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La Société dite : C. BRYANT & SON, Limited à Birmingham. 10, Comté de Warwice
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(Angleterre) Perfectionnements apportés à la construction de murs, poutres, etc... en béton. Convention internationale : Demandes de brevets britanniques n 8.195 et 9.057 déposées toutes deux le 24 mai et n 9.230 et 18.090 déposées toutes deux le 2 novembre 1943.
L'invention a pour obtet des perfectionnements apportés à la construction de murs, poutres, etc. en béton ou matériau similaire; et elle concerne plus particulièrement des perfec- tionnements apportés au coffrage qui est constitué d'éléments que l'on peut réunir pour obtenir ainsi des murs, poutres,etc.. de n'importe quelle longueur, hauteur ou épaisseur. En outre, l'invention concerne les moyens devant supporter ledit coffrage.
L'invention est représentée à titre d'exemple dans les dessins ci-annexés, dans lesquels
La fig. 1 est une vue en perspective d'un coffrage servant à la construction d'un mur.
La fig. 2 montre l'un des panneaux de ce coffrage.
La fig. 3 est une coupe selon la ligne 3-3 de la fig. 2.
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La fige 4 montre un panneau ayant une largeur inférieure à celle des panneaux représentés par les fig. 1 à 3.
La fig. 5 montre en coupe, similaire à celle de la fig. 3, un panneau en bois.
La fig. 6 meprésente comment on réunit les extrémités de deux barres d'alignement à l'un des angles du coffrage.
Le fig. 7 est une section selon la ligne 7-7 de la fig. 1 et montre les moyens pour supporter et distancer les panneaux afin de déterminer l'épaisseur du mur à obtenir.
La fig. 8 montre comment on dispose le coffrage autour d'un support en fer pour la fabrication d'une poutre.
La fig. 9 montre une modification des barres d'alignement munies de moyens pour la fixation de fils tendeurs.
La fig. lo est une coupe selon la ligne 10-10 de la fig.l.
La fig. 11 montre comment on fixe les extrémités de deux barres d'alignement à une échasse d'échafaud se trouvant à un angle de la construction.
La fig. 12 représente les moyens servant à supporter la partie supérieure d'une échasse d'échafaud constituée de plusieurs pièces, la partie inférieure de cette échasse étant enlevée.
La fig. 13 montre des moyens pour réunir bout à bout les deux. parties d'une échasse d'échafaud constituée de plusieurs pièces, ces moyens permettant en même temps d'enlever la partie inférieure sans gêner la partie supérieure.
Les fig. 14 et 15, enfin, montrent respectivement en élévation et en coupe les parties adjacentes de deux panneaux de coffrage qui sont fixés à leurs barres d'alignement par des moyens modifiés.
Dans la construction représentée par les dessins, le coffrage comporte des panneaux rectangulaires 20 en métal, bois ou autre matière, chaque panneau formant par exemple un carré dont le côté mesure deux pieds (environ 60 cm. ). Chaque panneau est renforcé par des réglettes 21 fixées sur la surface extérieure des panneaux etparallèles aux bords horizontaux de ce même panneau dont elles son-t distancées d'environ 4:
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pouoes (environ 10 cm.). i)e préférence, les règletbes 21 pren- nent fin à une distance d'environ 2 pouces (5 cm.) des bords verticaux du panneau et leurs extrémités sont réunies par des réglettes de renforcement analogues.
L'ensemble des réglettes,, forme ainsi sur la surface extérieure du panneau, un cadre
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rectangulaire de renforcement.
Chaque panneau peut être renforcé en outre par un organe vertical disposé au milieu de la largeur du panneau et réunissant entre elles les deux réglettes horizontales susmentionnées!.
Si.- les réglettes de renforcement 21 sont en métal, on leur donne de préférence une section angulaire, l'une des ailes de cette sec-tion faisant saillie par rapport à la surface du panneau, tandis que l'autre aile est dirigée vers la partie centrale de celui-ci. Si le panneau est également en métal, les réglettes peuvent être fixées à celui-ci par soudure. Un panneau en bois peut être renforcé par des lattes plates en bois, telles que montrées par la fig. 5, ou par des réglettes en métal ayant une section angulaire telles que décrites ci-dessus. Dans l'un et l'autre cas, les lattes ou réglettes peuvent être fixées par des vis.
Les panneaux 20 sont munis de consoles 22; l'une des ex- trémités de chacune d'elles est soudée en 23 à la surface intérieure de la réglette de renforcement 21'adjacente, si cette réglette est en métal et à une section angulaire, ou bien cette même extrémité est fixée au panneau par des boulons si le renforcement de celui-ci est obtenu par des lattes en bois.
L'autre extrémité 24 de la console 22 est fixée à l'un des bords horizontaux du panneau. Enfin; la partie centrale de la console forme une boucle dont une partie a une inclinaison de 45 par rapport à la surface du panneau.
L'extrémité 24 de la console 22 qui se trouve près du bord du panneau peut être recourbée en'26 vers l'extérieur en faisant un angle droit et peut être munie d'un goujon ou d'un logement dont l'axe est parallèle au panneau. Selon le dessin, chaque panneau est ainsi muni d'un logement à son bord inférieur et d'un goujon à son bord supérieur. Le logement est constitué par un simple trou 27 et le goujon comporte une vis réglable 28, dont le dévissage facilite l'enlèvement de l'un des panneaux sans qu'il soit nécessaire d'enlever le panneau qui se trouve immédiatement au-dessus du premier.
Selon les figures 1 à 5 et 8, chacune des consoles 22 est constituée par une bande métallique à laquelle on a donné, par pliage, la forme voulue. La partie centrale inclinée de la console est. munie d'un-trou taraudé qui reçoit une vis à tête de serrage 25.
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Selon la modification représentée par les fig. 14 et 15, la console 22 est en fonte malléable etsa partie centrale inclinée est relativement épaisse et munie, de son côté in- térieur, d'une r?inure tronsversele 67 ayant une section en forme de "T" La base de cette rainure est inclinée longitu- dinclement et transversalement par rapport à le surface du panneau 20.
Dans la rainure 57 coulisse une cale 68 également en fonte malléable, l'un des bords longitudinaux 89 de cette calle étant muni de brides qui s'étendent vers des directions opposées, cette partie de la cale ayant ainsi une section en "T" qui correspond à celle de la rainure. Selon un autre mode de réa- lisa.lion, on peut donner à la rainure 67 et à la partie de la cale qui s'engoue dans cette rainure une section de queue d'aronde.
Le bord opposé de la cale 68 est de préférence légèrement arrondi. Un trou 70 peut être prévu dans la partie centrale de la cale pour diminuer son poids.
Lorsque les différents panneaux 20 sont réunis les uns aux autres pour constituer le coffrage des deux surfaces d'un mur qui doitêtre fait en béton, ils sont alignés en rangées horizontales à l'aide de barres amovibles 30 qui peuvent s'é- tendre sur toute la longueur de la rangée ou du mur, ou qui peuvent être plus courtes. Dans ce dernier cas, elles ont au moins une longueur su@@isante pour s'étendre sur deux panneaux voisins. Ces barres 50 qui passent à travers les consoles @2 formant boucles ont, de préférence, une section angulaire et s'@@uient à. la fois sur la surface des panneaux et sur les côtés des réglettes de renforcement fixés sur lesdits panneaux.
Les barres 50 sont pressées contre les panneaux en serrant les vis 25 ou les cales 68, les extrémités ou bords intérieurs de ces organes s'engageant dans les angles formés par les barres 50.
De préférence, l'extrémité moins large de chacune des cales est munie, au voisinage du bord 69, d'un nez 71 pour empêcher l'expulsion complète de la cale hors de la rainure 57 lorsque cette cale est déplacée dons le sens de son desserrage. L'extraction de la cale 68 par un mouvement dans la direction opposée est, bien entendu, impossible aussi long,
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temps que le dispositif en question se trouve utilisé.
Au cas où les barres d'alignement 30 ne s'étendent pas sur toute la longueur du mur, les extrémités de deux barres doivent se recouvrir et être fixées conjointement au panneau adjacent ainsi que cela est représenté dans la partie gauche de la fig. 1.
Lorsque le mur a une longueur égale à un nombre impair de pieds, on peut utiliser un panneau spécial 32 ayant une lar- geur inférieure à la largeur normale. Un tel panneau, dont la largeur est égale à un pied (environ 30 cm.) est montré par les fig. 1 et 4. Ce panneau est renforcé par une seule réglet- te 33 dont les extrémités forment des consoles à boucle 22 munies de vis 25 analogues à celles décrites ci-dessus.
Dans la pratique, on prévoit, de chaque côté du'mur à obtenir par coulage, deux rangées horizontales de panneaux disposées l'une au-dessus de l'autre, les panneaux de la rangée inférieure étant serrés contre les barres d'alignement correspondantes 30, tandis que les panneaux de la rangée su- périeure se trouvent alignés, au moyen des goujons 28 et trous
27 mentionnés ci-dessus, sur ceux de la rangée inférieure, jusqu'au moment où les barres 30 correspondant à la rangée supérieure auront pu être mises en place. Le béton est alors coulé jusqu'à une hauteur dépassant légèrement celle de la rangée inférieure des panneaux.
Dans la fig. 1, le coffrage est représenté à un moment oû la rangée la plus basse et la plus grande partie de la rangée suivante de panneaux ont déjà été élevées après la prise du béton adjacent 35. En outre, dans cette figure, on voit dans leur position de travail parties des troisième et quatrième rangées de panneaux. Il est évident qu'un ensemble analogue de panneaux et de barres d'alignement se trouve du côté opposé du mur.
La présente invention est également relative à des moyens propres à maintenir entre les panneaux des deux ensembles, se trouvant de part et d'autre du mur à construire, une distance déterminée pour assurer ainsi au mur l'épaisseur désirée.
Ces moyens comportent des fils tendeurs ou tiges 37 qui sont rectilignes à l'intérieur de l'espace réservé au mur et qui passent à travers des trous 38 se trouvant dans les panneaux, les extrémités de ces fils font saillie au delà des panneaux;:?'
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Les ouvertures prévues dans les panneaux pour les fils peuvent, soit avoir horizontalementune forme oblongue d'une longueur désirée, soit former une rangée horizontale et/ou verticale de trous, ainsi que cela est représenté par les fig. 1 et 2, pour qu'on puisse disposer les fils dans toute position relative voulue par rapport aux panneaux.
Les extrémités de chaque paire de fils sont insérées dans un crampon 39 qui comporte une traverse ayant une paire de trous, par lesquels passent les deux fils et dans lesquels ces derniers sont fixés à l'aide de vis 40 dont les axes sont parallèles aux panneaux du mur. Le crampon possède en outre un trou central taraudé dont l'axe est dirigé normale- rien'':. par rapport au plan desdits panneaux.
Ce dernier trou reçoit une vis 41 ayant une extrémité amincie afin de s'en- gager dans une pièce L.e pression 42 ayant la section d'une gou@@ière ladite vis pouvant exécuter un mouvement de rotation par rapport à la-dite pièce ue pression.
Les extrémités extérieures des vis 40, 41 peuvent être munies d'yeux ou d'autres moyens permenttent l'utilisation d'une barre en fer ou d'un @utre outil pour actionner ces vis, Les vis peuvent être remplacées par des cames. pour maintenir 1'alignement vertical des panneaux, on prévoit des organes verticaux appropriés, par exemple des échasses d'échafaud tubulaires 43 qui se trouvent du côté extérieur du coffrage.
Ces échasses coagissent avec les barres 30 amovibles qui serventà aligner les panneaux en rangées horizontales ( voir fig. 1 et 7).
Les fils 57 de chaque paire defils tendeurs son'c disposés de portet d'autre de l'une des échasses 45 et dépassent cette dernière vers l'extérieur. Le Ci';¯¯:¯'On 59 est fixé auxdits fils du côté qui est opposé à celui qui est adjacent au coffrage.
La pièce de pression supportée par la vis de serrage 41 s'appuie sur le côté extérieur de l'échasse d'échafaud 4:3.
En serrant la vis, on appuie ladite échasse contre les barres d'alignement 30 et on tend en même temps les fils 37. En incèrunt une pièce d'éc rtement 44 (fig. 1) entre las deux groupes de panneaux se trouvant de partet d'autre du mur à construire, on rend l'épaisseur de ce mur égale à la longueur.
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de ladite pièce d'écartement; cette dernière peut être enlevée quand le béton sera coulé. A la place des supports tubulaires, on pourrait utiliser (les barres ayant une section en forme de gouttière, Dans ce cas, la pièce de pression supportée par les vis de serrage 41 devrait avoir une forme correspondante, par exemple une forme plate.
La fonction de cette pièce de pression serait, dans ce dernier cas, analogue à celle décrite ci-dessus.
Lorsqu'il s'agit de construire des murs qui s'étendent dans deux plans verticaux différents, ainsi que cela est le cas par exemple aux angles d'un bâtiment, les barres d'alignement 30 sont découpées à leurs extrémités, ainsi que cela est montré par les fig. 1, 6 et 11, 1!une de ces extrémités étant munie d'un goujon verticàl 46 et l'autre d'un logement ou trou vertical 47 dans lequel s'engage ledit goujon.
Lorsqu'il s'agit de construire des poutres en entourant de béton un longeron métallique, on utilise deux rangées de panneaux disposés de part et d'autre dudit longeron et sur lesquels agissent des fils tendeurs qui se trouvent au-dessus et au-dessous de celui-ci, ainsi que cela est montré par la fig. 8. Pour fermer le bas de l'espace réservé à la poutre, on fait passer sur le dessus du longeron des fils 70 formant un "U" doht les extrémités s'étendent vers le bas et passent au travers des panneaux disposés au dit endroit. Aux extrémités de ces fils sont fixés des cramions analogues à ceux décrits ci-dessus et servant à appuyer les panneaux de base contre les bords inférieurs des panneaux se trouvantde part et d'autre du longeron.
Après avoir achevé la construction d'un mur ou d'une poutre, on peut retirer les fils tendeurs ou on peut couper leurs extrémités dépassant le mur ou la poutre.
Le coffrage peut être utilisé également au cas dans lequel le mur estconstruit en partie à J'aide de blocs fabriqués auparavant, ou dans lequel ce mur est recouvert de carreaux fabriqués auparavant, ou enfin dans lequel un mur déjà existant doit être recouvert de telscarreaux; dans tous ces cas, il n'est pas possible de fcire passer les fils tendeurs à travers le mur. Pour construire le mur ou pour le compléter, on verse le béton dans l'intervalle
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entre le coffrage et les blocs assemblés ou entre ledit
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coffrage et le mur qui existe déjà.
Lorsqu'il s' &:?;i d'utiliser d'2 carreau;: C()l"]stj.tl)' 11t la surface du mur, 7 CeLiICci scm -G .:.i sen. ¯¯11e.co en s'appuyant contre 1s. surface cttl coffrage et sont maintenus C'n,¯Y1S cette position, soit a l'aide 'e 'o8rr'es J8.r'-llèles au plan du coffrage, soit à l'aide d'étais.
Ces barres ou etais sont. enlevés progressivement au
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=L'1.I!." et à. mesure C2.8 le béton est coulé cutour d'eux. Bien 821t,:;nC1J., les c.mreaux restent attachés aux surfaces adjacentes 0.Ü mur obtenu /'insi 'par coulée.
Selon L1;.7..-.-U. t:!'e '.'1üi)8 de réalisation, les cerre#.i:,x peuvent être cimentés d'abord sur un rond constitué par une ou plusieurs plaques c'e brcise ou autre -c ;jï9.-céris.u approprié. ensuite, 1 tenS::..::Gle ainsi obtenu eê.' maintenu dans la position voulue pour laquelle il s Taya uie co...tre le coffrage à l'aide ae barres ou d'états amovibles.
Môme en utilisant le mode de construction représenté par la fig. 1, il n'est pas indispensable de faire passer les fils tendeurs à travers le mur à tous les endroits oû le coffrage doit être soumis à action de fixation. En effet, à certains de ces endroits et, en général, partout où il seraitmalaisé de faire passer les fils tendeurs à travers le mur, on peut se servir du mode de fixation des panneaux 2C décrit dans les trois alinéas précédents.
Dans ce dernier -,.iode d'exécution, les organes tendeurs qui coaissent avec les cramons 39 sont fixés directement à la surface adjacente de coffrage. cet ef@et, on peut utiliser la construction modifiée, montrée par les fig. 9 et 10, des barres d'alignement 30. Selon ce dernier mode de construction, chaque barre 50 est munie d'oreilles 50 ayant des trous horizontaux propres à recevoir des fils tendeurs 51 dont les extrémités intérieures sont fixées aux oreilles 50 au moyen de vis 52, tandis que leurs ex-
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trémités e'/térj cures ;;on reliées aux crampons 3± de la façon décrite ci-dessus.
Dans la pratique, on élève les échasses d'échafaud 43, on assemble les panneaux 20 du coffrage, on insère les fils tendeurs, on les fixe aux crampons et on serre les
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vis de serrage 41 pour assurer le contact intime entre les barres d'alignement 30 et les échasses d'échafaud
43, pour fixer ainsi le coffrage dans sa position d'u- tilisation.
Pour l'obtention d'un soffite, on peut se servir d'un dispositif similaire à celui décrit ci-dessus. Se- lon la fig. 11, les barres d'alignement 30 sont découpées à leurs extrémités et croisées, un goujon vertical de l'une de ces barres passant à travers un trou de l'autre barre. Une échasse d'échafaud 43 est dressée de façon telle qu'elle se trouve à l'intérieur de l'angle droit formé par les deux extrémités des barres 30, extrémités qui se recouvrent. Ces barres sont munies d'oreilles 50 similaires à celles montrées par la fig. 9, mais disposées angulairement par rapport à ces barres, de sorte que les fils 51 fixés dans ces oreilles s'étendent de part et d'autre de l'échasse d'échafaud.
En serrant les vis de serrage 41, on exerce sur les extrémités des barres 30 qui se croisent un effort qui assure leur contact intime avec l'échasse d'échafaud; de cette façon, les panneaux 20 du coffrage sont maintenus fermement en place.
Après avoir élevé le mur jusqu'à une certaine hauteur, on peut enlever les plus basses rangées des panneaux de coffrage ou plusieurs rangées inférieures de ces panneaux, après avoir desserré et retiré axialement les barres d'alignement 30 correspondantes, Cet enlèvement a pour effet, d'une part, de hâter le durcissement final du béton coulé et, d'autre part, de pouvoir utiliser les panneaux enlevés à un niveau du coffrage supérieur à celui de la rangée ou des rangées de panneaux qui, à l'instant considéré, enferment le béton récemment coulé.
On peut constituer les échasses d'échafaud 43 en plusieurs parties, chaque partie pouvant avoir par exemple une longueur égale à la hauteur de deux rangées superposées de panneaux. Lorsque les panneaux du coffrage sont déplacés en "saut-de-mouton", ainsi qu'il a été décrit ci-dessus, la partie inférieure ou les parties inférieures des différentes échasses d'échafaud peuvent être enlevées pour être utilisées en même temps que les panneaux à un niveau supé- rieur.
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Si on enlève les parties inférieures des échasses, le coffrage se trouvant au-dessus de ces parties doit être supporte par @éton coulé travers duquel passent supporté par le béton déjà. coulé à travers duquel passent les fils tendeurs 37; p@r conséquent, on ne peut pas pro- céder à l'enlèveront de la partie inférieure des échasses aussi longtemps que le béton n'est pas suffisamment durci autour aes fils tendeurs coagissant evec les crampons 39 qui agissent sur les parties d'échafaud se trouvent fmmé- diatoment au-dessus de celles qui doivent être enlevées.
Des différentes par-clés de chaque échasse d'échafaud sont reliées, de préférence bout à bout, l'une à l'autre au moyen de garnitures montrées par la fig. 13. Chacune de ces garnitures comporte une longue douille 60 qui peut être glissée sur les extrémités des parties des échasses à réunir, cette douille étant munie de deux renforcements 61, ou davantage, dont chacun reçoit une vis de verrouil- lage 62. près avoir misen place la douille 60 sur les deux extrémités, qui se touchent, des deux parties d'échasses d'échafaud, on assure la fixation de ces parties l'une à l'autre en serrant les vis ae verrouillage 62 qui agissent sur chacune desdites parties.
Lorsque la partie inférieure de 1'échasse doit être enlevée, les vis de verrouillage sont desserrées et les doui-lles déplacées par glissenent pour être logées entièrement sur la partie supérieure. De cette façon, la partie inférieure de l'échasse peut être enlevée par u simple mouvement perpendiculaire à sa lon- gueur. pour obtenir une sécurité supplémentaire durant l'élé- vation progressive au coffrage, on peut se servir d'une garniture ayant la l'orme montrée par la fig. 12 et disposée à l'extrémité supérieure de chaque échasse d'échafaud.
;;et-ce garniture comporte une douille 64 fixée à ladite extrémité au moyen d'une vis 65; cette douille estmunie d'un bras angulaire 66 qui recouvre le bord d'un panneau de la rangée la plus élevée. Par conséquent, si les cram- pons 59 sont desserrés pour une raison quelconque, l'échas- se d'échafaud ne peut quand même pas tomber. Dans un autre mode de réalisation, la douille 64 peut
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avoir deux bras parallèles disposés l'un au-dessus de l'au- tre, ou un seul bras muni à son extrémité d'une fente pour enfermer ainsi dten bas et d'en haut l'une des barres d'alignement 30. De cette façon, tout mouvement vertical de l'échasse d'échafaud par rapport au coffrage est rendu impossible.
Si on a recours à ce dernier mode de réalisation, la garniture peut être dégagée de la barre 30 correspondante par un mouvement de rotation autour de l'échasse.
Comme il va de soi et cornue il résulte d'ailleurs de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été plus spécialement envisagés; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.
REVENDICATIONS
1.- Pour l'emploi dans la construction de murs, poutres, etc.., en béton ou matériau similaire, un coffrage constitué d'un certain nombre de panneaux rectangulaires propres à être assemblés côte à'côte afin de former un pan de coffrage, caractérisé en ce qu'il est prévu des réglettes de renforcement sur la surface extérieure de chaque panneau, au voisinagemais avec un certain intervalle - de deux bords opposés de ce panneau et s'étendant parallèlement à ses bords, des barres s'étendant le long de ce pan de coffrage et servant à aligner une rangée longitudinale de ces panneaux et des moy- ens prévus sur ceux-ci pour amener les barres en engagement simultané avec les surfaces extérieures de ces panneaux et les côtés des réglettes de renforcement.