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MÉMOIRE DESCRIPTIF
DÉPOSÉ A L'APPUI D'UNE DEMANDE
DE BREVET D'INVENTION la Société dite: WINGFOOT CORPORATION' Boite remballage et procédé pour sa confection.
Demande de Brevet aux Etats-Unis d'Amérique du 26 février 1941 en faveur de Monsieur J.P.R. SCHELL
L'invention concerne une nouvelle boite d'emballage et le procédé pour sa confection. Cette boite d'emballage consiste en un carton extérieur qui, de préférence, peut se replier et en une enveloppe intérieure de protection en pellicule ou matière analogue. La pellicule peut être une feuille en chlorhydrate de caoutchouc, ou en matière cellulosique, telle que la cellulose régénérée ou un éther ou ester de cellulose, ou un produit synthétique, tel qu'un dérivé vinylique, etc..
La matière qu'on emploie de préférence est une feuille en chlorhydrate de caoutchouc, vendue dans le commerce sous le nom de "Pliofilm" On peut employer une feuille non plastifiée ou une matière plastifiée si elle ne contamine pas le contenu de l'emballage.
.La boite d'emballage suivant l'invention comporte diversescaractéristiques nouvelles. Par exemple suivant une forme de réalisation choisie de préférence, le carton extérieur comporte deux rabats se dirigeant en dehors du carton, réunis par leurs bords et maintenant une portion de l'enve- loppe intérieure. En coupant une portion des rabats on enlève en même temps une portion de l'enveloppe et on peut retirer le contenu de remballage par l'ouverture fermée dans l'enveloppe et qui est située entre les deux courts rabats. n ---
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Les deux rabats n'ont pas besoin d'être réunis, mais le con- tenu peut être vidé par un seul rabat, qui peut avoir la forme d'un bec.
De préférence, la boite comporte des entailles pour la renare plus facile à plier et assurer l'enlèvement de la totalité de son contenu. Elle est plus facile à plier et à aplatir si le carton est en deux pièces réunies par une ma- tière flexible le long des lignes suivant lesquelles il doit être plié. Si l'emballage est destiné à contenir un liquide, il peut comporter une marque le rendant facile à perforer pour faciliter l'évacuation du liquide. Il convient parti- culièrement à l'emballage de matières qui doivent en être retirées par petites quantités à des moments différents.
L'invention comporte d'autres caractéristiques, par exemple les rabats du carton sont coupes, en deux et les pattes for- mees à une extrémité de l'enveloppe intérieure sont pliées sur deux des rabats du carton une :Cois qu'elles ont été fer- mées, puis les deux autres rabats sont pliés sur les pattes de l'enveloppe intérieure, de sorte que cette enveloppe est, maintenue dans les rabats à l'une des deux extrémités du car- ton et par suite ne peut pas s'aplatir.
L'invention a aussi pour objet un procédé de confec- tion choisi de préférence qui consiste à assembler l'enveloppe ,intérieure dans le carton extérieur, une portion de cette en- veloppe étant maintenue entre les deux raoats pliés en denors d'une extrémité du carton et l'enveloppe et le carton étant ouverts a l'autre extrémité, puis le carton et l'enveloppe étant aplatis pour les expédier au consommateur. Lorsque le carton aplati arrive à l'endroit où il doit être utilisé, on le redresse facilement en exerçant une légère pression sur les deux côtés.
Le récipient extérieur peut être en papier rigide, en carton-pâte etc.. Il peut être entaillé d'une manière quelconque à volonté. De préférence, on le fait en deux pièces ainsi qu'il a été dit.
D'autres caractéristiques apparaîtront dans la des- cription donnée ci-après.
Sur le dessin ci-joint, donné uniquement à titre d'exemple :
La Fig. 1 est une vue en perspective d'une boite d'em- ballage non terminée et dont une partie est arrachée;
La Fig. 2 représente une forme de boite terminée,
La Fige 3 en représente une autre forme;
La Fig. 4 représente une boite avec entailles différem- ment placées;
Les gigot 5 à 9 représentent une boite différente à diverses phases de sa confection - La Fig. 5 représentant la matiè- re qui constitue le carton extérieur , la Fig. 6 le carton exté- rieur dans lequel est introduit un sac ouvert, la Fig. 7 le même carton aplati pour l'expédition, la Fige 8 le carton avec le sac fixé à l'intérieur avant de fermer les rabats du carton et la Fig.
9 le carton fini;
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La Fig. 10 représente une boite d'emballage spécialement destinée à 1+huile de graissage ou autre liquide, sous forme partiellement terminée; La Fig. Il représente le même emballage ouvert et prê/t à être utilisé; termine. La rig. 12 représente le fond du même emballage non
La Fig. 1 représente une boite d'emballage en partie terminée et les Figs. 2 et 3 représentent deux moyens d'aplatir la boite pour en vider le contenu. La boite consiste dans un ré- cipient extérieur 1 et un sac 2 formé d'une feuille et contenu dans ce récipient. Le sac peut être d'une forme quelconque, mais de préférence du type d'une enveloppe.
Lorsque l'enveloppe est fermée à la manière Habituelle, les parois sont séparées et la vue en plan du fond de l'enveloppe est en forme de ba- teau dont les côtés parallèles se rejoignent au milieu en formant une pointe à chaque extrémité. Ces portions triangu- laires aux extrémités sont appelées pattes. La Fige 1 repré- sente la boite d'emballage du côté contenant en haut le fond du sac. Les pattes du fond du sac sont désignées par'3 et 31.
On remarquera que les deux rabats opposés 4 et 5 du carton ont été fermés avant de plier par dessus les pattes 3, 3'.
Le rabat 6 du carton est de forme triangulaire. Le rabat op- posé 7 a une surface suffisante pour couvrir la partie supe- rieure du carton et comporte, en outre, une surface triangu- laire 8 égale à celle du triangle 6. Lorsque le rabat ? est fermé, la patte 3' du récipient intérieur est maintenue entre les rabats 4, 5 et 7, et l'autre patte 3 est maintenue entre le rabat triangulaire 6 et la portion triangulaire 8 du ra- bat 7. Le rabat 7 peut être maintenu sur les rabats 4 et 5 par de la colle, comme d'habitude.
Les rabats triangulaires 6 et 8 sont maintenus l'un sur l'autre par de la colle sur leurs bords et la patte 3 peut aussi être collée sur les ra- bats, quoiqu'il ne soit pas nécessaire de le faire. boite En général, on assemble complètement 1éxtrémité de la boite représentée en haut, sur la Fig. l de la manière dé- crite, avant de terminer lautre extrémité de la boite et on introduit généralement le contenu dans la boite par l'autre extrémité de celle qui a été décrite en détail.
Le sac peut être fermé d'une manière quelconque à volonté une fois rempli et les rabats peuvent être pliés comme d'habitude. Les pattes du sac peuvent être pliées entre les deux séries de rabats de la même manière que la patte 3' (le la Fig. 1 est pliée entre les rabats 4,5 et le rabat 7. Les pattes étant ainsi pliées entre les rabats, le sac ne peut pas s'aplatir dans le carton.
La boite peut être remplie avec du lait, du vinaigre du miel, de la mayonnaise, de la pâte de guimauve, du mastic; du beurre d'arachide, de la confiture, de la moutarde à sand- wich, avec une pâte ou de la pulp de fruit que l'on peut faire sortir par un orifice en exerçant une pression sur le contenu de la boite. La nature de la matière qui constitue le sac dépend du contenu de la boite. Dans la plupart des @
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@ cas, les meilleurs résultats sont ootenus avec une feuille de chlorhydrate de caoutchouc. Cette feuille peut être main- tenue sur le carton par de la colle si on le désire, quoique ce ne soit pas nécessaire.
Lorsque la boite d'emballage arrive l'endroit où. on s'en sert, coupe les pointes des rabats 6 et 8, à peu prés suivant la ligne en pointillé 9, comme l'indiquent les Fige. 2 et 3. On coupe en même temps la pointe de la patte 3.
Si la boite contient un produit alimentaire, par exemple de la moutarde la boite est ainsi ouverte par la ménagère ou le restaurateur* Puis, en exerçant une pression sur les pa- rois de la boite, on fait sortir la quantité de moutarde ou autre produit contenu dans la boite que l'on désire par l'ouverture formée au point 9, en coupant les esire, p/6 et 8 et la patte 3, suivant la ligne en pointillé 9. Si on pousse en dedans la patoi latérale 10 et la paroi latérale opposée, la boite s'aplatit, comme l'indique la Fig. 2. Si on pousse en dedans les autres parois,la paroi 10 et la paroiopposée viennent dehors, comme l'indique la Fig. 3.
Une pression exercée sur la partie supérieure et sur la partie inférieure du carton, facilite.. son aplatissement. On n'aplatit la boîte que de la quantité nécessaire pour faire sortir la quantité du contenu dont on a pesoin pour le moment. Puis, en lappfo- cnant les deux rabats 6 et 8, on ferme l'ouverture 9 et la faible quantité du contenu du récipient intérieur qui reste dans l'ouverture contrioue probablement à fermer cette ou- verture, quoique cette obturation dépende de la nature du contenu. Si l'ouverture est obturée, l'air ne peut pas péné- trer dans la boite. Une boite de ce type peut être utilisée un grand nombre de fois par la ménagère et peut être rangée dans le garde-manger ou le'réfrigérateur lorsqu'on ne s'en sert pas.
Pour faciliter l'aplatissement de la ooite d'emballa- ge, le carton est entaillé de préférence le long des diago- nales 11 et des lignes verticales 12 du milieu, ainsi que suivant les lignes identiques de l'autre côté de la boite que celui qui est représenté. La partie supérieure est en- taillée suivant la ligne 13 et le fond de la même manière.
Les rabats 4 et 5 peuvent également être entaillés au milieu suivant les lignes verticales de leur pliure. Si on le dé- sire, les rabats 4 et 5 peuvent être coupés au milieu.
Suivant une forme de réalisation choisie de préféren- ce de l'invention, on confectionne séparément les deux moitiés du carton et on les réunit au milieu des cotés, par exemple le long de la ligne 12, en réunissant les deux moitiés du car- ton à l'intérieur par un ruban collant approprié. Le carton étant ainsi confectionné est très facile à aplatir lorsqu'on exezce une pression pour faire sortir son contenu.
La Fig. 4 représente une boite d'empallage construite de la même manière mais comportant des entailles différemment disposées. Les entailles sont disposées de façon que lorsqu'on exerce une pression pour rapprocher les parois latérales 21, le bord 22 de laartie supérieure de la boite s'affaisse pendant que la boite se creuse suivant la ligne entaillée 23 et de même le bord opposé de la partie inférieure de la boite tend à venir en dehors et lorsqu'on vide la boite, la partie
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supérieure s'aplatit contre la paroi antérieure, qui est en- taillée suivant la ligne 23 et la partie inférieure s'aplatit contre la paroi postérieure.
Le rabat de la 'boite de la Fig. 4 est légèrement diffé- rent de celui des trois premières figures. On ferme la boite' en repliant un rabat relativement long 24 qui est articulé sur la paroi antérieure du carton. Ce rabat est assez long pour recouvrir la partie supérieure du carton et comporte en outre un prolongement 25, que l'on plie en arrière sur. le rabat 24. le rabat 26 est un prolongement de la paroi posté- rieure du carton. Les botes du rabat de courte longueur 25 sont collés ou fixés de toute autre manière sur les côtés du rabat long 26. Lorsqu'il s'agit d'ouvrir la boite, on sou- lève les rabats 25 et 26 au-dessus du rabat 24. Une patte ou autre portion de l'enveloppe intérieure située dans le car- ton s'introduit entre les rabats 25 et 26.
Puis on recouvre les rabats 25 et 26 et la patte et la boite est prête à servir.
On voit sans peine qu'au lieu de plier'les rabats vers le bas sur la partie supérieure du carton, on peut les plier contre sa paroi postérieure. Dans ce cas, le rabat 26 est gêné - ralement plus court et le rabat 24 est assez long pour recou- vrir l'extrémité du rabat 26. Bien entendu les rabats peuvent avoir la longueur qu'on désire et être plies de la manière qu'on désire.
Le pliage du carton est rendu plus facile si au lieu d'être confectionné avec une seule feuille, les deux moitiés sont fabriquées séparément et réunies ensuite suivant les li- gnes le long desquelles le carton doit être plié lorsqu'il stap latit. Les Figs. '5 à 9 représentent un carton d'une forme légèrement différente confectionné de cette manière. Sur la Fige 5 la petite moitié du carton est posée sur la-grande. Le ' contour des deux moitiés est identique, sauf que le rabat 31 de la moitié postérieure de la feuille constituant le carton est plus long que le rabat 32 de la moitié antérieure. La boite est entaillée suivant les diagonales 33, 34, 35 et 36 et sui- vant les lignes correspondantes de la grande moitié qui se trouve derrière la patite moitié sur la Fig. 5.
Ces diagonales font un angle d'environ 45 par rapport aux cotés du carton., Les feuilles débauche sont évidemment entaillées suivant la ligne 37 et une ligne correspondante de l'autre feuille, parce que les rabats 31 et 32 sont articulés suivant ces lignes. Le long rabat est aussi entaillé en 38 et 39; les ra- bats antérieur et postérieur sont évidemment entaillés le long des lignes 40 et 41; qui séparent les parties antérieure et postérieure du carton des parois latérales. La partie su- périeure et inférieure de chaque moitié' de la paroi latérale est entaillée suivant les lignes 42, 43, 44 et 45 et les parties antérieure et postérieure suivant la ligne 46 de faqon à séparer les parois des rabats du carton. Les deux moitiés sont réunies par un ruban collant représenté par les lignes en pointillé 47 et 48.
Le carton ainsi confection- né, une fois assemblé, peut être facilement aplati le long des lignes réunies par le ruban collant.
La Fig. 6 représente le* carton dont les deux rabats 31 et 32 sont pliés en dehors. Ils sont réunis par leurs bords par de la colle. Les rabats 51 et 52 de la Fig. 5 ont .,été pliés en dessous et le rabat inférieur 31 les recouvre.
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Le sac en feuille de chlorhydrate de caoutchouc 53 a été introduit dans le carton etles pattes du sac 54 se prolon- gent dans l'ouverture formée entre les raoats 31 et 32.
Une fois le sac assemblé dans le carton, Fig. 6,
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on aplatit avantageusement le carton pour l'ex,.J-3dier au point où il doit être rempli. Quoique la Fig. 6 ne l'indique pas , on conçoit facilement, en considérant la Fig. 5 que les deux rabats antérieurs 51 et 52 de la partie inférieure du carton sont séparés des deux rabats postérieurs correspondants suivant les lignes 55 et 56. La ligne de l'entaille 38 du grand rabat 31 se place au-dessus de ces lignes 55 et 56. Il est donc relativement facile de faire creuser la partie inférieure du carton en exerçant une poussée sur la ligne 38; les parois latérales sont ainsi poussées en dehors lorsque le fond
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se creuse et le carton s'a latit Fig. 7.
Lorsque la boite arrive au point où elle doit être remplie, on la redresse simplement en exerçant une pression sur les bords réunis par les rubans 47 et 48. Il en résulte que la boite prend une forme carrée en se redressant brusquement et prend, de nouveau, la position de la Fig. 6.
La patte 54
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de l tenvelOiJ)e maintient évide.liment un 0 )ru de la partie in- férieure du sac en place et si l'autre patte est pliée entre les rabats Intérieurs et les rabats extérieurs du carton a la partie inférieure (comme l'indique la Fig. 1 a propos- de
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la uoite qui y cit ,j.,:':...t; il uii : :8..ult(; qu l'0}.:t:e c5t en la oer t 1 1 L. ,? <..1=. f.a0 .2t i.i..jL.4..tcf/;...- l.c" ?i i c :. t:l., , le sac peut être iéur.1 au carton avec ue la colle si on le juge nécessaire. En réalité, l'enveloppe doit
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être collée, d'abord sur la feuille de carton ou;, iorltla de pièce plane, puis recevoir la forma d'un sac.
Apres avoir rempli le sac, on le ferme. On peut se servir de colle à cet effet, mais si on emploie une feuille de chlorhydrate de caoutchouc, qui peut être collée à chaud, il vaut mieux fermer le sac simplement en faisant agir la cnaleur et la pression. La fermeture s'effectue de préférence pal un collage le long d'une ligne droite en amenant les deux bords du sac l'un contre l'autre sans pli rentrant. La Fig. 8 repré- sente ce mode de fermeture. Pour effectuer la fermeture, on introduit les doigts des deux côtés du sac et en écartant les doigts on tire les deux parois du sac l'une contre l'autre, suivant une ligne droite, Fig. d.
Si on le préfère, on peut disposer les doigts de façon à amener les deux bords du sac l'un contre l'autre, suivant une ligne droite perpendiculaire à celle'de la Fig. 3. Les deux lignes en pointillé 60 de la
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Fig. 8 re,résenterLt deux ô.Zes de l 'env210pe intérieure qui ont été collées à chaud l'une sur l'autre. Pe.1lda:at,que les doigts écartent l'ouverture et amènent les deux bords du sac
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l'un contre l'autre sans pli rentrant, des pattes 61 at 62 se forment aux deux extiémités au sac, Ces pattes sont semblables pattes 3, 3' de la Fig. 1, ainsi qu'à la patte 54, qui passe dans les rabats du carton Fig. 6 à 9.
Une fois le sac fermé, on plie les rabats du carton l'un sur l'autre. On plie d'abord en dedans les rabats divisés des côtés du carton, puis les pattes du sac vers le bas et enfin les rabats 65 de l'extrémité du carton. Si on le préfère, on peut plier d'abord les pattes du sac vers le oas
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avant de plier l'un sur lautre aucun des rabats. Une fois le carton fermé, on colle les rabats lun'sur l'autre et la boite d'emballage apparaît sous la forme de la Fig. 9.
Sur cette figure, la patte 54 du sac intérieur s'é- tend au-delà des rabats 31 et 32, de façon à indiquer la for- me de construction de la boite. En réalité, dans la pratique, il est probable que les rabats 31 et 32 s'étendent un peu plus loin de façon à protéger la patte 54 et lorsqu'on sa sert de la boite, les rabats et la patte s'ajustent simul- tanément. La Fig. 9 représente la,boite sens dessus dessous.
Lorsqu'on désire s'en servir, on ouvre la patte 54 et on exer- ce une pression au.'milieu de la partie supérieure et de la , partie inférieure de la boite, suivant la ligne 64 et la ligne 38, Fige 5, qui se trouve alors en travers et au milieu de la partie supérieure de la boite. On coupe les rabats qui se trouvent au-dessous de ces rabats extérieurs 65 le long des lignés 66, Fig. 5 et 8, et dans la'partie supérieure de la boite, on coupe les rabats latéraux, suivant les lignes 55 et 56 Fige 5 qui sont situées directement au-dessous de l'entaille 38. Il est ainsi facile d'aplatir le carton le long du milieu de sa partie supérieure et de sa partie infé- rieure. Lorsque la boite s'affaisse suivant ces lignes, les extrémités viennent évidemment en dehors et se plient sui- vant les entailles diagonales.
Au fur et à mesure que le contenu est refoulé en dehors de la boite, celle-ci s'affaisse jusqu'à ce qutelle soit complètement aplatie. Elle reprend alors en partie la forme de la Fig. 7 mais bien entendu les parties qui apparaissent a la partie supérieure de la Fig. ? ont été fepliées au mo- ment ou on a fermé la boite et ces parties en dedans se pli- ent suivant les lignes 35, 36 et 37.
Les Figs. 10 à 12 représentent une variante de fin- vention destinée spécialement a servir de récipient d'huile.
Le! récipient consiste dans un carton extérieur et un sac in- térieur en une feuille à l'épreuve de 1''huile, par exemple en chlorhydrate de caoutchouc. Le sac 70 est du type d'une enveloppe. L'enveloppe étant fermée, sa partie inférieure Fig. 10 forme les pattes 71 et 72. Les rabats 73 et 74 du car- ton onchacun la même larges que lui, de sorte qu'une fois plies vers le bas, ils s'étendent d'un coté à l'autre du carton. Pour fermer le carton, on ferme d'abord de préférence les rabats 73 et 74, puis on plie la patte 72 sur eux. Puis on ferme le rabat 75 et ensuite on plie la patte 71 par des- sus. On remarquera que la patte 76 est entaillée, de sorte qu'en se pliant elle forme un bec ou rigole Fig. il. C'est ce rabat qu'on plie le dernier en fermant 'le carton.
On le colle ou le fixe de toute autre manière sur la surface extérieure du rabat 75.
Pour se servir de la boite d'emballage, on sépare le rabat 76 du rabat 75, Fige il, en rendant ainsi la patte 71 accessible. On plie le rabat le long des lignes entaillées pour former le bec, puis on coupe!la patte 71 suivant la li- gne en pointillé 77. L'huile sort alors du sac par l'ouver- ture formée suivant la ligne 77 et le bec 76 sert à la gui-
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der dans :Le récipient où on la verse. On remarquera que le bord inférieur des rabats 73 et 74 est légèrement courbe de façon a former une ouverture étroite entre la charnière du rabat 76 et le bord 78 formé par les rabats 73 et ?4.
La forme de construction de l'extrémité inférieure du carton estindiquée par la Fig. 12. On plie versle bas les rabats latéraux 80 et 81 avant de plier par dessus ls pattes 82 et 83 du sac. Puis on ferme les rabats extérieurs d4 et 85. Les pattes 82 et 83 étant ainsi pliées entre les rabats, le,sac est maintenu en place dans le carton et les parois du'sac ne peuvent s'enfoncer l'une vers l'autre. Les pattes 82 et 83 sont les pattes formées à l'extrémité par laquelle le sac est collé. Tel est le cas pour le repord 86.
Le coté du canton peut être percé d'un petit trou 87 ou de préférence, ce côté peut être marqué par un petit trou partiellement parce dans le carton et l'ouverture peut être agrandie, lorsqu'on le désire, pour faciliter l'écoulement de l'huile du carton. On peut se servir d'un instrument pointu quelconque pour le faire passer à travers le trou 87,-et le sac intérieur. De même on peut percer un petit trou 8@ dans le, rabat 85 et un trou 89 dans les rabats 81 et 82. Si on le préfère, au lieu ae percer des trous, on peut ne découper ces rabats que partiellement, et en introduisant un instrument pointu, on peut facilement percer le trou dans le fond du carton.
Ce trou doit servir également à faciliter la sortie de l'huila. Le trou est assez petit pour pouvoir être fermé par le doigt de l'opérateur, de faon à ralentir ltentrée de l'air et par suite l'écoulement de l'huile lorsqu'on considère qu'il est nécessaire de la faire.
Il résulte du dessin que la forme de construction peut subir diverses modifications. Par exemple, quoiqu'on ait choisi un sac du type d'une enveloppe pour représenter l'invention sur le dessin, on peut employer un autre type quelconque de sac. Par exemple, le sac peut etre du type à fond carré, raoattu. Quel que soit le type de sac employé, il cst préférable de le munir de pattes pour le fermer, ainsi qu'il a été décrit et représenté sur la lige 8. on donne la préférence à un sac du type d'une enveloppe, parce que le fond du sac forme des pattes lorsqu'il est fermé et que ces pattes ne comportent pas de joint.
Cette patte est intercalée entre les rabats du carton et la boite ainsi confectionnée a un aspect plus présentable que lorsqu'il existe un Joint en travers de la patte qui se trouve à l'orifice. De plus, si on emploie un sac à fond carré, la boite ne peut pas être assem- blée comme l'indiquent les Fige. 6 et 8 parce qu'il n'existe pas de patte à la partie inférieure du sac pénétrant entre les rabats 31 et 32 et la patte à introduire entre les rabats ne se forme qu'à la partie supérieue du sac une fois qu'il est fermé, et il n'existe pas de patte à la partie inférieure 'du sac, comme l'indiquent les Figs. 6, 7 et 8.
L'invention ne doit pas être considérée comme limitée aux formes de réalisation représentées et décrites, qui n'ont été choisie qu'à titre d'exemple. Par exemple, on peut employer un carton fenêtres.