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"HERMANN SCHUBERT" " Procédé d'amélioration de matières textiles."
L'invention se rapporte à un procédé d'amélioration de matières textiles constituées de fibres de cellulose ou de fibres d'hydrate de cellulose ou de matières mixtes con- tenant des fibres de cellulose ou des fibres d'hydrate de cellulose, procédé dans lequel les matières textiles sont apprêtées au moyen de résines artificielles durcies.
Il est connu d'améliorer des matières textiles constituées de fibres de cellulose ou de fibres d'hydrate de cellulose ou des matières mixtes contenant des fibres de ce genre dans un état de traitement (travail) quelconque, par exemple sous forme de tissu terminé ou d'article de bonnete- rie, sous forme de fil ou filé, de bourre, de câble de fila- ture, de peigné, etc., en les apprêtant avec des résines artificielles rendant infroissable. A cette fin, la matière textile est imprégnée par une solution d'une résine et/ou d'un produit de condensation initial et le durcissement
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ainsi que, le cas échéant, la formation de résine sur la fibre se fait par échauffement.
La matière textile améliorée obtenue de cette façon présente un effet d'infroissabilité qui peut être satisfaisant dans certains cas, également au point de vue de sa stabilité; cependant par ce procédé, les autres propriétés du tissu ne deviennent pas sensiblement meilleures, mais au contraire partiellement plus mauvaises, de sorte que, par exemple, il ne peut être question pratique- ment de rendre des filés infroissables par ce procédé, car les filés ainsi traités se laissent travailler difficilement ou pas du tout.
Comme résines artificielles provoquant l'effet d'in- froissabilité, on emploie des résines urée-formaldéhyde ou aussi des résines phénol-formaldéhyde. Les résines se for- mant sur la fibre après le durcissement provoquent, par leur dureté relativement grande, des inconvénients qui nuisent fortement à la possibilité d'emploi du procédé d'amélioration connu.
Suivant l'invention, on remédie maintenant aux incon- vénients se produisant jusqu'ici dans ce procédé et l'on arrive à dès avantages par exemple par élévation de la valeur à l'usage de la matière textile traitée suivant l'invention, et ce par le fait que la matière textile n'est pas seulement apprêtée avec des résines artificielles durcies rendant in- froissable seules, mais en outre avec des résines artificiel- les durcies de ce genre mais plus molles.
En particulier, dans le procédé suivant l'invention, la résistance à l'eau, au lavage, au frottement et à l'ébul- lition est augmentée, tous ces effets étant durables et solides au lavage. En outre, on arrive à un effet d'infrois- sabilité solide au lavage et on évite encore en plus la contraction ou étréoissement et le toucher est favorablement influencé, de sorte que, par exemple, on obtient des tou-
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chers analogues à celui de la laine ou de la toile. En outre, par le procédé suivant l'invention, l'élasticité est augmentée et la solidité des teintures est accrue.
Dans le procédé suivant l'invention, à l'opposé du procédé connu travaillant avec de la résine artificielle,'on arrive donc non seulement à un meilleur effet quant à l'in- froissabilité, c'est-à-dire à un effet d'infroissabilité so- lide au lavage, mais en outre, la valeur à l'usage de la ma- tière traitée non seulement n'est pas compromise mais est au contraire augmentée sous beaucoup de rapports.
Comme résines artificielles rendant infroissable , on peut employer par exemple des résines obtenues à partir de formaldéhyde et d'urées ou de phénols ; lieu d'une des ré- sines dures, on peut aussi employer plusieurs résines dures ou un complexe de résines dures. Par exemple, au lieu d'une résine dure, on peut employer par exemple un mélange de résine urée-formaldéhyde et de résine phénol-formaldéhyde ou bien une résine complexe obtenue à partir d'urée, de phénol et de formaldéhyde.
Au lieu d'une résine dure, on peut aussi employer avec avantage un produit résineux qui consiste, d'une part, en résines de condensation, par exemple une résine urée- formaldéhyde et, d'autre part, en résines de polymérisation, par exemple un produit de polymérisation du styrol.
Comme résine artificielle durcie, qui soit plus molle, on peut employer les résines connues comme relative- ment molles, à l'état durcie ou bien les résines restant mol- les dans les conditions de traitement, comme par exemple des résines formées à partir de glycérine e'acides ou à partir d'amines, par exemple d'aniline et de formaldéhyde.
Au lieu d'une résine molle, on peut aussi employer plusieurs résines molles ou des résines complexes formées à partir de plusieurs résines molles. Des résines complexes formées à partir de résines molles et de résines dures, qui
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possèdent une plasticité suffisante, peuvent aussi être em- ployées comme résines molles, conformément à l'invention.
Outre l'addition de résines molles, on peut encore utiliser, conformément à l'invention, une addition d'émolliente ou agents de ramollissement dans certains cas, on peut em- ployer comme émollient une partie des composants servant à former une résine molle.
Suivant l'invention, il est aussi proposé d'employer, outre les résines artificielles durcies rendant infroissable et les résines artificielles durcies qui sont plus molles que les premières, des émollients des résines qui sont connus en eux-mêmes dans l'industrie de la résine artificielle.
Par l'emploi en commun de résines de ce genre qui après être déposées sur la fibre à l'état durci - en employant une quantité suffisante - provoquent une augmentation de l'in- froissabilité et de résines qui, à l'état durci, sont plus molles ainsi que d'un émollient des résines comme, par exem- ple, du phtalate de dibutyle, on arrive à une répartition complètement homogène de l'émollient et on obtient des effets résistant particulièrement bien au lavage. Il est à remarquer que les résines relativement dures peuvent naturellement être aussi employées en quantité insuffisante pour augmenter sen- siblement l'infroissabilité.
Comme émollients, on peut envisager, outre le phtala- te de dibutyle, par exemple : le stéarate de butyle, le phta- late de diamyle, le phosphate de tricrésyle, le phtalate de barnyle, la benzylméthylsulfamide, la p-toluèneméthylsulfami- de, le dibenzoate de diéthylèneglycol, l'oxalate de diamyle, la p-toluènesulfanilide, l'abiétate d'éthyle, l'ester d'acé- tylbenzoylglycérine, l'ester dicyclohexyladipique, le lau- rinate d'éthyle, l'éthylphényléthyl-o-toluidinurée et le glycolméthylphtalate, etc.
Il est à remarquer qu'on ne peut pas arriver aux effets obtenus suivant l'invention uniquement en apprêtant
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la matière textile avec des résines artificielles molles, puisque par exemple une matière textile apprêtée avec une résine d'aniline et de formaldéhyde présente des propriétés médiocres. Outre les résines molles à l'état durci, des ré- .sines relativement élastiques à l'état durci, par exemple des résines d'urée, doivent encore être présentes.
On peut effectuer le dépôt des résines dures et des résines molles en déposant des solutions ou des émulsions de ces résines sur la fibre, cependant on procédera de préféren- ce en formant les résines dures aussi bien que les résines molles sur la fibre par imprégnation avec des solutions des composants de formation des résines ou avec des solutions de produits initiaux, comme par exemple de la méthylôlurée.
On peut employer utilement des catalyseurs, qui accélèrent ou provoquent la formation de résines.
On peut aussi procéder en amenant les résines l'une après l'autre sur la fibre soit sous forme de solutions rési- neuses ou de dispersion soit sous forme de solutions de ma- tières premières ou de produits initiaux; cependant on pro- cédera de préférence en travaillant suivant un procédé à bain unique, de façon que les résines dures et les résines molles et/ou les composants de formation de ces résines ou les produits initiaux soient déposés ensemble sur la fibre.
Suivant l'invention, on peut travailler avec des solutions à teneur relativement faible et par conséquent les quantités totales de la résine amenée sur la fibre peuvent rester relativement faibles.
Le procédé de dépôt et de traitement de la matière à améliorer est celui déjà connu pour rendre infroissable avec des résines artificielles.
Le dépôt des résines est suivi d'un séchage, de pré- férence après l'expression, ce séchage étant exécuté lente-
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ment et avec ménagements, puis l'on chauffe afin de duroir les résines. Dans le procédé suivant l'invention, on peut travailler à ce stade avec avantage à des températures rela- tivement basses. Par le choix des résines employées dans chaque cas particulier, de leurs quantités et de la propor- tion des quantités de résines dures par rapport à celles de résines molles on peut produire différents effets dans chaque cas particulier. En général, il ne faut que des proportions relativement minimes en résines molles par rapport aux quan- tités de résines dures.
EXEMPLE 1.
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La matière à améliorer est imprégnée d'une solution contenant 70 gr. d'urée, 5 gr. d'acétate de vinyle, 40 gr. de glycérine, 200 cm3 de formaldéhyde (à 40%) et 15 gr. d'acide succinique ou 5 gr. d'alun de potasse.
Elle est soumise à l'expression, séchée et chauffée pendant peu de temps à une température de durcissement, par exemple à 1350 C.
La matière ainsi obtenue n'est pas seulement infrois- sable, mais possède un toucher souple et élastique. Il ne se produit pas de rétrécissement après le lavage et les effets existent encore après de nombreux lavages.
EXEMPLE 2.
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On obtient des effets analogues mais avec une sou- plesse encore plus grande et en particulier, un produit ayant de meilleures propriétés d'élasticité, lorsque, en outre, des matières émollientes sont présentées.
Par exemple, on travaille avec une solution des ma- tières suivantes : 100 gr. d'urée, 50 gr. de glycérine, 10 gr. d'alcool vinylique, 30 gr. de phtalate de dibutyle, 200 cm3 de formaldéhyde, 10 gr. de sulfocyanure d'ammonium et 5 gr. d'acide tartrique.
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On imprègne et l'on procède au finissage, comme dé- crit précédemment. Au lieu de ces résines, on peut aussi en employer d'autres, par exemple aussi des résines naturelles, en employant toujours, outre une résine dure, des résines artificielles relativement molles et pouvant durcir, attendu que ces matières possèdent un pouvoir de dissolution les @ unes par rapport aux autres et de ce fait, les effets consti- tuant une amélioration peuvent être obtenus conformément à l'invention, en particulier lorsqu'on ajoute encore des ma- tières qui favorisent cette dissolution réciproque.
REVENDICATIONS.
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1. Procédé d'amélioration de matières textiles cons- tituées de fibres de cellulose ou de fibres d'hydrate de cellulose ou de matières mixtes contenant de telles fibres, caractérisé en ce qu'on apprête ces matières avec des rési- nes artificielles durcies rendant infroissable et en outre avec des résines artificielles durcies de ce genre, qui sont plus molles.
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