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". Dispositif de chauffage pour endroit de stationnement "
Il est désirable dans beaucoup de cas, pour des per- sonnes qui doivent se tenir pendant un temps prolongé au dehors, de chauffer l'endroit ou place de stationnement; c'est le cas notamment pour les agents de police réglant la circulation, les marchands de journaux, les marchandes des marchés, les contrôleurs de billets aux chemins de fer, etc..
Dans les locaux fermés également, on désire fréquemment un chauffage d'un endroit de stationnement lorsque le local ne peut pas être chauffépour des raisons d'exploitation ou d'économie , par exemple dans les boucheries, les poisson- neries, etc..
Une semblable possibilité de chauffage était procurée seulement jusqu'à présent @ par des appareils de chauffa- ge électriques (tapis de pieds à.fils de chauffage, etc.); ces appareils ne sont toutefois utilisables qu'aux endroits où on dispose d'un raccordement de courant et où il est
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possible de protéger les lignes d'amenée et les corps de ohauffage de l'humidité. Ces possibilités sont rarement réalisées toutefois et par conséquent de semblables disposi- tifs de chauffage d'un endroit de stationnement sont très peu employés. A ceci s'ajoute que les frais de fonctionne- ment sont très élevées.
Le but de la présente invention est de fournir pour un endroit de stationnement un dispositif de chauffage qui ne présente pas les inconvénients inhérents aux dispositifs chauffés électriquement . Ce résultat est obtenu, suivant la présente invention, au moyen d'un corps creux de forme plate dans lequel sont disposés des brûleurs alimentés par un combustible gazeux ou liquide et dont les gaz de chauffa- ge, guidés éventuellement par des carneaux, baignent la cavité de la plaque et sont évacués par une cheminée montée sur celle-ci.Le chauffage peut se faire par n'importequel combustible disponible relativement économique (propane, gaz de ville, benzine, alcool, etc.) et ce oombustible peut être logé dans un réservoir conjugué au corps creux en for- me de plaque,
de telle façon que le dispositif est mobile librement et peut être placé partout où il est nécessair e.
Dans certains cas, on peut toutefois aussi raccorder les brûleurs à une conduite existante ou à un réservoir de gaz sous pression notamment lorsque le dispositif se trouve toujours à la même place. La cheminée est avantageusement établie comme surface de chauffage pour les mains. On peut disposer dans cette cheminée également,des agencements con- nus pour supprimer les effets nuisibles de courants de re- mous et de reflux.
Les dessins représentent en perspective plusieurs exemples de réalisation dé l'objet de l'invention aux fig.
1 à
Sur ces figures on a désigné dans tous les cas le corps creux en forme de plaque par A, le brûleur par B et la che-
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minée par C.
Dans la forme de réalisation suivant la f ig. l, la ran- gée de brûleurs se trouve d'un côté de la plaque A et la cheminée C du côté opposé, de sorte que les gaz de chauffage doivent traverser la cavité et parviennent par la cheminée à l'air libre. Cette cheminée comporte, comme on l'a re- présenté en E, une plaque de choc qui est chauffée par les gaz s'élevant et qui sert au chauffage des mains pour la personne utilisant le dispositif.
Dans la forme de réalisation suivant la fig. 2, la cheminée C et le brûleur B sont disposés du même côté de la plaque A, et à l'intérieur de la cavité de la plaque on a prévu une cloison F formant à l'intérieur de la cavité de la plaque A des carneaux par lesquels les gaz de chauffage par- viennent à la cheminée C par un détour. Un clapet D prévu dans la cheminée peut toutefois aussi établir une communi- cation directe, de façon que les gaz chauds s'échappent immédiatement par la cheminée .
Comme on peut le voit finalement à la fig. 3, on a prévu dans la cheminée C un dispositif connu en lui-même E pour les courants de remous et de reflux, dispositif qui a pour fonction)d'une part)d'assurer une combustion complète lorsque l'ouverture de sortie usuelle de la cheminée est fermée complètement, par exemple parce qu'on la bouche, d'autre part,d'empêcher que notamment en cas de montage du dispositif à l'air libre il se produise par suite d'un vent violent dans la cheminée un remous qui empêcherait la sortie des gaz chauds.
La conformation de la plaque A peut naturellement va- rier à part cela et se choisit suivant l'application spécia- le à envisager ; l'endroit où l'on pose les pieds peut par exemple avoir la forme d'un treillis en grille ou une forme analogue. Au\ point de vue de la conformation du réservoir à combustible et de sa disposition, la voie est également ou
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verte à toutes les possibilités. Le réservoir peut donc être disposé directement sur la plaque A ou à côté de celle- ci et être fixé à cette plaque ou plaoé librement à côté de celle-ci et relié au dispositif par une conduite soup le.
En cas d'emploi de combustible liquide, l'intercalation d'un appareil de gazéification est naturellement nécessaire.Mais ce sont là tous dispositifs connus de sorte qu'il est inuti- le de les décrire plus en détail.
REVENDICATIONS.
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1. dispositif de chauffage pour endroit de stationne- ment, caractérisé par un corps creux en forme de plaque dans lequel sont disposés des brûleurs alimentés @ en combusti- ble gazeux ou liquide et dont les gaz de chauff age,éventuel- lement guidés par des carneaux, traversent la cavité de la plaque et sont évacués par une cheminée montée sur celle-ci.