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Le filet des tarauds est formé par une opération au cours'
de laquelle les copeaux sont enlevés où au cours de laquelle il
ne se forme pas de copeaux. Dans la catégorie des fabrications
mentionnées en premier lieu rentre le taillage et dans la catégorie des secondes le laminage. En ce qui concerne les tarauds.
formés par taillage, il est connu que par des mouvements appropriés de la meule, on dépouille les dents de coupe. Un taraud
détalonné formé de cette manière opère librement par la partie
arrière de la largeur des dents, ce qui facilite le taraudage.
En ce qui concerne les filets des tarauds que l'on forme
sans copeaux, il est apparu impossible de donner cette forme .
au filet. Au contraire, c'est un inconvénient des tarauds formés sans copeaux, connus jusqu'à présent, que les dents de ooupe aient sur toute leur largeur un diamètre invariable et oon-
séquemment n'opèrent pas librement par la partie arrière de la
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une diminution de diamètre qui va du front de coupe au talon.
Différents procédés sont utilisés pour la fabrication, dont on
exposera quelques uns ci-après.
L'un de ces procédés consiste à former dans le taraud
brut qui a subi un usinage préparatoire au cours duquel, par
exemple, on a préparé par taillage les parties qui-formeront
le filet et la tige, un certain nombre de dépouillements excentriques égal au nombre des rainures à copeaux, par exemple dans
une machine conditionnée pour effectuer le taillage détalonneur
et ensuite seulement à effectuer la formation sans copeaux du
filet. La formation du filet sans copeaux, par exemple par laminage, entre des cylindres de pression ou des mâchoires de
pression donne un filet dont le diamètre extérieur est plus
grand' que le diamètre de la pièoe brute à l'endroit réservé au
filet. Par suite du taillage de dépouillement de la pièce brute, celle-ci n'a pas de section cylindrique dans la partie réservée au filet et ceci a pour conséquence que le filet laminé
ensuite définitivement s'écarte également de la forme circulai-
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taillages dépouillants du taraud brut est égal au nombre des
rainures à copeaux, on peut donc toujours, par une position
exacte des rainures à copeaux, faire en sorte que sur le front
de taille le diamètre du filet soit plus grand qu'au talon de
coupe. Dans le choix de la largeur périphérique de la rainure à copeaux on dispose d'autant de jeu que l'on peut obtenir
sur le front de coupe, à volonté, une partie plus ou moins grande de la largeur de dent cylindrique avec le plus grand diamètre et la partie restante de la largeur de la dent avec
une transition continue vers une grandeur de diamètre plus faible. on arrive ainsi à oe que la partie arrière des dents travaille librement.
Dans un autre procédé, on donne au taraud brut qui a subi le façonnage préparatoire tout d'abord un nombre de faces planes correspondant au nombre des rainures à copeaux, faces
qui donnent lors du façonnage subséquent du filet, sans formation de copeaux, la diminution de diamètre désirée sur cette partie de la périphérie du taraud. On dispose alors les rainures à copeaux de manière qu'entre l'arête taillante et le commenoement de la diminution du diamètre, une certaine partie de
la largeur de la dent reste cylindrique. On peut former les faces planes sous l'action de la pression, en fraisant, en taillant ou d'autre manière. De même que dans le détalonnage des tarauds filetés taillés, il s'agit pour les tarauds filetés qui en fin de compte sont analogues mais qui sont formés sans copeaux, seulement de faibles diminutions de diamètre que, généralement,
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trôle de précision et qui, quand le diamètre du taraux est petit ne représentent une fraction moindre que celle qui existe quand le diamètre est grand.
On peut ensuite refouler ou comprimer le filet de coupe formé par laminage ou par un autre façonnage sans copeaux, lorsque l'on a fraisé les rainures à copeaux, à l'aide d'un dispositif de compression dont les mâchoires de pression ont une position qui leur permet d'opérer du côté talon. Le processus de la pression a pour effet de refouler ou de condenser en partie la matière qui forme le filet et ce, plus fortement dans la partie talon que dans le voisinage du front. On y arrive par une position appropriée des mâchoires de pression.
On peut aussi donner à des filets de coupe laminés le façonnage final à l'aide d'un dispositif lamineur par roulement sous une pression qui va en augmentant du front au talon du tranchant entre des outils lamineurs pourvus de pas de filets. On peut fraiser les rainures à copeaux préalablement ou seulement subséquemment. Dans le premier cas, une partie de la matière qui forme le filet est refoulée vers l'espace des rainures
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subséquemment quand on fraise les rainures à oopeaux. Dans le cas de rainures à copeaux fraisées préalablement, le refoulement de la matière est plus facile.
Dans le cas des tarauds laminés par le procédé connu jusqu'à présent, sans qu'il y ait diminution du diamètre le long de la largeur de la dent, la position des rainures à copeaux réparties le long de la périphérie peut être quelconque. Mais comme, conformément à l'invention, les tarauds filetés fabriqués conformément à l'invention, sans formation de copeaux, sont formés comme les tarauds détalonnés, il est important, pour obtenir des tarauds concordants de l'espèce que l'on puisse toujours les fixer automatiquement pour tous les usinages mécaniques de la partie filetée afin que la position correcte de l'arête tranchante du filet, en ce qui concerne la réduction du diamètre, soit assurée.
A cette fin, on prend comme point de départ pour chaque montage, que ce soit pour monter à demeure le taraud pendant l'usinage, que ce soit pour une commande à rotation en vue de l'usinage d'un côté déterminé, le quatre-pans prévu sur la tige, comme surface de référence.
Pour expliquer l'invention, on se servira de figures schématiques qui illustrent comme exemples, le taillage excentrique et la formation de faces planes avant le laminage du filet ainsi que l'usinage subséquent du filet formé par laminage, par refoulement, pression ou par des Cylindres. Dans les figures n'apparaissent pas de lignes indicatrices de la profondeur du filet, en vue de montrer clairement les écarts des lignes de démarcation extérieures 'du filet avec la forme circulaire. Pour la même raison on a dessiné ces écarts avec un agrandissement et,.un grossissement.
La figure 1 est une projection dans un plan perpendiculaire à l'axe 1 du taraud. Le taraud fileté possède., quand il est terminé, des rainures à copeaux 2, 3 et 4. Le diamètre du front <EMI ID=6.1>
un fraisage plan forme, avant le laminage du filet, la ligne de
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té dans le dessin les transitions insensibles éventuelles sur les bords latéraux des faces planes. Le nombre de rainures à copeaux indiqué n'est donné qu'à titre d'exemple. Les rainures
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elles peuvent aussi avoir une autre forme, par exemple une forme hélicoïdale. Dans ce cas, les surfaces que l'on a taillées doivent également être en hélice, de manière à former dans toutes les sections une ligne droite dont l'inclinaison diffère toutefois suivant les diverses sections. On ne procède qu'à ce moment seulement au fraisage des rainures à copeaux, o'est-à-dire après le laminage du filet qui, de son coté, ne se fait que quand les surfaces planes ont été formées. Toutefois, lors du laminage du filet, le'front de coupe 5 illustré par la figure n'existe pas encore. Le taraud brut qui a une section circulaire est tout d'abord pourvu des faoes planes-7, 8, 9 et ensuite des pas de
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'sulte de la forme en plan du taraud brut préparé pour le laminage du filet qui est, partie circulaire, partie aplatie. Enfin, on fraise les rainures a copeaux 2, 3, 4 en position correcte de manière qu'à proximité du front de* coupe 5 ainsi formé une partie de la largeur de la dent ait le plus grand diamètre de coupe, Une partie du filet formé au dessus de la face plane est enlevée lorsque l'on fraise la rainure à copeaux de manière que
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rainure à copeaux ait un diamètre plus faible que le front de coupe.
La figure 2 illustre avec le même mode de représentation, la diminution excentrique du diamètre. Le cercle qui a le plus grand diamètre est à nouveau désigné par la référence 6. Les centres excentriques des couteaux partiels dessinés sont désignés par les références 11,: 12 et 13. On réalise des diminutions de '- <EMI ID=11.1>
à peu près au front de coupe 5 qui n'est pas encore formé et qui augmentent constamment dans la direction du talon de la largeur de la dent. Le taillage excentrique ou un autre usinage correspondant du taraud brut ne doit s'étendre que jusqu'à derrière la ligne jusqu'à laquelle doit arriver la largeur de dent. Vient ensuite la formation du filet sans copeaux qui est avalisé par suite de la forme du taraud brut ou du produit demi-fini. Après le fraisage des rainures à copeaux à l'endroit correot,
le front de coupe a un diamètre un peu plus grand que le talon., On peut former les faces excentriques sur des machines à tailler détalonneuses. On peut donc se servir à cette fin de machines ordinaires.
La figure 3 illustre dans sa partie inférieure lé façonnage supplémentaire par roulement du taraud sur des mâchoires de pression planes et, dans sa partie supérieure, le façonnage supplémentaire par poussée et pression. Les mâchoires de pression 14 et 15 ont un filet approprié et on les fait agir, soit par paires pour produire la pression et la contre-pression, soit par trois. Dans la figure, on a représenté la disposition par trois, mais on n'a fait figurer que deux des trois mâchoires de pression. On déplace ces mâchoires de pression de manière que le taraud à filet droit tourne dans le sens des aiguilles de la montre jusqu'à ce que les dents se déplacent sur toute leur longueur sur les mâchoires de pression. Les mâchoires de pression ont, par exemple, une forme cunéiforme de manière que la pression qui est exercée aille en augmentant vers la face dorsale.
On assure ainsi l'usinage supplémentaire désirable du filet.du taraud. On peut également obtenir cette augmentation de pression d'une autre manière par exemple par une action excentrique ou en soutenant les. mâchoires de pression par des galets de pression ovalisés ou par déplacement ou glissement sur une surface inclinée ou analogue. En modifiant l'inclinaison de la position de la surface de roulement, on peut régler la mesure du travail d'usinage supplémentaire. Au lieu de mâchoires de pression planes on peut aussi utiliser des galets de laminage ovalisés a passage alésé centré. On peut faire peser sur les galets lamineurs des cylindres de pression.
La mâchoire de pression 16 qui est représentée dans la même figure fonctionne, le taraud étant immobile, par oompression à peu près radiale de la partie arrière de la largeur.de. la dent. En l'occurrence aussi, on se sert simultanément de plusieurs mâchoires de pression en fonction du nombre de rainures copeaux.
Quand les rainures à copeaux sont formées avant que l'on ne forme la partie arrière du filet ou avant l'usinage qui doit servir à cet effet, on peut aussi, avec leur secours, assurer la position correcte de la diminution du diamètre par rapport aux rainures à copeaux, ce qui est réalisé, conformément aux exposés qui précèdent, en se servant d'une faoe déterminée et désignée du quatre-pans de la tige du taraud comme repère pour tous les processus d'usinage mécaniques.
Pour obtenir une résistance à l'usure particulièrement élevée de l'arête extérieure du filet, on recommande de former celui-ci en deux passes opératoires. Au cours de la première passe opératoire le filet qui a été détalonné après un usinage préliminaire approprié du taraud brut subit un prélaminàge. Après avoir taillé prudemment l'arête extérieure du filet, on forme ensuite le filet définitivement au cours d'un deuxième
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sorte des débordements et des superpositions qui peuvent se produire quand on lamine entièrement le filet en une seule passe opératoire et qui sont désavantageux pour la résistance à l'usure. Dans ce procédé à deux passes opératoires également le taraud laminé définitivement est également détalonné. Il faut par conséquent former les rainures à copeaux en se servant d'une face spécialement désignée du quatre-pans de la tige du taraud en ce qui concerne la diminution du diamètre du filet. Des tarauds laminés par le procédé à deux stades peuvent également avoir leur détalonnage réalisé au cours d'un usinage supplémen-taire.
REVENDICATIONS.
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par le fait que les dents taillant le filet ont un diamètre qui va en décroissant du front de coupe au talon,
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