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AKTIEBOLAGET SVENSKA TEXTILVERKEN,
Lors du filage de lin dit cotonisé, c'est à dire réduit à ses fibres élémentaires, on n'a jusqu'ici pas pu travailler rationellement la fibre de lin seule, mais au contraire dû y mélanger d'autres fibres, p. ex. du coton, de la laine artificielle ou de la laine naturelle, généralement à 50 % de la quantité totale de matière fibreuse. La raison des difficultés lors du filage de lin cotonisé seul est que les fibres élémentaires du lin sont lisses et ne sont que peu ou pas ondulées et pour cette raison ne peuvent former dans les cardeuses ordinaires, soit planes soit à cylindre, un voile continu succeptible d'être détaché et ramassé en un ruban continu d'épaisseur égale.
On a en outre constaté que lors du cardage de lin cotonisé avec des cardeuses
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ordinaires les fibres étaient sensiblement endomagées.
La présente invention concerne une cardeuse, l'aide de laquelle il est possible d'obtenir un voile cohérant et ininterrompu de fibres élémentaires de lin non endomagées. Cette cardeuse est munie d'un ou plusieurs briseurs, d'un tambour et d'un peigneur et est caractérisée par le fait, que dans le sens de rotation du tambour après le briseur ou âpres celui des briseurs qui amené la matière à carder au tambour, sont disposés dans l'ordre nommé une plaque d'adhésion pour l'obtension d'un transfert uniforme de la matière à carder au tambour, un ou plusieurs cylindres travailleurs et débourreurs, des barres de cardage fixes ou mobiles ou éléments analogues et un dispositif pour soulever la matière vers l'extérieur sur le tambour.
Quoique cette cardeuse est spécialement prévue pour le cardage de lin cotonisé, p. ex. obtenu de déchets de cardage de lin ou analogue, de filasses ou d'étoupes macérées ou non de lin de filature ou de lin à huile et d'autres fibres cotonisées, comme celles de chanvre, de jute, de ramie etc., elle peut cependant aussi être avantageusement utilisée pour le cardage d'autres matières fibreuses, telles que le coton ou la laine artificielle, car, comme il est décrit dans la suite, elle permet de régler à volonté la quantité de déchets.
Une forme de réalisation de l'invention est illustrée schématiquement au dessin annexé, dans lequel le chemin de la matière de cardage est indiqué
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par une ligne mixte et le sens des mouvements des différents organes par des flèches.
Dans la cardeuse illustrée, le lin cotonisé est comme dans une cardeuse de coton ordinaire amené sous forme d'une nappe en rouleau 1. La matière peut cependant aussi être amenée sous une autre forme.
Cette nappe est de manière connue menée à un briseur 2, qui produit une première ouvraison de la nappe et la délivre au tambour 3. Comme dans les cardeuses connues, on peut utiliser plus d'un briseur, dont le dernier, compté dans le sens d'avancement de la nappe, délivre celle-ci au tambour de cardage. Pour obtenir de bons résultats il est d'importance primordiale que les fibres, pendant leur marche à travers la machine, ne soient pas enfoncées dans les aiguillages mais restent entièrement à la surface de ceux-ci. Pour que les fibres délivrées par le briseur 2 au tambour 3 reposent tout à fait super- ficiellement sur l'aiguillage du tambour, on a prévu une plaque d'adhésion 4, qui ressemble aux plaques d'appui ordinaires, mais qui a une tout autre fonction décrite dans la suite.
Pour que la plaque d'adhésion puisse fonctionner correctement dans toutes les circonstances, elle doit être ajustable en position par rapport à la matière à carder. La plaque d'adhésion doit donc être ajustable par rapprochement ou éloignement du tambour et par inclinaison par rapport au plan radial du tambour et de préférence aussi dans le sens de sa périphérie.
L'espace entre la plaque d'adhésion et le tambour
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doit naturellement être de largeur uniforme sur toute la longueur axiale du tambour. Un dispositif spécial pour atteindre ce but'n'est pourtant géné- ralement pas nécessaire, car le dispositif pour l'ajustage de la plaque d'adhésion peut en général être effectué de manière que la plaque soit basculable dans un plan axial du tambour pour l'obtension d'un espace uniforme dans le sens axial du tambour entre celui-ci et la plaque, si cela était nécessaire par exemple à la suite d'un manque de précision de fabrication ou de montage. Il peut aussi être nécessaire de rendre la plaque d'adhésion oscillable dans un plan perpendiculaire au plan axial du tambour passant par la plaque.
Les dispositifs pour permettre les mouvements d'ajustage sus-nommés de la plaque d'adhésion peuvent être de construction quelconque appropriée et connue. Une description détaillée devenant ainsi superflue.
Au contraire de ce qui est le cans pour les plaques d'applioations connues de cardes h coton ordinaires, la plaque d'adhésion 4 doit être ajustée de manière que l'espace entre le bord d'entrée de la plaque d'adhésion (le bord le plus rapproché du briseur 2) et le tambour soit plus petit que l'espace entre le bord de sortie de la plaque d'adhésion et le tambour. L'air qui est entraîné dans l'espace entre la plaque et le tambour par la rotation de ce dernier produira ainsi un effet d'aspiration sur les fibres délivrées par le briseur sur l'aiguillage du tambour,
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de sorte que les fibres seront sûrement maintenues à la périphérie de l'aiguillage ou le cas échéant déplacées vers la dite périphérie.
Après avoir passé sous la plaque d'adhésion 4 les fibres sont transportées par le tambour 3 h une ou plusieurs paires de cylindres travailleurs 5 et débourreurs 6 du type généralement utilisé pour les cardeuses à tambour. Dans la forme de réalisation illustrée dans le dessin on a prévu trois paires de travailleurs et débourreurs, qui agissent de la même manière que dans les oardeuses connues.
Après le traitement par les travailleurs 5 et débourreurs 6 les fibres sur le tambour sont soumises à un cardage par un çardeur plat. Cet organe consiste de préférence en un nombre de barres de cardage assemblées en forme d'un ruban sans fin 7 se déplaçant lentement, comme il est connu pour les cardeuses de coton ordinaires, mais dans le cas présent ce ruban ou chapelet n'agit que sur une faible partie de la périphérie du tambour, p. ex. environ 50 .
Au cours du cardage par le chapelet les fibres sont enfoncées un peu plus dans l'aiguillage du tambour 3 et pour pouvoir dégager avec sûreté au moins la plus grande partie des fibres du tambour h l'aide du peigneur 8, les fibres sont avant leur arrivée au peigneur repoussées vers l'extérieur de l'aiguillage h l'aide d'un volant 9 de construction connue. Il est de très grande importance, pour l'obtension du résultat de cardage désiré que
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pratiquement toutes les fibres soient dégagées du tambour 3, afin qu'elles ne oontinuent pas à suivre le pourtour du tambour jusqu'au briseur 2, car ces fibres seraient enfoncées trop profondément dans l'aiguillage du tambour, ce qui, comme il a été dit précédemment, doit être évité.
Les fibres sont ensuite en forme d'un voile cohérant détachées du peigneur 8 à l'aide d'un peigne détacheur 10. Dans la forme de réalisation illustrée, ce voile est ramassé directement en un ruban de carde, qui de manière usuelle est recueilli dans un pot 11. Lors du cardage de lin cotonisé le voile détaché du peigneur 8 a une très faible ré- sistance et doit être supporté par une table 12, qui présente des bords projettants qui convergent dans le sens de l'avancement du voile, et qui ramassent le voile en un ruban de cardage, qui de manière connue est comprimé par une paire de rouleaux 13 avant d'tre recueilli dans le pot 11.
Comme dans les cardeuses ordinaires il est avec la machine selon l'invention possible de faire verier la quantité de déchts dans certaines limites par choix approprié des vitesses périphériques, des aiguillages, des espaces entre les organes de cardage etc., mais dans la machine selon l'invention il,est possible de régler la quantité des déchets à un degré quelconque par ajustage approprié de la plaque d'adhésion 4.
Tandis que dans les cardeuses ordinaires les organes de cardages sont continuellement remplis de déchets, en suite de quoi le poids du ruban de
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cardage produit par unité de longueur varie conti- nuellement au détriement du numéro du ruban de cardage et par conséquent de l'égalité du fil, on peut par la possibilité d'ajustage sus-indiquée dans la cardeuse selon l'invention, diminuer le travail improductif des organes de cardage h un minimum.
La raison,pour laquelle il est possible d'obtenir un voile cohérent de lin cotonisé avec la cardeuse selon l'invention n'est pas encore entièrement expliquée, mais il est probable que les travailleurs 5 et les débourreurs 6 donnent aux fibres une ondulation au moins passagère, qui n'est pas entièrement écartée par le cardage doux effectué par le chapelet 7 et qui fait que les fibres sont mieux jointes entre elles dans le voile détaché du peigneur.
Il est de même important que les fibres ne se trouvent qu' à la surface périphérique de l'aiguillage, surtout du tambour, et pour obtenir cet effet la plaque d'adhésion 4 et le volant 9 sont de grande importance.
Au lieu du volant on pourrait aussi utiliser un autre dispositif qui soulève les fibres vers l'extérieur de l'aiguillage du tambour, par exemple un dispositif aspirateur. Quelle que soit la raison des excellents résultats qui ont été obtenus avec la cardeuse selon l'invention, il a par des essais été clairement dé- montré qu'il n'est pas possible d'obtenir un voile cohérent de lin cotonisé au moyen d'une cardeuse à tambour ordinaire ou d'une cardeuse plane, car dans le premier cas les travailleurs et débourreurs produisent la formation de noeuds, et dans le dernier
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cas l'aiguillage du tambour se remplit presque immédiatement de fibres courtes, ce qui nécessite l'arrêt de la machine et le peignage de l'aiguillage.
Comme il a déjà été remarqué, les fibres sont en outre endomagées par le cardage tant dans les machines h tambour que dans les machines h cardes planes. Ce n'est que par une combinaison d'une machine à tambour et d'une machine à carde plane telle que prévue selon l'invention qu'il est possible d'obtenir des résultats satisfaisants, et dans cette connection le dispositif soulevant la matière fibreuse à la surface de l'aiguillage (le volant 9 et la plaque d'adhésion 4) sont de toute première importance.
Il est naturellement possible dans une cardeuse selon l'invention, qui n'est prévue que pour le cardage d'une seule matière fibreuse de grande égalité, ou d'un petit nombre de matières présentant chacune pour elle des qualités très égales, de prévoir une plaque d'adhésion ajustable ou fixe mais remplaçable par une plaque d'adhésion spécialement prévue pour la matière à carder.
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