the control lever F36 occupies its lowered position, so that the bar F62 tilts, and its head F63 engages on the upper surface of the lever F36, behind the stepped part thereof, and is lifted integrally with this part during the upward movement thereof, thus ensuring the actuation of the locking bar F54. During the consecutive descent of the lever F36, the bar F52 is withdrawn by its return spring F67, thus allowing the spring F55 to return the locking bar F54 to its normal position, that is to say that which corresponds to the reproduction of characters.
The sensitized element onto which the characters are projected by the member A2 of the reflector, has, in accordance with the method of construction of the object of the invention, shown in the drawings, the form of a film D1, in the form of a sheet. , which can be usefully disposed on a reinforcing liner supported and carried by a unwinding reel D2 and a rewinding reel D3, the ends of which are mounted in bearings inside the chamber X in the dark (see Figs. 1, 2, 3, 5, 6,7 and 8).
The film coming from the unwinding reel D2 is led between an idle roller D30 and a pressure bar D4, then below a fixed bar D5 and, finally between a pressure roller D6 and a bent plate D7 mounted to pivot, to end in the winding reel D3.
During the composition of a line of typographic material, the part of the film D1, now immobilized, called to receive the line composed of characters, etc., is maintained under a tension and is flattened against the bar D5 by the tightening D30.
D4, D6 and D7 (see Figs. 3 and 6). The pressure roller D6 is mounted between two arms D8 pivotally mounted and supported by a cross shaft D43 and is normally applied against the film
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and the reinforcement lining by the springs D9 (see Figs.
5 and 6a); likewise, the pressure bar D4 is supported at its ends by arms D10 carried by a transverse shaft D44, and is normally applied with the film and its reinforcing liner by springs D11.
The winding reel D3 is supported at each of its ends on dowels D37 which are subjected to the action of springs and which can be withdrawn in the axial direction.
After a composition line has been completed, the winding reel D3 performs a rotational movement under the action of a ratchet and ratchet control mechanism, so as to bring a portion of blank film in front of the bar. D5, in alignment with element A2, of the reflector.
A ratchet wheel D12 is mounted loose on a sleeve D13 which surrounds the pin D37 at one end of the winding spool D3. The side face of this ratchet wheel has a series of radial grooves D48 (see Fig. 7), in any one of which engages a pin D47 provided in the end of the coil D3, thus transmitting to the latter the drive force of the ratchet wheel. A sleeve D45, freely mounted on the sleeve D13, is provided with a toothed sector D15 and a control pawl D14 which engages in the ratchet ae the wheel D12. The teeth of sector D15 are constantly engaged with a rack D16 forming part of a plunger D17 slidably mounted in guides integral with chamber X (see Fig. 7).
Inside the plunger is housed a spring D18, one end of which is attached to said plunger, while its other end is anchored by means of a fixed peg d integral with said chamber.
The plunger D17 which carries the rack is controlled by a cam D19 wedged on a shaft D42 which, during its rotation, acts on a roller D20a secured to a lever D20 mounted on
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pivoting and the free end of which is articulated to the plunger D17 by means of a pin called to move in a slot made in a connecting rod D21 pivotally connected to the plunger 17. When the cam D19 intervenes, the movement is transmitted to the sector D15 and the control pawl D14 slides on the teeth of the ratchet wheel D12, while the latter is immobilized by a retaining pawl D22 and the spring D18 is energized.
When the lever D20 is released by the cam D19, the spring D18 recalls the plunger D17, thus imparting to the sector D15 and to the ratchet wheel D12 the actual driving movement for the coil D3. As this mechanism tends to impart a drive stroke of constant length, a sizing device is provided to compensate for the gradual variation in the diameter of the winding reel due to the accumulation of film thereon. . When the spring D18 is released, to act in the manner described above, the pressure bar D4 (see Figs. 3,6 and 6a) is raised by a cam D27 so as to release the film, this cam acting on a roller secured to one end of a lever D28 mounted to pivot and the other end of which acts to lift a lever D24 mounted on the shaft D44 which carries the pressure bar 4.
After this pressure bar has been lifted by this mechanism, the film is advanced and wound up on the winding spool by the action of the spring D18. The roller D6, which presses the film against the surface of the curved plate D7, forces the latter to advance integrally with the film until the arm D25 of this plate meets an adjustable stop D26 (see Fig.
6), which, by opposing too high a tension in the spring D18, limits the exact displacement of the film and ensures that the linear displacement of the latter is constant. When the advance stroke is finished, the cam D27 allows the pressure bar D4 to return to its starting position, the subsequent movement of the film being prevented by the bar D4.
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and the D30 roller. This movement being performed, another cam D38, mounted coaxially with the cam D27, acts on one end of a lever D23 so as to rotate the shaft D43 and lift the pressure roller 6.
This last movement has the effect that the bent plate D7 returns by gravity to its initial position, in which the arm D25 integral with this plate comes to rest against a stop D29 in the zero position.
The distance between the lines of any part of any composition can be changed by adjusting the calibration stop D26, which usefully has the shape of a rotating snail cam.
The travel of the film D1, which determines the above distance is expected to occur when the reflector A returned to its initial position and where the shaft D42 which carries the cams D19, D38 and D27 can be driven from the mechanism that controls the reflector return. For this purpose, a bevel gear D31 is provided on the other end of shaft D42 which meshes with a similar pinion D32, integral with a shaft D33 of short length, mounted in a support provided in chamber X (see Figs. . 1 and 5) .At the outer end of the shaft D33 is attached a chain wheel D34 coupled, via a chain D35 to a chain wheel D36 mounted on the sleeve E35 which carries the cams E34 and E38 intended to control the reflector.
When the film is completely wound up on the winder box, it can be removed by removing the sliding detent pins D37. The unwinding spool is also mounted on D37 sliding detent pegs.
The drives for the film are shown in FIG. 1 in a somewhat conventional and schematic manner. They have been designated, wherever possible, by the same reference signs as the corresponding members of the other Figs. drawings.
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Instead of a sensitized film of a format corresponding to a page, mounted on unwinding and rendering reels, it is possible to temporarily place on a solid plate a film suitable for receiving a page or a composition column. or a series of lines located one below the other. In this case, it is possible to mount on the shaft of the ratchet wheel a pinion intended to mesh with a rack integral with this plate.
By adopting this arrangement, the film retainers can be omitted and a locking device can be provided to prevent accidental displacement of the plate during the composition of a line of letterpress material.
In this case, it is necessary to lengthen the chamber which contains the sensitized sheet, in order to allow the plate to move along the entire length of the sheet envisaged.
When it comes to composing the typographic material on an intermediate element, in the form of a strip on which the lines are composed end to end instead of being composed by pages, as described above, the unwinding reels and tipper must be arranged perpendicular to those described above and shown in the drawings; the magnitude of the feed stroke imparted to the film at the end of a composition line will in this case be altered so that sufficient blank spaces can be provided between the end of a line and the beginning of a next line.
It remains to describe the control recording tape and the pneumatic system by which signals carried by the recording tape are made to act on the desired stations in order to actuate or control the operation of organs or mechanisms already described.
It should be noted in passing that the preparation of recording tape does not form part of the present invention, such tapes being able to be prepared or composed on machines, already known, for the preparation of recording tapes for melting and melting machines. compose independent characters. The
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Recording tape machines can be divided into two classes. In a class, the maximum number of constituent elements of each normal signal will be three, namely, one element for each of the two sets of stops that control the focus of the prototype plate and a third element for the stopper. calibration for the reflector.
In machines of the other class, and in order to reduce the width of the recording tape, each complete signal formed therein may include two or more constituent elements for each of the series of stops, mentioned above and , in this case, some of the additional components of the signal can be used to actuate reversal or bypass valves provided between a perforated air bar H (see Fig. 16), on which the recording tape R moves, on the one hand, and a distributor block H1 from which flow the channels which bring the various pneumatic impulses to their points or actuation stations, these valves acting so as to divert the pneumatic impulses from their normal station to another pos- you.
Such compound signals can make it possible to reduce the effective number of punches used to make the holes in the tape, while providing all the elements necessary for the constitution of the signals.
In the embodiment of the invention shown in the drawings, there has been shown, for the sake of simplicity, a recording tape prepared according to the method first described.
It should also be mentioned that this recording tape is unloaded in the photographic composing machine, in the reverse order of that in which it was composed, so that the focusing signals relating to the justification of a line, which are actually formed in the tape recorder after all the signals for the considered line have been produced, will inevitably be the first presented on bar H, after which, the characters and spaces which
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constitute this line will appear successively in the reverse order of the composition, until the last character of a line is photographed, this character photographed last being in reality the first character of the line for reading.
Fig. 16 shows a short section of recording tape R carrying the typical signals employed. Starting from the holes which comprise three groups 1, 2 and-3, 'of the air bar H, the air is brought by pipes to a distributor block H1 (see Fig. 15), hence separate series front hoses from groups 1 and 2 direct air to each stud in the C and C4 series, which control the desired focus of the C prototyping plate, while hoses from group 3 direct air to the F9 series studs that control the focus of the wedge or the main calibration stop F1 and additional calibration stops F and F3, for each row.
In addition to the holes for checking the focus of the calibration wedges or stops F1, F2 and F3, group 3 has four other holes H2, H3, H4 and H5.
The hole H2 is placed in communication with the source of compressed air through the perforation 1 in the recording tape R, which perforation is a constituent element of the first justification signal and which allows the air to arrive through the pipe S in the cylinder F30 in order to lift the tail F26 from the justification wedge F2, so that the focusing jaws F6 and F7, acting on the pins of the focusing system F9, will adjust the position of this wedge for a given composition line. A branch 2 starting from the pipe S ends at the cylinder F78, thus forcing the lever F80 to release the wedge F2 prior to focusing the latter.
Another branch S4 of the pipe 8 leads to one of the cylinders E42, with a view to causing the lever E43 to initiate, under certain conditions, the action of the mechanism serving to return the reflector A to its position.
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initial position, as well as the advancement of the photosensitive element D1, while a third branch S8 of the pipe S leads one towards the cylinders E47 to cause the lever E48 to deactivate the corner E5 of the locking device. jamming E. A fourth branch S6 of the pipe S leads to one of the cylinders B17 to cause the stop B18 to act on the lever B11 in order to prevent the shutter from functioning (see Fig. 15).
Likewise, when the hole H3 is placed in communication with the source of compressed air through the perforation s1, which is a constituent element of the second justification signal which appears in the recording tape, it makes possible an arrival of air through the pipe S1 to cylinder F33, with a view to raising the tail F28 from the justification wedge F3, so that this last can be tuned for a particular line of composition by the jaw levers which cooperate with a raised stud of the series F9. The S3 branches. S5, S7 and S9 lead from the pipe S1 to the cylinders F81, E42, B17 and E4 respectively, with a view to performing the operations already described in connection with these cylinders.
An additional pipe S10 leads from pipe S1 to cylinder E50, to cause lever E51 to act on clamping block E21. Hole H4 of group 3 is controlled by a perforation s8 which is a component of the signal for a space between words or justification and which controls the admission of air to a pipe S11 leading to the cylinder F65 which, as described above, involves, in the advancing movement of the reflector, the measurements determined by the wedges F2 and F3.
Hole H5 of group 3 is controlled by a perforation S10 made in the recording tape and leads to a pipe S40 intended to direct the air towards cylinder J which controls the sliding of a transmission belt or the operation of a clutch for the main drive shaft of the machine.
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Before starting the machine, the first signal which appears in the recording tape must be placed in coincidence with the holes in the air bar H. In the example shown in the drawings, the first four signals are s1 constitute the two justification signals formed jointly for a particular line, while the fifth signal S1 represents the second justification signal formed separately for the same line.
During operation, each of these four signals s. s1 will be accompanied by a perforation belonging to group 3, in order to determine the position at which the corners F2 and F3 will end. The two signals presented together in the manner shown in the drawings will have the effect of actuating the two corners F2 and F3 so that they both end at the same position. In addition, the keyboard operator will choose a signal indicating the correct position at corner F. The fifth signal s1 alone will have the effect of bringing the second corner F3 to the correct position, a position which, for the line considered, will be indicated by a any perforation (not shown), part of group 3.
In addition to setting the justification corners, these five signals will act to disable the various devices, as described above.
Another function of the first combined signal s1 consists in setting the mechanism in motion to return the reflector to its initial position and to cause the photosensitive element D1 to advance. The pistons mounted in the E42 cylinders act on an arm of the E43 rocking lever. This last lever will be actuated each time the combined signal s s1 is present in the recording tape.
However, and given that, at the time when this signal was presented for the first time, the pawl E45 was driven by the cam, this first appearance, as well as the subsequent appearances of the signals s s1 exerts no force on the callback mechanism, since 'only the last
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signal s1 of this group is emitted before the pawl E45 is again in the position in which it is subjected to the action of the latch E44.
After the justification wedges have been set for any given composition line, the signal that now occurs first is a character signal, which has three perforations s2 s3 s, each of which acts on one of the series of C3, C4 and F9 calibration studs. The first word W has four characters and is followed by a space between words W1, which is represented by four perforations, namely, s5 s6 s7, one of which each has the C3 C4 and F9 calibration systems and the additional perforation s8 to act on the cylinder F65 of the transfer wedge mechanism. Next comes another four-character W word, followed by a W1-word space, then a three-character W word, a W1-word space, and finally a three-character W word.
The five signals s s1 mentioned above will precede a line failure in a piece of composition if, as discussed above, the return of reflector A to its initial position requires five cycles of the machine, including two cycles during which the corners F2 and F3 must be in focus for a given line. If one found it advisable to ensure the return of the reflector to its initial position for a period corresponding to two cycles for example, it would suffice that only the two justification signals s s1 be presented successively, the system of gears interposed between the camshaft and the E36 shaft before, in this case, be modified accordingly.
Assuming that the line under consideration is the circle in a piece of composition, this would result in the signals s9 s10 represented at the base of the recording tape sample being brought into play. A constituent element s9 of each of these signals is a justification signal which controls, at each of its interventions, the immobilization devices
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described above, while the other component, s10, is a stop signal which controls the admission of air to cylinder 0 whose piston controls the operation of a pawl J1.
The latter acts on a collar of a rod J2 subjected to the action of a spring. Once released, this rod operates, under the influence of its spring, to change the belt from a fixed pulley to an idler pulley, or intervenes so as to unhitch a clutch provided on the control shaft of the machine.
CLAIMS.
1 - In a typographic composing machine by photomechanical means provided with a fixed projection objective and a prototype plate, or the like, comprising translucent images which can move in the desired order relative to the objective , the provision of a fixed support for a photosensitive element situated in a fixed focal plane and of a reflector with linear displacement, this reflector coming between the lens and the focal plane and projecting images as a result of successive intermittent displacements which depend on the width of the character or other sign, and determines the position of these characters or signs along a line situated in said focal plane.
2 - In a typographic typographic machine for composing by photomechanical means, the provision, between a fixed objective and a fixed support for a photosensitive element, in a fixed focal plane, of a reflector comprising two perpendicular reflection surfaces one to the other and oriented at 45 with respect to. the optical axis of the objective, this reflector being able to be displaced as a whole parallel to the focal plane of said objective and to the plane of said support following intermittent movements determined by the width of the characters or signs projected.
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