FR1278952A

FR1278952A - Perfectionnements aux récipients d'emballage et à leurs procédés de fabrication

Info

Publication number: FR1278952A
Application number: FR41147A
Authority: FR
Inventors: Don B Kauffeld
Priority date: 1960-01-25
Filing date: 1961-01-24
Publication date: 1961-12-15
Also published as: CH368415A; NL260359A; US3029997A; GB928610A

Description

Perfectionnements aux récipients d'emballage et à leurs procédés de fabrication.

La présente invention a pour objet un récipient et l'ébauche propre à sa réalisation; eUe vise plus particulièrement un dispositif de fermeture de l'extrémité du récipient.

L'invention vise surtout à permettre d'établir un dispositif de fermeture étanche de l'extrémité du récipient et plus particulièrement un tel dispositif fait en un matériau comportant des surfaces plastiques, ce dispositif se prêtant aux procédés de fermeture à chaud dans lesquels les surfaces en présence sont soudées et non pas collées, étant toutefois remarqué que le dispositif suivant ]'in- vention peut être collé si on le désire, ou être établi en utilisant tout adhésif approprié.

Un autre point important visé par l'invention consiste à permettre d'établir un récipient à dispositif de fermeture, qui soit peu coûteux et facile à monter, qui se prête particulièrement à l'emballage du lait ou autres produits alimentaires, et qui remplisse simultanément les conditions de la technique de l'emballage aussi bien que celles imposées par les règlements administratifs en ce qui concerne les produits alimentaires. Il est toutefois entendu que le récipient suivant l'invention convient également pour l'emballage d'autres produits tels que les huiles, les gelées, les sirops, les acides, les alcalis, les détergents, les lessives, ou autres produits solides ou liquides, chauds, froids ou congelés.

L'invention vise encore à permettre d'établir une ébauche avec un dispositif de fermeture d'extrémité substantiellement plat, qui soit susceptible de réaliser, à l'état monté, fermé et rendu étanche, un récipient rectangulaire ne comportant aucune partie creuse susceptible de recueillir et de retenir des corps étrangers tombant sur le récipient après que celui-ci ait été fermé. En outre lorsqu'on ouvre le récipient en tirant une patte extérieure de fermeture, une partie d'une languette intérieure se déplie automatiquement pour réaliser un bec verseur, ce bec étant entièrement fermé et protégé au point de vue hygiénique par un rabat extérieur de fermeture tant que le récipient n'est pas ouvert; de plus ce bec verseur peut être aisément refermé et recouvert pour protéger le contenu résiduel d'un récipient partiellement visé, la pointe dudit bec étant prise sous une partie du rabat extérieur en vue de maintenir le bec à ladite position refermée.

L'invention vise de plus à permettre d'établir un dispositif d'extrémité particulièrement propre à être replié à partir d'une ébauche poinçonnée d'une seule pièce, ébauche qui présente par ellemême un caractère d'originalité.

Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer
Figure 1 est une vue en plan du haut d'une ébauche de récipient suivant l'invention, cette vue montrant une partie de la longueur des pans destinés à constituer les côtés latéraux ainsi que le dispositif supérieur de fermeture du récipient propre à être réalisé par repliage et fermeture étanche de l'ébauche sur elle-même. On n'a pas figuré le bas de cette ébauche, étant donné qu'on peut utiliser pour le fond du récipient tout dispositif de fermeture approprié;
Figure 2 est une vue en perspective montrant l'ébauche de figure 1 montée pour réaliser le corps tubulaire du récipient, les languettes et le rabat de la fermeture supérieure étant ouverts et se trouvant substantiellement dans les plans respectifs des côtés latéraux dont elles sont solidaires;
Figure 3 est une vue en perspective semblable à celle de la figure 2, mais montrant les languettes et le rabat de fermeture partiellement refermés;
Figure 4 est une vue en perspective semblable à celle de figure 3, mais dans laquelle les languettes et le rabat de fermeture ont été représentés à la position presque fermée;
Figure 5 est une vue en perspective semblable à figure 4, mais montrant le haut du récipient entièrement fermé et rendu étanche;
Figure 6 est une vue en perspective semblable à figure 5, mais montrant ]e récipient ouvert en cours d'utilisation, avec le bec verseur déplié à sa position de service;
Figure 7 est une coupe à grande échelle indiquant la constitution du matériau feuilleté par le moyen duquel il est avantageux de réaliser l'ébauche de figure 1 et le récipient de figures 2 à 6;
Figure 8 est une vue en perspective semblable à celle de figure 6, mais montrant le récipient refermé avec la pointe du bec verseur prise sous une partie de la languette formant rabat de fermeture extérieur.

Comme on peut le voir en figures 1 et 2 l'ébauche propre à la réalisation du récipient comporte quatre pans latéraux 21, 31, 41 et 51, ces pans étant disposés côte à côte et séparés les uns des autres par quatre lignes de pliage foulées 22, 32, 42 et 52, lesquelles lignes se prolongent sur toute la hauteur de l'ébauche. A gauche de la ligne de pliage 22 il est prévu une patte latérale de jonction 11, cette patte étant repliée à angle droit par rapport au pan latéral 21, autour de la ligne de pliage 22 précitée et étant fixée de façon étanche contre la face intérieure du pan latéral 51, c'està dire de celui qui se trouve le plus à droite, en figure 2 dans laquelle l'ébauche a été supposée montée pour réaliser un corps tubulaire, comme le montre bien ladite figure.

L'ébauche est divisée transversalement par une ligne de pliage foulée comportant les lignes élémentaires 13, 23, 33, 43 et 53. Ces lignes divisent longitudinalement l'ébauche en, d'une part, les pans latéraux 21, 31, 41 et 51 et, d'autre part, les languettes de fermeture 24, 34 ,44 et 54, cette dernière formant rabat; à ces languettes est associée une patte 14 destinée à être fixée de façon étanche contre la partie la plus à droite de la face intérieure du rabat supérieur de fermeture 54 en vue de constituer une partie de la jonction longitudinale latérale complète du récipient. La languette 24 comporte deux lignes de pliage diagonales 25 et 26; de même la languette 34 comporte deux lignes de pliage semblables 35 et 36 et la languette 44 deux autres lignes 45 et 46. Le rabat 54 comporte également deux lignes de pliage auxiliaires 55 et 56, mais celles-ci sont disposées parallèlement à la ligne de pliage transversale principale 53.

Lorsque l'ébauche a été montée, comme représentée en figure 2, pour constituer un corps tubulaire à section rectangulaire, la phase opératoire suivante consiste à replier certaines des languettes le long des lignes de pliage diagonales, comme représenté en figure 3. On commence par replier l'ébauche vers l'intérieur autour du haut des deux lignes de pliage longitudinales 32 et 42, par exemple aux emplacements référencés 32a et 42a en figures 2 et 3. Lorsque l'ébauche a ainsi été pliée intérieurement autour de la ligne 32a de figure 3, l'on replie intérieurement la languette 24 autour de la ligne diagonale foulée 26 et l'on replie de même la languette 34 autour de la ligne diagonale 35. Bien que cela ne soit pas visible en figure 3 l'on procède de même vers la ligne de pliage 42a, de sorte que la languette 34 se trouve repliée vers l'intérieur le long de la ligne de pliage 36, tandis que la languette 44 est repliée de même manière autour de la ligne 45. Les pliages ainsi réalisés déterminent deux voiles en forme de souflets dont l'un est constitué par les deux parties 24b et 34a repliées vers l'intérieur, et l'autre par les deux parties 34b et 44a repliées de façon semblable (fig. 2). Il y a lieu de remarquer plus particulièrement que la partie centrale 34c-de Ia languette 34 réalise le bec verseur lorsqu'elle est dépliée vers l'extérieur du récipient, comme on I'expliquera en référence à figure 6.

Ainsi qu'on peut le voir en figures 3 et 4 la partie centrale 34c de la languette est alors repliée vers l'intérieur autour de la ligne de pliage transversale 33, cette partie venant ainsi dans un plan transversal par rapport au corps du récipient lorsque celui-ci est refermé de façon étanche. De même la partie centrale 24c de la languette 24 se replie également vers l'intérieur autour de la ligne de pliage 23, tandis que la partie centrale 44c se replie de façon semblable autour de la ligne transversale 43. Les deux parties triangulaires restantes 44b et 24a se rabattent vers l'extérieur autour de leurs lignes de pliage diagonales respectives 46 et 25, de sorte qu'elles viennent se superposer aux faces supérieures correspondantes des parties centrales 44c et 24c lorsque le rabat extérieur de fermeture 54 est abaissé à la position fermée, comme représenté en figures 4 et 5. A ce point de l'opération de fermeture, le récipient n'a fait l'objet d'aucune disposition propre à assurer l'étanchéité, sauf en ce qui concerne la fixation des pattes 11 et 14 au pan 51 et au rabat 54 lorsqu'on a monté l'ébauche pour réaliser un corps tubulaire.

Figure 7 montre un matériau feuilleté susceptible d'être utilisé pour réaliser le récipient. Si ce récipient ou boîte doit renfermer une matière sèche, telle que des graines pour oiseaux, on peut le faire en carton kraft de récupération ou autre genre de carton ou papier fort, et se borner à le coller à la position fermée. Mais la présente description s'attache à souligner plus particulièrement le cas d'un récipient réalisé à partir d'un matériau grâce auquel on puisse établir un emballage satisfaisant pour le lait. Dans ce cas l'invention est préférablement mise en oeuvre en utilisant du carton kraft vierge K revêtu de matière plastique sur ses deux faces.

Cette matière plastique doit être soudable à la chaleur de façon étanche, ce qui est le cas par exemple du polyéthylène. Elle doit être utilisée au moins sur la face intérieure, comme indiqué en P, mais pour une meilleure présentation il y a lieu de revêtir également de matière plastique la face extérieure du matériau, la matière plastique employée dans ce cas pouvant également être du polyéthylène, ou éventuellement une autre matière telle que du polyvinyle, comme indiqué en V. I1 est simplement nécessaire que le revêtement extérieur V se soude au revêtement intérieur P de polyéthylène sous l'effet de l'application de la chaleur, de façon que l'emballage puisse être rendu étanche par une opération s'apparentant étroitement à la soudure. La présente invention ne doit toujours pas être limitée à une matière particulière et, comme on l'a déjà signalé, il suffit que l'une au moins des matières plastiques utilisées soit soudable et fonde à une température suffisamment basse pour que la couche de carton kraft K ne soit pas endommagée par la chaleur qui lui est appliquée. On peut encore envisager de faire comporter au matériau feuilleté d'autres matières en vue d'améliorer son aspect, sa rigidité ou ses qualités de conduction de la chaleur. On peut encore remarquer que l'âme du matériau feuilleté ne doit pas obligatoirement être réalisée en carton kraft.

La première phase de réalisation de l'étanchéité est effectuée pendant la fermeture des languettes d'extrémité, substantiellement quand on se trouve à la position représentée en figure 4. Comme on l'a indiqué plus haut, lorsqu'on abaisse le rabat de fermeture extérieur 54 de la position représentée en figure 3 à celle représentée en figure 5 en passant par celle de figure 4, les parties triangulaires 44b et 24a (fig. 3) sont disposées entre d'une part la partie centrale 44c de la languette 44 et celle 24c de la languette 24, et d'autre part la face intérieure dudit rabat 54. En supposant que la réalisation de l'étanchéité soit effectuée à l'aide de la chaleur, et non pas par le moyen d'un adhésif, l'on saisit les parties triangulaires 24a et 44b et on les serre contre la face intérieure du rabat extérieur 54 tout en leur appliquant de la chaleur en même temps que la pression.

Cette phase opératoire peut avantageusement s'exécuter par des éléments chauffants du type
Calrod qu'on applique sur les faces opposées de l'ensemble à traiter de manière à assurer simultanément la chaleur et la pression. L'on soude ainsi contre la face intérieure du rabat 54 une surface aussi grande que possible des parties triangulaires 44b et 24a en tenant compte du fait que cette opération doit être réalisée avec le rabat principal 54 à la position approximative de figure 4, de manière que l'élément Calrod inférieur puisse être glissé entre les plis 24a et 24c de la languette 24, par exemple. L'on applique alors la chaleur et la pression sur une fraction aussi grande que possible de la surface des parties triangulaires 24a et 24c, cette application se faisant à peu près dans le sens indiqué par les flèches référencées C-C en figure 4. Lorsque l'action des éléments Calrod a ainsi soudé la face intérieure du rabat 54 à la face intérieure de la partie 24a et également à celle de la partie 44b, on referme complètement ledit rabat 54 pour l'amener à la position représentée en figure 5.

On réalise alors l'étanchéité entre la périphérie du rabat 54 et la face extérieure des languettes 24, 34 et 44, ou au moins à la partie de cette face voisine des lignes de pliage transversales 23, 33 et 43. En outre on replie vers le bas la patte de tirage 57 de manière qu'elle recouvre la face extérieure du pan latéral ou côté 31. L'on peut encore, si désire, fixer cette patte 57 au côté 31 par soudure à chaud sur une petite zone de la patte. La boîte se trouve alors fermée comme représenté en figure 5. L'application de la chaleur et de la pression pour assurer l'étanchéité autour du rabat 54 à la position représentée dans ladite figure 5 peut être réalisée en disposant une chemise autour des côtés latéraux 21, 31, 41 et 51 du récipient ou boîte, immédiatement au-dessous des lignes de pliage 23, 33, 43 et 53, de manière à entourer le pourtour du récipient, puis en appliquant la chaleur et la pression à la face supérieure du rabat 54 au voisinage de la périphérie de celle-ci.

Lorsque le consommateur désire ouvrir la boîte fermée de façon étanche, comme représenté en figure 5, il saisit la patte 57 et la tire vers le haut en arrachant ainsi la partie avant 54a du rabat 54 et en relevant cette partie avant à la verticale, comme représenté en figure 6, par pliage autour de la ligne de pliage auxiliaire 56. La partie centrale 34c de la languette 34 (fig. 4) se trouve alors dégagée et peut être dépliée vers l'extérieur comme représenté en figure 6, de manière à constibuer bec verseur. Lorsque la partie centrale 34c est ainsi dépliée, les zones situées de part et d'autre de la partie 32a de la ligne de pliage 32 se retrouvent en alignement et le voile en forme de soufflet constitué par les parties 24b et 34a est substantiellement ouvert à plat pour empêcher le contenu de déborder autrement que par déversement à l'extrémité T du bec. En pinçant légèrement entre le pouce et l'index les côtés latéraux 21 et 41 au voisinage des lignes de pliage transversales 23 et 43, l'on ouvre davantage le bec pour permettre au contenu de se déverser plus vite. Le voile en forme de soufflet situé de l'autre côté du bec et constitué par les parties 34b et 44a est lui aussi ouvert à plat lorsque la languette 34 est tirée vers l'extérieur pour constituer ledit bec à la façon sus-exposée.

Après qu'on ait ainsi déversé une partie du contenu par le bec verseur, l'on peut refermer le récipient en repliant la languette 34 vers l'intérieur pour la ramener à la position représentée en figure 8.

A cette position la pointe T du bec est prise sous la moitié arrière du rabat extérieur 54, vers le milieu de la ligne de pliage 56. On peut refermer la partie avant 54a de ce rabat 54 de façon à ramener substantiellement le récipient à la position fermée représentée en figure 5.

Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents.

RÉSUMÉ
I. Récipient en carton ou analogue, propre à être fermé de façon étanche pour l'emballage de produits, tels par exemple que le lait, dans lequel les quatre côtés verticaux se prolongent vers le haut respectivement par un rabat formant couvercle solidaire du côté arrière et par des languettes solidaires des trois autres côtés, ces languettes comportant des lignes de pliage obliques de manière à se replier sur elles-mêmes en direction de l'intérieur sous le rabat, ledit récipient pouvant en outre présenter les autres caractéristiques ci-après, séparément ou en combinaison
10 Le rabat comporte à son extrémité une patte propre à être repliée sur le côté avant en vue de faciliter le relevage dudit rabat;
20 La languette solidaire du côté avant est légèrement plus courte que les deux languettes solidaires des côtés latéraux et sa partie centrale triangulaire est comprise entre les lignes de pliage diagonales voisines de ces deux dernières languettes, de manière que lorsque le rabat est soulevé la première languette puisse être dépliée séparément vers l'extérieur pour former bec verseur;
30 Le rabat comporte en son milieu une ligne de pliage transversale de manière que lors de l'ouverture du récipient il suffise de soulever la partie la plus en avant de ce rabat pour dégager la languette propre à former bec verseur;
40 Le récipient est établi à partir d'une feuille de carton ou analogue dont au moins la face destinée à se trouver à l'intérieur dans le récipient monté est recouverte d'une couche de matière plastique de manière à permettre de réaliser l'étanchéité de la fermeture par soudure à chaud, à la façon en soi connue;
50 Lors de la fermeture les parties triangulaires des languettes solidaires des côtés latéraux et qui se trouvent les plus voisines du rabat, sont soudées au moins en partie contre la face intérieure du rabat.

II. Ébauche de carton ou analogue pour la réalisation d'un récipient suivant I, remarquable en ce qu'elle comporte quatre lignes de pliage longitudinales propres à déterminer quatre pans destinés à constituer les côtés verticaux du récipient et une patte Iatérale d'assemblage propre à être collée ou soudée contre le pan opposé pour réaliser le corps tubulaire du récipient; une ligne transversale déterminant dans le haut de l'ébauche trois languettes correspondant aux côtés avant et aux deux côtés latéraux, un rabat correspondant au côté arrière, et un prolongement de la patte d'assemblage propre à être collé ou soudé au rabat; deux lignes de pliage diagonales disposées dans chaque partie formant languette, ces lignes partant de la base de la languette considérée pour aboutir au milieu du bord supérieur de celle-ci; une ligne de pliage transversale, prévue dans la partie formant rabat, substantiellement à la moitié de la hauteur de celle-ci; et une autre ligne transversale déterminant dans le haut du rabat une patte propre à être repliée contre le côté vertical avant du récipient.

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims

**ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **. les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents. RÉSUMÉ I. Récipient en carton ou analogue, propre à être fermé de façon étanche pour l'emballage de produits, tels par exemple que le lait, dans lequel les quatre côtés verticaux se prolongent vers le haut respectivement par un rabat formant couvercle solidaire du côté arrière et par des languettes solidaires des trois autres côtés, ces languettes comportant des lignes de pliage obliques de manière à se replier sur elles-mêmes en direction de l'intérieur sous le rabat, ledit récipient pouvant en outre présenter les autres caractéristiques ci-après, séparément ou en combinaison 10 Le rabat comporte à son extrémité une patte propre à être repliée sur le côté avant en vue de faciliter le relevage dudit rabat;

20 La languette solidaire du côté avant est légèrement plus courte que les deux languettes solidaires des côtés latéraux et sa partie centrale triangulaire est comprise entre les lignes de pliage diagonales voisines de ces deux dernières languettes, de manière que lorsque le rabat est soulevé la première languette puisse être dépliée séparément vers l'extérieur pour former bec verseur;
30 Le rabat comporte en son milieu une ligne de pliage transversale de manière que lors de l'ouverture du récipient il suffise de soulever la partie la plus en avant de ce rabat pour dégager la languette propre à former bec verseur;
40 Le récipient est établi à partir d'une feuille de carton ou analogue dont au moins la face destinée à se trouver à l'intérieur dans le récipient monté est recouverte d'une couche de matière plastique de manière à permettre de réaliser l'étanchéité de la fermeture par soudure à chaud, à la façon en soi connue;
50 Lors de la fermeture les parties triangulaires des languettes solidaires des côtés latéraux et qui se trouvent les plus voisines du rabat, sont soudées au moins en partie contre la face intérieure du rabat.

II. Ébauche de carton ou analogue pour la réalisation d'un récipient suivant I, remarquable en ce qu'elle comporte quatre lignes de pliage longitudinales propres à déterminer quatre pans destinés à constituer les côtés verticaux du récipient et une patte Iatérale d'assemblage propre à être collée ou soudée contre le pan opposé pour réaliser le corps tubulaire du récipient; une ligne transversale déterminant dans le haut de l'ébauche trois languettes correspondant aux côtés avant et aux deux côtés latéraux, un rabat correspondant au côté arrière, et un prolongement de la patte d'assemblage propre à être collé ou soudé au rabat; deux lignes de pliage diagonales disposées dans chaque partie formant languette, ces lignes partant de la base de la languette considérée pour aboutir au milieu du bord supérieur de celle-ci; une ligne de pliage transversale, prévue dans la partie formant rabat, substantiellement à la moitié de la hauteur de celle-ci; et une autre ligne transversale déterminant dans le haut du rabat une patte propre à être repliée contre le côté vertical avant du récipient.