BE433048A - - Google Patents

Description

   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  Atomiseur-réchauffeur de combustible liquide lourd, tel que le   @   mazout.      



   La grande difficulté dans l'emploi des combustibles liquides lourds, tels que le mazout, l'huile lourde, le pétrole lampant etc., en vue de l'alimentation des moteurs à explosions conçus pour l'essence, réside dans la gazéification complète du combus- tible, et dans la formation d'un mélange explosif gazeux homogène. 



   Certains dispositifs proposés résolvent convenablement la question mais ils sont généralement encombrants, très coûteux et très déli- cats, et ne peuvent pas être appliqués à tous les moteurs, parti-   culièrement   les moteurs à régime lent ou très rapide. 



   La présente invention a pour objet un appareil extrêmement simple, peu encombrant et très efficace, à brancher entre le car- burateur normal et le collecteur d'admission du moteur, et par lequel, pour tous les régimes du moteur lancé d'abord à l'essence, on alimente au moteur un mélange complètement   gazéfié,   homogène et chaud de combustible lourd et d'air. 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 



   Cet appareil comporte un corps sensiblement cylindrique, parcouru par les gaz d'échappement du moteur et enfermant un faisceau tubulaire dans lequel le combustible lourd et l'air, sortant du carburateur, passent sous l'effet de l'aspiration du moteur. La caractéristique essentielle de cet appareil réside en ce que l'entrée vers ce faisceau tubulaire n'est pas libre, mais est au contraire combinée avec un tamis atomiseur, en forme d'en- tonnoir ou de cône creux ; le faisceau tubulaire est constitué d'une ou plusieurs couronnes concentriques de tubes, et le tamis- cône est placé dans l'axe de cette couronne, en avant de celle-ci, avec son sommet dirigé vers les tubes.

   Le mélange combustible-air provenant du carburateur arrive dans une chambre antérieure de l'appareil, et est forcé de traverser ce tamis dont le rayon maxi- mum correspond sensiblement au rayon interne de la couronne de tubes. Ce mélange subit ainsi une inflexion ou déviation dans sa direction de courant, et ses constituants sont divisés en parti- cules très ténues avant l'entrée aux tubes chauffés par les gaz d'échappement. Dans cet état finement divisé, où l'air tient en suspension de fines particules de combustible encore liquide, ce dernier est aisément et complètement vaporisé dans les tubes, pour former avec l'air un'mélange complètement gazeux, bien homo- gène, porté à une température élevée éminemment favorable.

   Dans ces conditions, le moteur à explosion fonctionne parfaitement, de la même manière qu'à l'essence, sans formation de dépôts, carbone, etc. qui serait inévitable si du combustible arrivait à l'état liquide dans les cylindres. 



   Le dessin annexé représente une forme préférée de réalisation de l'objet de l'invention. 



   Fig.l est une coupe par l'axe de l'appareil. 



   Fig.2 est une coupe suivant   II-II   de la fig.l. 



   L'appareil est fait d'une partie cylindrique creuse 1, munie, à chaque extrémité, d'une partie de raccord 2-3, dont une s'atta- che par sa bride au collecteur d'aspiration du moteur (.non repré- 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 senté) et l'autre au carburateur également non représenté. Vers chaque extrémité, le cylindre 1 est fermé par un fond 4-4 ;ces fonds sont fixés à demeure ou peuvent être démontables. Ils slip- portent un faisceau annulaire de tubes 5 ouverts aux deux bouts, et par lesquels les deux chambres 6 des raccords 2-3 communiquent entre elles. 



   D'autre part, le cylindre 1 porte, à sa paroi cylindrique, deux raccords   à   bride 7-7', l'un pour s'adapter à la tuyauterie d'échappement du moteur (ou à une dérivation de celle-ci) et l'au- tre pour la réception d'un tuyau d'échappement, les gaz d'échappe- ment traversant le cylindre 1 suivant la flèche de la   fig.l,   et Léchant ainsi toute la surface externe des tubes en cuivre rouge 5. Au fond 4 du côté du carburateur, est fixé, dans la chambre 6, un fin tamis 8 en forme de cône. Ce tamis est fixé en fond 4 par son sommet, et peut encore être supporté à sa périphérie par des pattes partant du raccord 3. Il est dans l'axe du cylindre 1 et sa base a un rayon sensiblement égal à celui de la partie étroite du raccord 3 et au rayon interne de la couronne de tubes 5.

   Il s'étend presque jusqu'à la partie étroite du raccord 3. Le mélange air et combustible aspiré par le moteur au travers du carburateur est donc forcé, pour la plus grande partie ou en totalité, à passer au travers de ce cône 8, dont la paroi conique détermine une in- flexion du courant, très favorable à un premier brassage. Ce mé- lange, obligé de passer au travers des fines mailles du tamis, est ainsi divisé en particules ténues, ou, en d'autres termes, est atomisé, pour être amené nécessairement à l'état complètement gazeux par son passage au travers des tubes 5'fortement chauffés. 



  La gazéification est instantanée, de sorte que l'alimentation du moteur en essence (lors de la mise en marche) peut cesser très rapidement pour être remplacée, progressivement ou brusquement, par l'alimentation en mazout, etc., grâce à une commande   quelcon-   que connue. Des essais portant sur plusieurs milliers de kilomè- tres ont démontré que, même pour des moteurs d'automobiles légères, 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 l'appareil conforme à l'invention assure un fonctionnement normal, sans encrasser le moteur, sans perte de puissance et sans   augmen-   .talion de consommation.

Claims (1)

1. REVENDICATION Atomiseur-réchauffeur de combustible liquide lourd, tel que mazout, etc., plus particulièrement pour l'alimentation des mo- teurs à explosion, et dans lequel la chaleur est fournie par les gaz d'échappement du moteur, caractérisé par ce qu'il comporte un faisceau de tubes au travers duquel le moteur aspire le mélange air et combustible sortant du carburateur, ce faisceau étant léché extérieurement par les gaz d'échappement, et étant disposé sous forme de couronne de-tubes, le mélange air-combustible étant obli- gé, avant de passer à ces tubes, de traverser un tamis très fin, en forme de cône monté dans l'axe de la couronne de tubes, avec son sommet vers les tubes, le plus grand rayon de ce cône étant sensiblement égal au rayon interne de la couronne de tubes et au rayon interne du raccord vers le carburateur,

   pour déterminer d'abord un changement de direction du courant du mélange et diviser celui-ci en particules si fines que le combustible liquide se trouve en suspension ténue dans l'air et est ainsi forcément et complètement gazéfié par son passage au travers des tubes chauffés par les gaz d'échappement.