BE428042A - - Google Patents

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BE428042A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B23MACHINE TOOLS; METAL-WORKING NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • B23KSOLDERING OR UNSOLDERING; WELDING; CLADDING OR PLATING BY SOLDERING OR WELDING; CUTTING BY APPLYING HEAT LOCALLY, e.g. FLAME CUTTING; WORKING BY LASER BEAM
    • B23K7/00Cutting, scarfing, or desurfacing by applying flames
    • B23K7/08Cutting, scarfing, or desurfacing by applying flames by applying additional compounds or means favouring the cutting, scarfing, or desurfacing procedure

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Gas Burners (AREA)

Description


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  "PROCEDE ET APPAREIL POUR   LA   MISE EN TRAIN D'UN EBARBAGE, OU   ECROUTAGE,   D' UN DECOUPAGE OU D'UN USINAGE A LA FLAMME,
DE PIECES   METALLIQUES"   
La présente invention concerne un procédé et un appareil pour ébarber ou   écroûter,   découper ou usiner à la flamme, des pièces métalliques en dirigeant dessus un jet de gaz oxydant et, particulièrement, un procédé et un appareil pour la mise en train d'une telle opération de découpage, d'ébarbage, ou écroûtage, ou d'usinage à la flamme. 



   Jusqu'à présent, on a commencé ou mis entrain des opérations de ce genre en chauffant préalablement les pièces métalliques à une température d'ignition au point où 

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 l'enlèvement de métal doit commencer et en dirigeant un jet de gaz oxydant sur les pièces au point de préchauffage. 



  Après que le découpage, l'ébarbage, ou écroûtage, ou l'usinage à la flamme a commencé, on peut diminuer le préchauffage en raison de l'effet préchauffant de la scorie ou métal oxydé qui précède la buse, ou est soufflé en avant de celle-ci, à mesure qu'elle avance sur la pièce. 



   Ces procédés, connus, actuels exigent un temps considérable pour préchauffer, au début, les pièces métalliques à une température d'ignition et on a eu coutume d'augmenter la fourniture de gaz de préchauffage, afin de réduire le temps de la mise en train par préchauffage, en munissant par exemple le chalumeau d'orifices de préchauffage relativement grands, de diamètre plus gros que celui nécessaire pour continuer l'opération après qu'elle a commencé. Puisque la vitesse du gaz de préchauffage doit être maintenue au-dessus'd'une certaine limite afin de maintenir la stabilité de la flamme et d'empêcher un retour de flamme dans le chalumeau, les gros orifices de préchauffage livrent un gaz de préchauffage d'un volume tel qu'il diminue l'efficience d'enlèvement du métal et augmente grandement les frais d'opération.

   Toute tentative pour diminuer le volume de gaz de préchauffage après que l'opération d'enlèvement du métal a commencé réduit la vitesse du gaz et fait que la flamme de préchauffage devient instable et qu'il se produit, dans certains cas, un retour de   flamme.   



   Lorsqu'on désire enlever du métal de surface de pièces métalliques froides, il devient extrêmement difficile de préchauffer suffisamment le point où l'opération d'enlèvement du métal doit commencer. Des problèmes de cette nature 

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 se présentent dans bien des cas, particulièrement dans les aciéries où il est désirable d'employer une opération d'ébarbage ou d'écroûtage, pour enlever des crevasses, fissures et autres imperfections en dedans des limites superficielles de billettes froides, etc.. 



   L'invention a pour objet d'assurer le préchauffage le plus efficace et économique normalement capable de continuer un découpage, un ébarbage ou écroûtage, ou un usinage à la flamme après qu'il a été commencé' et d'augmenter l'intensité de ce préchauffage pour effectuer la mise en train d'une opération de ce genre dans un temps relativement court. 



   Elle a aussi pour objet de porter presque instantanément une partie de pièce métallique froide à une température d'ignition en déposant dessus un globule de métal fondu et en dirigeant un jet de gaz oxydant sur ce globule. 



   L'invention a pour autres objets : d'offrir un procédé pour réduire le temps de mise en train d'une opération de découpage, d'écroûtage ou d'usinage à la flamme en introduisant un fusible en métal dans la flamme de préchauffage d'une manière telle qu'il se trouve porté presque instantanément à la température de fusion et en dirigeant un jet oxydant sur le globule de métal fondu ainsi formé, ce qui fait qu'il s'oxyde, puis en refoulant le globule de métal fondu en association intime avec la pièce sur laquelle on opère; d'offrir un procédé dans lequel le fusible métallique est dans une relation angulaire telle, avec l'axe du jet oxydant, qu'en fondant il se trouve soufflé vers la surface à traiter et déposé sur celle-ci;

   d'offrir'un procédé dans lequel le fusible métallique est situé, par rapport à la flamme de 

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 réchauffage, de façon à recevoir de celle-ci le maximum de chaleur et d'offrir un appareil capable de mettre en pratique le procédé décrit ici. 



   L'invention a encore pour objet spécifique d'offrir un procédé pour élever presque instantanément la température d'une partie du métal de surface, dans les limites d'une aire de pièce métallique, à une température d'ignition en employant une consommation relativement faible de chaleur de préchauffage et en combinant avec cela un jet de gaz oxydant et un, globule de métal fondu. 



   En conséquence, l'invention envisage un procédé et un appareil de mise en train d'une opération de découpage, d'ébarbage, ou écroûtage, ou d'usinage à la flamme sur une pièce métallique, consistant à préchauffer la pièce, au point où l'opération doit commencer, à l'aide d'un moyen de chauffage n'ayant qu'une intensité suffisante pour continuer l'opération après qu'elle a été mise en train et à augmenter l'effet de ce moyen préchauffant pour mettre en train la dite opération dans un temps relativement court. 



   Sur les dessins ci-joints :
Fig. 1 est une élévation, partie en coupe, d'un chalumeau d'écroûtage réalisant les principes de l'invention ;
Fig. 2 est une coupe à grande échelle suivant 2-2, Fig. l;
Fig. 3 est une élévation en coupe suivant   3-3,   Fig. 



  2 ;
Fig. 4 est une élévation, partie en coupe, d'une disposition   moaifiée   d'appareil réalisant les principes de l'invention; 

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Figs. 5 et 6 sont des coupes suivant 5-5 et 6-6, respectivement, Fig. 4 ;
Figs. 7 à 11, inclusivement, sont des croquis schématiques représentant la mise en position correcte du fil métallique dans les flammes de préchauffage et le jet d'oxygène;
Fig. 12 est une élévation, partie en coupe, d'une autre disposition   d'appareil   réalisant les principes de l'invention et
Fig. 13 est une coupe, à grande échelle, suivant 13-13, Fig. 12. 



   Le procédé et l'appareil pour la mise en train d'une opération de découpage, d'écroûtage ou d'usinage à la flamme comprennent des phases opératoires et des moyens pour introduire une portion ou incrément d'un fusible métallique, de préférence sous la forme d'un fil cylindrique, plat ou tordu, de métal ferreux dans une flamme de préchauffage dont l'intensité est suffisante pour continuer l'opération de la manière la plus efficace et économique après que l'opération a été amorcée. La portion de fil métallique ainsi introduite dans la flamme de préchauffage fond instantanément et tombe ou se dépose sur la pièce métallique au point où l'enlèvement de métal doit commencer.

   Lorsque la portion ou incrément de fil métallique introduit dans la flamme de préchauffage atteint un état semi-fluide, on dirige dessus un jet de gaz oxydant, ce qui surchauffe et oxyde le globule de métal fondu formé par le fusible en fil métallique et le repousse sur la pièce métallique en cours de traitement. La chaleur engendrée dans la masse fondue est facilement transférée à une petite aire de la pièce, sous cette masse, et est suffisante pour porter cette aire de métal à la température d'ignition. Une ' 

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 application continuée d'oxygène au point où le globule est déposé effectue une oxydation de la pièce qui peut être convertie en une opération de découpage, d'écroûtage ou d'u-   sinage   à la flamme en déplaçant le jet d'oxygène par rapport à la pièce.

   Une opération continue est maintenue en vertu de la chaleur inhérente de la petite màre formée par la pièce métallique fondue et l'action des flammes de préchauffage relativement faibles. 



   On doit prendre soin, dans la mise en pratique du procédé de l'invention, d'éviter un dépôt incorrect du globule de métal fondu sur la pièce; autrement, le jet de gaz oxydant pourrait déloger le globule et le chasser du point où l'enlèvement de métal doit commencer. On a trouvé que le fil métallique doit être introduit dans les flammes de préchauffage et le jet d'oxygène sous un angle tel qu'il coupe la ligne axiale du courant d'oxygène de découpage avant que son extrémité vienne en contact avec la pièce métallique. 



   Sur les   Figso 7   à 9, inclusivement, on a représenté une série de buses de chalumeau obliquement disposées, N, en combinaison avec le fil métallique fusible W dans des positions angulaires correctes. Selon la construction spécifique de la buse N, on peut introduire le fil métallique sous diverses inclinaisons, comme c'est représenté sur les Figs. 7 à 9; toutefois, il est à noter que dans chaque cas le fil métallique coupe l'axe X de l'orifice à oxygène avant que son extrémité fasse contact avec la pièce métallique. 



   Chaque flamme de préchauffage à l'acétylène, Y, consiste en trois cônes distincts, à savoir; un cône-mélangeur dans lequel l'acétylène non brûlé et l'oxygène sont mélangés; un cône interne qui entoure le cône mélangeur et dans lequel 

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 la combustion primaire de l'acétylène et de l'oxygène se produit pour former de l'oxyde de carbone, par l'union du carbone de l'acétylène avec l'oxygène, et de la vapeur d'eau, par l'union de l'hydrogène de l'acétylène avec l'oxygène, et un manchon externe où la combustion complète est effectuée. 



  On sait que la région de la plus haute température, à l'intérieur de la flamme de préchauffage, se trouve en un point adjacent au bout ou pointe du cône interne. L'introduction du fil métallique à la flamme, ou aux flammes, de préchauffage doit, de préférence, se faire en ce point pourvu, toutefois, que l'inclinaison de la buse permette l'insertion du fil métallique sous l'angle dont il a été question en connexité avec le jet d'oxygène.

   Dans le cas où l'inclinaison de la buse est telle qu'on ne peut pas introduire le fil métallique au point le plus désirable de chaleur maximum tout en maintenant la relation angulaire précédemment décrite du fil métallique et du jet de gaz oxydant, on doit sacrifier la première condition en faveur de la seconde puisque le fil métallique peut être mû le long de sensiblement les trois quarts de la longueur du cône interne   de 'la   flamme de préchauffage sans effectuer un changement notable dans le temps de préchauffage de mise en train. Il est possible de procéder ainsi parce que la gamme normale de températures sur la longueur du cône interne est bouleversée par le fil métallique en contact avec lui. 



   Avec une consommation constante de gaz combustible, la grosseur du fil métallique introduit aux flammes de préchauffage affecte directement le temps de préchauffage de mise en train. Toutefois, la grosseur du fil métallique est limitée par la stabilité du dispositif d'entraînement du 

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 fil métallique, c'est-à-dire son aptitude à introduire et tenir le fil métallique dans la position spécifiée jusqu'à    ce que l'opération ait été mise en train ; le courant de   gaz oxydant, qui soufflera hors d'alignement un fil métallique de trop petit diamètre et par le fait qu'un fil métallique de trop petit diamètre produira une masse de métal fondu insuffisante pour faire fondre convenablement une aire de la pièce suffisamment grande pour commencer la coupe ou passe. 



  On a trouvé que des fils de diamètres compris entre   4,7   et 2,4 mm donneront satisfaction, dans la mise en pratique du procédé, avec une vitesse d'oxygène de découpage d'environ 212 m à la seconde, un rapport oxy-acétylène d'environ 1 à 1 et une vitesse d'écroûtage d'environ 13,7 m à la minute. 



  Dans les cas où l'on fait usage d'autres vitesses d'oxygène et où l'on emploie d'autres valeurs différentes de celles spécifiquement indiquées, on peut, naturellement, faire usage de fils métalliques de diamètres variables. 



   La position des flammes de préchauffage Y par rapport au fil métallique est déterminée par la grosseur de ce dernier. Les flammes de préchauffage Y (voir Figs. 10 et 11) doivent être disposées soit pour chevaucher le fil métallique ou pour tomber directement sur lui, selon la position dans laquelle elles chaufferont le plus effectivement ce fil. 



   Une forme d'exécution d'appareil capable d'effectuer le procédé'décrit ici est représentée sur les Figs. 1, 2 et 3 des dessins. Elle comprend un chalumeau oxyacétylénique , T, sur lequel est monté, près de sa partie antérieure, un dispositif F capable d'entraîner des longueurs progressives de fil métallique cylindrique, plat, tordu, ou autrement formé, W, dans les jets de préchauffage livrés par la buse N 

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 du chalumeau T. Le dispositif d'entraînement F est relié à un levier L, manoeuvrable à la main, ou est associé autrement avec ce levier qui est capable d'ouvrir la valve à oxygène de découpage sur le chalumeau T et de faire avancer un incrément de fil métallique dans les flammes de ce chalumeau. 



  Pour diriger les incréments successifs de fil métallique dans les flammes de préchauffage à l'angle et à la position voulus, un dispositif de guidage G est monté sur le chalumeau en un endroit adjacent à la buse N. Ce dispositif est capable de guider les incréments successifs de fil métallique   dans' les   flammes de préchauffage de telle manière qu'ils se trouvent instantanément chauffés à l'état fondu. Le guide G met aussi en position les incréments successifs de fil métallique dans le courant de gaz oxydant de telle manière que les globules fondus qui en sont formés sont réchauffés et sont repoussés sur la partie de pièce métallique en un point prédéterminé où doit commencer une opération d'enlèvement de métal. 



   Le chalumeau T comprend une poignée 5 possédant à son extrémité arrière un corps de soupape 6 capable de supporter des raccords pour l'oxygène et l'acétylène et présentant des passages et des chambres pour régir l'écoulement des gaz respectifs à l'intérieur du chalumeau. Une entrée d'oxygène 7, commandée par une valve 4 (Fig. 4), est attachée au corps 6 et dirige l'oxygène arrivant dans des chambres existant à l'intérieur de ce corps, chambres qui sont reliées au conduit à oxygène 8. Pour commander le passage d'oxygène à la buse N, il est prévu, à l'intérieur du corps 6, une soupape qui comprend une tête et une tige 10 et est élastiquement tenue fermée par un ressort 11. La soupape est action- 

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 née par le levier L pivotant à l'extérieur de la poignée   ,   près de son extrémité avant.

   Un levier coudé 13, de commande de la soupape, pivote en 14 à l'intérieur de la poignée cylindrique 5. Un des bras du levier coudé 13 est relié au levier L par une bielle 12. Pour un but qui sera indiqué plus loin, il est désirable que le levier L soit mû sur une certaine distance indépendamment du levier coudé 13 et, pour cette raison, une connexion à mouvement perdu est prévue entre la bielle 12 et le levier 13. Comme c'est représenté, une fente allongée 15, existant dans la partie inférieure de la bielle 12, coopère avec une cheville 16 rigidement montée à l'extrémité de l'un des bras du levier coudé 13. 



   Le levier coudé 13 est pourvu d'une butée située en ligne avec l'une des extrémités d'un plongeur 21 dont l'extrémité opposée est capable d'agir sur la tige de soupape 10. On voit qu'ainsi, en appuyant sur le levier L, on peut écarter la soupape .2 de son siège et, lorsqu'on lâchera le dit levier, le ressort 11 ramènera automatiquement la soupape sur son siège. Une entrée d'acétylène 22, commandée par une valve à acétylène principale 23 est également attachée au corps 6 et commande le passage d'acétylène à une gorge mélangeuse où il se mélange avec de l'oxygène insufflé de l'entrée d'oxygène 2 par un by-pass 26. 



   La disposition spécifique de chalumeau n'est pas essentielle au fonctionnement de l'invention. La construction que l'on a décrite n'est aestinée qu'à montrer la relation entre le mécanisme de commande de soupape à oxygène et l'appareil que l'on va décrire. 



   Le dispositif F, d'entraînement du fil métallique, est destiné à entraîner des longueurs progressives de fil 

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 métallique dans les flammes de préchauffage sortant de la buse N en relation ,réglée dans le temps, avec l'ouverture de la soupape à oxygène 9. Une disposition d'appareil capable d'entraîner le fil métallique comme il le faut est représentée sur les Figs. 1 à 3, inclusivement, et est commodément montée sur le chalumeau T entre la poignée 2 et la buse N, en position pour maintenir l'équilibre du chalumeau. Le dispositif F, d'entraînement du fil métallique, comprend un dispositif de support et de.guidage de fil, 36,consistant en deux branches espacées 37 et 38 reliées à leurs extrémités inférieures, de manière à faire partie intégrante l'une de l'autre, par une bande 39.

   Les parties supérieures extrêmes des branches 37 et 38 présentent des surfaces concaves dont la courbure correspond à la courbure du tuyau inférieur 29 s'étendant entre la   poignée 2   et la tête de   buse 32.   Le dispositif de guidage 36 est soudé, à la soudure ou à la chaude soudante, au tuyau 29 et offre un moyen de support et de guidage commode pour le fil métallique. Il met le fil métallique en position, par rapport au dispositif d'entraînement F, de fa- çon qu'un mécanisme de serrage puisse faire effectivement prise sur des longueurs progressives du fil métallique et les livrer en avant de la buse N du chalumeau.

   Pour le but d'empêcher une usure excessive entre le fil métallique et le support 36, des coussinets en acier trempé, 40 et 41, sont introduits dans des trous de guidage axialement alignés prévus dans les branches 37 et 38. 



   Conformément au procédé décrit précédemment, il est désirable d'introduire les longueurs successives et progressives de fil métallique dans les flammes de préchauffage et le jet de gaz oxydant de manière à maintenir une relation 

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 spécifique entre le fil et les flammes et le jet. Dans la réa- lisation représentée sur les Figs. l à 3, cela a été accompli en prévoyant un conduit métallique 42 entre le support 36 et le oout de la   ouse   N. Le tube 42 est exactement fixé dans la oranche 38 du support 36 par un serre-tube 43. La sortie du tube est exactement située, par rapport aux orifices de sor- tie de la buse N, par un support 45 fixé à la tête de buse 32 et descendant de celte-ci.

   Un coussinet de guidage en acier trempé, 47, est monté dans le support 45 dans une rela- tion angulaire telle, par rapport à la buse N, qu'il dirige   @   les longueurs successives de fil métallique dans les flammes de préchauffage en un point adjacent aux extrémités des cônes internes de ces flammes. Il dirige aussi le fil métalli- que dans le jet de gaz oxydant de façon qu'il coupe l'axe de ce jet avant que l'extrémité du fil fasse contact avec la piè- ce métallique. 



   L'entraînement de longueurs successives de fil métallique au delà du support 36, à travers le tube 42, et dans les flammes de préchauffage et le jet de gaz oxydant peut être effectué par une tenaille capable d'osciller. Une telle tenaille peut être située, par rapport au support, de façon que, pendant la partie dextrogyre de son mouvement oscil- lant, elle serre le fil, ou fasse prise sur lui, et le pousse le long du tube 42 et qu'elle glisse librement sur le fil pendant la partie lévogyre de son mouvement d'oscillation. 



   Dans la réalisation représentée sur les Figs. 1 à 3, la tenaille montée à pivot peut comprendre un joug en deux   pièces 52   consistant en branches coïncidentes capables de chevaucher les conduits 8, 28, 29 et 30 du chalumeau T. 



  La partie inférieure du joug 52 descend au-dessous du support 36 et l'entoure. Une monture à pivot 48, pour le joug 52, 

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 est soudée, à la soudure ou à la chaude soudante,¯sur le dessus des conduits 8 et 30 et est également enfourchée ou chevauchée par le joug 52 qu'elle supporte pour lui permettre de pivoter sur un axe 51. Pour effectuer l'entraînement progressif du fil métallique pendant l'oscillation du joug 52, un disque de serrage 54 est situé à l'intérieur du joug et est pourvu d'un trou central de diamètre légèrement plus gros que celui du fil métallique.

   Le disque 54 est en acier trempé et le trou qu'il présente n'est fraisé que dans une seule des faces, de sorte qu'un léger mouvement d'inclinaison du disque au commencement de 1'oscillation dextrogyre du joug 52 fait qu'il saisit le fil et le fait avancer vers la buse N. 



  Pendant la partie lévogyre de l'oscillation, le trou fraisé permet au disque 54 de glisser librement sur le fil métallique,
Etant donné qu'il est désirable que le disque de serrage 54 oscille légèrement pendant qu'il est en action, il est monté à pivot dans des évidements 55 prévus dans les branches du joug 52. Comme les évidements 55 sont pourvus d'épaulements 50 capables de faire contact avec le disque 54 pendant la partie lévogyre du mouvement d'oscillation du joug 52,ils ne permettent au disque d'osciller que dans un seul sens à partir de l'axe longitudinal du joug 52. Par conséquent, ces épaulements aident à ramener le disque à sa position initiale en le maintenant en position pour qu'il glisse librement sur le fil métallique.

   Au commencement de la partie dextrogyre du mouvement d'oscillation du joug 52, la prise positive du fil par le disque 54 sera assurée si le disque est légèrement incliné. Ce mouvement d'inclinaison du disque 54 peut être effectué si son bord inférieur est en prise, à frottement, avec un élément fixe. Un engagement 

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 positif, à frottement, du bord inférieur du disque 54 avec un élément fixe peut être assuré en prévoyant un ressort à lame 61, rivé sur le dessus de la bande 39 et situé de façon qu'une de ses parties,   légèrement   cintrée, prenne sur le bord inférieur du disque 54 au commencement de la partie dextrogyre du mouvement d'oscillation du joug 52. 



   Dans le but d'empêcher un mouvement de pivotement excessif du disque de serrage 54 dans le sens lévogyre autour de son pivot 56 (Fig. 2) lorsqu'un fil métallique n'est pas enfilé dans le dispositif, une plaque 49 est attachée aux bords arrière des branches du joug 52 de manière à recouvrir les évidements   55 formés   dans ces branches, Naturellement, la plaque 49 présente une ouverture suffisante pour ne pas gêner le passage du fil métallique à travers le disque 54. 



   Le mouvement d'oscillation peut être imprimé au joug 52 par un moyen manoeuvrable à la main et, dans la forme d'exécution préférée de l'invention, qui est représentée sur les Figs, 1 à 3 inclusivement, il est avantageux d'effectuer cette oscillation en relation réglée dans le temps avec le fonctionnement de la soupape à oxygène 9. Pour cette raison, le levier de commande L a été construit de façon que son mouvement soit amplifié, et disposé de façon que son mouvement imprime des oscillations d'amplitude suffisante au joug 52. La connexion à fente et cheville, 15, 16, entre le levier 13 et la bielle 12 permet un mouvement suffisant du levier L pour effectuer l'oscillation désirée du joug 52. 



   Le mouvement perdu, aussi bien que le mouvement actionnant la soupape, du levier L peuvent être transmis au   joug   oscillant 52 au moyen d'une bielle rigide 58 articulée, par l'une de ses extrémités, à un bras 57 soudé à la partie antérieure du levier L et, par son autre extrémité, à la partie supérieure du joug 52. On'voit qu'ainsi, en appuyant sur le levier L, on fera fonctionner le dispositif d'entraîne- 

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 ment F pour entraîner l'incrément désiré de fil métallique dans les flammes de préchauffage et que, à la fin de l'abaissement du levier, une légère continuation du fonctionnement du dispositif d'entraînement et le fonctionnement de la sou-   pape   s'effectueront.

   Ce léger entraînement additionnel du fil métallique dans les flammes de préchauffage et le jet d'oxygène n'affecte pas le procédé; le fil métallique est fondu et chassé comme déchet. Un ressort 60, travaillant à la compression, est attaché à la partie supérieure', du joug 52 ainsi qu'à une partie du chalumeau T située en   avànt   du dispositif d'entraînement F pour ramener ce dernier, le joug 52 et le levier L à leurs positions initiales. 



   Du fil métallique de courtes longueurs, ou du fil métallique   venant   d'un dévidoir convenablement attaché par des courroies au dos de l'opérateur, peut être entraîné le long du chalumeau T, à travers le coussinet   40,   le trou du disque 54, le coussinet 41, le tube 42 et le coussinet de guidage 47, à une position correcte en avant des orifices de sortie de la buse N. 



   Une forme d'exécution modifiée d'appareil réalisant les principes de l'invention est représentée sur les Figs. 4 à   6.   Elle comprend un dispositif modifié d'entraînement du fil métallique, en combinaison avec la disposition de chalumeau qui est représentée sur les Figs. 1 à 3. 



   Dans la disposition des Figs. 4 et 5, le chalumeau T est muni, près de son extrémité antérieure, d'un dispositif combiné d'entraînement et de guidage F' et G'. Ce dispositif s'étend de haut en bas le long de la buse de chalumeau N dans une relation telle, par rapport à celle-ci, que le fil métallique peut être guidé et être entraîné progressivement 

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 dans les flammes de préchauffage et le jet d'oxygène de la manière décrite en connexité avec le procédé précédemment décrit et l'appareil des Figs. 1 à 3. 



   La forme d'exécution modifiée de l'appareil, représentée sur les Figs. 4 à 6, peut ou non être actionnée en relation réglée dans le temps avec le fonctionnement du levier L de manoeuvre de la soupape à oxygène. Comme c'est représenté, un fil métallique de tirage, 100, s'étend du dispositif d'entraînement F' à une détente R assujettie à la poignée du chalumeau T. La détente est adjacente, sur la poignée   2, au   levier L, mais en est indépendante, de sorte que l'opérateur qui tient le chalumeau peut la manoeuvrer commodément. 



   Le dispositif, combiné, d'entraînement et de guidage F' et G' est monté à l'intérieur d'une cage 72 qui est supportée par un collier en deux pièces 70 s'adaptant étroitement autour des conduits 8, 28, 29 et 30 du chalumeau T. La cage 72 comprend deux parties en tôle, 73 et 74, qui sont réunies à leurs extrémités inférieures par des parties se recouvrant et des vis 75,de manière à faire partie inté-   grante   l'une de l'autre. Les extrémités supérieures des parties 73 et 74 sont solidement assujetties au collier 70 par une connexion comprenant des fentes allongées qui permettent un léger réglage angulaire de la cage 72. 



   Une des branches, 73, de la cage 72 est pourvue de rebords latéraux 76 qui forment avec la branche 74 une chambre dans laquelle le mécanisme de serrage, ou tenaille, peut être situé et à laquelle-le mécanisme de guidage peut être attaché. Un bossage 77 en acier trempé, pour guider le fil métallique, est soudé à l'un des rebords latéraux de la branche 73 et présente un trou, 78, de diamètre légèrement 

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 plus gros que celui du'fil métallique qui doit être entraîné à travers lui. Ce bossage présente également un trou 79 et un élargissement de celui-ci, 80,pour recevoir une partie du mécanisme de serrage qui sera décrit ci-après. Un autre bossage de guidage 81 est attaché au rebord latéral de la branche 73 qui forme l'entrée à la cage 72 et ce bossage est également fait d'acier trempé , résistant à l'usure. 



   Les moyens de serrage et de propulsion tant de la première que de la seconde formes d'exécution de l'invention sont génériquement les mêmes en ce sens que chacun dépend du mouvement d'oscillation d'un élément pour faire avancer le fil métallique et d'un disque de serrage monté à pivot capable de saisir le fil métallique pendant la partie dextrogyre de l'oscillation du dit élément et de relâcher le fil et de glisser librement dessus pendant la partie lévogyre de cette oscillation. L'élément capable d'osciller de l'appareil modifié représenté sur les Figs. 4 à 6 affecte la forme d'un levier 91 monté sur la partie centrale de la cage 72 par un pivot 92.

   L'extrémité inférieure du levier 91 est articulée à un disque de serrage en acier   22 et   son extrémité supérieure est attachée au fil de tirage 100 qui est capable de transmettre un mouvement oscillatoire au dit levier. 



  Pour compenser l'obliquité du levier   91 pendant   l'oscillation, le pivot 92 est pourvu d'une ouverture centrale capable de glisser sur le levier 91 et de supporter celui-ci en permettant par cela même un mouvement relatif entre ce levier et son support à pivot. 



   Le disque serre-fil 93 est similaire au disque correspondant   4   de la disposition des Figs. 1 à 3 en ce sens qu'il possède un trou 94 fraisé sur l'un seulement des côtés du disque pour permettre uh libre mouvement du disque 

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 sur le fil métallique dans un des sens du mouvement du disque et pour faire prise sur ce fil pendant le mouvement de ce disque dans le sens opposé. Toutefois, le disque 93 diffère du disque   4   en ce sens qu'il y est'prévu un second trou      qui est fraisé sur chaque face du disque. Dans ce dernier trou passe un boulon de guidage 96 rigidement monté à l'intérieur de la cage 72 par vissage dans le trou   ?9 du   bossage 77.

   Un mouvement dans le sens dextrogyre est imprimé au levier 91 par un moyen manoeuvrable à la main et un mouvement dans le sens lévogyre est imprimé au dit levier par un ressort 97, travaillant à la compression, qui entoure le boulon 96 et dont l'une des extrémités est reçue dans l'élargissement 80 du trou 79 du bossage 77 tandis que son autre extrémité bute contre le disque de serrage 93. L'oscillation du levier 91 peut être effectuée par un moyen manoeuvrable à la main indépendamment du fonctionnement de la soupape à oxygène principale   .   Dans la forme d'exécution modifiée de l'invention, la détente R est montée sur la poignée 5 du chalumeau T en position telle par rapport au levier L qu'on peut l'actionner à volonté. Le fil métallique de tirage 100 relie la détente avec l'une des extrémités du levier oscillant 91. 



   Un collier divisé 101 est monté en relation fixe autour de la poignée 5 par un moyen d'attache 102. Le collier 101 est pourvu d'un bossage protubérant,   103,  sur lequel est monté un axe 104.   'L'axe   supporte la détente R qui est maintenue sur lui par une goupille. La détente comprend un disque circulaire possédant un doigt de commande tangentiellement disposé. La périphérie du disque est pourvue d'une gorge 105 dans laquelle le fil de tirage 100 peut s'envelopper. 

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  Une cheville 106. adjacente à l'une des extrémités de la gorge 105, assujettit ce fil 100 à la détente. 



   Une autre modification de l'appareil réalisant les principes de l'invention est représentée sur les Figs. 12 et 13. Elle comprend une autre forme encore de dispositif d'entraînement eh combinaison avec une disposition de chalumeau un peu différente de celle représentée sur les Figs. 1 et 4. 



   Dans la disposition de Figs. 12 et 13, le chalumeau T' comprend une poignée 110 présentant, à son extrémité arrière, un corps 112 supportant des raccords à oxygène et à acétylène et formant des passages et des chambres pour régir le passage ou écoulement des gaz respectifs dans le chalumeau. 



  Une entrée'd'oxygène 114, commandée par une valve 115, est attachée au corps 112 et dirige l'oxygène arrivant dans des chambres existant dans le corps 112 et à travers le conduit à oxygène 118. Pour   régler.le   passage d'oxygène à travers le chalumeau T', il est prévu dans le corps 112 une soupape à ressort additionnelle (non représentée) comprenant une tige de soupape 116 s'étendant à l'extérieur de ce corps. 



  La tige de soupape 116 est capable d'être actionnée par un levier à main L' pivotant, en un point intermédiaire de sa longueur, sur le corps 112. L'extrémité du levier L' adjacente à la tige de soupape 116 est munie d'une tête 120 possédant dans son dessous un évidement 122 capable d'offrir une connexion à mouvement perdu entre l'extrémité de la tige 116 et la tête 120, dans un but qui sera décrit ci-après. L'extrémité opposée du levier L' est pourvue d'un crochet coulissant, 124, passant dans une ouverture 126 de la poignée 110 et de prendre sur la paroi de celle-ci.

   Une entrée d'acétylène   128  commandée par une soupape 130, est également reliée 

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 au corps 112 et conduit l'acétylène à des passages et chambres, existant à l'intérieur du chalumeau T', d'où il passe à travers   .Le   conduit à acétylène   132.   Les conduits 118 et   132 sont   reliés à une tête   134   et, dans le présent cas, il est désirable que la poignée 110 ne se trouve pas au même niveau que la tête   134,   pour un but qui sera décrit plus loin. Les conduits 132 et 118 sont par conséquent coudés de bas en haut à 45 degrés sur l'horizontale et sont, après cela contrecoudés pour les ramener à une position horizontale et les relier avec la tête 134.

   La buse N est capable d'être reliée avec la tête   134   et de diriger des jets de préchauffage et un courant oxydant sortant de son extrémité. 



   Le chalumeau T', voir Fig. 12, est pourvu à son extrémité antérieure d'un dispositif, combiné, d'entraînement et de guidage F" et G". Ce dispositif descend le long de la buse N d'une manière quelque peu similaire à celle représentée sur la Fig. 4 et dans une relation telle, avec cette buse, que le fil métallique peut être guidé et entraîné progressivement dans les flammes de préchauffage et le jet d'oxygène de la manière expliquée en connexité avec le procédé précédemment décrit. 



   Le dispositif d'entraînement et de guidage   F"   et G" comprend une cage en deux pièces, 138, rigidement assujettie à une oreille 136 d'où elle descend et qui fait partie intégrante de la tête   134.   La cage 138 renferme et supporte le mécanisme d'entraînement et de guidage du fil métallique. 



  Un corps d'entraînement 140 est assujetti à l'extrémité inférieure de la cage   138   et est pourvu de guides 142 et 144 à ses extrémités d'entrée et de sortie. Chacun des guides 142 et 144 est pourvu de fraisures destinées à faciliter le passage du fil métallique à travers le corps 140. 

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   L'entraînement progressif du fil métallique dans les courants de préchauffage et d'oxygène du chalumeau T' est effectué par un mouvement rotatif progressif d'une paire de roues de friction entre lesquelles le fil est entraîné. La roue de friction inférieure 146 tourillonne dans une bielle de réglage, 148, pivotant à l'intérieur du corps 140. L'extrémité de la bielle 148 qui est opposée à celle où se trouve le pivot présente un trou coopérant avec une cheville de réglage 150 assujettie ajustablement dans la partie inférieure du corps 140. Un ressort travaillant à la compression,   152,   entoure la cheville 150 et sollicite élastiquement la bielle 148, dans le sens dextrogyre, autour de son pivot.

   La roue de friction 154, coopérant avec la roue   150,   est montée sur un arbre 156, s'étendant entre les côtés de la cage   138.   Les deux roues 146 et   154   sont alignées verticalement et leurs surfaces périphériques sont pourvues de gorges et molettées de façon à faire effectivement prise sur le fil métallique   W   et à l'entraîner vers la buse N lorsque les roues sont mises en rotation. 



   Un mouvement rotatif progressif des roues d'entraînement   154   et 146 est effectué par le mouvement du levier à main L'. Dans la forme d'exécution représentée sur les Figs. 



  12 et 13, cela est accompli en prévoyant un mécanisme d'encliquetage capable d'être actionné par un système articulé relié au levier L'. La roue de friction   154   est pourvue d'un rochet   158   sur chacune de ses faces. Un arbre-pivot 160, s'étendant entre   lesµôtés   de la cage   138   et possédant un trou 162 au milieu de sa longueur, supporte un cliquet 164. Le trou 162 et le cliquet 164 forment une portée en T, ou à 

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 croisillon, et compensent l'obliquité due   au.pivotement   du cliquet 164 autour du pivot 160.

   L'extrémité inférieure du cliquet 164 est munie d'une partie fourchue 165 qui che- vauche la roue de friction 154 et prend sur les dents des ro- chets   158.   Un collier 166, fixé à l'extrémité supérieure du cliquet 164, limite le mouvement coulissant descendant de celui-ci. Un autre collier 168, monté à coulisse sur le cli- quet 164, au-dessous de l'arbre-pivot 160, coopère avec un autre collier 170 eb un ressort   172,   situé entre les deux, pour solliciter élastiquement le cliquet 164 vers les dents des rochets 158 et le mettre en prise avec ceux-ci tout en permettant; un glissement relatif du cliquet par rapport à son pivot 160 au cours de son mouvement oscillatoire.

   Une barre de tirage   174,   reliée à un point intermédiaire de la longueur du cliquet 164, passe à travers une fente allongée 177 exis- tant dans l'un des côtés de la cage   138.   La barre 174 s'étend jusqu'aux conduite   132   et 118 et entre peux-ci pour passer à      l'intérieur de la poignée 110 et est attachée à l'un des bras d'un levier coudé pivotant   176.   L'autre bras de ce levier coudé est relié à une bielle 178 traversant la paroi latérale de la poignée 100 à distance des conduits verticalement ali- gnés 132 et   118.   La bielle 178 est reliée à l'un des côtés du levier à main L'.

   Pour assurer le retour de l'arbre 164 à sa position initiale, ainsi que pour rattraper le mouvement perdu entre la tige de soupape 116 et la tête 120 du levier de commande L', un ressort 180 est prévu entre le levier coudé   176   et la poignée 110. 



   Le mouvement perdu entre la tige de soupape 116 et la tête 120 permet l'entraînement de la longueur désirée du 

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 fil métallique dans les flammes de préchauffage pendant la première partie du mouvement du levier à main L', sans donner passage au courant d'oxygène, et la continuation du mouvement de ce levier ouvre la soupape pour donner le jet d'oxygène. Cette disposition évite le léger entraînement additionnel de fil métallique dans les flammes de   préchauf-   fage, caractéristique du dispositif représenté sur la Fig. 1, lors de l'ouverture de la soupape donnant passage au jet d'oxygène. 



   Bien qu'on ait représenté les principes de l'invention en connexité avec un chalumeau d'écroûtage, il va sans dire qu'ils peuvent être appliqués avec une égale facilité à un chalumeau de découpage ou à une' machine comprenant une rangée de buses d'usinage à la flamme.

Claims (1)

  1. RESUME 1 - Procédé de mise en train d'une opération d'ébarbage, ou écroûtage, de découpage ou d'usinage à la flamme sur une pièce métallique, ce procédé étant caractérisé par les points suivants, ensemble ou séparément : a) Il consiste à préchauffer la pièce, au point où l'opération doit commencer, par un moyen de chauffage n'ayant qu'une intensité suffisante pour continuer l'opération après qu'elle a été mise en train et à augmenter l'effet de ce moyen de préchauffage pour mettre l'opération en train en un temps relativement court. b) On n'augmente l'effet du moyen de préchauffage qu'au point où l'opération doit commencer. c) L'augmentation de l'effet du moyen de préchauffage se fait par introduction de portions de métal dans le dit moyen.
    <Desc/Clms Page number 24> d) Les portions de métal sont introduites dans le moyen de chauffage sensiblement au point de température maximum. e) Le métal est maintenu dans la flamme de préchauffage jusqu'à ce qu'il soit à une température d'oxydation et est ensuite soumis à un jet de gaz oxydant pour oxyder rapidement le métal et lesouffler sur la pièce. f) Le métal est sous la forme d'un fil métallique, du fil de fer par exemple, qui est entraîné dans la flamme de préchauffage en un point situé sensiblement à l'extrémité du cône interne de cette flamme et sous un angle tel, par rapport au jet de gaz oxydant, que le fil métallique coupe ce jet avant que l'extrémité de ce fil fasse contact avec la pièce.
    g) Le métal soufflé sur la pièce est sous la forme d'un globule de métal fondu et un jet de gaz oxydant est lancé sur ce globule fondu pour amorcer l'opération de découpage, d'écroûtage ou d'usinage à la flamme.
    2 - Appareil, pour la mise en pratique de ce procédé, caractérisé par les points suivants, ensemble ou séparément : a) Il comprend des moyens pour entraîner une longueur de matière oxydable dans un moyen de chauffage et des moyens pour déposer le globule de matière fondue formé par cette longueur sur la pièce au point où une opération de découpage, d'écroûtage ou d'usinage à la flamme doit commencer. b) La matière oxydable est du fil métallique, du fil de fer par exemple, et les moyens prévus pour déposer le globule de matière fondue comprennent un moyen pour diriger un courant de gaz oxydant sur le fil métallique. <Desc/Clms Page number 25> c) Les moyens d'entraînement comprennent un dis- positif pince-fil métallique actionné d'une manière intermit- tente.
    d) Ces moyens d'entraînement comprennent un élément oscillant supportant, à pivot, un disque serre-fil capable de saisir le fil métallique et de le faire avancer pendant une partie du mouvement oscillatoire du support et de lâcher le fil et de glisser librement le long de celui-ci pendant une autre partie du dit mouvement oscillatoire. e) Les moyens d'entraînement livrent du fil métal- lique dans les flammes de préchauffage sensiblement à l'ex- tr.émité des cônes internes de ces flammes.
    f) L'élément d'entraînement comprend un joug relié à un levier de commande du jet d'oxygène, capable d'entraîner le fil métallique dans le moyen de chauffage et d'ouvrir une soupape donnant passage au jet doxygène. g) L'appareil comprend un chalumeau pourvu d'un dispositif, combiné, de guidage et d'entraînement du fil métallique monté sur l'extrémité antérieure de ce chalumeau et s'étendant le long de la tête de celui-ci d'une manière telle que le dispositif de guidage livre des portions de fil métallique dans le moyen de chauffage et au jet de gaz oxydant de façon que le fil métallique coupe l'axe longi- tudinal du jet avant de faire contact avec la pièce,
    ce dispositif de guidage et d'entraînement du fil étant action- né par un levier monté sur la poignée du chalumeau et placé de façon à pouvoir être actionné par la main de l'opé- rateur qui tient le chalumeau. <Desc/Clms Page number 26> h) Le chalumeau est muni d'un dispositif de guidage du fil métallique , ce dispositif de guidage et d'entraînement du fil métallique comprenant une paire de roues de friction capables d'être mises en rotation progressivement. i) L'une des roues de friction est munie d'un rochet et un mécanisme à cliquet pivotant , capable de coopérer avec ce rochet, s'étend dans une partie de la poignée et comprend une barre de tirage reliée à un levier de commande de soupape.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2364731A1 (fr) * 1976-09-17 1978-04-14 Union Carbide Corp Chalumeau portatif a gaz

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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2364731A1 (fr) * 1976-09-17 1978-04-14 Union Carbide Corp Chalumeau portatif a gaz

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