CH621960A5 - - Google Patents

Description

La présente invention concerne une fraise à dents rapportées destinée à la taille des engrenages. Les faces en dépouille des dents de ces fraises restent intactes au cours de leur réafïûtage périodique, et il est possible de monter différents types de dents dans la fraise afin de faire exécuter, par des machines à tailler des engrenages soit hypoïdes, soit coniques à denture hélicoïdale, la taille soit d'un seul flanc, soit alternativement des deux flancs, soit des deux flancs et du fond d'une rainure d'engrenage.

Comme le décrit le brevet des Etats-Unis d'Amérique N° 3881889, les fraises à dents ou à lames rapportées sont couramment utilisées dans la technique considérée. Une des caractéristiques des dents de ces fraises est la facilité avec laquelle il est possible de les réaffûter sans toucher à leur face en dépouille. Les dents ou lames ayant ces caractéristiques présentent des avantages en ce qui concerne la facilité de leur fabrication à partir de barres ainsi que la possibilité de faire subir un traitement métallurgique à leur face en dépouille. Les brevets des Etats-Unis d'Amérique N° 3881889 et N° 3961403 décrivent une fraise à dents rapportées d'un certain type.

En outre, dans la technique considérée, le brevet de la République fédérale d'Allemagne N° 7342938 décrit un type de fraise dont les dents, réalisées à partir de barres, sont logées dans des encoches périphériques, rayonnantes et inclinées par rapport à son axe de rotation d'une fraise qui est ainsi simple et facile à assembler et à monter sur des machines à tailler les engrenages. Toutefois, ce dernier brevet ne fait pas état d'une conformation géométrique particulière de la fraise, conformation qui, combinée avec celle de ses dents rapportées, permet d'utiliser divers types de lames ou de dents dont la face en dépouille puisse rester intacte au cours de leur réafïûtage.

Le but de la présente invention est d'améliorer la polyvalence de la fraise, c'est-à-dire la possibilité d'y monter des dents ou lames de fraisage de types différents et adaptées à des tâches particulières. Il faut par exemple que la fraise soit en mesure de tailler une seule, deux ou trois (intérieure, inférieure et extérieure) des parois d'une rainure d'engrenage adaptée à une tâche particulière, et il faut aussi pouvoir faire varier le diamètre efficace de la fraise.

Pour parvenir à ce résultat, la fraise doit avoir les caractéristiques spécifiques définies dans la revendication 1.

Il est facile de fabriquer une telle fraise en appliquant des techniques classiques, et il est facile de la mettre en état en introduisant et en serrant des dents indépendantes dans chacune de ses encoches (ou, inversement, de démonter ces dents en les desserrant et en les extrayant de ces encoches).

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels :

la fig. 1 montre en perspective les rapports géométriques qui existent entre une fraise selon l'invention et un premier type de dents de fraisage;

la fig. 2, partiellement semblable à la fig. 1, mais à beaucoup plus grande échelle, montre les rapports géométriques qui existent entre la fraise selon l'invention et une dent de fraisage d'un autre type;

la fig. 3 représente en plan une partie de la face supérieure de la fraise;

la fig. 4 montre de profil, mais à plus petite échelle que sur la fig. 3, le corps de la fraise représenté sur cette dernière figure ;

la fig. 5 montre en plan la face extrême en dépouille d'un type de dent utilisé dans la fraise;

la fig. 6 représente en plan et à la même échelle que sur la fig. 5 la face supérieure de la même dent, et les fig. 7 et 8 représentent, respectivement en plan et à la même échelle que sur les fig. 5 et 6, les faces latérales opposées de la même dent.

Les fig. 1 et 2 représentent les rapports géométriques qui existent entre une fraise selon l'invention et ses dents rapportées dont les différents types sont envisagés dans le cadre de la description, mais, quel que soit le type de dents dont il sera question,

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elles sont toutes caractérisées en ce que leurs faces en dépouille restent intactes au cours de leur réaffûtage.

Sur la fig. 1, le plan de rotation de la fraise supposée porte la référence 10, la fraise étant supposée tourner autour de l'axe 12-14. Sur cette figure sont aussi indiqués un premier plan vertical de référence 16 qui, perpendiculaire au plan de rotation 10, passe par l'axe 12-14, et un second plan vertical de référence 18 qui est perpendiculaire aux deux plans précédents 10 et 16. La figure montre aussi une dent de fraisage 20, mais à beaucoup plus grande échelle que le plan de rotation 10, afin de montrer les rapports géométriques essentiels qui doivent normalement exister entre une telle dent et la face antérieure d'une fraise, cette face étant en l'occurrence supposée être dans le plan de rotation 10.

Sur la fig. 1, il faut imaginer que la dent 20 est emmanchée dans une encoche dont l'orifice affleure le plan de rotation ou de coupe 10 de la fraise. Le bord antérieur 22 de l'orifice de cette encoche suit un rayon 24 de la fraise, son bord postérieur est parallèle à son bord antérieur 22, et son bord intérieur est perpendiculaire aux deux bords précédents, de sorte que l'orifice de cette encoche, qui débouche dans la face antérieure de la fraise, est sensiblement rectangulaire. La dent de fraisage 20 est réalisée à partir d'une barre, par exemple en acier rapide, à section rectangulaire, qui épouse donc la forme de l'encoche. Sa face en dépouille 26 prolonge celle correspondante d'une tige 28 à l'extrémité de laquelle elle a été façonnée, et elle n'est pas destinée à être profilée ou rectifiée au cours de l'affûtage de la dent 20. Cette face en dépouille 26 sépare l'outil de coupe des copeaux découpés au cours du fraisage.

On peut considérer que la dent représentée sur la fig. 1 est une dent de fonçage, c'est-à-dire, dans cette technique relative à la taille d'une roue d'engrenage, technique qui nécessite l'utilisation de dents de fraisage de types différents pour façonner les flancs et le fond de chaque rainure de la denture, une dent qui est destinée à tailler le fond de cette rainure. Elle ne comporte pas d'angle de dégagement latéral (ou radial) mais, afin de définir un tel angle dans le cadre de la présente description, la fig. 1 montre un angle A que ferait dans le plan de rotation 10 le rayon 24 avec une ligne imaginaire 32 correspondant à l'intersection de la face en dépouille de la dent 20 avec ce plan 10 si cette face était reprofilée ou si la dent avait pivoté autour de son axe. Cet angle A constitue ledit angle de dégagement latéral.

On parlera aussi plus loin de l'angle de pression des dents de fraisage du type considéré, cet angle étant déterminé par l'orientation d'une arête tranchante 34 de la dent par rapport à l'axe de rotation 12-14 de la fraise. Ce rapport angulaire est déterminé par la projection 36 de l'arête 34 sur le plan 16 et, comme le montre la fig. 1, l'angle de pression de la dent représentée est l'angle B que fait cette projection 36 avec l'axe de rotation 12-14 de la fraise.

Dans la technique relative à la conception et à la réalisation de fraises du type considéré, on évite généralement de placer une dent de façon que son angle de dépouille ou de détallonage soit négatif. En l'occurrence, cet angle de dépouille sera l'angle C que fait, avec l'intersection 40 des plans 16 et 18, la projection 38 de l'arête tranchante 34 sur le plan 18. Sur la fig. 1, cet angle de dépouille C est positif et, par conséquent, compte tenu du type de dent représentée, cette dent est placée de manière que cet angle positif ait la valeur désirée. Si le bout de la dent 20 était incliné davantage dans le sens de rotation (indiqué par la flèche) de la fraise, cet angle positif C serait plus grand. Si, en revanche, le bout de la dent 20 était redressé, c'est-à-dire basculé vers l'arrière par rapport à la position représentée (et à l'opposé du sens de rotation), l'angle de dépouille tendrait à devenir négatif. En ce qui concerne les fraises qui sont destinées à utiliser trois types différents de dents (pour tailler respectivement les deux flancs et le fond de chaque rainure d'engrenage), il est en principe avantageux de placer chaque dent de fonçage, comme celle représentée sur la fig. 1, de manière que son angle de dépouille soit positif, et chacune des deux autres de manière que leur angle de dépouille soit nul ou positif par rapport à la fraise et à la pièce à tailler. A cette fin, il est nécessaire de donner à l'axe des encoches qui les contiennent dans le corps de la fraise une certaine inclinaison par rapport au plan 18. Cet angle correspond à celui D que fait la face en dépouille de la dent avec l'intersection 40 des deux plans 16 et 18. Dans le cas de la lame de fonçage représentée sur la fig. 1, les angles D et C sont égaux.

La fig. 2 montre les conséquences de l'angle de dégagement latéral A dans le cas d'une dent 50 destinée à tailler le flanc extérieur d'une rainure de roue d'engrenage. Les dents de ce type doivent avoir un angle de dégagement latéral pour être efficaces. Il est possible de former ces angles de dégagement latéral par rodage des faces antérieures ou en dépouille des dents considérées ou bien en montant ces dernières dans des encoches obliques d'une fraise (comme le décrit le brevet des Etats-Unis d'Amérique N° 3961403) mais, dans la présente fraise, ils sont formés par façonnage de la face en dépouille 52 de la dent (ainsi que de la face correspondante de la tige qui supporte cette dent) pour leur donner l'obliquité convenable. Cela modifie la forme de la section droite de la tige en question qui n'est plus rectangulaire, mais prend la forme représentée sur la fig. 5. Ce façonnage se fait en tronquant la barre à partir de laquelle est réalisée la dent, barre qui a normalement une section rectangulaire. Ce profil inhabituel d'une lame de fraisage permet d'obtenir tous les angles de dégagement latéral désirés simplement en choisissant ou en rectifiant par rodage des barres brutes de façon à leur donner l'angle requis. En ce qui concerne les dents du type représenté sur la fig. 2, c'est-à-dire celles qui sont destinées à tailler les flancs des rainures d'engrenage, toute modification du profil de la face de dépouille a une incidence sur la projection 38 de l'arête tranchante 34 sur le plan 18 et, par conséquent, modifie l'angle de dépouille C de la dent. En fait, si une telle dent de fraisage était placée dans une encoche non inclinée par rapport à l'axe de rotation de la fraise, cela se traduirait par un angle de dépouille négatif C entre la projection 38 de l'arête tranchante 34 et l'intersection 40 des deux plans 16 et 18. Comme on l'a souligné précédemment, des angles de dépouille négatifs ne permettent pas d'obtenir le meilleur rendement des dents de fraisage, et il faut donc placer toutes ces dernières dans des encoches inclinées qui font un angle D avec l'axe de rotation de la fraise. La fig. 4 (sur laquelle on reviendra plus en détail ci-après) montre mieux cette inclinaison, bien que la fig. 2 cherche à en montrer une analogue : sur cette figure, la dent 50 est assez inclinée pour que l'angle de dépouille soit nul, comme c'est souhaitable (en effet, il y a coïncidence entre la projection sur le plan 18 de l'arête tranchante 34 de la dent et l'intersection 40 des deux plans 16 et 18). Toutefois, même avec cette inclinaison, la valeur des angles de pression possibles B ne peut dépasser certaines limites. On peut voir en effet que, lorsque l'angle de pression passe de la valeur B à la valeur B' et l'arête tranchante 34 à la position en traits interrompus 34', l'angle de dépouille C' devient négatif. Il faut donc déterminer l'obliquité D des dents rapportées d'une fraise destinée à tailler les flancs des rainures d'engrenage, de façon à permettre de faire varier dans certaines limites les angles de pression.

Une des caractéristiques de la présente invention est donc qu'elle permet de monter dans une fraise des dents rapportées de différents types, mais dont les faces en dépouille ne sont jamais réaffûtées, à condition que les flancs antérieurs des encoches destinées à déterminer la position de ces dents longent à peu près un rayon de la fraise, et que l'obliquité de ces encoches dans le sens de la profondeur (c'est-à-dire de l'avant vers l'arrière de la fraise) provoque une inclinaison de la face en dépouille de chaque dent dans le sens de rotation de la fraise.

Pour pouvoir utiliser dans une fraise de type donné quelconque des dents rapportées dont la conformation géométrique varie dans certaines limites tout en évitant que l'angle de

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dépouille C des dents de ces différents types soit négatif, il faut appliquer l'équation suivante:

tgD = tgC+tgB-tg A

équation dans laquelle:

D = angle d'obliquité des encoches contenant les dents, C= angle de dépouille (égal ou supérieur à 0),

B = angle de pression des dents,

A = angle de dégagement latéral des dents.

C'est ainsi, par exemple, que des dents rapportées destinées à tailler les flancs d'une rainure d'engrenage et dont les angles de pression, qui peuvent aller jusqu'à 32°, sont de préférence de l'ordre de 20°, doivent être montées dans des encoches dont l'angle d'inclinaison D est environ de 12° pour que l'angle de dépouille C de ces dents soit nul. Les dents de fonçage, c'est-à-dire celles qui sont destinées à tailler le fond des rainures d'engrenage, ont un angle de dépouille positif très avantageux d'environ 12 lorsqu'elles sont montées dans ce même type d'encoches. Il est ainsi possible de réaliser un corps de fraise ayant des encoches périphériques dont l'obliquité est la même, et de monter sur une telle fraise des dents rapportées d'un quelconque des trois types précités afin de tailler un engrenage de type donné.

La description précédente des rapports géométriques essentiels permet de se rendre compte qu'elle résout le problème de la conception de corps de fraise capables de supporter différents types de dents rapportées présentant dans chaque type une certaine gamme de profils. Il est possible de faire varier radialement la position de toutes ces dents ; il n'est pas nécessaire de réaffûter un élément quelconque des faces en dépouille d'aucune de ces dents; et il suffit, pour modifier les angles de dégagement latéral des dents rapportées d'une fraise donnée, de remplacer les dents en question par d'autres sans avoir à remplacer le corps de fraise comme c'est nécessaire dans le cas de la fraise décrite par le brevet des Etats-Unis d'Amérique N° 3961403. La fraise selon la présente invention est donc plus polyvalente que celles de la technique antérieure, dans la mesure où il est possible d'y monter les dents rapportées du type décrit dans le cadre de la présente invention.

La fig. 3 montre à titre d'exemple une assez grande fraise destinée à tailler la denture d'assez grandes couronnes dentées utilisées dans des différentiels de camions, et elle est considérée comme avantageuse pour cet usage, du moins actuellement.

Cette fig. 3 représente en plan une partie de la face supérieure d'une fraise, et elle est destinée à montrer comment y sont montées des dents rapportées de trois types différents. Son diamètre extérieur est environ de 61 cm mais, selon les normes utilisées actuellement dans la technique considérée, normes qui se rapportent à la position générale des dents rapportées plutôt qu'au diamètre total de la fraise, elle doit être considérée comme une fraise dite de 46 cm.

La fraise en question comporte un corps 60, représenté de profil sur la fig. 4, auquel, après qu'y ont été formées des encoches périphériques 100 destinées à contenir les dents rapportées, est assujettie, par exemple par emmanchement à chaud, et contraction, une couronne périphérique 62. Chacune de ces encoches périphériques rayonnantes 100 est inclinée par rapport à l'axe central de rotation de la fraise (angle D sur la fig. 4). Les bords antérieurs 22 de ces encoches 100 longent, dans le plan de la face avant de la fraise, des rayons 24 qui passent par le centre de cette dernière, ce qui permet de déterminer radialement la position de chacune des dents rapportées au moyen de cales (non représentées) qu'il est possible de mettre en place avant les dents elles-mêmes dans ces encoches 100. Il est aussi possible d'effectuer ce réglage radial en rectifiant le profil tranchant des dents au lieu d'utiliser des cales.

La fig. 3 montre trois types de dents rapportées : l'une, 64, destinée à tailler le flanc intérieur d'une rainure d'engrenage, une autre, 20, de fonçage, c'est-à-dire destinée à tailler le fond de cette rainure, et une autre, 50, du type décrit en regard de la fig. 2, qui est destinée à tailler le flanc extérieur de la ramure. Chacune de ces dents est assujettie dans son encoche respective au moyen d'une pièce massive de serrage 66 coopérant avec une vis 68 qui traverse la couronne périphérique 62 par un trou taraudé 70. L'extrémité extérieure de chacune de ces vis 68 forme une cavité polygonale qui permet d'y engager un outil pour faire tourner la vis et la rapprocher ou l'éloigner de la dent correspondante. Dans la forme avantageuse de réalisation représentée, chacune des pièces de serrage 66 comporte, en travers de sa face extérieure, une rainure en forme de T qui est destinée à contenir un élément pénétrant profilé 72 d'une vis 68. Cela permet d'emprisonner de façon lâche chaque pièce 66 dans la vis correspondante 68 afin de l'empêcher de tomber en sortant de l'encoche considérée au cours de son extraction et lorsqu'elle ne serre plus la dent correspondante. Cela facilite beaucoup le montage et le démontage de la fraise au cours de la mise en place ou de l'extraction de ses dents rapportées. Pour monter dans la fraise les pièces de serrage et les vis qui coopèrent avec elles, il faut, avant de placer les dents dans le corps de la fraise, mettre en place chaque vis et la pièce de serrage qui coopère avec elle dans une encoche de ce corps 60. Une fois la couronne 62 ajustée et assujettie autour de ce corps, chaque vis et la pièce de serrage correspondante sont introduites dans une encoche, et l'on fait reculer la vis en la faisant tourner dans le sens convenable pour l'engager dans le trou taraudé correspondant 70. Il est possible de mettre la couronne 62 en place en l'emmanchant à chaud ou en l'assujettissant au corps de la fraise au moyen d'autres vis (non représentées).

La fig. 4 montre, sur une fraise du même type que celle représentée sur la fig. 3, comment sont disposées ses encoches périphériques 100 dont l'une contient une dent rapportée 50 destinée à tailler le flanc extérieur d'une rainure d'engrenage. En l'occurrence, le corps 60 de la friase en question comportait un total de 36 de ces encoches 100 destinées à contenir, tout le long de sa circonférence, des dents rapportées se succédant dans l'ordre suivant: une dent de fonçage, une dent destinée à tailler le flanc extérieur d'une rainure d'engrenage, une dent de fonçage, une dent destinée à tailler le flanc intérieur d'une rainure d'engrenage, etc. La dent 50 représentée est placée dans une des encoches précitées 100 de manière à avoir un angle de dépouille nul (puisque la projection de son arête tranchante 34 coïncide avec l'intersection 40 des plans 16 et 18 représentés sur la fig. 2), et un angle d'inclinaison D d'environ 12°. L'angle A de dégagement latéral de cette dent est formé par la face antérieure de la barre à partir de laquelle est façonnée la dent en question et non par l'orientation d'encoches choisies particulièrement pour ce type de dents. La fig. 4 montre aussi la nécessité de prolonger le trou taraudé 70 (fig. 3) dans une paroi latérale de chaque encoche 100 (bien que la fig. 4 ne montre qu'un seul de ces prolongements) afin de permettre l'emboîtement des vis 68 et des pièces de serrage 66 qui coopèrent avec elles dans les encoches inclinées 100. Cela est nécessaire pour assurer le meilleur centrage de chacune des vis par rapport à une étroite surface de portée (surface 79 sur la fig. 5) de certains types de dents utilisées dans la fraise en question.

Les fig. 5 à 8 montrent les rapports géométriques et de dimensions d'une seule dent 50 du type précité (voir fig. 3 et 4). Comme représenté, chacune de ces dents est façonnée à partir d'une barre d'acier très rapide (par exemple d'acier M2), tronquée de manière à donner à sa section la forme représentée sur la fig. 5. Cette forme est obtenue par ablation d'une certaine épaisseur de matière d'un côté de la barre dont la section est par ailleurs rectangulaire, de façon à façonner la face en dépouille 52 de la dent achevée. L'orientation de cette face 52 détermine l'angle de dégagement A de la dent après sa mise en place dans une encoche 100 du corps 60 de la fraise. Comme le montre la fig. 5, l'opération laisse intacte une étroite bande plate 53 qui constitue une surface de portée permettant d'appliquer la dent contre un flanc de l'encoche correspondante. La fig. 5 montre aussi d'autres

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surfaces façonnées à l'extrémité de coupe d'une dent de ce type, à savoir une crête ou arête 80 et des surfaces latérales 86 et 88 faisant un angle de dégagement convenable entre les faces antérieure 52 et postérieure 84.

La fig. 6 montre la dent 50 de la fig. 5 comme on la verrait si 5 sa face postérieure 84 (fig. 5) était dans le plan du dessin.

Les fig. 7 et 8 montrent les deux profils opposés de la dent 50. La fig. 7 met en évidence l'effet de la troncature de la section de la dent sur l'orientation de son arête tranchante 34. Cette orienta- io tion reste constante sans qu'aucune matière soit enlevée de la face de dépouille 52 au cours des réaffûtages ultérieurs de la dent. Le procédé de réaffûtage des surfaces latérales 86 et 88 ainsi que de la crête 80 (en donnant à cette dernière le rayon de courbure désiré) est exécuté suivant le procédé décrit par le brevet des Etats-Unis d'Amérique N° 3881889.

Comme on l'a indiqué précédemment, il n'est pas nécessaire de tronquer la section des dents de fonçage, mais les dents destinées à tailler le flanc intérieur d'une rainure d'engrenage comportent une face en dépouille angulaire comme celle de la lame 50 représentée sur la fig. 5, mais en sens inverse (comme le montre la fig. 3).

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2 feuilles dessins

Claims (6)

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1. Fraise à dents rapportées dont le corps (60), qui comporte des encoches périphériques rayonnantes et obliques par rapport à son axe de rotation, est entouré d'une couronne maintenant en place dans ces encoches (100) des dents rapportées saillant à partir de la face antérieure de ce corps et destinées à tailler la denture d'un engrenage, caractérisée par l'orientation de chacune des encoches (100) par rapport, d'une part, à un plan de rotation (10) contenant la face antérieure, d'autre part, à un premier plan de référence (16) passant par son axe central de rotation et perpendiculaire au plan (10), enfin, à un second plan de référence (18) perpendiculaire aux deux précédents (10 et 16), cette orientation étant telle que le flanc avant (22) de chacune des encoches (100) longe un rayon (24) que contient le plan de rotation (10) et qui part de l'axe central du corps (60), ce qui permet de déterminer, radialement par rapport à l'axe central de la fraise, la position de l'unique dent que contient l'encoche considérée, et chaque encoche (100) est inclinée dans le premier plan de référence (16) de manière à faire avec le second (18) un angle D qui correspond à une certaine plage d'angles de pression ainsi qu'aux angles possibles de dégagement latéral des dents susceptibles d'être montées dans l'encoche, afin d'éviter que l'angle de dépouille de la dent de type quelconque qui est logée dans l'encoche ne soit négatif, l'angle de pression étant déterminé par la projection sur le premier plan de référence (16) d'une arête tranchante (34) de la dent en question, et l'angle de dépouille étant déterminé par la projection sur le second plan de référence (18) de cette même arête (34), et par le fait que la face en dépouille de chacune des dents (20, 50, 64) utilisables dans la fraise en question prolonge une des faces de la tige (52) dans laquelle la dent en question a été façonnée et n'a pas besoin d'être réaffûtée au moment du réaffûtage de la dent.

2. Fraise selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'angle d'inclinaison D des encoches (100) est déterminé par l'équation :

tg D = tg C+tg B • tg A,

équation dans laquelle C est l'angle de dépouille qui est égal ou supérieur à 0, B est l'angle de pression et A est l'angle éventuel de dégagement latéral de la dent à monter dans l'encoche.

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REVENDICATIONS

3. Fraise selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'angle D est environ de 12° pour les dents dont les angles de pression vont jusqu'à 32° anviron et dont les angles de dégagement latéral sont environ de 20° pour les dents qui sont destinées à tailler les flancs intérieur et extérieur d'une rainure d'engrenage.

4. Fraise selon la revendication 1, caractérisée en ce que ses dents rapportées sont des dents de fonçage (20) qui sont destinées à tailler le fond d'une rainure, des dents (64) qui sont destinées à tailler le flanc intérieur d'une rainure, et des dents (50) qui sont destinées à tailler le flanc extérieur d'une rainure, la face en dépouille des dents de chacun des deux derniers types formant un angle A de dégagement latéral.

5. Fraise selon la revendication 4, caractérisée en ce que la valeur de l'angle A de dégagement latéral des dents (64, 50) peut aller jusqu'à 25° par rapport à un rayon (24) du corps (60), une fois les dents en question mises en place dans ce corps.

6. Fraise selon la revendication 1, caractérisée en ce que la fixation de chaque dent dans l'encoche correspondante (100) est assurée au moyen d'une vis (68) dont la tête (72) est logée dans une rainure en forme de T d'une pièce massive de serrage (66) qui est ainsi retenue dans l'encoche correspondante (100) au cours de l'introduction de la dent dans la fraise ou de son extraction.