BE446682A - - Google Patents

Description

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Les alliages d'or pour la fabrication de pièces façonnées renferment, en plus de l'or comme constituant prin- cipal, du cuivre et de l'argent en proportions variables selon l'application industrielle de l'objet et la coloration désirée. Par ailleurs, certains alliages d'or renferment comme additions des métaux tels que l'étain, le zinc ou le cadmium. Or, au-dessous d'une teneur en or de 60%, tous ces alliages ne sont que relativement inaltérables dans une at- mosphère chargée de sulfure d'hydrogène; leur inaltérabilité est encore plus faible lorsqu'on les expose simultanément à 

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 l'action du sulfure d'hydrogène et de l'ammoniac. Ces inconvé- nients se remarquent évidemment d'autant plus que.la teneur de l'alliage en or est plus faible.

   Tandis que par exemple des al- liages à teneur d'or comprise entre 50 et 60%   restent   encore aux manipulations auxquelles ils sont soumis comme articles de bijouterie, les alliages d'or à teneur d'environ 30% ne sont que très peu inaltérables. On a déjà augmenté l'inaltérabilité ou fixité des alliages contre les attaques du genre mentionné en incorporant aux alliages en question des métaux de la famille du platine, tels que le   piétine   et le palladium. Par un choix ju- dicieux des constituants et par des proportions déterminées, on a même réussi à constituer des alliages d'or de coloration jaune,   e   se ternissant pas, et à surmonter la difficulté due au fait que des fortes quantités de palladium ou de platine donnent à l'alliage d'or une teinte blanchâtre. 



   La présente invention pose et résout le problème de créer des alliages d'or de peu de carats, résistant à l'usage, possèdant les avantages des alliages d'or précédemment mention- nés,   mai s   qui soulagent l'économie de l'importation des métaux précieux encore plus que ne le faisaient jusqu'à présent ces al- liages connus. Donc, on devait essayer si possible de réaliser des alliages d'or sans addition d'un métal de la famille du pla- tine.

   Or,ce problème est particulièrement difficile pour la rai- son que les alliages d'or d'un petit nombre de carats renferment déjà en eux-mêmes de grandes quantités de métaux non précieux et qu'il parait peu indiqué de remplacer encore la faible te- neur en métaux du genre platine par des métaux non précieux, sans que la résistance de l'alliage contre les actions chimi- ques telles que celles de l'ammoniac ou de l'hydrogène sulfuré, soit amoindrie. 



   Il a été trouvé que ce problème peut être résolu malgré les difficultés mentionnées, et cela notamment par l'emploi de L'action favorable de/ l'indium. l'indium, métal non précieux, sur la résistance et   l'inaltéra-   

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 bilité des alliages d'or est d'autant plus remarquable que des re- vues techniques faisaient savoir,il y a peu de temps encore, que l'essai entrepris en vue d'obtenir des alliages d'argent ne se ternissant pas, en alliant de l'indium à de l'argent ou à des alliages argent-cuivre, ne donnait aucun résultat.

   On a déjà proposé d'ajouter de l'indium, non seulement à de l'argent et à des alliages argent-cuivre, mais aussi à des alliages argent- palladium ou argent-palladium-or, Mais conformément à la pré- sente invention, la teneur en palladium de l'alliage doit être supprimée, dans le but d'économiserce métal   platineux.   Il a été proposé d'autre part, pour la préparation de soudures d'or ou d'argent d'utiliser la propriété qu'a l'indium, de posséder un point de fusion peu élevé, Mais comme on n'a pu réaliser d'au- tres progrès par cet emploi particulier de l'indium, cette pro- position n'a reçu aucune application pratique. 



   Conformément à la présente invention, on emploie des al- liages répondant à la composition de 25 à 45% d'or, 10 à 25% d'argent, 10 à 38% de cuivre, 12 à   28%   de zinc et 0,5 à 5% d'in- dium. Ces alliages se sont montrés appropriés avant tout à la fabrication d'articles de bijouterie et de bagues qui, malgré 'une faible teneur en or, doivent résister à l'action de l'hydro- gène sulfuré et de l'ammoniac. 



   Il est particulièrement remarquable que déjà une teneur d'environ 1% en indium se manifeste avantageusement. Une expli- cation de ce fait n'est théoriquement pas possible; on suppose seulement qu'il se forme dans l'alliage des pellicules ayant une action passive qui empêchent en particulier une attaque par l'hy- drogène sulfuré. 



   Au sujet de l'indium, il s'agit, à l'encontre du platine et du palladium, d'un métal facilement disponible dans les quan- tités nécessaires à la préparation des nouveaux alliages d'or. 



  Au point de vue de leur façonnage, ces alliages ne présentent   ucun     désavantage   sur les alliages d'or renfermant du platine. 

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  Ils   offrent même   l'avantage, en raison du point de fusion peu élevé de l'indium, de constituer des alliages possèdant eux- mêmes un point de fusion bas et qui, par conséquent, peuvent être facilement coulés en pièces de toutes sortes de formes. 



   Exemples.      



  1.) Un alliage répondant à la composition   33,3%   d'or, 17,5% d'argent, 27 % de cuivre, 19,2% de zinc et 3% d'indium peut être facilement travaillé pour en faire un article de bijouterie, et il possède une résistance à l'action du sulfure d'ammonium plus élevée, en comparaison avec les alliages ne renfermant pas d'indium. 



  2. ) L'alliage susnommé peut être remplacé par un alliage à fai- ble teneur en indium, répondant par exemple à la composition : 33, 3% d'or,   17,5%   d'argent, 31 % de cuivre,   16,7%   de zinc et 1,5% d'indium.

Claims (1)

1. R E S U M E.

   L'invention a pour objet un alliage d'or pour la fabri- cation de pièces façonnées, possédant une haute résistance au ternissement, répondant à l'une ou l'autre des compositions ci- après : 1 ) 25 à 45% d'or, 10 à 25% d'argent, 10 à 38% de cuivre, 12 à 28% de zinc et 0,5 à 5% d'indium/ 2 ) Environ 33,3% d'or, 17,5% d'argent, 27% de cuivre, 19,2µ1 de zinc et 3% d'indium.

   Bruxelles. le --- -