BE428675A - - Google Patents

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BE428675A
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D02YARNS; MECHANICAL FINISHING OF YARNS OR ROPES; WARPING OR BEAMING
    • D02HWARPING, BEAMING OR LEASING
    • D02H3/00Warping machines

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Basic Packing Technique (AREA)

Description


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  MÉMOIRE DESCRIPTIF
DÉPOSÉ A L'APPUI D'UNE DEMANDE
DE BREVET D'INVENTION Perfectionnements aux machines à régler le serrage du fil de mèche sur les bobines rotatives employées dans la fabrication des tapis. 



   L'invention concerne les machines à régler le serrage du fil de mèche et plus particulièrement les machines du type dans lequel les fils sont enroulés d'une manière spécialement préparée sur une bobine, qui est maintenue entre des supports de bobine et tourne entre des cylindres, qui exercent une pression sur elle en réalisant ainsi un enroulement serré des fils sur la bobine. 



   Dans les machines de ce type, la bobine tourne entre des cylindres supérieur et inférieur, qui sont normalement dans une position dite fermée, de façon à exercer une pression sur la bobine, mais dont un ou plusieurs d'en- 

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 tre eux sont susceptibles de venir, à un moment approprié, dans une position dite ouverte, qui permet de retirer une bobine pleine des supports de bobine et qui rend aussi plus facile l'introduction d'une bobine vide entre les cylindres. 



   Le principal objet de l'invention consiste à simplifier la construction des machines en question, en y incorporant certains perfectionnements, qui seront décrits ciaprès. 



   La machine à régler le serrage du fil de mèche, suivant l'invention, comporte trois cylindres à bobine et est caractérisée en ce que, lorsque les dits cylindres sont en position fermée, deux d'entre eux sont disposés côte à cote avec le troisième, c'est-à-dire le cylindre de pression placé au centre au-dessous d'eux, tandis que l'un au moins des cylindres supérieurs est mobile pour venir dans une position ouverte et permettre l'introduction d'une bobine entre les cylindres, ainsi que son enlèvement lorsqu'il est nécessaire de le faire. 



   Il existe déjà des machines à régler le serrage du fil de mèche, dans lesquelles deux cylindres à bobine sont placés cote à côte avec leurs axes dans un plan horizontal et un troisième cylindre est placé avec son axe au centre au-dessus des axes des cylindres inférieurs. Ces formes de construction antérieures comportent généralement un moyen permettant au cylindre de pression supérieur de basculer suivant un trajet courbe de façon à dégager les deux autres cylindres et à permettre l'introduction d'une bobine entre les cylindres, ainsi que son enlèvement. 



   Ainsi qu'on peut le constater, la manière dont les cylindres à bobine sont disposés dans la machine suivant l'invention et l'inverse de celle dont il vient   d'être   question; c'est-à-dire que l'un des cylindres est placé au cen- 

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 tre au-dessous des deux autres et au moins un des cylindres supérieurs peut venir dans une position ouverte pour arriver au résultat cherché.

   L'avantage de cette solution consiste dans le fait qu'il suffit de déplacer légèrement le cylindre convenable, lorsqu'on l'amène dans la position ouverte (c'est-à-dire d'une quantité juste suffisante pour permettre l'introduction d'une bobine entre les cylindres, ainsi que son enlèvement), étant donné qu'à aucun moment aucun des cylindres supérieurs ne se trouve dans une position constituant un obstacle empêchant l'opérateur de déposer les fils dans leurs positions relatives sur une bobine vide entre les cylindres.

   Il est commode de commander chacun des cylindres à bobine supérieurs directement par un arbre de renvoi commandé et dans ce cas lesdits cylindres peuvent être commandés par chaînes ou courroies à partir d'arbres de renvoi qui sont disposés au-dessous des cylindres et dont chacun est commandé par un arbre ou broche de commande principal, par exemple par une transmission à chasne et roue à chaîne. Ce dispositif réalise une commande par-   ticulièrement   simple pour les cylindres à bobine et évite d'avoir à employer des mécanismes de commande compliqués (comportant d'habitude des engrenages coniques), tels que ceux qui ont été employés parfois jusqu'à présent. 



   Quoique, pour rendre la description donnée ci-après de la machine plus simple, le mécanisme de commande soit décrit comme ne se trouvant que d'un côté de la machine, on comprend facilement que ce mécanisme peut se trouver de chaque côté de la machine,   c'est-à-dire   à chaque extrémité des cylindres à bobine commandés et des arbres de renvoi correspondants. 



   Pour rendre l'invention plus facile à comprendre et à mettre en application, une machine à régler le fil de 

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 mèche est décrite   ci-après   à titre d'exemple de réalisation pratique de l'invention avec le dessin ci-annexé à l'appui, sur   lequel:  
La figure 1 est une élévation de face de la machine dont certaines pièces ont été omises pour rendre la figure plus claire;
La figure 2 est un plan de la même machine;
La figure 3 est une élévation latérale de la machine observée dans la direction de la flèche A de la figure 1;
La figure 4 est un schéma représentant plus particulièrement la manière dont les cylindres à bobine sont disposés et les moyens employés pour faire tourner et inverser le sens de rotation des cylindres appropriés.. ainsi qu'il sera décrit ci-après;

  
La figure 5 est un plan du mécanisme différentiel faisant partie du dispositif de commande., et représente la botte de vitesse dont le couvercle a été enlevé et qui contient ledit mécanisme;
La figure 6 est une coupe suivant la ligne VI-VI de la figure 5 et représente en outre le couvercle et les pièces combinées de la boite de vitesse ainsi que la plaque en forme de quadrant du mécanisme de changement de marche;
La figure 7 est une élévation latérale du dispositif d'arrêt du mouvement à fonctionnement intermittent dont il a été question ci-dessus;
La figure 8 est un plan de ce dispositif;
La figure 9 est une coupe suivant la ligne IX-IX de la figure 7 ;

  
La figure 10 est une vue de détail en coupe, faisant apparaître plus clairement le mécanisme employé sur la machine perfectionnée de l'invention pour couper les fils une fois l'opération de bobinage terminée; 

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Les figs. 1, 2 et 3 sont à plus petite échelle que les autres et les mêmes pièces sont désignées par les   mêmes   signes de référence sur toutes les figures. 



   Sur le dessin, 1 et 2 désignent les deux éléments latéraux de la machine, qui sont réunis par des traverses, telles que celles qui sont désignées par 3, 4 et 5 sur les figs. 1 et 3. Dans l'exemple particulier représenté la machi- ne à régler perfectionnée comporte trois cylindres à bobine 6, 7 et 8, les deux cylindres 6 et 7 étant montés cote à   c6te   directement au-dessus du cylindre 8. 



   Les cylindres sont placés dans le sens transversal de la machine avec leurs axes parallèles et s'étendent d'un côté à l'autre et l'axe 9 du cylindre supérieur arrière   7,     c'est-à-dire   de celui qui se trouve le plus près de l'arrière de la machine, est monté à rotation dans des paliers fixes appropriés formés ou portés sur ou dans les éléments laté- raux 1 et 2. 



   10 désigne une bobine à garnir dans   la   position qu'elle occupe. On remarquera sur la figure 4 que la bobine vide n'est pas en contact avec les   cylindres 6 !   et 7. Mais      la figure   4   n'est qu'un schéma et dans   la   pratique ladite bobine, lorsqu'elle est en place est évidemment en contact avec les trois cylindres à bobine. Ainsi qu'on le comprend facilement,avant qu'on puisse accéder librement à ladite bobine, il est nécessaire de déplacer l'un des cylindres à bobine supérieurs ou les deux pour dégager la bobine. Mais on a constaté qu'on pouvait réaliser cet accès d'une manière satisfaisante en faisant mouvoir seulement le cylindre su- périeur avant 6 par rapport au cylindre arrière 7.

   Quoique ce mouvement puisse s'effectuer d'une manière quelconque appropriée pour arriver au résultat cherché, on préfère rendre le cylindre susceptible de se déplacer tout d'une 

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 pièce dans une direction horizontale. A cet effet, il est commode de monter le cylindre 6 à chaque extrémité à rotation dans un palier susceptible de se déplacer, par exemple au moyen d'un levier à main, d'une poignée ou d'un dispositif équivalent le long d'un ou plusieurs guidages ou d'une glissière de forme appropriée sur la machine. 



   Ainsi donc qu'on peut le voir sur le dessin, l'axe 11 du cylindre 6 est monté à chacune de ses extrémités dans un palier 12 qui peut se déplacer le long d'une glissière 13 disposée sur une pièce appropriée de l'élément latéral correspondant de la machine. Chacun des paliers mobiles est réuni par un élément en forme de fourchette 14 à un levier 15, monté à pivotement dans ou sur la machine, de façon à pouvoir être basculé par-dessus la portion avant de la machine dans la position représentée en traits mixtes sur la figure 4.

   Il est commode de faire pivoter les leviers 15 entre des pattes fixes 16, formées ou supportées par des éléments appropriés de la machine et ces diverses pièces sont disposées de façon qu'en imprimant un mouvement approprié aux dits leviers, les paliers 12 se déplacent le long des glissières 13 pour faire mouvoir le cylindre supérieur avant 6 dans une direction l'éloignant ou le rapprochant du cylindre supérieur arrière 7 lorsqu'il est nécessaire de le faire. Pour faciliter le mouvement de pivotement des leviers   15,    cenx-ci   sont réunis de préférence l'un à l'autre à leurs extrémités extérieures par une tige 17, et lorsque le cylindre 6 est amené vers l'avant de.la machine, il dégage un espace suffisant pour que l'opérateur puisse y venir travailler. 



   Le cylindre de pression,   c'est-à-dire   le cylindre à bobine inférieur 8, est placé de façon que son axe 18 se trouve au centre au-dessous des axes 9 et 11 des cylin- 

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 dres à bobine supérieurs, lorsque les trois cylindres sont dans la position fermée représentée sur la figure 4. De plus, l'axe 18 est monté à chacune de ses extrémités dans un bras   19'   d'un levier droit 19, pivotant d'une manière appropriée en 20 sur l'élément latéral correspondant de la machine. L'autre bras 19" de chacun des leviers 19 est attaché à l'une des extrémités d'un ressort de tension 21 dont l'autre extrémité est attachée sur une pièce appropriée, telle qu'une patte 22 formée ou supportée par la machine. 



  Les ressorts peuvent aussi être remplacés par des contrepoids convenablement disposés. Si on le désire, on peut prévoir des dispositifs de réglage d'un type quelconque approprié faisant varier la tension des ressorts ou l'action des contrepoids de façon qu'on puisse faire varier la poussée exercée vers le haut par le cylindre de pression 8. 



   Les pièces sont donc agencées de façon que, lorsqu'on éloigne le cylindre supérieur avant 6 de la bobine de la manière décrite ci-dessus, le cylindre de pression 8 monte légèrement sous l'action des ressorts ou contrepoids combinés avec les leviers pivotants 19 et soulève la bobine en la rendant ainsi plus faible à enlever. Le cylindre de pression peut être entraîné par frottement par la bobine rotative 10, comme dans l'exemple représenté, ou peut être commandé effectivement, par exemple par le dispositif de commande des cylindres supérieurs 6 et 7 ou à partir de ce dispositif.

   Pour une raison qui sera indiquée   ci-après,   il existe de préférence un dispositif qui permet de faire descendre le cylindre 8 à la volonté de l'opérateur, en l'éloignant des cylindres supérieurs 6 et 7 à rencontre de l'action des ressorts   21   ou des contrepoids, suivant le cas.   A   cet effet, et ainsi qu'on peut le voir sur les figs. 1, 2 et 3, les extrémités arrière des leviers 19 sont réunies l'une à l'autre 

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 au moyen d'une tige ou barre 23 (voir figure   2),   qui est combinée avec une pédale 24.

   La plaque d'appui 25 de cette pédale est placée d'une manière commode en avant de la machine au centre, entre les éléments latéraux 1 et 2, et la pédale comporte une portion dirigée vers l'arrière 26 réunie à l'extrémité inférieure d'une bielle articulée   27   ou destinée à agir sur elle, cette bielle servant à réunir la tige ou barre 23 avec la pédale. Par conséquent, lorsqu'on appuie sur la plaque 25 de la pédale, la portion 26 monte et la bielle   27   pousse la tige ou barre 23 vers le haut. Ce mouvement fait monter les bras 19" et par suite les leviers 19 tournent et le cylindre 8 s'éloigne vers le bas des cylindres 6 et 7 à rencontre de l'action du ressort ou du contrepoids.

   Inversement, lorsqu'on abandonne la pédale, les pièces reviennent dans leurs positions initiales, le cylindre 8 pouvant ainsi remonter dans la position de fonctionnement. Pour empêcher le cylindre de pression de remonter trop vite au moment où l'opérateur abandonne la pédale 24 et pour supprimer le choc, il vaut mieux combiner avec les pièces de connexion décrites ci-dessus un amortisseur, pompe à vide ou dispositif équivalent (non figuré) servant à régler le mouvement descendant des bras 19". Les dispositifs précités peuvent se trouver par exemple au-dessous de la portion 26 de la pédale, ou en combinaison avec la bielle 27 ou même entre les bras 19" et une pièce appropriée de la machine ou fixée sur elle. 



   Si, pendant que le fil s'enroule, il sort de la bobine ou se casse et que son bout s'enroule dans la bobine, l'opérateur arrête la machine,   débraye 'le   dispositif d'arrêt (décrit ci-après) et dégage la bobine en déplaçant le cylindre supérieur avant 6, puis déroule le fil de la bobine à la main, jusqu'à ce que le bout apparaisse et réunit les bouts cassés. On laisse reposer les fils tirés en arrière 

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 sans les tendre entre l'arrière de la machine et la table ordinaire des bobines. Après avoir attaché ensemble les bouts du fil, on ramène le cylindre 6 dans sa position, on met la machine en marche et on la fait tourner jusqu'à ce que les fils non serrés se tendent à partir des bobines dé-   bitrices.

   A   ce moment l'opérateur arrête la machine, embraye de nouveau le dispositif   d'arrêt   et la machine   s'arrê-   te automatiquement lorsque la quantité de fil nécessaire a été enroulée sur la bobine. A ce propos, il convient de faire remarquer que c'est pour permettre de faire revenir le cylindre 6 dans sa position dans un cas tel que celuidont il vient d'être question, qu'on a prévu un moyen permettant de faire descendre le cylindre de pression 8, à la volonté de l'opérateur. 



   Il existe des supports de bobine de la forme habituelle (non figurés) servant à recevoir la bobine et disposés de façon à maintenir la bobine dans une position correcte entre les cylindres à'bobine 6, 7 et 8. 



   Les deux cylindres à bobine supérieurs sont commandés directement par des dispositifs qui sont décrits ciaprès, avec les figs.,   5,     4, 5   et 6 en particulier à l'appui, tandis que le cylindre de pression est entraîné par frottement par la bobine rotative 10. Un arbre de renvoi 28, monté à rotation dans des paliers appropriés, tels que 29 (figure 3) est placé au-dessous et parallèlement à l'axe de cylindre supérieur avant 6. Un arbre de renvoi 30 semblable pouvant tourner dans des paliers tels que 31, est placé de la même manière par rapport au cylindre supérieur arrière 7. 



  Deux roues à chaînes 32 et 33 séparées par un certain intervalle suivant l'axe sont montées sur chaque arbre de renvoi, de façon que ces quatre roues se trouvent toutes d'un seul côté de la machine. Les roues à chai'ne extérieure et inté- 

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 rieure de l'un des arbres de renvoi comportent respectivement 19 et 21 dents, tandis que les roues correspondantes de l'autre arbre de renvoi en comportent respectivement 21 et 19. Il doit être évidemment bien entendu que l'on peut faire varier ce nombre de dents qui n'est indiqué ici qu'à titre d'exemple. Les deux roues à chaîne de l'arbre de renvoi sont visibles sur la figure 1. Une botte de vitesse   34,   placée verticalement au-dessous des roues à chafne 32 et 33 est boulonnée sur la traverse 4 d'un c6té de la machine.

   A l'intérieur de cette botte et de chaque coté sont montés des arbres 35 et 36 qui sont parallèles aux arbres de renvoi 28 et 30 placés au-dessus. Une paire de roues à chafne 37 de commande à 19 dents est montée sur chacun des arbres 35 et 36, les roues de chaque paire étant séparées par un intervalle suivant l'axe, comme le montre la figure   5,   de façon à se trouver immédiatement au-dessous des deux roues à chafne 32 et 33 de l'arbre de renvoi correspondant. A l'intérieur de chaque roue à chafne de commande est fixée une roue dentée 38, de façon que les deux roues dentées, par exemple de l'arbre 35 soient séparées par un certain intervalle dans le sens latéral des roues dentées correspondantes de l'arbre 36.

   Un arbre rainuré 39,placé au centre entre les deux arbres 35 et 36 portant les roues à chafne est monté à rotation dans la botte de vitesse et supporte une roue dentée 40 qui peut coulisser sur l'arbre, tourne avec lui et est destinée, lorsqu'on la déplace d'une manière appropriée à engrener avec l'une ou l'autre des paires des quatre roues dentées 38. L'arbre rainuré 39 traverse le coté de la botte de vitesse, comme on peut le voir en 41 sur la figure 5 et supporte à son extrémité extérieure une roue d'engrenage droit 42 qui est calée sur lui et constitue un élément du train d'engrenages qui transmet le mouvement à partir d'un 

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 arbre de commande principal 43 (figure 4) à l'une ou l'autre des paires de roues dentées 38, par l'intermédiaire de la roue dentée coulissante 40.

   Comme les roues dentées 38 sont séparées par un intervalle suivant l'axe, la roue dentée coulissante 40 peut être facilement déplacée d'une position neutre, par exemple celle qui est représentée sur la figure 5, dans laquelle elle n'engrène avec aucune des quatre roues dentées. Mais en faisant mouvoir la dite roue dentée coulissante dans un sens ou dans l'autre, on peut l'amener en prise avec l'une ou l'autre des paires de roues dentées de façon à faire tourner les roues à chaîne correspondantes. Une chaîne représentée schématiquement et désignée par le numéro de référence 44 sur la figure 4 passe autour de chaque roue de commande et sur la roue à chaîne qui se trouve au-dessus de façon à transmettre le mouvement de la roue dentée 38 appropriée à l'arbre de renvoi correspondant. 



  Il existe donc un moyen de faire tourner les arbres de renvoi 28 et 30 à des vitesses légèrement différentes et de passer d'une vitesse à l'autre de la manière indiquée cidessus. A cet égard, il doit être bien entendu qu'on peut disposer les roues à chafne 32   et-33   sur leurs arbres de renvoi respectifs d'une manière quelconque appropriée pour obtenir les différentes vitesses nécessaires. 



   Le mouvement de chaque arbre de renvoi est transmis au cylindre à bobine supérieur correspondant par une ou plusieurs chaînes ou/ et courroies (voir   45,   figure 4) et les roues à chafhe ou/et poulies telles que 46 employées à cet effet ont toutes le   même   diamètre. A ce propos, il vaut mieux disposer une roue à chat'ne ou poulie 46 à chaque extrémité des arbres de renvoi et cylindres à bobine supérieurs respectifs. 



   La botte de vitesse 34 comporte un couvercle 47 sur lequel sont fixées des enveloppes protectrices 48 dispo- 

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 sées de façon à entourer les roues à chafne 32 et 33 et les parties des   charnes   44 qui ne se trouvent pas à l'intérieur de la botte de vitesse. 



   Le mouvement coulissant de la roue dentée 40 dans le sens convenable le long de l'arbre rainuré 39 peut lui être communiqué par un moyen quelconque approprié. Il est commode à cet effet, comme on peut le voir sur la figure 6 de combiner ladite roue dentée avec une fourchette 49, fixée par exemple par des vis 50 sur une crémaillère coulissante 51 d'un mécanisme à crémaillère et à pignon, destiné à être actionné par un levier à main 52 ou dispositif équivalent, se trouvant dans une position facilement accessible pour l'opérateur. Dans l'exemple particulier représenté, la cré-   maillère   51 est de forme sensiblement carrée en coupe transversale et s'étend d'un coté à l'autre de la boite de vitesse,parallèlement à cette boite et au-dessus de l'arbre 39. 



  On peut employer un moyen quelconque approprié pour guider ladite crémaillère dans ses mouvements coulissants longitudinaux. Avec la crémaillère coopère un pignon 53, fixé sur l'une des extrémités d'un arbre 54 de pignon de crémaillère, qui est placé perpendiculairement à la crémaillère et est monté à rotation dans des paliers 55 et 56, formés ou supportés par la partie supérieure du couvercle 47 de la botte de vitesse. Le pignon 53 est monté d'une manière appropriée sur une portion carrée 57 de l'arbre 54 et placé dans une partie évidée du palier 56 et du couvercle 47.

   Un collet de butée 58, que comporte l'arbre 54 est destiné à s'appliquer contre l'extrémité intérieure du palier 55 et à empécher ainsi l'arbre 54 de se déplacer suivant son axe; cet arbre se prolonge en avant de la botte de vitesse et comporte un levier à main 52 qui est fixé sur lui. La crémaillère est guidée et maintenue, de façon que ses dents engrènent 

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 avec celles du pignon et les pièces sont agencées de façon que, lorsqu'on fait tourner le levier à main 52, le pignon tourne et communique un mouvement à la crémaillère 51 suivant son axe, ce mouvement étant transmis à son tour à la roue dentée coulissante 40 par la fourchette 49.

   Par conséquent, si le levier à main 52 est dans la position représentée sur la figure 1, la roue 40 est en prise avec l'une des paires des roues dentées 38 d'un côté de la botte de vitesse. Si on fait tourner ce levier en l'amenant en position verticale, la roue d'engrenage 40 coulisse en venant dans la position neutre et si on continue le mouvement du levier dans le même sens, ladite roue vient évidemment en prise avec la paire de roues dentées 38, qui se trouve de l'autre côté de la botte de vitesse. 



   Pour permettre de faire tourner les cylindres à bobine supérieurs 6 et 7 en sens inverse, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, deux roues d'engrenages de changement de marche 59 et 60 sont montées sur un élément pivotant, c'est-àdire une plaque en forme de quadrant, telle que 61 (voir figures 4, 5 et 6) et sont placées entre la roue dentée droite 42 et une roue dentée 62 calée sur l'arbre de commande principal, ainsi qu'on peut le voir schématiquement sur la figure 4. Lorsque l'élément pivotant, appelé ci-après quadrant de changement de,marche est dans la position en traits pleins de la figure 4, le mouvement est   transmis   par la roue dentée 62 par l'intermédiaire de la roue dentée 59 de changement de marche à la roue dentée   42   de l'arbre rainuré 39.

   Dans ce cas, la roue dentée 60 est folle.   Mais.,   si on renverse le quadrant de changement de marche dans la position en traits mixtes, les roues dentées de changement de marche se déplacent le long de l'axe a et -le mouvement est transmis par ces deux roues dentées, en inversant ainsi le 

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 sens de rotation de l'arbre 39 et par suite de la roue dentée coulissante 40. Le quadrant de changement de marche est disposé de façon à tourner sur le même axe que l'arbre rainuré 39 et comporte de préférence une poignée 63 qui permet à l'opérateur de le renverser facilement pour effectuer le changement de vitesse qu'il désire. 



   On voit à ce propos en examinant la figure 5 que le quadrant est monté à rotation sur la portion 64' d'une douille ou manchon 64, dont une autre portion 64" s'ajuste dans la paroi de la bof te de vitesse 34. Cette douille ou manchon sert de palier à une des extrémités de l'arbre rainuré 39, et le quadrant de changement de marche 61 ne peut se déplacer suivant son axe sur la portion 64' à cause de la présence de la roue dentée droite 42, contre laquelle il vient buter. Il convient de faire remarquer ici que l'autre extrémité de l'arbre 39 tourne dans une courte douille ou manchon 65 s'ajustant dans la paroi de la botte à vitesse qui se trouve de l'autre coté de la boite de vitesse que le quadrant de changement de marche.

   Le quadrant comporte des trous taraudés 66 et 67 avec embases appropriées et convenablement disposés pour recevoir des bouts d'arbres filetés correspondants, combinés respectivement avec les roues dentées de changement de marche 59 et 60. S'il y a lieu, ainsi que le montrent les figs. 5 et 6, le quadrant de changement de marche 61 peut comporter des rebords latéraux, tels que 68 et 69 dont la forme est telle qu'ils entourent en totalité ou en partie la roue dentée droite 42 et les deux roues de changement de marche 59 et 60, à titre de protection. 



  La poignée 63 est vissée de préférence dans une patte 70 formée d'un côté du quadrant 61. De préférence, on combine avec le mécanisme de changement de marche un dispositif de verrouillage d'une forme quelconque appropriée, permettant 

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 d'immobiliser le quadrant 61 dans l'une ou l'autre de ses positions de fonctionnement et qui n'est dégagé pour permettre au quadrant de pivoter que lorsque la roue coulissante 40 a été amenée dans sa position neutre,   c'est-à-dire   lorsqu'on a amené le levier à main 52 dans sa position verticale.

   Les dispositifs de verrouillage, s'ils existent, sont donc disposés de préférence de façon que la roue coulissante ne puisse venir en prise avec la paire de roues dentées 38 qu'on désire, que lorsque le quadrant est dans la position correcte dans laquelle lesdites roues dentées tournent dans le sens convenable. L'usage du mécanisme est ainsi rendu notablement plus facile et il peut être manoeuvré sans aucune difficulté par un opérateur relativement inexpérimenté. A cet effet le côté du quadrant de changement de marche voisin de la   bofte   de vitesse comporte deux portions surélevées 71 et 72. La portion 71 comporte un trou circulaire ou évidement 73 et la portion 72 de même un trou rectangulaire ou évidement 74.

   Ces trous sont disposés de fa- çon que, lorsqu'on amène le quadrant de changement de marche dans la position en traits mixtes de la figure 4 et qu'on tourne le levier à main 52 vers la droite, (en regardant la machine de face) l'extrémité appropriée de la crémaillère 51 entre dans le trou ou évidement 74 et par conséquent immobilise le quadrant dans sa position. Le quadrant ne peut être dégagé qu'en tournant le levier à main 52 pour l'amener en position verticale ce qui a pour effet d'amener la roue dentée coulissante dans sa position neutre et de faire sortir la crémaillère 51 du trou ou évidement 74. 



  Un dispositif semblablebloque le quadrant de changement de marche dans la position en traits pleins de la figure 4 lorsqu'on a fait tourner le,levier à main pour l'amener dans la position de la figure 1. A cet effet, on combine 

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 avec le pignon 53 une autre crémaillère (figure 6) 75, qui peut être considérée comme crémaillère de blocage, elle est de section circulaire, ses dents se trouvent à sa partie inférieure et elle est placée parallèlement à la crémaillère 51 au-dessus du pignon 53. Un ou plusieurs paliers ou glissières, tels que 76, sont formés ou supportés par la partie supérieure du couvercle 47 de la boite de vitesse et sont destinés à guider la crémaillère de verrouillage 75 dans ses mouvements longitudinaux.

   Lorsqu'on fait tourner le levier à main 52 dans le sens convenable, l'extrémitéde la crémaillère 75 entre dans le trou ou évidement 73 précité, en supposant évidemment,que le quadrant de changement de marche se trouve en position correcte. Les pièces sont donc agencées de façon que, quel que soit le sens dans lequel on fait tourner le levier à main 52, les crémaillères 51 et 75 se déplacent en sens inverse et au moment où la roue dentée coulissante 40 est dans sa position neutre, les deux crémaillères sont sorties des trous ou évidements 73 et   74,   de sorte que le quadrant 61 de changement de marche peut pivoter librement.

   De plus, pour les raisons expo- sées ci-dessus, on ne peut pas faire tourner le levier à main 52 à partir de sa position verticale pour amener la roue dentée coulissante 40 en prise avec l'une ou l'autre des paires de roues dentées 38, jusqu'à ce que le quadrant ait été amené dans la position correcte permettant de le faire. 



   Si on le désire, l'arbre rainuré 39 peut se prolonger par son extrémité éloignée du quadrant de changement de marche à travers la paroi de la botte de vitesse et comporter un volant à main 77 ou dispositif équivalent fixé sur lui, qui permet de faire tourner l'arbre 4 précité à volonté, par exemple au moment où il peut être nécessaire d'amener correctement en prise les dents des diverses roues 

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 d'engrenages des mécanismes de commande et de changement de marche. 



   Le dispositif d'arrêt incorporé à la machine représentée sur le dessin est décrit ci-après, avec les figs. 1 à 3 et 7 à 9 à l'appui. Ce dispositif comporte une chaîne sans fin 78, se composant de préférence d'une série de maillons 79 possédant chacun un crochet 80 destiné à s'engager dans un élément correspondant du maillon voisin. La chaîne passe autour d'une roue à chaîne 81, qui la soutient et qui est montée à rotation sur un arbre 82 fixé dans l'élément laté-   ral   2. Un ou plusieurs maillons comportent une patte, telle que 83 (figure 7), qui fait saillie en dehors de la chaîne. 



  La longueur de la chaîne et le diamètre de la roue dentée 81 dépendent évidemment de la longueur du fil qu'on désire enrouler sur une bobine. De plus si la chaîne comporte deux pattes en saillie ou davantage, la machine sera arrêtée, lorsque la longueur du fil enroulé sur la bobine sera plus courte que dans le cas où elle ne comporte qu'une seule patte. La chaîne   78   est disposée verticalement et si on le désire on peut placer à son extrémité inférieure une autre roue à chaîne convenablement montée. Avec la roue à chafne 81 est combinée une roue à rochet 84 qui tourne avec elle. 



  De préférence, comme le montre la figure 9, ladite roue à chaîne est clavetée sur le moyeu ou embase centrale 85 de la roue à rochet ainsi qu'on peut le voir en 86, de façon à tourner avec elle sur une douille ou manchon   87. ,La   roue à rochet comporte un grand nombre de dents, avec lesquelles coopèrent deux cliquets 88 et 89, recevant alternativement un mouvement de commande. Le cliquet 88 est monté à l'extrémité libre d'un bras 90 et le cliquet 89 de la même manière à   l'extrémité   correspondante d'un autre bras 91. Les deux bras sont placés parallèlement l'un à l'autre au-dessus de la roue 

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 à rochet, comme'le montre la figure 8 et leurs extrémités éloignées des cliquets sont montées sur des excentriques 92 et 93, situés respectivement de chaque coté d'une roue dentée 94.

   Cette roue dentée est montée à rotation sur un arbre court 95, monté d'une manière appropriée dans des paliers d'un bottier 96, et les portions excentriques 92 et 93 sont disposées l'une en face de l'autre d'une manière nettement visible sur la figure 7. Par suite, lorsque la roue dentée 94 tourne, les bras 90 et 91 fonctionnent en sens inverse de façon à imprimer des mouvements de commande alternativement aux cliquets 88 et 89, ainsi qu'il a été dit ci-dessus. 



  Il convient de faire remarquer ici, qu'il vaut mieux doubler le mécanisme à cliquet, ce qui permet de donner aux dents de la roue à rochet 84 des dents dont le pas est plus petit que celui qu'on pourrait leur donner s'il n'existait qu'un seul cliquet. Cette solution a encore l'avantage de réduire la quantité de fil perdu, ainsi qu'il sera expliqué ci-après. 



  La roue dentée 94 engrène avec une autre roue dentée 97, qui par suite la fait tourner et qui est montée sur l'axe 18 du cylindre de pression 8. De préférence le rapport de ces roues d'engrenages est égal à 2 pour 1 et pour permettre au mouvement de se maintenir, même lorsque le cylindre de pression 8 est abaissé, le bottier 96 tout entier peut pivoter autour de l'axe de l'arbre 82; à cet effet il comporte une portion 96' le prolongeant vers l'arrière et montée à rotation sur le moyeu 98 de la roue à chai'ne 81 (voir figure 9). Pour rendre le bottier plus léger, on le fait de préférence en aluminium. Le dispositif   d'arrêt,   tel qu'il est décrit ci-dessus, est donc agencé de façon que, lorsque le cylindre de pression 8 tourne, la chaîne 78 avance d'un mouvement intermittent en synchronisme avec le fonctionnement de la machine.

   Un levier oscillant 99 

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 (voir figs. 3 et 7) est monté de façon à pivoter d'une manière appropriée sur un élément ou entre des éléments formés ou supportés par l'élément latéral 2 de la machine et est disposé de façon à se trouver sur le trajet de la ou des pattes 83 de la   chai'ne   et une des extrémités de ce levier est réunie à une tige 100 dirigée vers le bas. De préférence cette tige est réglable, ainsi qu'on peut le voir, et est réunie par son extrémité inférieure à un autre levier 101, qui, lorsqu'il est convenablement actionné déclenche un dispositif d'un type quelconque approprié, qui provoque le désaccouplement d'un mécanisme d'embrayage d'une forme ordinaire ou le mouvement d'un passe courroie, de façon à ar-   rêter   la machine à la manière ordinaire.

   Ce dernier dispositif peut être combiné avec une pédale 102, qui permet de remettre facilement la machine en marche. Si on le désire, ainsi que le montre la figure 1, il peut exister deux de ces pédales, une de chaque côté de la machine. La tige 100 comporte de préférence à son'extrémité supérieure un bouton 103 ou dispositif équivalent, qui permet, en appuyant sur lui avec la main de provoquer à volonté l'arrêt de la machine à un autre moment que celui ou ceux qui sont déterminés normalement par la ou les pattes de la chai'ne 78. Pour rendre le levier oscillant 99 facile à actionner, il comporte de préférence un élément tel que   104,   qui peut être rendu réglable s'il y a lieu (figure 7).

   Il existe également de préférence un dispositif, qui permet de rendre les cliquets 88 et 89 inactifs à la volonté de l'opérateur, pendant que la machine tourne. A cet effet,il existe de préférence un élément de butée 105, placé latéralement sous les bras 90 et 91 des cliquets et disposé de façon à être remonté, lorsqu'on désire soulever lesdits bras pour dégager les cliquets de la roue à rochet. L'élément de butée est en saillie sur 

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 un bras 106 d'un levier 107 à deux bras, monté derrière la roue à rochet et dont l'autre bras 108 est dirigé vers le haut, ainsi qu'on peut le voir de préférence sur la figure 7. 



  Un dispositif quelconque approprié (non figuré) est destiné à maintenir le levier 107 dans sa position et les pièces sont agencées de façon qu'en appuyant sur le bras 108, on peut faire monter l'élément 105 pour soulever les cliquets    et les empêcher de fonctionner ; en ramenant le   levier dans sa position initiale, on fait descendre ledit élément de butée et par conséquent les cliquets peuvent se remettre en prise avec la roue à rochet. En se reportant à la figure 9, on voit qu'un petit volant à main 109 est fixé sur le moyeu 98 précité et permet de faire tourner la roue à   chatne   81 à la main indépendamment du mécanisme à cliquet et à rochet, suivant les besoins. 



   En garnissant la roue à rochet de dents dont le pas est relativement petit et dans lesquelles s'engagent deux cliquets fonctionnant alternativement, ainsi qu'il a été décrit ci-dessus, il est possible de synchroniser le mouvement de la chaine d'une manière plus précise, par rapport à la fin d'une opération de bobinage et par suite de réduire au minimum la perte de fil. Ce résultat est dû au fait que chaque mouvement de la chatne est relativement court et que ces mouvements se succèdent si rapidement qu'en réalité, le mouvement de la chafne est pratiquement continu. 



   Cependant, si on le désire, on peut se contenter d'un seul cliquet et en tout cas, le mécanisme à cliquet et à rochet peut être commandé par une came ou tout autre moyen approprié différent de celui qui a été décrit spécialement ci-dessus. 



   Les figs. 2, 3 et 10, représentent en particulier 

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 le dispositif incorporé à la machine de la forme spéciale décrite et qui permet de couper les fils à la fin d'une opération de bobinage. Ainsi qu'on peut le voir, ce dispositif comporte un support 110, dans lequel une bobine pleine 111 (représentée en pointillé sur la figure   10)   peut être transportée en venant des cylindres à bobine et un mécanisme de coupe désigné d'une manière générale par B.

   Ce dispositif comporte encore de préférence un autre support 112 pour une bobine vide   113,   et qui est disposé de façon que les fils (dont   l'un   deux est désigné par 114) passent audessus de la bobine vide et par suite puissent être facilement attachés sur cette bobine de la manière habituelle, étant ainsi prêts pour   l'opération   de bobinage suivante. Le support 110 consiste dans une auge formée par deux ou plusieurs tringles, telles que   115,   convenablement espacées et supportées à chacune de leurs extrémités par des éléments latéraux 116 en forme de demi-cercle. Un de ces éléments se trouve de chaque coté de la machine ainsi qu'on peut le voir nettement sur la figure 2.

   Le mécanisme de coupe B comporte deux barres de guidage fendues 117 servant'à guider les fils 114 à couper et entre lesquelles se trouve un espace étroit ou rainure 118, deux barres   119   servant à supporter'lesdites barres de guidage, une paire de consoles 120,- une de chaque côté de la machine - servant à supporter les barres 119 et une glissière 121, disposée de façon à s'ajuster sur la partie supérieure des barres de guidage 117 et comportant un outil de coupe 122 dirigé en saillie vers le bas. Chacune des barres de guidage   U7   s'étend en travers de la machine à peu près d'un côté à   l'autre   de la dite machine, et comporte une série de fentes 123, ouvertes à l'extrémité, dirigées verticalement vers le bas à partir de l'arête supérieure de la barre.

   De plus, chacune de ces 

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 barres est fixée sur la barre correspondante 119 par un moyen quelconque approprié. Ainsi qu'on peut le voir   sur   la figure 10, les deux barres 119 sont fixées par des vis 124 sur les consoles 120 et sont espacées de façon à ménager entre elles l'espace étroit 118 précité. Sous une autre forme de construction, les deux barres de guidage 117 peuvent être remplacées par une barre unique comportant une série de fentes verticales ouvertes à l'extrémité et une rainure longitudinale. En tout cas, chaque console 120 est fixée avec l'élément latéral 116 correspondant du support sur une tige   125   placée horizontalement directement en travers sur l'avant de la machine depuis l'élément 1 jusqu'à l'élément 2.

   Des vis 126,passant dans les éléments latéraux 116 et vissées dans les consoles 120 peuvent servir à cet effet, ainsi que le montre le dessin. La glissière 121 comporte une rainure où évidement sur sa face inférieure qui lui permet de s'ajuster sur les extrémités supérieures des barres de guidage 117 et de l'outil de coupe 122, qui, de préférence consiste en une lame ordinaire de rasoir mécanique et fait saillie dans l'espace 118.

   Pour empêcher la glissière précitée de dérailler elle comporte un élément de retenue   127,  fixé sur elle et courbé ou de toute autre forme à son extrémité inférieure, qui s'applique contre la face inférieure de la barre de support avant   119.   Le support 112 précité consiste en plusieurs porte bobine 128, espacés et disposés en arrière de la barre de support arrière 119 et dont la forme est telle qu'ils supportent en partie et servent de logement à une bobine vide placée entre eux et le cylindre à bobine supérieur avant (voir figure   10).   L'un des porte bobine 128 est en une seule pièce avec l'une des consoles 120   et,   si on le désire, il peut exister un ou plusieurs supports   à   peu près semblables (non figurés)

   et 

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 dans ce cas le ou lesdits supports supplémentaires peuvent être fixés d'une manière et dans une position appropriée sur la partie arrière de la barre de support arrière 119. 



   Ainsi qu'on le comprend facilement d'après la description qui précède, le support 110 est disposé par rapport au mécanisme de coupe de façon que, lorsqu'on fait passer une bobine pleine (voir 111) des cylindres à bobine dans le dit support, les fils tels qu'ils sont indiqués en 114 entrent dans les fentes 123 et traversent l'espace ou rainure 118, de sorte que, la glissière 121 se déplaçant le long de cette rainure d'un bout à l'autre, tous les fils sont coupés. 



  Pour rendre ce mouvement de la glissière plus facile, elle comporte de préférence un chapeau 129 dont la forme permet de le saisir entre le pouce et les autres doigts. 



   Pour faire fonctionner la machine, on met en place une bobine vide en avant de la machine où. elle est maintenue par des agrafes pendant que l'opérateur dispose les fils ou "règle son dessin" ainsi qu'on appelle cette opération. Après avoir dégagé la bobine de ses agrafes et avant de commencer l'opération de bobinage, on place la bobine entre les deux cylindres supérieurs et sur le cylindre inférieur ou cylindre de pression.

   Une fois la machine arrêtée, lorsque la quantité de fil voulue a été enroulée sur la bobine et qu'on y a introduit la griffe et garniture qui doit servir de combinaison avec   l'opération   d'enfilage exécutée sur une autre machine, l'opérateur ouvre le cylindre à bobine avant 6, le cylindre de pression inférieur monte légèrement et soulève la bobine en la rendant ainsi plus facile à enlever, ainsi qu'il a été dit ci-dessus.

Claims (1)

  1. RESUME.
    Une machine à régler le serrage des fils de mèche comportant trois cylindres à bobine caractérisée par les <Desc/Clms Page number 24> points suivants,'ensemble ou séparément: 1.- Lorsque lesdits cylindres sont dans la position fermée, deux d'entre eux se trouvent c8te à côte tandis que le troisième, c'est-à-dire le cylindre de pression se trouve au centre au-dessous d'eux et au moins l'un des deux cylindres supérieurs peut venir dans une position ouverte pour rendre plus facile l'introduction d'une bobine entre les cylindres, ainsi que son enlèvement; 2. - Chacun des cylindres à bobine supérieurs peut être commandé directement à partir d'un arbre de renvoi commandé ;
    3. - Les cylindres supérieurs sont commandés par des chaînes ou des courroies à partir d'arbres de renvoi, qui sont placés au-dessous des cylindres et qui de leur côté sont commandés à partir d'un arbre de commande principal ou broche, par exemple par une transmission à chaîne et roue à chaîne; 4. - Les cylindres à bobine sont',commandés de façon que celui qui vient le premier en contact avec le fil sur la bobine ait une vitesse périphérique plus faible, tandis que celui qui vient en contact le second a une vitesse périphérique plus forte;
    5. - Chaque arbre de renvoi est commandé par l'arbre ou broche de commande principal par une transmission à chaîne et à roue à chaîne et les différentes vitesses des cylindres à bobine sont obtenues en incorporant à ladite transmission des roues dentées possédant des nombres de dents différents; 6. - La transmission à chaîne et à roue à chaîne est double, les deux roues à chaîne de chaque arbre de renvoi comportant des nombres de dents différents, et un dispositif est combiné avec ladite transmission, par lequel la roue <Desc/Clms Page number 25> à chaîne appropriée de chaque paire peut être commandée par la chaîne qui lui correspond de façon à entraîner le cylindre à bobine correspondant à la vitesse nécessaire;
    7.- Les roues à chat'ne des deux arbres de renvoi sont disposées côte à côte par paire et il existe une roue dentée commandée, montée dans une boîte de vitesse entre les deux paires de roues à chaîne de commande, et pouvant se déplacer suivant son axe pour venir en prise avec l'une ou l'autre des paires de roues à chaîne de façon à leur transmettre le mouvement provenant de l'arbre ou broche de commande principal;
    8.- La roue dentée mobile suivant son axe est montée de façon à coulisser sur un arbre monté dans la boïte de vitesse entre les deux paires de roues à chaîne de commande et sur lequel est calée une roue dentée droite, et la roue dentée coulissante peut se déplacer à partir d'une position neutre où elle n'engrène avec aucune des autres roues dentées contenues dans la botte de vitesse et le mécanisme de changement de marche comporte deux roues dentées intermédiaires de changement de marche, montées sur un élément pivotant et disposées entre la roue dentée droite précitée et une roue dentée calée sur l'arbre ou broche de commande principal, les pièces étant agencées de façon que, lorsque l'élément pivotant est dans une position donnée,
    le mouvement est transmis de la roue dentée de l'arbre ou broche principal par l'une des roues de changement de marche à la roue dentée droite, et lorsque l'élément pivotant a été amené dans une autre position, les engrenages de changement de marche sont déplacés de façon que le mouvement soit transmis par les deux roues de changement de marche.
    9. - L'élément pivotant peut être bloqué dans l'une ou l'autre de ses positions de fonctionnement et n'est débloqué, <Desc/Clms Page number 26> de façon à pouvoir se mouvoir qu'au moment où la roue dentée coulissante est venue dans la position neutre à cet effet; 10. Le cylindre à bobine inférieur, c'est-à-dire le cylindre de pression est supporté par des éléments pivotant d'une manière appropriée dans les côtés de la ma.chine et est disposé de façon à être repoussé vers le haut, par exemple par des ressorts ou contrepoids réglables ou variables, de façon à exercer une pression sur la bobine et à la maintenir en contact avec les cylindres à bobine supérieurs;
    11.- Il existe un dispositif d'arrêt servant à arrêter automatiquement la machine, lorsque la longueur de fil nécessaire a été enroulée sur la bobine et comportant une chafne sans fin, disposée de façon à être actionné d'une manière intermittente par un mécanisme à cliquet et à rochet pouvant fonctionner sous l'action d'un dispositif excentrique commandé synchroniquement avec les cylindres à bobine, ladite chafne comportant une ou plusieurs pattes, articulations ou dispositifs équivalents disposés de façon à actionner, à un moment ou à plusieurs moments convenables, un levier qui de son coté provoque ou prépare l'arrêt de la machine ;
    12. -Il existe un dispositif destiné à couper les fils à la fin d'une opération de bobinage et qui comporte une auge, rigole ou support équivalent, dans lequel la bobine, une fois pleine, peut être facilement amenée des cylindres à la bobine et au voisinage de ce support, un mécanisme de coupe pouvant être actionné à la volonté de l'opérateur pour couper les fils; 13.- Le mécanisme de coupe comporte une barre fendue avec une rainure longitudinale ou une paire de ces barres séparées par un intervalle, ladite rainure ou intervalle étant destinés à recevoir un outil de coupe approprié, par exemple une lame de rasoir mécanique, disposée de façon à se mouvoir le long de la rainure dans le but décrit ci-dessus.
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