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Dispositif de réglage pour presses.
La présente invention est relative à un dis- positif de réglage pour presses dans lesquelles un cordon de matièreplastique et un cordon de matière solide sont ex- pulsés ensemble d'une matrice ou sent en même temps réunis.
Dans les presses connues, l'avance du poinçon de la presse est déterminée uniquement par la résistance qu'oppose au poinçon la matière plastique ou la masse com- primée qui se trouve dans le cylindre de presse. Si la mas- se comprimée est réunie à un cordon solide quelconque, dans les presses connues, la vitesse d'avance du cordon solide est simplement réglée à une valeur déterminée. Ceci présente l'inconvénient que la réunion du cordon solide avec la masse comprimée peut s'effectuer irrégulièrement du fait de dif- férences dans la masse, ce qui donne lieu à des déchets.
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Pour remédier à cet inconvénient, conformément à la pré- santé invention, entre une organe de la commande de la matière plastique et un organe de la commande du cordon solide, est in- tercalé un dispositif indicateur ou de commande, fonctionnant comme dispositif de contrôle, à l'aide duquel, par action sur au moins l'une des commandes, on maintient une relation déter- minée d'après une fonction prescrite entre les parcours des deux organes.
On a représenté schématiquement des exemples de réalisa- tion de l'objet de l'invention sur le dessin annexé dans lequel:
La figure 1 représente le schéma de la commande pour la masse comprimée et de la commande pour le cordon solide, ainsi qui le dispositif de commande intercalé entre elles.
La figure 2 représente les organes de commande dans le dispositif de contrôle pour le fluide moteur du poinçon de la presse.
La figure ,) représente un dispositif de contrôle servant de dispositif de commande ou indicateur sur une presse actionnée mécaniquement.
La commande de la masse comprimée dans la fig. 1 comprend les organes suivants : le piston 1, sur lequel s'exerce la pression et qui se déplace dans le cylindre 2, actionne le poinçon 3 qui comprime le gâteau 4 de masse comprimée dans le cy- lindre 5 en le faisant passer par la matrice 6.Le fluide sous pres- sion agissant sur le piston 1 est aspiré dans le récipient 7 en pas- sant par le filtre 8, par la pompe à engrenage à basse pression 9 qui est actionnée par le moteur 11 en commun avec la pompe à plon- gour à haute pression 10.
La conduite sous pression 12 qui, par exemple, est à une pression de 10 kg./ cm2, comporte un branchement 13 allant à la soupape de sûreté à basse pres- cion 14 , un autre branchement 15 allant à la soupape d'aspi-
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ration 16 de la pompe 10 et à la soupape de retenue 17, par l'intermédiaire de laquelle le réseau à haute pression peut être amené dtabord à une pression de 10 kg./cm2. L'ex- trémité de la conduite à basse pression 12 est reliée au carter 18 du dispositif de contrôle ou de commande.
La pompe à haute pression 10 envoie le fluide sous une pression de, par exemple, 200 kg/cm2, par la sou- pape 19, dans la conduite à haute-pression 20. Sur cette conduite 20 sont montés le carter 18, la soupape de retenue 17 et une soupape de sûreté à haute pression 21. En outre, le carter 18 et la soupape de sûreté à basse pression 14 sont reliés à la conduite d'évacuation 23 par laquelle le fluide sous pression revient dans le réservoir 7. De plus, le carter 18 est relié , par la conduite à haute pression 24, à la chambre à haute pression 25 du cylindre 2 et, par la conduite 26, à la chambre de cylindrée à basse pression 27 qui, de ce fait, est reliée en permanence à la conduite sous pression 12 du réseau à 10 kg/cm2.
La commande du cordon solide 30 comporte les or- ganes suivants : Les galets 31 et 32 sont actionnés par le moteur 33, par l'intermédiaire de la commande à courroie 34, de la transmission à vis sans fin 35 montée sur l'arbre 36 et de la transmission étagée 37 à 44. Sur l'arbre 45, est fixé le carter 46 de l'accouplement actionné par fluide sous pression, avec manchon d'arrivée 47, piston 48, ressort 49, et plateau d'accouplement 50 qui est solidaire de l'arbre 51.
Lorsque l'accouplement 46 est débrayé, les galets 31 et 32 peuvent être actionnés à volonté au moyen de la manivelle 52.
Le manchon d'arrivée 47 est réuni par la conduite 28,53 au réseau à 10 kg/cm2, un servo-moteur 54 étant monté dans la conduite 28,53, le piston à haute pression 55 de ce servo- moteur étant mis en charge, par la conduite 29, à la pression qui règne dans la chambre 25. Sous l'action de cette pression.
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le piston 55 se déplace avec le piston de commande 56 en antagonisme à la 'force du ressort 59 qui est réglable au moyen de la vis 58.
Entre le poinçon 3 comme dernier organe de la com- mande de la .nasse comprimée, et l'arbre 36 comme organe in- ter..iédiaire aans la commande du cordon solide 30, est monté un dispositif de commande ou contrôle à l'aide duquel, par action sur la commande de la masse comprimée, on maintient un rapport donné, d'âpres une fonction prescrite, entre les trajets décrits par les deux organes. L'arbre 36 actionne, par l'intermédiaire de la transmission à vis sans fin 61, la came fonctionnelle 62, qui est de préférence fixée de façon interchangeable sur son arbre 64, qui peut être dé- brayé d'avec la commande 61 au moyen de l'embrayage à grif- fes 63 et que l'on peut alors faire tourner à volonté au moyen de la manivelle 65.
La came fonctionnelle 62 déplace, par l'intermédiaire du galet 60, le tiroir à piston 66 qui se trouve dans le carter 18, qui coopère avec le tiroir tubu- laire 67. Le tiroir 67 est rendu solidaire, par l'articula- tion 68, du levier 69 dont l'extrémité supérieure porte sur le galet 70 monté sur le poinçon 3. Le levier 69 pivote sur la douille 71 qui peut se déplacer le long du levier 69 jusque dans l'articulation 68 et qui est monté à rotation dans une fourchette 72. Cette dernière peut être déplacée au moyen de l'arbre fileté 73, par rotation du volant 74, parallèlement à l'axe de l'arbre 73.
Le tiroir tubulaire 67 de la figure 2 comporte deux gorges 75 et 76 dont la longueur correspond au déplace- ment maximum du tiroir 67. L'extrémité de gauche a un dia- mètre 78 réduit par rapport au diamètre 77 du tiroir et est montée de façon étanche dans le couvercle 79. L'arête 80 du tiroir tubulaire 67 est, dans sa position extrême de droite, éloignée du couvercle 79 de la distance du déplace- ±
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ment. La ohambre 81 est reliée par les alésages 82 à la chambre 83. Enfin, les chambres 75 et 76 sont réunies par les alésages 84 et 85 à la chambre 86.
Le dispositif fonctionne de la façon suivante : On met d'abord.en marche le moteur 11 de sorte que la pompe à engrenage 9 met sous une pression de 10 kg/cm2 toutes les conduites et chambres sous pression, aussi bien dans le ré- seau à haute pression que dans le réseau à basse pression.
En supposant que le piston 1 se trouve déjà dans sa posi- tion extrême de droite et que la came fonctionnelle 62 oc- cupe sa position représentée,sur la fig. l, le tiroir à pis- ton 66 et le tiroir 67 sont également dans les positions extrêmes de droite. Le tiroir 67 est alors poussé vers la droite, par la pression de 10 kg/cm2 qui agit sur l'arête 80, jusqu'à ce que le levier 69 s'applique sur le galet 70.
Comme en outre, la chambre 83 est reliée en permanence par les alésages 82 à la conduite 12 et que la surface frontale annulaire 96 est un peu plus grande que la surface 95, le tiroir à piston 66 est poussé continuellement vers la droite jusqu'à ce qu'il s'applique contre la butée 97 ou, par son galet 60, sur sa came 62. Par suite, l'arête de commande 88 se trouve dans la position 88a et réunit la chambre 25 du cy- lindre, par la conduite 24, la gorge 76 et les alésages 85, à la chambre 93 et l'alésage 89, tandis que l'arête 87, dans la position 87a, supprime la communication entre la gorge 75 et la chambre 86.
De ce fait, la chambre 25 est en communi- cation avec la conduite d'évacuation 23 et le fluide moteur venant par la conduite sous pression 12, arrive, par la con- duite 26, dans la chambre 27 et amène ou maintient le piston 1 dans sa position extrême de droite.
Etant donné qu'il n'y a encore aucune pression dans la ohambre 25, la conduite 24 et les chambres 76 et 86, la
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soupape de bypass 22 est ouverte ; conséquence, la pompe 10 refoule sans pression dans le réseau à 10kg/om2 et le fluide sous pression provenant de la pompe 9 revient au réservoir 7 par la soupape de retenue 14 pour 10kg/cm2.
Si maintenant le cylindre de presse 5 est rempli de masse plastique et est amené devant le poinçon 3, le cordon solide 30, qui peut consister par exemple en baguettes de fil métallique telles que celles utilisées comme noyaux pour les électrodes, est poussé jusqu'à la tuyère 6, en pas- sant dans le guidage du piston 1 et du poinçon et éventuel- lement dans un dispositif de guidage du cylindre de presse 5, en faisant tourner les galets 31,32 au moyen de la manivelle 52, l'accouplement 46 étant débrayé.
Dans le transmission à plusieurs vitesses, par exemple, la paire de roues 37 est accouplée avec l'arbre 41 par déplacement vers la gauche de l'embrayage à griffes 39.
On déplace la courroie 42, qui est mise sous tension par un dispositif' tendeur non représenté, le long du tambour 43 et on la met sur le troisième gradin du tambour étagé 44.
La démultiplication dans la transmission à plusieurs vi- tesses est choisie sensiblement en concordance avec le diamètre du cordon solide et l'épaisseur de l'enrobement par la masse comprimée ; la proportion exacte s'obtient par réglage du point de rotation 71 qui est réglable, non seulement par gradins, nais encore de façon continue.
Lorsque l'accouplement à griffes 63 n'est pas en- core embrayé, le poinçon 3 peut être déplacé vers la gauche en faisant tourner la came fonctionnelle 62 au moyen de la manivelle 65 de façon à mettre déjà sous pression dans le cylindre 5 la masse comprimée 4. Par suite de l'augmen- tation de r, en faisant tourner la came fonctionnelle 62 dans le sens de la flèche, on pousse le tiroir à piston 66 vers la gauche, jusqu'à ce que l'arête 87 (fig.2) provoque
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l'ouverture et que le fluide moteur, provenant de la conduite 20, arrive, en passant par la chambre 75 et l'alésage 84, dans la chambre 86 et, de là, dans la cham- bre 25 du cylindre. Le fluide sous pression est d'abord amené seulement à une pression de 10 kg/cm2.
Mais dès que la pression a augmenté dans la chambre 25, la conduite 98 est également mise sous pression et, pour une pression déterminée, par exemple 5 kg/cm2, la soupape de by-pass 22 se ferme. En conséquence, la pompe 10 refoule le fluide à une pression dépassant 10 kg/cm2 et le piston 1 se dé- place vers la gauche. Le tiroir tubulaire 67 se déplace alors aussi car le poinçon 3 entraîne le levier 69 qui tourne autour de l'articulation 71.
Le piston 1 se déplace dans la mesure où le rayon r de la partie de came 99 augmente en longueur depuis le point de contact 100. Lors de l'arrêt du piston 66, la continuation du déplacement du piston 1, du fait de l'en- traînement du tiroir tubulaire 67 et de la faible ouverture de passage de celui-ci, produirait la fermeture immédiate par l'arête de commande 87, de sorte que l'arrivée ulté- rieure du fluide à la chambre 25 est interrompue et que le piston 1 s'arrête immédiatement. Le piston 1, et par suite aussi le poinçon 3, suivent donc exactement les mouvements du tiroir à piston 66.
Dès que le poinçon 3 rencontre le gâteau 4 de masse comprimée et le met sous pression, la pression du fluide moteur augmente dans la chambre 25 de façon cor- respondante à la résistance de la masse comprimée 4. Pour une pression donnée, par exemple 20 kg/cm2, le piston 55 se soulève avec le tiroir 56 de sorte que le fluide moteur peut passer de la conduite 28 dans la conduite 53 et à l'ac- couplement 46, et le piston 48 applique fermement le pla-
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teau d'accouplement 50 contre le carter 46. Ensuite, lors- que le moteur 33 est mis en marche, les galets 31 et 32 tournent avec l'arbre 45, l'accouplement 63 étant en même temps embrayé afin que l'opération de compression puisse commencer.
Le déplacement du poinçon 3 peut égale- ment avoir lieu lorsque l'accouplement 63 est embrayé, par mise en route du moteur 33, parce que l'accouplement 46 provoque automatiquement l'avance du cordon solide lorsque commence l'opération de compression.
Lorsque celle-ci a lieu, il est nécessaire que l'avance du cordon solide 30 et celle de la masse compri- r,iée, dans la tuyère 6, soient telles que l'enrobement du cordon solide 30 par la masse comprimée, en particulier leur réunion sous pression élevée, se fasse sur toute la longueur du cordon 30, sans lacunes et avec une épais- seur uniforme. Si la vitesse du cordon 30 était trop gran- de, ou bien il serait- libre dans la masse d'enrobement, ou bien il se produirait des lacunes dans l'enrobement.
Ceci se produit en particulier avec des masses à compri- mer presque sèches. Par contre, si l'avance de la masse comprimée était supérieure à celle du cordon solide 30, une trop grande quantité de la masse serait refoulée dans la tuyère C lors de la compression et elle s'amasserait à la sortie de la tuyère. Au lieu d'avoir une surface extérieure lisse avec un diamètre égal à celui de la tuyère, non seulement l'enrobement serait comprimé irré- gulièrement, mais encore/il ne serait pas réuni de façon correcte avec le cordon solide.
De manière à éviter sûrement ces défectuosités, il est prévu un dispositif de commande ou dispositif de contrôle qui est monté entre l'arbre 36, à titre d'organe intermédiaire dans la commande du cordon solide 30, et le poinçon 3, à titre de dernier organe dans la commande de
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la masse comprimée. Le rapport entre le trajet du poinçon
3 et celui de l'arbre 36 est donné pour un diamètre donné du cor don solide 30 et une masse comprimée déterminée.
Si, par exemple, on peut enrober 500 baguettes de longueur a avec un remplissage du cylindre de presse 5 et si le trajet du poinçon 3, une fois que la masse a été mise sous la pression nécessaire pour la compression., est égal à b, il en résulte un rapport de 500 a/b entre l'avance du cordon 30 et celle du poinçon 3. Ce rapport est indépen- dant de la vitesse d'avance en m/s pour le cordon ou en mm/s pour le poinçon 3. De ce rapport, on déduit le nombre de rotations de l'arbre 36 par millimètre d'avance du poinçon 3, en tenant compte de l'étage en prise du rapport précédent. Pendant la compression, l'ouvrier qui observe le cordon sortant de la tuyère peut modifier continuelle- ment, pour autant que cela est nécessaire, le rapport des avana.es, en faisant tourner le volant de réglage 74.
Lorsque la course à vide s'achève ou que commence l'opération de compression du poinçon 3, lorsque le galet
60 du tiroir 66 est au contact du point 101 de la partie de came 99, la démultiplication dans la transmission à vis sans fin 61 est si grande que, lorsque la came fonc- tionnelle 62 tourne de l'angle entre les points de con- tact 101 et 102, le galet 60, et avec lui le tiroir 66, effectuent le même déplacement que la distance comprise entre la position 68a de l'articulation 68 (représentée sur la fig. 2) et la position finale 68b.
La partie de came
99 aura la plupart du temps une forme telle que l'augmen- tation du rayon r soit dans une relation linéaire avec l'augmentation de l'angle .. Pendant la compression, l'a- rête de commande 87 s'ouvre dans la mesure qui est nécessaire pour remplir la chambre 25 en fluide moteur pour déplacer le piston 1 avec la vitesse d'avance voulue.
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@n outre du maintien exact du rapport des déplace - ments du poinçon 3 et du cordon 30, ce dispositif de contrô- le permet un réglage de la pression exercée sur le poinçon 3 se superposant au réglage de l'avance. En particulier dans le cas de masses comprimées qui sont comprimées presque à sec et qui doivent former un enrobement dur, le résidu res- tant dans le cylindre de compression présente déjà, en gé- néral, une autre consistance que le gâteau nouvellement in- troduit. pendent la compression, il faut cependant expulser d'abord par la tuyère 6 le reste de la masse restante. Mais dès que la nouvelle masse sort de la tuyère 6, la résistance à la compression aevient plus faible du fait des meilleures propriétés d'écoulement.
En conséquence, la résistance du poinçon est également plus faible.
Si la pression du fluide moteur dans la chambre 25 était restée la même ou si pour une presse à vis, le poinçon 3 présentait la même avance par seconde, la nouvelle masse sortirait de la tuyère plus vite que le cordon solide 30 et cela jusqu'à ce que, d'une part, la pression se soit réglée à l'intérieur de la masse à la plus faible valeur et que, d'autre part, l'élasticité du bâti se soit réglée de façon correspondante à cette valeur plus faible. Grâce au dispo- sitif de contrôle, dès que la nouvelle masse arrive à la tuyère 6 et du fait de la plus faible résistance, l'avance du piston moteur 1, et par suite du poinçon 3, est subite- ment interrompue ou ralentie, car le tiroir 67 va plus vite que le tiroir 66 de sorte que l'arête de commande 87 ferme l'arrivée de fluide moteur ou au moins l'étrangle fortement.
L'arrêt ou le retardement du poinçon 3 empêche que la masse 4qui est sous une pression trop élevée jail- lisse hors de la tuyère 6, de sorte que, malgré le changement
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dans la consistance de la masse, son avance reste la même que celle du cordon solide 30.
Si, pendant la compression, la came fonctionnelle 62 a tourné de l'angle et si le galet 60 est arrivé au point 102, le rayon diminue de nouveau en continuant la rotation et, en conséquence, le galet 60 se déplace vers le droite avec le tiroir à piston 66 sous l'effet de la pression s'exerçant sur la surface 96. L'arête de commande 87 se ferme et le piston 1 s'arrête avec le poinçon 3 et le tiroir tubulaire 67. Une fois eue le ti- roir à piston 66 a parcouru un trajet correspondant au recouvrement de l'arête 88, la chambre 25 est reliée à la conduite de sortie 23. En conséquence, la pres- sion dans la chambre 25 descend à la valeur de la pres- sion atmosphérique. En même temps, le tiroir 56 descend et'réunit l'accouplement 46 avec l'évacuation 57, de sor- te que les galets 31 et 32 et le cordon 30 s'arrêtent.
En outre, la soupape de bypass 22 s'ouvre et la pompe à haute pression 10 refoule sans pression dans le ré- seau à 10 kg./cm2.
Etant donné que, dans la chambre 27, la pression est maintenue en permanence à 10 kg. cm2, le piston 1 et le poinçon 3 peuvent revenir dans la position de dé- part de droite dans laquelle la butée 103 actionne un contact d'extrémité, non représenté, de façon à arrêter éventuellement le moteur 11 ou le moteur 33, ou les deux, et la pompe à engrenage 9. De ce fait, le poinçon 3 se retire du cylindre 5 d'une quantité telle que le cylindre 5 peut être déplacé dans son guidage, trans- versalement au poinçon 3 et peut être garni d'un nouveau gâteau 4 de masse à comprimer.
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Le dispositif d'amenée du cordon solide aux galets 31 et 32 ainsi que les dispositifs servant à emmener le cordon enrobé, par exemple à un dispositif de séchage, n'ont pas été représentés pour plus de simplicité, car ils n'appartiennent des pas @ l'invention. En général, ce sont/dispositifs fonction- nant automatiquement qui sont mis en marche au commencement de l'opération de compression.
Sur la fig.3, le poinçon 3 est actionné mécanique- ment au moyen d'une vis 105 et de l'écrou 106. L'écrou 106 est monté dans le bâti 107 et est mis en rotation par l'en- gênante 108 et le moteur 109. Le moteur 110 actionne, par l'intermédiaire de l'arbre 111, de la transmission étagée 112 et du mécanisme compensateur 113, les galets 31 et 32 ser- vant à faire avancer le cordon solide 30 qui passe à travers la vis 105, le cylindre de presse 5 et la tuyère 6. Le poin- çon 3, qui est représenté à l'extrémité de sa course de compression, est guidé à l'aide du coulisseau 114 sur les colonnes 115 du bâti. Dans la position 3a du poinçon 3, le cylindre de presse 5 peut être déplacé et rempli de nouveau.
Le dispositif de contrôle fonctionnant comme dispo- sitif de commande ou indicateur, est constitué mécaniquement et est représenté schématiquement. Le levier 116 est relié au coulisseau 114 au moyen de l'articulation 117 dans la- quélle peut glisser l'extrémité du levier 116. Le point de rotation 118 est fixé sur la partie avant du bâti 107. Le levier 116 glisse dans la douille 119 qui pivote sur la tringle 120. Celle-ci estcuidée parallèlement dans le bâti 107 et comporte à son extrémité de droite une denture 121.
Le galet inférieur 32 actionne, par l'itnermédiai- re de l'arbre 122, le mécanisme deréglage 123, l'arbre 124, le réducteur 125, et le secteur denté 126, dont la denture 127 coopère avec la roue dentée 128 qui est également en prise avec la denture 121, La transmission étagée 112 et la trans-
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mission de réglage 123 servent à régler la vitesse d'a- vance du cordon solide, de façon correspondante au rap- port désiré entre les déplacements du cordon solide 30 et du poinçon 3, la transmission étagée 112 permettant un réglage grossier du rapport de déplacements avant la compression et la transmission de réglage 123 permettant le réglage précis, par modification continue de la vitesse, avant et pendant la compression.
Lors de la compression, la tringle 120, avec la den- ture 121 et la denture 127, se déplace dans le sens indi- qué par la flèche et cela de façon telle que, pour le rap- port de déplacement désiré,, la vitesse reste la même dans la division des deux dentures 121 et 127. En conséquence, la roue dentée 128 ne fait que tourner sur son axe et son centre ne se déplace pas. Si ,par contre, la vitesse du poinçon 3 change par suite d'un changement dans la consis- tance de la masse comprimée tandis que la vitesse d'avance du cordon solide 30 reste la même, il en résulte une dif- férence dans la vitesse de la denture 121 par rapport à celle de la denture 127 de sorte que le centre de la roue dentée 128 se déplace et par suite règle, au moyen de la transmission de compensation 113, une autre vitesse pour les galets 31 et 32.
Si, par suite d'un meilleur édoulement de la masse comprimée, le poinçon 3 prend de l'avance, le centre de la roue dentée 128 se déplace vers la gauche et la vitesse augmente, de sorte que la vitesse d'avance du cordon solide 30 correspond à la vitesse augmentée du poin- çon 3.
Au lieu que la roue dentée 128 règle directement la transmission de compensation 113, qui uniquement pour une meilleure compréhension a été représentée comme cons- tituée par une courroie et des rouleaux coniques, la roue
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dentée 128 actionnera de préférence la commande d'un servo- moteur hydraulique ou électrique qui modifie le rapport de la transmission de compensation.
Le dispositif de contrôle peut cependant être fait uniquement sous forme de dispositif indicateur auquel cas, par exemple comme le représente en pointillé la fig. 3, la tringle 120, au lieu d'être munie de la denture 121, comporte un index 129. Le contre-index 130 est déplacé au moyen de la crémaillère 131 par la transmission 125, en fonction du cordon solide 30 . Lors de la compression, l'ouvrier doit faire attention à ce que les deux index
129 et 130 restent en regard l'un de l'autre. Lors d'écarts, il actionne, à l'aide de la poignée 132, la transmission de compensation 113 sur la fig. 3, ou, sur la fig.l, un or- gane d'étranglement qui devrait être intercalé, à la place des tiroirs 66 et 67, entr. e les conduites 20 et 24.
Au lieu de prévoir dans la fig. 1, avec un poinçon de presse 3 actionné hydruliquement, le dispositif 71 à
74 servant à modifier de façon continue le rapport entre les déplacements du poinçon 3 et du cordon solide 30, il peut être prévu, entre l'arbre 36 et la came fonctionnelle
62, un mécanisme servant à modifier de façon continue le rapport des vitesses de rotation. De même sur la fig.3, à la place de la transmission de réglage 123 servant à mo- difier de façon continue les rapports entre les déplacements du ocrdon solide 30 et du poinçon 3, il peut être prévu un réglage du point de pivotement 118.
En outre, le dispo- sitif de commande ou la roue dentée 128 peut influer, au lieu que ce soit sur la vitesse d'avance du cordon solide, sur celle du poinçon 3 en agissant, par exempler sur le mo- teur 109. Le cordon solide 30 et le poinçon 3 desfig. 1 et 3, peuvent être actionnés par un moteur commun,
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De même, aveo un poinçon de presse actionné mécani- quement, le dispositif de commande peut,comme sur la fig.1, régler l'écoulement ou la pression d'un fluide moteur qui, à l'aide d'un servo-moteur, règle le moteur de commande du poinçon 3 ou celui du cordon solide 30.
Le dispositif de commande:peut encore être électrique en prévoyant, par exemple, des contacts électriques à la place de l'index 129, et du contre-index 130 de la fig. 3. Lorsqu'ils sont correc tement en face l'un de l'autre, ils coupent un courant de com- mande, par contre, lors d'un déplacement relatif d'un c8té ou de l'autre, ils ferment chacun un circuit qui, à l'aide d'une commande par relais, provoque une modification, de façon connue, de la vitesse de comnande du cordon solide 30 ou du poinçon 3.
L'inclinaison de la vis 73 par rapport au sens de déplacement des articulations 68 et 71 de la fig. 1 peut être variable en faisant pivoter la vis 73 avec son support autour d'un axe perpendiculaire au plan du dessin. L'incli- naison représentée de la vis 73 correspond à la position fi- nale du levier 69 de sorte que, même en déplaçant le point de pivotement 71, le poinçon 3 atteint toujours la même posi- tion finale et le contenu du cylindre 4 est toujours complè- tement expulsé. En déplaçant le point de pivotement 71, le point 101 de la partie de came 99 se rapproche du point 102.