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TREUIL D'ANCRE A COMMANDE PAR MANIVELLE A MAIN ET PAR MOTEUR.
La présente invention concerne des treuils d'ancre à commande par manivelle à main et par moteur. De semblables treuils d'ancre sont employés principalement dans la naviga- tion intérieure. Dans les eaux étroites de celle-ci, il im- porte de pouvoir manoeuvrer rapidement. Il est par consé- quent d'une grande importance que lorsque le moteur Diesel se met en panne, l'ancre puisse cependant, au moyen de ma- noeuvres peu nombreuses et pratiquement sans interruption, être relevée sous la pleine charge ou mouillée rapidement.
Ceci ne peut pas être obtenu avec les treuils d'ancre con-
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nus de ce genre. En effet les différents embrayages entre la commande du moteur et son engrenage de treuil et l'arbre de la manivelle à main et son engrenage de treuil, ou la roue dentée de l'arbre principal du treuil, exigent dans la disposition connue un certain nombre de leviers de manoeuvre qui rendent le changement des modes de commande et des trans missions extrêmement long et également dangereux pour le personnel, qui peut facilement se tromper parmi les diffé- rents leviers de manoeuvre. Ces inconvénients augmentent encore lorsque deux treuils d'ancre sont réunis constructi- vement en une machine double.
Les inconvénients mentionnés ci-dessus sont évités, suivant la présente invention, par le fait que l'arbre de la manivelle à main travaille au moyen d'un pignon, soit par l'intermédiaire d'une démulti- plication conjuguée au moteur, soit directement par un pi- gnon, sur les roues principales de treuil. Il en résulte une construction facile à surveiller dans laquelle la ma- noeuvre est réalisable, même en cas de disposition jumelée des treuils, au moyen d'un seul organe de manoeuvre à main.
On connait d'une manière générale depuis longtemps des com- mandes par manivelle à main qui travaillent au moyen de deux multiplications sur un tambour de treuil. Ce fait n'a exercé aucune influence toutefois sur le développement des treuils à. ancre actionnés par commande par manivelle à main et au moteur, et n'a pas empêché en particulier que dans ces treuils spéciaux, les inconvénients énumérés ci-dessus doi- vent être acceptés. La présente invention réside au contrai- re dans l'application de l'idée connue et dans son adapta- tion constructive au but nouveau.
Le dessin représente schématiquement un exemple de réalisation de l'invention.
La figure 1 montre une vue de côté, la figure 2 une vue de face et la figure 3 une vue de dessus du nouveau treuil d'ancre. On a choisi comme exemple un treuil double d'ancre
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de proue, dans lequel les avantages de la conformation sui- vant la présente invention apparaissent de façon tout parti- culièrement convaincante.
Sur l'arbre principal 1 du treuil se trouve fixée la roue dentée 2. Cette roue dentée de la manivelle 3 peut être actionnée directement par la roue dentée d'embrayage 4 ca- pable de coulisser axialement ou bien au moyen de la roue dentée d'embrayage 5, pouvant également coulisser axialement et d'une roue intermédiaire 6 moyennant l'intercalation du contre-arbre 7 du treuil. Ce dernier est alors mis en rota- tion par la roue d'engrenage 16 constamment en prise avec la roue intermédiaire 6, et la commande est transmise par la roue d'embrayage 8, pouvant coulisser sur le contre- arbre 7, à la roue dentée 2 de l'arbre principal. Le moteur 9 agit également sur le même contre-arbre 7 du treuil. Ce moteur est avantageusement fixé par brides directement au bâti du treuil, de sorte qu'il forme une unité de construc- tion avec celui-ci.
Le pignon 11 du moteur agit sur la roue dentée 12 de l'engrenage du moteur, sur l'arbre 13 de laquelle une roue dentée d'embrayage 14 peut coulisser axialement de telle façon qu'elle peut être amenée en prise et hors de prise avec la roue dentée 16 de l'engrenage du treuil. Il est fait usage à cet effet d'un levier à main 15 ayant la forme d'un levier à deux branches qui peut pivoter horizontalement au- tour du centre 18 et s'attache par articulation au moyen d'une tige de liaison 19, à un levier d'embrayage 21, égale- ment établi comme levier à deux branches et capable de pivo- ter autour du centre 20. Ce levier s'engage au moyen de son extrémité en fourche dans une rainure annulaire 23 de la roue dentée d'embrayage 14.
Au moyen de la tige de liaison 19, le levier à main 15 est également en corrélation de mou- vement, par l'intermédiaire d'une tige d'accouplement à deux branches 24, avec la roue dentée d'embrayage 5 de telle ma- @
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nière que lors de la mise en prise de cette roue dentée d'embrayage 5, l'arbre 3 de la manivelle à main est mis en prise avec la roue d'engrenage 16 du treuil et la roue den- tée d'embrayage 14 de l'arbre d'engrenage 13 du moteur est dégagé de la roue dentée 16 du treuil. Pour qu'il y ait toujours seulement l'une ou l'autre des roues dentées d'en- grenage en prise, les conditions sont choisies de telle ma- nière que lors du passage d'un mode d'embrayage dans l'au- tre, pendant un certain temps,
les deux roues d'embrayage 14 et 5 sont complètement hors de prise par rapport à l'en- grenage 16 du treuil.
Suivant la présente invention, la roue dentée d'embraya ge 4 qui fait agir directement l'arbre de manivelle à main 3 sur la roue 2 de l'arbre principal 1 du treuil, et la roue dentée d'embrayage 8 du contre-arbre 7 du treuil sont mises en prise et hors de prise par un seul et même levier à main 25 et de ce fait on établit une dépendance de manoeuvre qui exclut les embrayages défectueux.
Dans ce but, deux tiges de poussée 28 et 29 portant à leurs extrémités des leviers d'embrayage 26 et 27 pour les roues dentées d'embrayage 4 et 8 sont montées de telle manière l'une par rapport à l'autre que par un mouvement de pivotement du levier à main 25 dans la direction verticale, son extrémité postérieure peut sor- tir d'une fourche d'entraînement 30 de la tige de poussée 28 et se placer dans une fourche d'entrainement 31 de la tige de poussée 29 et vice-versa, voir en particulier figure 1.
Pour que le levier à main puisse en outre exécuter des mou- vements d'accouplement dans la direction horizontale, il est monté de façon à pouvoir pivoter comme levier à deux bran- ches dans une articulation double 32.
Pour que, dans ce cas également, toujours une seule des roues dentées d'embrayage 4 et 8 puisse être amenée en prise avec la roue dentée 2, on a prévu suivant la présente inven- tion pour le levier à main 25 une coulisse de commande 33,
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connue d'après les automobiles, qui provoque de force, lors du passage d'une manoeuvre d'accouplement à l'autre, un guidage du levier à main 25 au cours duquel passagèrement, comme le montre la figure 3, les deux roues dentées d'em- brayage 4 et 8 sont mises hors de prise avec la roue dentée 2.
Pour desservir un second mécanisme de treuil disposé symétriquement par rapport à celui décrit ci-dessus, il y a un avantage très important à ce que les roues dentées d'en- brayage 8' et 4' accouplant alternativement le contre-arbre 7, commun aux deux treuils, ou l'arbre de manivelle à main 3 à la roue dentée 2' de l'arbre principal 1', soient comman- dés en même temps par les tiges de poussée 28 et 29 par l'intermédiaire de leviers d'accouplement 26', 27' fixés à leurs autres extrémités.
Ceci s'obtient de telle manière qu'à partir d'une position médiane du levier à.main 25, pour laquelle les deux roues dentées 2 et 2', c'est-à-dire les deux treuils, sont dégagés de leurs commandes communes (ma- nivelle à main ou moteur), par un mouvement vers la gauche ou vers la droite toujours pour un des deux treuils seule- ment les roues dentées d'embrayage correspondantes 4 ou 4' ou bien 8 ou 8' peuvent parvenir en prise avec la roue den- tée 2 ou 2'. Par conséquent, on rend complètement impossi- bles des manoeuvres qui pourraient mettre le fonctionnement en danger.
L'avantage principal consiste toutefois en ce qu'avec la plus grande sécurité de manoeuvre, les manoeuvres de genres très différents sont exécutées avec un seul le- vier de manoeuvre 25, tandis que jusqu'à présent il fallait déplacer dans ce but, dans les treuils à ancre de ce genre, deux ou plusieurs leviers à main.
Comme on peut réunir également, ainsi qu'on l'a repré- senté, un guidage 17 pour le levier à main 15 à la coulisse de manoeuvre 33, on obtient un mode de commande rapide et facile à surveiller, très désiré pour la sécurité du fonc-
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tionnement.
Avec les nouvelles connexions, il est possible sans difficulté alors que la commande du moteur est en prise avec la roue dentée 16 du treuil, de travailler directement avec l'arbre à manivelle à main 3, par l'intermédiaire de la roue dentée d'embrayage 4 ou 4', sur la roue dentée 2 ou Il sans mettre le moteur hors d'action, vu qu'alors de façon tout-à-fait sûre, la roue d'embrayage 8 ou 8' mise en rota- tion par le moteur est dégagée de la roue dentée 2 ou 2' et tourne donc à vide.
Comme l'arbre 3 de la manivelle à main est empêché de tourner en arrière par un cliquet de retour 38, il est à recommander, comme on l'a représenté, de l'employer au moyen d'une transmission à chaine 34, 35,36 pour le lance- ment du moteur 9.
R e v e n d i c a tiens.
1.- Treuil cancre à commande par manivelle à main et par mo- teur, caractérisé en ce que l'arbre (3) de la manivelle à main fonctionne au moyen d'un pignon (5), soit par l'inter- médiaire de la roue de démultiplication (16) conjuguée au moteur, soit directement par un pignon (4 ou 4'), sur les roues principales de treuil (2, 2').