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BREVET D'INVENTION
Willy RABALD
Tondeuse La présente invention a trait à une tondeuse convenant non seulement pour se raser à sec, o'est à dire sans employer de savon ni d'eau, mais aussi pour couper la barbe et les cheveux. Les tentatives faites dans ce domaine n'ont pas encore permis d'obtenir jusqu'à présent un dispositif don- nant les résultats qu'il est possible d'obtenir avec l'appa- reil objet de l'invention. Les mécanismes et dispositifs proposés jusqu'à présent ne satisfont que dans une certaine mesure aux conditions posées, ceci pour des raisons qui seront exposées en détail ci-après.
La nouveauté de l'invention réside notamment dans l'agencement particulier de la tête tondeuse dont la oons- truction et le fonctionnement sont basés sur des hypothèses totalement différentes de celles sur lesquelles sont basées les tondeuses connues et dans l'emploi comme moteur d'une tondeuse, d'un mécanisme à ressort, de construction parti- culière, logé dans un boîtier formant poignée de forme tronconique allant vers la tête tondeuse, et de forme ovale vue en plan pour en rendre la manipulation aisée.
Conformément à l'invention, la tête tondeuse est de sec- tion transversale incurvée et tranchante sur ses deux faces;
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la lame supérieure, mobile longitudinalement dans les deux sens, et dont les dentures longitudinales n'ont qu'une pro- fondeur correspondant à l'épaisseur d'un cheveu, ayant un tranchant affuté suivant une forme correspondant au peigne incurvé inférieur; la lame tondeuse est, grâce à sa propre élasticité, maintenue et guidée par ses deux petits côtés au moyen d'un ressort plat ou d'un levier.
Les déplacements longitudinaux de la lame tranchante s'effectuent dans l'exemple ci-après décrit, au moyen d'un mécanisme à ressort qui présente, par rapport aux tondeuses connues à commande électrique par exemple, un certain nom- bre d'avantage, à savoir : pas de consommation de courant, donc pas de raccordement à une source ou à une prise de cou- rant, pas de câble d'alimentation, pas d'obligation de se servir de l'appareil en un lieu déterminé, enfin un faible encombrement et une facilité de manoeuvre qui permettent d'emporter l'appareil facilement dans sa poche ; ailleurs l'appareil est toujours prêt à fonctionner. Cela ne veut d'ailleurs pas dire que ltappareil conforme à l'invention ne puisse pas être complété par un moteur différent.
Néanmoins, il y a lieu de remarquer que la tête tondeuse conforme à l'in- vention constitue, en combinaison avec son mécanisme moteur, notamment grâce à la coopération favorable du régulateur et à la transmission directe par levier, un ensemble fonctionnel.
Il y a pas ailleurs lieu de noter que l'ensemble du méoa- nisme présente un encombrement très limité en hauteur et des pièces très légères, notamment en ce qui concerne le régu- lateur dont les masselottes sont fixées chacune par deux ressorts à lame formant entre eux un certain angle et ne per- mettant ainsi que la déviation radiale ou en hauteur des dites masselottes en s'opposant à tout autre déplacement, par ex- emple au déplacement latéral. Les avantages qui en résultent sont un encombrement minime, une fixation régulière des
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masselottes, d'absence de pivots, donc un fonotionnement sans frottement, l'absence d'usure et de bruit.
Le disque du ré- gulateur est solidaire d'un triangle curviligne ou d'une came, ce qui évite l'emploi d'organes de transmission spé- ciaux, la masse-volant du disque régulateur étant par ail- leurs utilisée pour régulariser le fonctionnement par à-coups, d'où résulte également une diminution de la force nécessaire.
Dans l'ensemble, les différents avantages ci-dessus énumérés conduisent aux particularités ci-après :
La tête tondeuse est entièrement dégagée du boîtier; l'entrainement de la tête s'effectue par transmission di- recte sans arbre tournant ni autre disposition de commande exigeant une lubrification, ce qui évite toute possibilité de feutrage des poils ou cheveux coupés par la machine.
La forme incurvée de la tête tondeuse permet non seulement de couper par les deux côtés, mais encore de couper de plus près sans refouler la peau, l'appareil étant utilisé en traction et n'étant que très peu en contact avec la peau.
L'affûtage de la lame tranchante permet de couper facilement les cheveux en n'exigeant qu'une pression et une force peu élevée'au lieu de forcer les cheveux à travers l'appareil comme dans ceux connus jusqu'à présent. La coupe est uni- forma; de plus, les dents affutées étant de très faible lon- gueur ne risquent pas de se déformer. La rencontre du tran- chant avec les cheveux, notamment en allant à contre-poil, permet, grâce à la résistance sensible au fond des dents, une vitesse d'avance prédise ainsi que le redressement même des poils les plus courts,, o'est à dire une coupe très près de.l'épiderme; la coupe est par ailleurs facilitée par le fait qu'une seule rangée de poils est engagée dans le dispo- sitif tranchant.
La lame tranchante étant très mince et élastique, les masses vibrantes sont réduites au minimum, ce qui conduit à
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une construction simple, peu couteuse et n'absorbant que peu de force.
Le nettoyage est aussi facile que possible puisque le mécanisme ne se compose que de deux parties, et l'opération n'exige que l'écartement des ressorts de guidage.
Les tondeuses mécaniques connues comportent quatre sur- faces de frottement pour le guidage et pour le soutien, dont une surface utile située du côté où s'effeotue la coupe, et trois surfaces de frottement qui consomment de la force. Le dispositif conforme à l'invention ne comporte que deux sur- faces de frottement utiles, situées au droit de chaque tran- chant, mais aucune autre surface de frottement nécessitant de la force. Le guidage s'effectue sans aucun effort, il n'y a pas de glissement, donc pas deconsommation d'énergie; il ne peut y avoir d'usure de guidage, donc pas de bruit en cas d'usure.
Comme au voisinage immédiat de l'épiderme, les cheveux ou poils ne pèuvent pratiquement pas être déplacés, la den- ture et la forme sont adaptées au mieux aux conditions don- nées d'avance, autrement dit l'appareil comporte un grand nombre de dents de très faible épaisseur et longueur, afin de se rapprocher le plus possible des avantages d'un rasoir lisse, tout en en évitant les inconvénients.
Les dessins annexés représentent, schématiquement et à titre d'exemple nullement limitatif, un mode de réalisation de la tondeuse objet de l'invention. Dans ces dessins :
La fig. 1 est une coupe longitudinale,
La fig. 2 est une vue en élévation, la paroi antérieure du boîtier étant supposée enlevée;
La fig. 3 est une vue en plan de la lame tranchante,
La fig. 4 une vue de profil correspondante,
La fig. 5 une vue en plan du peigne,
La fig. 6 une vue de profil correspondante;
La fig. 7 montre, agrandie vingt fois environ, une
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partie du peigne auquel est superposée la lame, et
La fig. 8 est une vue en plan de la tête tondeuse proprement dite.
La tête tondeuse est constituée par un peigne 3. de section transversale incurvée, la lame tranchante 1 étant sup- portée par le dit peigne. Le mécanisme à ressort servant à dé- placer la lame 1 est logé dans un boîtier 6'composé de deux moitiés 3 et 4, la tête tondeuse apparaissant entièrement dégagée au-dessus du dit boîtier. La lame tranchante 1, de forme incurvée et correspondant à la courbure du peigne 2, est affûtée sur ses bords longitudinaux et comporte des dentelures dont la profondeur correspond à peu près à l'é- paisseur d'un cheveu (voir fig. 7). Le mouvement alternatif de l'appareil est obtenu par le bras 5 d'un levier double 7, actionné par un mécanisme à ressort.
Le bottier 6 composé de deux moitiés 5 et 4 contient entre autres un ressort de re- , montage 8 dont l'extrémité extérieure est reliée en 9 à la face interne du barillet, tandis que l'autre extrémité est fixée en 11 sur la-tige de remontage 10. Le remontage du ressort 8 s'effectue au moyen d'une clé engagée dans le trou carré 12 ou dans une fente de la tige 10 Celle-ci est soli- daire d'un pignon 13 qui engrène avec un autre pignon 16 tournant librement sur un axe 15 faisant saillie sur le fond du barillet.
Un cliquet 18 prévu sur le côté du pignon 16, orienté vers le pignon 17 et alvéolé pour gagner de la place, permet le remontage du ressort 8 sans que le pignon 16 en soit influencé, tandis que lorsque l'effort de traction du ressort 8 commence à s'exercer, le pignon 16 engrène avec le pignon 17, lequel tourne et transmet sa rotation à un mécanisme 19 monté par un orifice longitudinal sur un axe
20 prévu sur la paroi 3 et tournant, facilement. Sur le mé- canisme 19 est ajusté un disque régulateur 21 avec son man- chon de guidage 33, de sorte que ce disque 21 et, partant,
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le régulateur, suivent le mouvement de rotation du méca- nisme 19.
Afin de transformer le mouvement de rotation en un mouvement d'oscillation tel qu'exigé pour le déplacement de la lame, le manchon de guidage 22 du disque régulateur 21 porte un triangle ourviligne où une came 23 qu'entoure l'ex- trémité fourchue d'un bras 24 qui constitue, avec le bras 5 déjà mentionné, le levier double pivotant autour de l'axe 25.
L'extrémité du bras 5 pénètre dans une échancrure 26 de la lame 1 de sorte que lors de ce déplacement provoqué par la rotation rapide du triangle curviligne 23, ce bras assure le déplacement longitudinal alterné dans un sens et dans l'autre, de la lame
Afin d'éviter de gêner les déplacements du bras 24 par les pièces voisines et afin d'économiser de la place, ce bras présente une forme ogivale et est relié d'une manière réglable par des vis 27 au bras supérieur 5 qui pénètre dans la lame 1. Le réglage est obtenu grâce au fait que l'une des vis 27 constitue non seulement l'organe de fixation, mais encore le point d'articulation, tandis que l'autre vis 28 présente au droit de sa traversée du bras 24, un certain jeu qui permet ce déplacement.
L'axe de pivotement 25 du levier double 7 se trouve sur un support prévu à la partie supérieure du boîtier fixé tant dans la paroi du barillet que dans la paroi latérale du demi-boîtier 3. Ce support soutient, dans l'exemple figuré, également les montants 29 destinés à fixer le peigne 2. Pour permettre à l'extrémité fourchue du bras 24 d'entourer cor- rectement le triangle curviligne 23, les deux extrémités de la fourche sont garnies de butées 30 en forme de plaques.
Pour permettre à tout instant d'arrêter le déroulement du mécanisme, c'est à dire l'arrêt de l'appareil, celui-ci com- porte un démarreur 31 qui, lors de son déplacement dans la
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direction de la fourche de la fig. 2 au moyen du bouton 32 apparaissant à l'extérieur, vient buter sur le point extrême du bras 24, en arrêtant ce dernier. Pour âssurer par ailleurs @ un encombrement minime en hauteur et un fonctionnement régulier et sans à-coups, le régulateur est agenoé de la manière suivante ;
Les masselottes 35, uniformément réparties à la péri- phérie du disque régulateur @1, sont maintenues chacune par deux ressorts à lame 36-37 formant un certain angle entre eux.
Grâce à la liaison rigide entre le triangle curviligne 23 et le disque régulateur 21, des organes de transmission spéciaux deviennent inutiles. La lame 1 est maintenue par des ressorts plats 38 pénétrant dans des encoches 41 prévues sur les petits côtés de la lame; les tranchants dentelés de la lame 1 sont appliqués élastiquement sur la surface in- curvée du peigne et permettent d'augmenter le déplacement et le guidage de la lame 1 ou, lors de l'écartement des res- sorts 38, l'enlèvement de la lame. Le peigne 3¯ comporte une échancrure correspondant à l'échancrure 26 de la lame 1, l'éohanorure du peigne ayant une dimension telle qu'elle permet le libre déplacement latérale du bras 5; des échen- crures 42 des petits côtés du peigne 2 permettent le libre passage des ressorts à lame 38.