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" Procédé de préparation de masses convenant particulièrement pour la construction des routes ".
La présente invention est relative à un procédé de prépa- ration de masses, spécialement pour la construction de routes, constituées de sable, d'argile (éventuellement de ,pierraille basaltique ou analogue ) d'eau et de bitumes. Apres tassement (compression), ces masses donnent :les produits désirés. Le tasse- ment (compression) peut provenir de l'épandage ou étalement sur le sol et notamment pour la confection de planchers, de chapes ou couverture de routes, de plaines d'aviation et de surfaces analogues, tandis que les mélanges peuvent aussi être pressés en blocs , plaques , ou d'autres objets analogues.
Toutefois, le procédé selon l'invention est spécialement relatif à une meilleure consolidation ou raffermissement du sol entre autres pour l'infrastructure desroutes et des plaines, d'aviation . @
On sait qu'à partir de mélanges de sable, d'argile (éven- tellement de pierraille ) et d'eau, on peut fabriquer des masses
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dont les propriétés mécaniouea favorables dépendent lr 'PI1""1" de la teneur en eau, qui, à ce-; effet, ne peut osciller qu'entre certaines liinites qui dépendent de 1? composition et ci¯'. 1:.', sl'O;>- seur desgrains de matière.
On sait aussi que par addition d'un-:; faible quantité de
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bitumes asphaltiques ou do iaituaes de ;oujr%on, ±V-3ntue1. ',e1..2nt ùé13.n'géiEa un diluant ou sous forma d'une emulsion aqucuje , une modification de la. teneu? an eau des masses en question ) .:ut 'être limitée (voir par exemple le brevet français 81780).
Néanmoins, dans les procédés connus, par suite de fortes variations des conditions atmosphériques ou de modifications dans le niveau de la nappe aquffère, il peut encore se produire des variations importantes de la teneur en eau avec les suites désavantageuses qu'elles impliquent.
Par le procédé selon l'invention, il est possible de sainte nir la teneur en eau d'as masses à peu près constante dans toutes les circonstances . On a en effet constaté qu'on obtient des
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résultats particulièrement bons lorsque les bitumes contiennent de la paraffine solide en plus de phénols , tous deux en quanti-
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tés au moins égales a environ 1% en poids et de préférence non supérieures à environ 5 % en poids .
Par bitumes, il faut comprendre les bitumes asphaltiques qui peuvent provenir aussi bien de procédés de distillation di-
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recte que de procèdes de dégradation ).a1' :l7Cl?." )iGYI G:.O'.''¯ sous cession '0'. de procédésde fractionnement , les oit#.ler:> de goudron tels que le goudron de houille et le brai ::le goudron de houille, etc.
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Parai les différents bi tU;:18S en cause, .on obtient les "'8'l 1 .ur résultats avec :;n# ceux qui présentent nature'Lle;,,errt un C:.1'c'3.ctère fortement aromatique. Les résidus , coudrons et ÍJJ:ai'3 , obtenus lors du fractionnement d'huiles minérales conviennent par exempletrèsbien.
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Pour augmenter le caractère arom..:'1.tique des bitumes ,0R,t' exemple des bitumes asphaltiques obtenus par distillation direc-
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te à partir de matières brutes paraffiniques, on peut opérer 'un mélange avec du goudron ou avec des extraits obtenus par le traitement d'huiles minérales au moyen de solvants sélectifs ou de résidus de fractionnement etc.
Les bitumes ont de préfé- rence des viscosités au delà d'environ 1500 E à 50 0.
Ils peuvent être utilisés tels quels ou coupés par des di- luants, tels que l'essence'ou benzine de pétrole, ou sous forme d'émulsions aqueuses. Le. terme phénols doit être pris ici dans le seris large. Il comprend ici', en effet, les homologues et les dérivés du phénol, tels que, entre autres,.le crésol, le thy- mol, la pyrocatéchine. Les phénols peuvent âtre 'utilisés sous forme d'huile de créosote, d'huile d'anthracène, de certaines lessives résiduaires acidifiées provenant du raffinage de l'essence de fractionnement (dites huiles "acides"), d'extraits de lessives de goudron, etc.
Les phénols peuvent aussi être, présents naturel- lement dans les bitumes, comme c'est par exemple le cas dans le goudron de houille , qui peut contenir environ*5% en poids de phénols.
La paraffine solide peut aussi être présente naturellement dans certains 'bitumes; ainsi, en général, les bitumes mexicains,,, @ vénézuéliens et inda-néerlandais contiennent naturellement de la paraffine solide, mais le plus souvent en petites quantités seu- ment, à savoir des quantités inférieures à environ 1% en poids.
Il faut donc encore ajouter de la paraffine solide. La teneur en paraffine solide est déterminée par la méthode Engler-Holde modi- fiée, dite méthode I.P.T. qui est décrite dans les Standard
Methods of Testi.ng Petrolssum and ils products, deuxième édition, page 126 (1929), I.P.M. désignation de série C.P. 31.
Par le brevet français 772.201, il est connu d'augmenter les propriétés d'adhérence des huiles bitumineuses ( qui peuvent contenir des distillats d'huiles de goudron, par exemple d'huile de créosote, comme diluants )à l'égard de la pierraille ou d'une autre matière semblable,qui peut éventuellement être humide, en ajoutant par exemple une petite quantité (0,1 à 5% en poids)
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de paraffine solide. D'après l'exemple contenu dans ce brevet, on mélange 3 kilogrammes de b@tume à 100 kilogrammes de pierrailla basaltique après admixtion préalable de 0,3 à 1% de paraffine solide.
Le à produit; obtenu résisteà l'eau avce l'effet qu'en présence d'eau, la m@@es couche enveloppante de bitume ne se sépare pas des particules de pierraille. On ne pouvait toutefoispas déduire de ce brevet la connaissance que le teneur en eau de masses constituéesde sable, d'argile, d'eau, et d'une petite quantité de bitumes pourrait être maintenue constante dans toutes les circonstances par l'emploi de bitumes contenant de la par ffine solide en plus de phénols.
Exemple 1.
A un mélange constitué de 100 parties en poids de sable de rivière et de 30 parties en poids d'argile de rivière qui contient 10 pour cent en poids d'eau calculés sur le mélange de départ, on mélange 3 pour cent en poids (calculés sur le mélange de départ) d'huile asphaltique (viscosité à 50 c environ 350 E) auquel on a ajouté 2 pour cent en poids de paraffine solide et 1,5 pour cent en poids d'un mélange de phénols séparé de la, lessive résiduaire du raffinage d'essence de fractionnement.
Le mélange est réalisé avec intensité à la température normale, après quoi on obtient une masse meuble. Celle-ci est étalée sur le sol et est comprimée par roulage ou damage.
Exemple 11.
D'une sablonnière appropriée à, cette fin, on extrait du sable argileux qui contient déjà naturellement 8% d'eau et on le mélange intensivement dans un mélangeur adéquat avec 2 pour cent en poids (calculés sur le mélange sec) d'une huile asphaltique, -puis le mélange est étalé sur le sol en une coucte régulière et compri- mé. L'huile asphaltique employée est contituée de 70 parties en poids de bitume asphaltique obtenu par distillation directe, d'une viscosité d'environ 180 E à 50 C, auxquelles on a ajouté 26 parties en poids de goudron de houille (qui comprenait environ 5 pour cent en poids de phénols) et 4.parties en poids
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de paraffine .
La viscosité E50 de cette huile est d'environ 200. Au lieu du goudron de houille lui-même,'on peut aussi a.jou- ter .un extrait de lessive de ce goudron,'qui est alors utilisé dans la proportion, d'environ 1,5 pour cent en poids.
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Z'iv'.". I GkT IOT1S.,
1. Procédé de préparation dp masses onvenant spécialement pour la construction des routes et constituées de sable, d'argiu le (éventuellement de pierraille basaltique ou analogue) 'et' d'eau, dans lequel on limite une variation de la teneur en eau dans le mélange par addition d'une, petite quantité de bitumes, éventuellement mélangés à un diluant ou sous forme d'une émul- sion aqueuse, caractérisé en ce qu'on utilise des bitumes conte- nant de la paraffine solide et des phénols, tous deux dans une proportion d'au moins environ 1, pour cent en poids et de préférence non supérieure à environ 5 pour cent en poids, qui présentent naturellement de préférence un'caractère fortement o armatique,
tels que les résidus de fractionnement., les goudrons et les 'brais ou qui ont acquis un caractère fortement aromati- que par addition de substances riches en composés aromatiques.
2. Procédé tel qu'il est décrit plus haut et en. particu- lier dans les exemples.
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