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Machine à scier les bois.
L'invention concerne une machine à scier les bois, spécialement ceux destinés aux gazogènes et aux foyers domestiques,
Elle a pour but de livrer à la consommation des pièces de bois aussi identiques que possible et présentant des dimensions bien déter-. minées. pour que la combustion dans les gazogènes donne un rendement optimum, il est nécessaire que les morceaux de bois aient approxima- tivement le même volume et une forme plus ou moins cylindrique.
Il importe donc de sectionner des branches, qui ont été'au préalable judicieusement assemblées en fagots, à des distances égales, Dans les machines existantes à soie circulaire, ou à scie à ruban, la position de la scie est fixe; l'ouvrier maintient et fait a- vancer le bois à débiter, Exception faite pour les pièces qui auraient été tracées, ce qui n'est pas à envisager dans le cas présent, la longueur et l'identité des bois débités dépend uniquement de l'habilité de l'ouvrier.
Celui-ci ne parviendra toutefois pas à maintenir un fagot d'une certaine dimension sans s'exposer à des dangers qui, bien que connus
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des intéressés, n'en sont pas moins suivis d'accidents fréquents.
L'invention vise également à éliminer ceux-ci et conduit un maniement sûr et rapide de la machine par un seul nomme.
Elle consiste essentiellement à synchroniser le mouvement de la scie qui est guidée dans un plan, avec celui des bois serrés dans une cage qui subit une translation d'amplitude définie avant le sciage, de sorte qua la machine débite des tronçons de longueur appropriée.
En particulier, l'axe de la scie circulaire peut décrire un arc de cercle, dont le centre constitue pivot, pour le mécanisme support -le la scie. Le mouvement d'avance peut être commandé mécaniquement ou à la main; il peut être limité de façon à ce que le sciage se fasse complètemeat sons que toutefois, la scie ne vienne mordre dans l'ar- mature de la cage. Le profil de celle-ci a été conçu pour obtenir le serrage desbois par gravité.
La cage se opiacé devait. la scie qui ne peut pénétrer que dans lesespaces compris entre deux barreaux parallèles de façon à section ner les bols. ces derniers sont il ce moment non seulement guidés de partet d'autre du plan de la scie, mais également soumis à une pres- sion mécanique verticale, de faon à éviter tout accrochage dû à la coupe,
Le recul de la scie peut actionner un mécanisme qui assure à la cage la translation voulue; ce dernier mouvement peut également avoir lieu par l'action de l'ouvrier ser une pédale ou une manivelle.
Selon l'invention, le support de la scie peut également porter la moteur de commande, ainsi que les organes de tension des cour- roies de tronsmission, les ressorts ou contrepoids assurant à l'en- semble une position déterminée. La cage se compose d'un certain nomcre barasdux parallèles pliés en forme de V également espacés et réunispar des tringles extérieures au V; le basculement de la cage vide celle-ci de son contenu.
Afin d'obtenir des bois plus ou moins longs, il est prévu que l'amplitude du déplacement peut être réglée avant le travail. La poussée d'un sabot peut rendre le fagot plus compact et plus rigide
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au moment du débitage,
Pour débiter des grosses branches, la cage peut être remplacée par.une autre dont les barreaux sont garnis de griffes qui empêchent le bois de tourner pendant le sciage.
A titre d'exemple non limitatif, le dessin annexé définit une réalisation suivant l'invention,
Fig. 1 est une vue de profil;
Fig. 2 est une vue de face de la machine;
Fig, 3 est une coupe selon III-III de la Fig. 2.
Une soie circulaire 10 est fixée à l'extrémité d'un support en profilé 11 qui peut osciller autour d'un axe 12 fixé rigidement au plafond de l'atelier par des supports 13.
La rotation de la scie est obtenue par poulie et courroie 14 actionnée par un moteur électrique 14 fixé sur le support 11. La tension de la courroie 14 est obtenue en excentrant le moteur, dont le support peut pivoter autour d'un axe 16 sous l'action d'une vis de serrage 17 qui comprime également un ressort 18 remplaçant l'écrou de serrage habituel,
La commande du moteur 15 se compose d'un interrupteur étoiletriangle 19 également fixé sur le support 11. Cet interrupteur est placé à hauteur de la main droite de l'ouvrier qui poussera la scie. La partie arrière de celle-ci est entourée d'une tôle de protection 20 relevable à volonté de fagon à pouvoir accéder faci- lement à la scie.
L'ensemble du balancier oscillant autour de l'axe 12 est maintenu dans une position déterminée voisine de la verticale par un contrepoids 21 pouvant être fixé à divers endroits sur son support 22, Le déplacement du bala,ncier s'effectue aisément et sans danger pour un ouvrier placé devant la machine.
La cage à bois 23 comprend un certain nonbre de barreaux 24 ayant la forme d'un v de façon à ce que les bois viennent sous leur poids, se serrer à la partie inférieure des barreaux. Ceux-ci sont reliés par une armature 25 excentrée par rapport aux V et pouvant coulisser sur les traverses 23 de la. cage, Le libération d'un verrou 26 permet
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de basculer la cage 23 autour d'un axe 27 de façon à la vider de son contenu. Un contrepoids réglable 28 rend ce mouvement aisé.
Les pièces mobiles 24 et 25 peuvent glisser sur les traverses 23 sous la poussée d'une tige-crémaillère 29 se déplaçant sous l'action du pignon 30.
Le pignon 30 est commandé par une manivelle 31 qui comporte une broche 32 venant se loger dans des encoches 33 d'une pièce fixe 34, de façon a maintoir la manivelledans sa position. Un ressort 35 travaillant à la compression pousse la broche 32 au fond de l'encoche 33,
Le fagot de bois 36 est, au moment du sciage, comprime par un sobot 37actionné par la main gauche de l'ouvrier sur le levier 38; ce sabot se relevé sous l'action d'un contrepoids 39 dés que cesse l'action sur le levier 38.
La manoeuvre de la machine se conçoit aisément :
Le fagot de bois 36 est placé entre les barreaux 24; l'intervalle entre les deux premiers barreaux est amené, en agissant sur la mani- velle 31, face à la scie 10. De la main droite l'ouvrier tourne l'interrupteur 19, appuie de la main gauche sur le levier 38 et peut dès lors pousser la scie de la main droite. Celle-ci pénètre dans l'intervalle des barreaux et attaque le fagot.
La course de la scie est arrêtée lorsqu'une butée portée par le support 11 vient au contact des barreaux de la cage; à ce moment la sole a débité tous les bois et n'atteint pas les traverses 23, La scie étant ramenée en arrière, l'ouvrier lâche le levier 38 et donne à la manivelle 31 un quart de tour ou un demi tour suivant qu'il s'agit de bois destinés à un gazogène ou à un foyer domestique.
Il va sans dire que dans la description qui précède les divers mécanismes partiels peuvent être remplacés par des mécanismes équivalents et que l'invention couvre également les variantes qu'il est possible de concevoir, celle notamment qui consiste à remplacer le balancier par un chandelier oscillant autour d'un axe fixé au soi.