<Desc/Clms Page number 1>
"APPAREILS PERMETTANT LA REPRODUCTION D'IMAGES CINEMATOGRAPHIQUES ET METHODE DE FONCTIONNE-
MENT DE CES APPAREILS".
Cette invention concerne des appareils et une méthode de fonctionnement de ces derniers permettant la reproduction d'images cinématographiques.
Les méthodes de reproduction d'images cinématographiques employées jusqu'à ce jour ont souffert d'un--défaut provenant du fait que la vitesse de transport était obligatoirement si considérable qu'elle exigeait une'bande d'enregis- trement des images d'une longueur considérable.
La présente invention combine les méthodes de reprod- uction connues jusqu'à ce jour de telle sorte que les défauts sont evités, alors que les avantages sont conservés. on a utilisé une bande d'images se déplaçant d'une façon continue avec'des moyens de compenser optiquement ce déplacement de telle façon que les images projetées soient fixes, bien que la bande d'images soit en mouvement pendant sa projection.
Les systèmes de compensation optiques employés jusqu'à ce jour étaient tous complexes et, en outre,étaient d'une telle nature, comme par exemple les système à mouvement alternatif, que la question d'obtenir et de conserver un synchronisme entre le mécanisme de transport de la bande et le mécanisme d'entraînement des dispositifs de compensation optiques avait toujours été d'une grande difficulté
<Desc/Clms Page number 2>
et avait demandé des appareils très compliqués et de prix élevé.
Cette invention utilise des images se recouvrant par moments pour permettre la réduction de la vitesse de projection des 24 images par seconde classique à environ 4 images par seconde, conservant pourtant l'illusion du mouve- ment et évitant la projection saccadée en fondant ainsi chaque image avec la suivante, au lieu d'effacer une image complètement et de projeter ensuite une deuxième image.
Selon cette invention, alors qu' une image va se désunir par degrés ou ternir de plus en plus sur l'écran de projection, l' image qui est à projeter la prochaine devient plus forte sur la même partie de l'écran, de telle sorte qu'il est produit un recouvrement des images projetées de séquence. L' appareil construit d'après cette invention est simple de prix peu élevé et de dimensions réduites.Il fatigue moins la vue que-le type habituel qui projette une série d'images avec des intervalles obscurs entre les images distinctes.
En outre, on utilise plusieurs rangées d'images disposées côté à côté et la projection a lieu successivement au moyen de toutes ces rangées, pendant que l'appareil est alimenté par la bande d'enregistrement des images, de sorte qu' une certaine longueur de bande fournira un nombr total d' images, autant de fois sa longueur qu'il peut être désire.Cette invention combine le systeme de compensation
<Desc/Clms Page number 3>
optique dans un rapport fixe avec les obturateurs, de sorte qu' un synchronisme n'est nécessaire qu' entre deux systèmes dont chaqun se trouve continuellement en mouve- ment, évitant ainsi les dérangements du précédent.
Cette invention peut utiliser du papier'pour la bande d' enregistrement des images et contient un écran soli- daire de l'appareil. La vitesse peut varier considérable- ment sans qu'il en résulte de saccades et la lumière n'est jamais coupée sur l'écran, de sorte qu'une source lumineuse de faible intensité peut être utilisée.Il n'y a pas besoin de perforations'sur la bordure de-la bande d' enregistrement des images et un simple glissement entre les deux systèmes en mouvement permet d'obtenir le cadrage @
L' utilisation de rangées d'images distinctes de trois couleurs, suivant les méthodes connues de la photo- graphie en couleur permet à l' invention de fournir une reproduction en couleur sans modification supplémentaire.
Les figures sont décrites ci-dessous sommairement.
La figure 1 est une représentation schématique, illus trant dans ses grandes lignes les principes mécaniques et optiques utilisés dans l'invention.
La figure-2 est une élévation, vue en partie de côté d'une forme d' invention.
La figure 3 est une vue postérieure, également en élévation du dispositif représenté par la figure 2 et mon- trant aussi un détail du rouleau d'entraînement de la bande d' enregistrement des images.
La figure 4 est une vue en plan du même dispositif, montrant un détail des lentilles rotatives et du système obturateur.
La figure 5 est une élévation latérale montrant un
<Desc/Clms Page number 4>
détail du système d'encadrage.
La figure 6 montre une forme de la bande d'enregistrement des images qui peut être utilisée avec cette invention.
La figure 1 montre le support 10 et un guide pour la bande de papier ayant une pièce horizontale inférieure 11, fixée au support 10, une pièce verticale 12 et une pièce horizontale supérieure 13. Les pièces tournées vers le haut 14 servent de dérouleurs pour le papier.
Les ouvertures 15 ménagées dans le guide sont disposées en face de la source lumineuse 16.
Le compensateur optique 17 tourne contre la paroi extrème des ouvertures 15 et se compose de plusieurs prismes parallèles et plans 18 disposés, les uns par rapport aux autres, à des distances angulaires successives de telle façon qu' ils embrassent avec leur partie symmétriquement 360 . Pour illustrer par un exemple, on a montré trois de ces lentilles disposées de telle sorte que leurs six extrémités sont écartées de 60 .
En face du compensateur se trouve le mirrolr 21 réfléchissant les rayons lumineux sur l'écran d' observation 22, comme inaiqué par les lignes en pointillé. La chambre close 23 empêche la lumière extérieure de venir frapper 1' écran.
La bande portant les images est entraînée dans le dispositif par les rouleaux 24 et 26. Le rouleau 26, monté sur l'axe 27 est entraîné par des dispositifs qui seront décrits ultérieurement. Le rouleau 24, derrière la bande, a une de ses extrémités dans le palier 28, monté sur un excentrique, comme décrit par la figure 5.
<Desc/Clms Page number 5>
Le rouleau 24 comporte en un point un manchon 25 en caoutchouc ou matière similaire, destiné à maintenir la bande fermement sur le rouleau 26 pour éviter le patinage.
La figure 2 montre la bande 30 passant sur le guide et devant les ouvertures. Toutes les lentilles 19 diposées horizontalement projettent la lumière sur la même surface de 1' écran. La manivelle 31, montée sur l'axe 32, entraîne 1 engrenage 33 et 34 et 1' axe 35 sur lequel sont montées lés lentilles du compensateur. L' engrenage 36 est également entraîné, et il est monté sur l'axe 27 solidaire du rouleau d' alimentation en papier 26.
La figure 3 est une vue postérieure du dispositif, elle montre les entretoises 42 et 43, maintenant les côtés du dispositif à un écartement convenable. C'est derrière les ouvertures 15 que s'effectue la rotation du compensateur. Une lentille 18 est visible à travers une ouverture. L'axe 35 du compensateur a son palier postérieur en 41. Le montage du manchon 25 sur l'axe 24 est visible. Le palier 28, monté sur l'excentrique, portant 1' axe 24, peut subir une légère rotation au moyen du levier 44. Ceci permettra d'écarter de l'axe 27 une extrémité de l' axe 24, ce qui aura pour conséquence dt écarter le manchon 25 du rouleau d' alimentation 26 et de permettre à la bande d'images 30 de rester fixe,bien que ces deux rouleaux soient en mouvement.
Ce glissement des rouleaux sur la bande de papier permet d' encadrer correctement 1' image projetée en observant l'écran 22, les lentilles 18 continuant d'être entraînées par la rotation de la manivelle 31 lorsque se produit ce glissement de la bande d'images.
En considérant la figure 4 qui est une vue en plan,
<Desc/Clms Page number 6>
un voit le ressort de rappel 50 maintenant normalement le palier 28 dans une position destinée à empêcher le patinage. Lorsque le levier 44 est déplacé d'une façon quelconque, un glissement se produira jusqu'à ce qu'on laisse le ressort 50 ramener le palier 28 dans sa position normale. En regardant le compensateur, on voit derrière les lentilles 19 des éléments en forme de disque 52 faits d'une matière opaque divisant le compensateur en trois sections.
Dans chaque section, une aire 53 du corps de lentille 18 est en activité, optiquement parlant.Les autres aires 40 de chacun des corps portant une lentille sont constituées par une matière opaque de telle sorte qu'elles funt obturateurs à 1' égard des autres aires du corps de lentille, excepté celles désignées par 53 et qu'elles servent également à maintenir mécaniquement toutes les parties du compensateur dans leurs positions respectives convenables les unes par rapport aux autres.
Les lentilles 19 sont montées sur la planche 20, au moyen par exemple des vis 67 qui maintiennent les portelentilles 65 et 66. Les deux systèmes de lentilles situés aux extrémités peuvent ainsi être déplacés latéralement' de façon à ce que les distances aux centres entre deux lentilles puissent s'adapter à la disposition latérale des images sur la bande d'images, cette disposition étant facilement sujette à variations surtout lorsque la bande est en papier.
En considérant la figure 5, on voit en détail le fonctionnement du mécanisme de cadrage. Le levier 44, opérant une traction sur le ressort 50, permet d'obtenir un très rapide effet de glissement.
<Desc/Clms Page number 7>
Sur la figure 6, on voit un exemple possible d'une bande d'images qui est transparente et qui peut être facilement imprimée sur une feuille de journal.La bande peut être aussi longue que 1' on veut pour s'adapter à la durée totale de projection désirée. Pour la publication'par les journeaux, la plus grande dimension d'une double feuille représente une limite maxima qui n'existe pas lorsque la-bande est produite autrement.
Les colonnes ou rangées photographiques peuvent être un multiple quelconque-du nombre total de lentilles et la mise en place exacte des différentes colonnes s'obtient facilement lorsqu' elles sont toutes imprimées simultanément, comme c'est le cas pour la publication par les joûrnaux.
Les images ou cadres distincts sont disposés sur six colonnes et l'ordre de la projection est celui indiqué par les numéros. L'image 1 dans la colonne I est suivie de 1' image'2 dans la colonne III et de l'image 3 dans la colonne V.Les images 4,5 et 6 se succèdent ensuite.
Cette disposition est établie d'après le déplacement angulaire des lentilles sur le compensateur: Si on le désire, il est possible de disposer les lentilles de telle sorte que, dans la projection, l'image dans la colonne I serait suivie successivement par les images dans les colonnes V et III. Les images peuvent être soient à l'endroit, à l'envers ou sur leur cote, suivant le système de projection optique particulier qui est employé. Avec un appareil de projection tel que d'ecrit par la figure 1, l'image subit une inversion verticale. En modifiant le moiroir 21, l'image peut apparaître d'un côté de l'appareil de projection au lieu d'être au-dessus et l'image sur la bande peut être modifiée en conséquence.
<Desc/Clms Page number 8>
Entre les colonnes occupées par les images de 1 à 6, il existe d' autres colonnes vides. La raison d'être de l'espacement est d'amener les colonnes I, III, V en position convenable derrière les lentilles du compensateur et il serait possible d'amener les colonnes en activité plus près les unes des autres en employant des systèmes optiques dont les centres pourraient être plus rapprochés les uns des autres. Cependant, on a remarqué que,lorsque la bande d'images est comme celle décrite par la figure 6, les colonnes en blanc ménagées entre celles qui sont en activité peuvent à leur-tour recevoir une autre série d'images inversées par rapport à la première série.
Cette deuxième série est indiquée par les numéros 150, 151 etc., ces dernières étant inversées pour montrer que la bande sera également inversée quand elles devront être projetées. Il est réellement possible d'utiliser à plein la longueur photographique complète de chaque co- lonne avec une série d'images. L'appareil de projection est alimente par la bande d'imagessuivant les flèches, les images de la première série sont projetées, la bande d'images complète est inversée et l'appareil de projection est alimenté par cette dernière dans le sens opposé, les les images de la deuxième série sont alors projetées, la colonne VI occupant alors la position occupée maintenant par la colonne I.
La bande d'images, au lieu d'être du type transparent indiqué ici, peut être opaque et utiliser la lumière réfléchie, suivant les méthodes bien connues. I,orsqu' elles seront imprimées par les journaux, les bandes d' images de ce genre pourront occuper une partie de la page et la publicité pourra être disposée sur le reste. De même si les colonnes I, II et III sont les seules utilisées comme support d' images, les
<Desc/Clms Page number 9>
colonnes restantes pourront servir à l' emplacement reservé aux titres, à la publicité ou à des indications similaires.
Dans le fonctionnement de ce dispositif, l'alimentation de la bande d'images est effectuée le long du guide à papier au moyen du rouleau 26 entraîna par la manivelle 31 par l'intermédiaire d'un train d'engrenages, Le manchon 25 maintient fermement le papier entre les rouleaux 24 et 26, étant donné que le ressort 50 tend à rapprocher ces rouleaux le'plus possible l'un de l'autre
Le compensateur avec ses lentilles accomplit simultanément son mouvement de rotation sur un côté de 1' ouverture 15 devant laquelle passe la bande d' images.
La source lumineuse 16 éclaire fortement d'une lumière uniforme la portion de la bande d* images qui se trouve devant l'ouverture 15 et ceci pour toute la largeur de la bande. Toutefois, la lumière ne pénétrera pas à travers leslentilles du compensateur au même degré pour les trois colonnes de la bande. La lumière d'une colonne sera complètement interceptée parce que l'aire opaque 40 du compensateur bouchera son chemin.En outre, les lentilles utilisées ne transmettront pas de lumière au-delà d'un certain angle critique d' incidence.C'est pourquoi, toute lentille ayant accompli une rotation telle qu'elle se trouvera au-delà de cet angle ne laissera pas passer de lumière.
Ainsi, toute lentille, pendant qu'elle accomplit sa rotation, laissera d' abord passer toute la lumière et graduellement en laissera passer moins au fur et à mesure que son angle se modifiera.Entre temps, les deux autres lentilles laisseront
<Desc/Clms Page number 10>
à leur tour passer de plus en plus de lumière en accomplissant leur rotation.
L'action des trois lentilles peut se comparer au chevauchement des courants électriques polyphasés et pour la même raison pour laquelle le courant triphasé produit un effort continu de traction dans un moteur, d'une façon analogue les trois lentilles de cet appareil de projection fourniront un éclairage total de 1' écran constant en intensité, bien que, à un moment donné, chaque lentille prise séparément sera en train d' augmenter ou de diminuer la quantité de lumière qu' elle transmet. Un autre effet du mouvement des lentilles est que le mouvement vertical de la bande d' images reçoit sa compensation par le mouvement des lentilles dans la direction opposée de sorte que l'image effectivement projetée: sur l'écran restera fixe.
Ainsi des bandes constamment en mouvement fourniront des images qui,étant projetées, seront fixes et qui coincideront et se fonddront l'une dans l'autre sans intervalles d'obscurité.
D' une façon analoue, tout nombre de canaux lumineux excédant deux peut être employé avec cette invention pour fournir un éclairage d'écran continu.
Les éléments 14 dégagent la bande d'images du rouleau d'alimentation, de sorte qu' elle ne peut pas rester en contact avec le rouleau au-delà du point où elle est entraînée. Bien que les éléments dérouleurs 14 ne soient pas absolument nécessaires, ils empêchent cependant la bande d'images, surout si elle est en papier de s' enrouler autour du rouleau d'alimentation.
Après que la lumière a traversé le compensateur et les ouvertures 15, qui sont en face de ce dernier, elle est transmise à travers les lentilles 19 qui sont de n
<Desc/Clms Page number 11>
importe quel type adéquat connu dans l'art de la projection. Ces lentilles ont un champ suffisamment grand pour permettre aux lentilles extérieures d'être déplacées latéralement et de continuer'à réaliser une coincidence convenable des images sur l'écran.
Cette invention convient particulièrement pour 1' emploi chez soi, mais peut être utilisée pour la cinématographie à haute vitesse dans laquelle les images sont enregistrées à une très grande vitesse et ensuite reproduites à une vitesse aussi faible que possible. Avec les appareils classiques, la vitesse de projection doit être au moins de 16 images à la seconde pour donner l'illusion de mouvement, tandis qu' avec cette invention la vitesse de projection la plus faible de quatre images à la seconde est possible, ce qui par conséquent donne une reproduction proportionnelle apparente de la vitesse d'un objet en mouvement qui est, par exemple, d'au moins quatre fois celle qui est possible avec les appareils de projection classique.
Pour la photographie à grande vitesse, en raison de l'emploi de trois canaux différents, dans l'appareil photographique de cette invention, il peut être enregistré en un temps donné et avec une quantité de film donnée, trois fois aûtant d' images que le nombre possible lorsque 1' on emploie seulement le système classique à canal unique. Bien des considérations pratiques telles que le décollage, par suite de la chaleur, de l'émulsion du'film, le déchirement du film par les dents qui entraînent ses perforations et les fréquentes ruptures du film, imposent une limite pratique à la vitesse du film ordi -
<Desc/Clms Page number 12>
naire à travers l'appareil.
Avec cette invention, le nombre d.' images par unité de temps peut être augmenté jusqu' à, la quantité desirée en disposant un nombre suffisant de canaux d'enregistrement desimages.
On a proposé de réduire la dimension verticale de chaque cadre d'image afin de fournir un plus grand nombre d' images en une unité de temps donnée, mais ceci diminue les détails de l' image. Avec cette invention on peut obtenir un plus Grand nombre d' images par le procédé qui vient d'être décrit à l'instant et sans réduire les détails. De même avec cette invention, on peut obtenir entre la vitesse de prise de vue des images et la vitesse de projection un rapport bien plus élevés que celui qu' on avait pu obtenir jusqu'ici.
Ceci donne naissance à un ralentissement proportional apparent du mouvement qui peut être, par exemple, pour trois canaux, de douze fois celui que l'on peut obtenir avec un dispositif classique à canal unique, projetant à seize images à la séconde. En outre, les pièces de cette invention qui accomplissent une rotation sont si petites, si légères et si bien équilibrées qu'un appareil de prise de vues ou de projection pour cette invention est capable de vitesses plus élevées que les appareils ordinaires.
Etant donné que la distance focale arrière minima du système de lentilles doit être suffisante pour que le compensateur soit dans un rapport optique convenable avec le système de lentilles,les difficultés que l'on rencontrerait en employant des lentilles de faible distance focale peuvent être surmontées par 1' utilisation
<Desc/Clms Page number 13>
d'une lentille négative dont la position devant le système à lentilles multiples soit réglable, Cette lentille négative-doit être d'un diamètre suffisant pour couvrir le champ optique de toutes les lentilles mul- tiples et doit pouvoir être déplacée de telle sorte que le grossissement effectif soit modifié, sans que cela affecte l'ouverture du système de lentilles multiples.
Ce système permet de modifier le grossissement dans un rapport d'au moins deux à un.
Pour la photographie et la projection en couleur, la séparation en trois couleurs s' effectue par le moyen de trois colonnes ou canaux qui, en raison de leur sé- paration, permettent l'alimentation simultanée, en encres de couleurs différentes, de trois zônes distinctes de la plaque ou du cylindre d'impression.
Par exemple, les trois canaux peuvent être respective- ment rouge, jaune et bleu et l'emploi d'une plaque ou d'un cylindre unique permet un enregistrement parfait des trois canaux d'images. De même, le papier n'a besoin que d'une seule passe dans la presse d'imprimerie puis- que lesencres de couleur sont conservéesséparément.
Lorsque l'on photographie en couleur des objets en mouvement, il peut être jugé nécessaire d'augmenter le nombre d' images à la seconde afin de sauvegarder l'illusion du mouvement. Pour la cinématographie en couleur, il faut projeter simultanément autant d'images qu'il y a de canaux de couleurs. C e résultat peut être obtenu en disposant les prismes du compensateur de telle façon qu'ils soient parallèles et qu'ils agissent simultanément sur leurs canaux de couleur respectifs, en plaçant les images des différents canaux en face l'une de l'autre au lieu de les
<Desc/Clms Page number 14>
déplacer comme indiqué sur la figure 6.
Avec cette invention, l'écran n'est jamais obscur et un titre peut être imprimé sur un seul cadre d'images, car, lorsque la bande d'images est arrêtée à cet endroit, le titre apparait nécessairement sur l'écran. Avec les appareils de projection classiques intermittents, un arrêt du film peut se produire à un moment où 1' écran est obscur, causant l'oeil des difficultés d'accomodation, de sorte qu'une longueur de film considérable est géné- ralement employée pour les titres, dans'des cas semb- lables.
A titre d' exemple, dans cette invention, une bande d' images comme celle de la figure 6 ayant six colonnes affectivement utilisées et une longueur totale d'environ 48 cm donnera une durée de reproduction d'environs trois minutes, la même durée demandant environ 11,30 m.du film classique de seize millimètres.