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"Perfectionnements apportés aux joints et à leurs procédés de fabrioation, notamment à ceux destinés à être soumis à Inaction de lubrifiants".
L'invention est relative aux joints et à leurs procédés de fabrication; et elle concerne plus spécialement (parce que.-:.' o'est dans leur cas que son application paraît devoir offrir le plus d'intérêt) mais non exclusivement,parmi ces joints, ceux destinés à être soumis à l'action des lubrifiants,
Elle a pour but, surtout, de rendre ces joints tels que, entre autres, ils ne subissent pas d'altération au contact des lubrifiants, qu'ils présentent une élasticité relativement élevée, qu'ils soient résistants aux sollicitations mécaniques,
qu'ils ne vieillissent pratiquement pas et qu'ils puissent être démontés et remontés fréquemment sans détérioration contrairement à ce'qui se produit pour les-joints couramment employés dans ce cas, tels que les joints en cuir, en matières métallo-plastiques, en amiante caoutchoutée, etc, lesquels ne présentent pas les qualités susindiquées et perdent rapidement leur efficacité,
Elle consiste, prineipalement--pour ce qui est des joints du genre en question--à les constituer par.=un mélange contenant, essentiellement, du liège pulvérisé ou granulé et au moins une substance vinylique telle qu'un polymère ou un copolymère de vinyle;
et-- pour ce qui est des procédés du genre en question-- à mélanger du liège granulé ou pulvérisé à la substance vinylique, préalablement plastifiée et en phase solide ou liquide; et à procéder au façonnage du joint à obtenir à l'aide d'un,moulage. ,
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d'un boudinage, d'un calandrage, d'un modelage,eto.
Elle oonsiste, mises à part ces dispositions principales, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement certains modes d'application, ainsi que certains modes de réalisation desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les joints du genre en question comportant application desdites dispositions, les éléments et outils spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les articles objets, appareils et machines munis de semblables joints.
-Et elle pourra, de toute façon être bien comprise à l'aide du oomplément de description qui suit, lequel complément est, bien entendu, donné surtout à titre d'indication.
Selon l'invention et plus spécialement selon ceux d/ses modes d'application ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties auxquels il semble qu'il y ait lieu d'acoor- der la préférence, se proposant de fabriquer un joint destiné à résister à l'action de lubrifiants par exemple, on s'y prend comme suit ou de façon analogue.
On prend du liège granulé ou que l'on pulvérise au préalable de manière telle qu'il passe, par exemple, au moins au tamis n 25 et de préférence au tamis n 80 bien que des grosseurs différentes puissent être choisies pour les granules suivant le genre d'application envisagées.
D'autre part on se sert d'un polymère vinylique, par exemple du ohlorure de polyvinyle, de l'acétate de polyvinyle ou un copolymère vinylique tel que le chioro-acétate de polyvinyle ou encore d'autre copolymères appartenant au même groupe de substances, le choix du polymère de base étant déterminé, surtout, par des considérations de facilité de mise en oeuvre, de prix ou de qualité du produit fini.
On procède, ensuite, à la plastification du polymère ou oopolymère utilisé, en ayant recours aux moyens usuels ou déjà connus tels que l'addition de substances plastifiantes comme le
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phtalate de blityle, le trier6sylphosphate etc étant entendu que ces plastifiants ne sont indiqués qu'à titre d'exemples non limitatmfs. gée Après planification la substance polyvinylique est mélangée au liège granulé ou pulvérisé dans une proportion généralement oomprise entre 50 et 500 parties de liège pour 100 parties de sub- stance plastifiée bien qu'il soit possible d'utiliser avec avantage dans certains cas particuliers, des proportions plusfaibles ou plus fortes de ces matières.
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La substanee polique plastifiée peut (être mélangée au liège quand elle est en phase solide en se servant d'unmalaxeur, d'un pétrin ou d'un mélangeur à cylindres.
Le mélange peut également se faire en phase liquide en ajoutant le liège pulvérisé ou granulé à @@e solution de la substa
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oes-polyv1nylique choisie dans un 801T8Bt volatil convenable ce qui permet, entre autres, d'obtenir des joints durs très char- gés en liège.
A partir des mélanges ainsi obtenus, auxquels xxxx on peut ajouter, au besoin, d'autres ingrédients utiles tels que des colorante ou des matières propres à faciliter le traitement de ces mélanges, à accélérer leur séchage ou leur durcissement ou à donner au produit finalndes caractéristiques, qualités ou pro-
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priétés désirables, on procède à la préparation des joints pro- prement dits de la manière suivante.
On peut procéder au moulage de la composition plastique dans un moule chauffé, refroidir le moulé sous pression lorsque le moulage est terminé et enlever la pièce achevée hors du moule.
On peut, également, réchauffer préalablement, à une tem- pérature convenable, une ébauche grossière de la pièce à mouler, placer cette ébauche dans un moule froid et retirer la pièce mou- lée après refroidissement.
On peut, aussi, filer la composition plastique dans une' boudineuse et couper ou tronçonner les profilés obtenus pour for- mer des éléments de joints.
On peut, tout aussi bien, calandrer la composition plas- tique en feuilles .ayant une épaisseur quelconque voulue et dé- couper des joints plats dans ces feuilles ou préparer, à partir de celles-ci, des joints de forme bombée par emboutissage, estam- page pu matriçage. de préférence après avoir réchauffé légèrement lesdites feuilles, l'outillage utilisé étant analogue à celui dont on se sert dans le même but pour des t8les métalliques.
Finalement on peut modeler les joints en se servant d'une composition plastique contenant une certaine proportion de sol- vant volatil après quoi on les laisse sécher lentement jusqu'à ce qu'ils aient leur forme définitive.
Au besoin on peut souder ensemble, à l'aide d'un chalumeau approprié, des éléments de joints, obtenus comme expliqué plus haut, en vue d'obtenir des pièces ayant des formes compliquées,
Ci-dessous on donne, à titre d'exemples,,deux modes de réalisation différents -pour obtenir des joints conformément à l'invention, les substances, proportions et chiffres indiqués dans ces exemplalrciayant, bien entendu, aucun caractère restrictif ou limitatif @ Exemple 1.- On mouille, d'abord, 100 parties de' chlorure-,de plyvi- nyle pulvérulent avec 25 parties de plialate de butyle On @ brasse l'ensemble dans un pétrin de/boulanger et on verse la mas- se obtenue dans des récipients plats que l'on place dans ;
une étu- ve chauffée à environ 70 C, le plastifiant imprégnant et 'gonflant le polymère vinylique.On lamine la pête obtenue dans un mélan- geur à cylindres, du'genre de ceux couramment utilisés dans l'in- dustrie de caoutchouc et dont les cylindres sont chauffés à envi- ron 1200 C,jusqu'à obtenir une homogénéisation complète.On ajoute ensuite, à la masse que contient le mélangeur 75 parties de liège pulvérisé passant au tamis n 80.
Le mélange obtenu est moulé dans des moules de forme ap- propriée et sous une presse à plateaux chauffés à 110 C, et qui sont ensuite refroidis, sous pression, jusqu'à 3a température ambiante.Les joints moulés, ainsi obtenus, sont-utilisables après ébarbage.
Exemple 3.- Un lange identique à celui de l'exemple précédent est calandré en feuilles d'environ 2mm d'épaisseur à.l'aide d'une calandre à trois cylindres, chauffés à la vapeur .La feuille ainsi obtenue est refroidie et peut être découpée, à l'emporte pièce, pour former des joints plats ayant toutes formes et dimensions désirées. Les chutes de matières peuvent être remalaxées et réutilisées.
En suite de quoi on obtient des joints qui peuvent être constitués et fabriqués d'une manière simple et économique et qui, aux points de vue de leur résistance à l'action des lubrifiants,et aux sollicitations mécaniques, de leur élasticité pro-
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pre et de leur durée d'usage sont très supérieurs aux joints ordinaires notamment aux joints en cuir dont la qualité est très variable et qui résistent mal aux lubrifiants, le cuir de prêtant difficilement à un façonnage suivant une forme compliquée.
Comme il va de soi et oomme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisa- tion , de ses diverses parties, ayant été plus spécialement envi- sagés; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.
Résumé.
L'invention a pour objet des perfectionnements apportés aux joints et à leurs procédés de fabrication, notamment à ceux destinés à être soumis à l'action de lubrifiants, lesquels perfectionnements consistent, principalement--pour ce qui est des joints du genre en question--à les constituer par un mélange contenant essentiellement du liège pulvérisé ou granulé et au moins une substanoe vinylique, telle qu'un polymère ou un copolymère de vinyle,et-- pour ce qui est des prooédés du genre en question--à mélanger le liège pulvérisé ou grahulé à la sub- stance @inylique, préalablement plastifiée ert en phase solide ou ', liquide;
et à procédéer au façonnage du joint à obtenir à l'aide d'un moulage, d'un boudinage, d'un calandrage, d'un modelage,etc.
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