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Ma@hine et Procédé pour la fabrication d'articles en verrs creux-
La présente invention se rapporte aux machines à mouler ou façonner les articles en verre, spécialement aux machines rotatives pour la gobeleterie ou bouteillerie; elle s'applique, par exemple, aux machines qui opèrent par pressage et soufflage.
On avait déjà décrit et revendiqué, dans la spécification du brevet anglais N 281,383, une machine produisant les articles en verre par pressage et soufflage qui comportait des moules d'ébauche et des moules finisseurs. Les moules d'ébauche y étaient remplis en mouvement continu alors qu'ils avaient la position verticale, (et sans interruption de fonctionnement); en passant à un dispositif d'amenée de la coulée de verre par un agencement au moyen duquel une charge déterminée était déversée à l'extrémité du haut de chaque moule quand celui-ci prenait la position d'alimentation; les moules d'ébauche sont arrangées dans une disposition pour avancer suivant deux chemins circulaires ou arqués :
à certains moments, suivant une piste extérieure en cercle ou en arc pour prendre la charge de verre et à d'autres moments, le long d'une piste intérieure, circulaire ou arquée, pour agir en coopération avec des moules à faire le goulot.
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L'objectif capital de cette invention est de réaliser une machine rotative perfectionnée dont les moules sont remplis, ! non par un système leur amenant la coulée, mais en prenant leur charge à une avant-sole de four ou pot à mouvement de révolution, toujours sans interrompre le fonctionnement de la machine.
Suivant une des caractéristiques de l'invention, cette machine perfectionnée pour le façonnage d'articles en verre comprend une pluralité de moules qui sont montés en sorte de tourner autour d'une colonne centrale, en ce sens qu'à certains moments ils parcourront un chemin arqué extérieur, à d'autres moments un chemin arqué intérieur; elle comporte aussi des moyens d'opérer le basculement qui fait passer ces moules d'un de ces chemins à l'autre, et des moyens par lesquels les moules, tout en suivant l'arc extérieur, sont descendus dans une avant-sole de creuset ou pot à mouvement de révolution où leur remplissage se fait par aspiration.
Afin de rendre l'invention plus compréhensible et exécutable la description en sera donnée ici au complet, avec références aux dessins annexés.
La fig. 1 montre en coupe verticale la moitié d'une machine réalisant l'invention, - on y voit un moule basculé à la position où il reçoit sa charge; la coupe est pratiquée suivant A-A de la fig. 3.
Fig. 2 montre en coupe verticale de la moitié de la machine suivant fig. 1, pratiquée suivant B-B de la fig. 3 avec un moule ébauche qui a été basculé sous une tête à mouvement de tiroir et est arrivé à la position pour l'opération du pressage.
Fig. 3 est une vue en coupe suivant C-C de la fig. 2, du moule d'ébauche en une position extérieure.
Fig. 4 est une coupe projetée en plan (suivant D-D de la fig. 1) d'un moule ébauche en une position intérieure.
Fig. 5 donne une vue en coupe projetée en plan (suivant E-E de la fig. 2) montrant le bras de moule ébauche basculé à l'extérieur, en sorte de rendre visible la tête à mouvement de tiroir.
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Fig. 6 est une vue en coupe projetée en plan (suivant F-F de la fig. 2) montrant le bras du moule d'ébauche basculé extérieurement ; la tête d'aspiration étant baissée en sorte de rendre visible le piston plongeur-compresseur.
Fig. 7 est une vue d'élévation de face, prise suivant G-G de la fig. 4.
La machine représentée par les dessins annexés est, à bien des points de vue, semblable à celle décrite et représentée à la spécification du brevet anglais ? 281.383, particulièrement en ce qui concerne les têtes de tiroir, les moules de goulots, les pistons compresseurs et les moules de parachèvement; elle comprend une colonne creuse, immobile, de position centrale et composée de la partie du bas 2 et de la partie du haut 3. Un châssis à rotation 4 pouvant tourner sur cette colonne, est armé d'une crémaillère en anneau 7 conçue en sorte de pouvoir être actionnée par toute force motrice extérieure convenable.
La partie inférieure de la colonne est équipée d'une piste fixe 10, à plan incliné servant à assurer de la manière connue la commande des mouvements des moules finisseurs ou moules de soufflage 11, dont chacun est muni d'un convoyeur 12 pivotant en 13 sur le chassis rotatoire 4. A chacun de ces convoyeurs est adjoint un galet 14 qui voyage sur la surface de la piste 10; c'est suivant leurs positions sur la piste que les moules 11 sont montées ou descendus.
La partie du haut de la colonne stationnaire présente une pluralité de chemins de came qui ont à contrôler le fonctionnement des divers éléments de la machine à mesure que le chassis tourne autour de la colonne. L'un des chemins de came, par exemple, celui désigné par 3a, assure le basculement des moules-ébauches pour les faire passer d'une piste arquée à l'autre, en sorte de les mouvoir de leur position de prise de verre à celle de pressage ou vice-versa. L'on observera, dans cet ordre d'idées, que la machine est équipée d'une série de moules ébauches (par exemple, au nombre de huit) dont chacun est porté- par une série de
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bras 20 susceptibles de déplacement en sens horizontal et montés à pivotement sur le chassis rotatoire en 21.
Lon voit aux figures 3 et 5 le contour ou la forme des bras, en plan ; sont montés en sorte d'être basculables sur des chevilles axiales 22 (voir fig. 1) .
Quant aux moyens ayant à assurer le basculement des bras 20 pour le déplacement des moules ébauches qui les fait passer de leur position extérieure (de captation) à leurs positions intérieures (de pressage) ils comportent un galet-came 4a en engagement avec la piste de came 3a et porté par un coulisseau radial 5a monté dans des guides sur le chassis rotatoire ; une tige subissant une poussée de ressort (voir fig. 5) en assure la liaison avec une crémaillère 6a, qui engrène avec un secteur denté 7a convenablement fixé (par exemple, au moyen d'un boulon ou d'une clavette 7b) à l'extrémité intérieure du bras de moule ébauche.
On voit que grâce à la forme donnée à cette piste de came 3a, elle provoque à tour de rôle et au moment approprié le basculement de chaque moule pour passer, une fois par révolution du châssis, des positions d'action à celles de repos et inversement.
Il a été prévu également des moyens convenables pour détacher de la masse de verre de l'avant-foyer ou du creuset à révolu- tion, les charges de verre prises par les moules ; ilscomprennent de préférence, une pluralité de couteaux 8 dont un pour chaque moule d'ébauche. Chacun de ces couteaux est fixé à l'extrémité inférieure d'un arbre vertical 15 ayant ses tourillons dans une extension formée au côté du bras de moule d'ébauche qui s'y rapporte ; et il est prévu des moyens pour mettre sous tension un ressort, pendant le mouvement extérieur de ce bras, en sorte que, quand le ressort sera détendu, le couteau puisse, au moment opportun, être projeté contre la partie inférieure du moule d'ébauche ayant eu sa charge.
Par exemple, dans la réalisation ici représentée, le bout inférieur de 11 arbre 15 retient, au moyen d'une cale, un bras de couteau 16, tendis qu'au bras supérieur de cet arbre 15 est calé un secteur denté 14a (voir fig. 2 et 3) qui engrène avec un autre
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secteur denté 13a disposé en sorte de se mouvoir autour d'un axe 13b et affectant à son autre bout la conformation d'une autre denture qui engrène avec un secteur denté 9 monté en sorte de se mouvoir autour de l'axe 21 ; lesecteur cité le dernier étant relié par un bras-manchon 9a, avec une bielle 10a adjointe d'un galetcame 11á en prise avec la périphérie d'une plaque stationnaire à contour de came 12a (fig.3) portée par la colonne centrale.
Il est prévu également un ressort 17 dont une extrémité est maintenue par une broche-goujon 18 portée par le bras de moule 20, tandis que son autre extrémité est appliquée de force contre une autre broche 19 portée par le secteur 9 ; l'ordonnance étant telle que, par chaque basculement extérieur du bras de moule, le ressort soit forcé de prendre la position visible en fig. 3. Ce ressort est, de manière connue, porté par une tige 16a adjointe d'un écrou d'arrêt réglable 17a et il agit également pour maintenir le galet-came lla fortement pressé contre la came 12a. De préférence, il y aura aussi des moyens grâce auxquels la hauteur du couteau séparateur pourra se régler en correspondance avec des moules de différentes hauteurs.
Par exemple, l'arbre vertical 15 pourrait être évincé par un volant à main 20a monté sur un manchon d'entraînement 21a calé sur le susdit secteur 14a.
Ce qui précède fera conclure que, quand un moule d'ébauche est basculé extérieurement pour quitter une position telle que celle représentée en fig. 4 et en prendre une telle qu'indique en fig . 3, les secteurs 9, 13a et 14a sont actionnés en sorte de produire la compression du ressort 17.
Chacun des moules d'ébauches se compose de deux demi-moules 22 aménagés de gorges à vide 22a ; lesdeux moitiés du moule étant, montées en position ajustable sur une paire de branches de ciseaux 32 montées en pivotement en 32a sur le bras de moule d'ébauche 20.
Des moyens appropriés ont été prévus pour provoquer les mouvements d'ouverture-et fermeture des parties du moule : dans la réalisation ici représentée ils comportent un galet came 24 en prise avec un chemin de came 23 aménagé sur l'une des plaques en cames fixes
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portées par la colonne centrale 3 ; ce galet-came étant porté par une coulisse radiale de came 25 qu'une bielle 26 relie à l'un des bras d'un levier-manivelle 27 pivotant, en 27a, sur une extension radiale du chassis à rotation de la machine (voir figs. 1 et 4) tandis que l'autre bras de ce levier coudé sera relié par une biellette 28 à un organe 28a disposé en sorte de jouer dans une coulisse 30, en antagonisme à la réaction d'un ressort de pression 29.
Cette coulisse est adaptée au jeu d'une biellette ou barre 30a ainsi que d'un coulisseau compensateur 31a qui est empêché de se mouvoir latéralement, l'interconnexion étant effectuée par deux leviers articulés ou biellettes 31 rattachées à pivotement aux branches de ciseaux des parties de moule ; le tout, d'une ordonnance telle que, à chaque déplacement extérieur écartant le galet-came 24 du centre de la machine, le levier coudé 27 sera actionné pour ouvrir le moule, tandis que, au mouvement de ce galet dans la direction opposée, ce levier agira pour exercer sur le ressort 29 la compression grâce à laquelle les deux parties du moule seront ramneées ensemble.
Dans le mode de réalisation préféré de cette invention, la piste de came 23 a la conformation et la disposition telles que chacun des moules d'ébauches soit fermé, soit avant, soit pendant son mouvement qui lui fait prendre une position extérieure, ainsi qu'on peut le voir en fig.3
La machine comporte également plusieurs culasses ou têtes d'aspiration 33, une par moule ébauche; ces culasses ou têtes d'aspiration étant soutenues par des supports 41 faisant saillie à l'extérieur et montés sur le chassis rotatoire de la machine, en sorte que ces têtes se meuvent toujours suivant un trajet circulaire (de position) verticalement au-dessus du trajet en arc extérieur des moules d'ébauches.
Les moyens nécessaires sont prévus pour la levée et la descente de ces têtes d'aspiration; dans la réalisation ici représentée, ils se composent d'un galet-came 35 avec une piste de came stationnaire 34 formant extension de l'une des plaques en cames portées par la: colonne centrale 3 (voir figs 1 et 6) ce galet-came étant porté par un coulisseau de
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came 36 susceptible de déplacement radial, l'interconnexion étant effectuée au moyen d'une bielle 37, avec une crémaillère 38 qui engrène avec un secteur denté 39 susceptible de déplacement angulaire autour d'un axe 3a de position horizontale, et fixé, par cale ou autrement, à un autre secteur denté 40.
Ce dernier engrène avec une crémaillère 40a qui est soit d'une venue avec un des côtés de la tête d'aspiration, soit rapportée et fixée sur cette dernière, laquelle, à ce que l'on remarquera, est creuse, et monte de part en part du support 41 en sorte de pouvoir s'y mouvoir verticalement. La tête d'aspiration présente, à son extrémité du bas un bout mâle 33a qui peut, quand cette tête est abaissée, correspondre à un rentrant aménagé pour le recevoir dans l'extrémité du haut du moule d'ébauche, ainsi qu'on peut le voir en fig. 1.
A son extrémité du haut, cette tête se rattache, par un joint à coude, au bout extérieur d'un tuyau à vide 42 disposé en sens radial et ayant son bout intérieur relié, par l'intervention d'un autre joint à coude (en sorte de permettre l'accomplissement des levées et descentes de la tête d'aspiration) agec un distributeur tournant 64 qui est monté sur le haut de la colonne centrale 3 et est maintenu en communication avec une source convenable de vacuum, par l'intervention de la chambre à vide 65 et du tuyau à vide 66.
L'on se rendra compte que dans la pratique, la piste de came 34 sera disposée et conformée en sorte que le galet-came 35 soit actionné pour provoquer la descente de la tête d'aspiration à l'instant où le moule d'ébauche coopérant avec lui atteindra sa position extérieur, visible en fig. 3, ou immédiatement après cet instant.
Le mécanisme est agencé et conformé en outre de telle sorte que la quantité dont la tête d'aspiration est susceptible de descendre, dépasse celle nécessaire pour amener son bout mâle 33a à correspondre avec le rentrant pratiqué dans la partie supérieure du moule ; en ce sens que cette tête, après la poussée qui doit l'amener en contact avec ce moule, doit continuer sa descente et entraîner le moule avec elle, celui-ci devant, dans ces conditions, s'immerger dans la masse de verre qui se trouve dans l'avant-sole du four ou
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dans le pot à révolution. A cette fin, les branches de ciseaux du moule sont tenues par un manchon 46 qui est monté sur le pivot des parties de moule en sorte de pouvoir se déplacer en sens longitudinal et vertical.
Autour du support du haut 32a du manchon est serré un levier 47 en arceau monté en sorte de pivoter autour de 47a et ayant son autre bout réuni à une broche-goujon 46 (fig. 5 et 7) se rattachant à l'extrémité du haut qui porte un ressort 43; l'ordonnance étant telle que, au mouvement de descente du support 32a l'ensemble de l'écrou et rondelle adjoint à l'extrémité du bas de la tige 46a forcera le ressort 43 à la compression voulue pour le faire rentrer dans son enveloppe 44.
Dès lors, quand la descente de la tête d'aspiration continuera le moule d'ébauche pourra être forcé de plonger dans le verre, en réagissant contre la force exercée par le ressort 43.
A l'intérieur de la tige creuse de la tête d'aspiration, et à proximité de son extrémité du bas, est adapté une soupape à vide 49 qui peut quitter son siège et descendre, au moment opportun, par l'intervention d'une tige de soupape 50 convenablement montée dans cette tête d'aspiration, en sorte que son extrémité du haut soit réunie à un des bras d'un levier coudé 51 dont l'autre bras serait relié par une bielle 52 à un levier de came 53 monté à pivotement et ayant son extrémité du bas équipée d'un galet-came 54 en prise avec la partie périphérique d'une plaque en came 55 montée de façon adéquate au haut de la colonne 3.
Cette plaque 55 ayant la conformétion et la disposition voulues pour que, après que la tête d'aspiration et le moule d'ébauche auront été descendus et que l'extrémité inférieure de ce dernier aura dû s'immerger dans la masse de verre de l'avant-sole du foyer ou du pot à mouvement de révolution, le galet-came 54 sera actionné en sorte de faire descendre la tige de soupape 50, pour ouvrir la soupape à vide 49.
En dessous de celle-ci est disposé un ressort 56 dont l'extrémité du bas peut agir de coopération avec le sabot de piston plongeur 57, en sorte que l'ouverture de la soupape à vide produira la compression du ressort 56 et que le sabot du plongeur
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devra venir en contact intime avec le haut du moule : ce qui bouchera l'ouverture existant à l'extrémité du haut de ce moule, en réagissant contre l'afflux du verre qui tend à monter en raison du vide produit dans le moule.
Quand la soupape à vide est ouverte, avec, comme conséquence le remplissage du moule par du verre, la tête d'aspiration 33 est levée par l'action de la came 34, du galet came 35, de la bielle 37, de la crémaillère 38, des secteurs 39 et 40 et de la crémaillère 40a; la quantité dont elle est levée, suffit pour que le moule d'ébauche, obéissant à l'action du ressort 43, soit monté au niveau du couteau séparateur. Le moment de ce coupage est calculé pour avoir lieu aussitôt ce niveau atteint et aussitôt que le moule-ébauche est arrivé à une position convenable au-dessus de l'avant sole du foyer ou du pot à révolution.
La séparation de la partie de verre en suspension est provoquée par l'action de la came 12a; le ressort 17 est distendu (voir fig. 3) en sorte que les secteurs 9, 13a et 14a, l'arbre 15 et le bras de couteau 16 sont actionnés de façon à provoquer le basculement du couteau 8 pour franchir l'extrémité inférieure du moule-ébauche; l'ordonnance est celle voulue pour que le couteau appuie par un rentrant circulaire Sa que présente sa face du haut, en dessous de l'ouverture du moule et suivant le même axe qu'elle (ce qui est visible en fig. 2) après décnirement de la partie de verre en suspension. La mise au point du mécanisme nécessaire pour que le couteau doive s'appuyer ainsi peut s'opérer en déplaçant l'écrou 17a sur sa tige 16a.
Au moment où le rentrant 8a viendra correspondre à l'extrémité inférieure du moule d'ébauche le parison descendra légèrement pour remplir ce centrant. Puis la tête d'aspiration sera levée à l'écart de l'extrémité du haut du moule, puisque la came 34 continuera d'agir ainsi que.le galet-came 35, la crémaillère 38, les secteurs 39 et 40 et la crémaillère 40a, la soupape à vide 49 devant en même temps se fermer par l'action de la came 55.
A ce moment le moule d'ébauche sera prêt au basculement vers l'intérieur en sorte de reprendre sa piste intérieure en arc
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ce qui est provoqué par l'intervention de la piste de came 3a, du galet-came 4a, du coulisseau de came 5a, de la crémaillère 6a et du secteur denté 7a qui est fixé au bras 20 du moule d'ébauche ce dernier, avec sa charge, étant mis à l'arrêt sous la tête 58 d'un tiroir, position à laquelle s'accomplira l'opération du pressage.
En un point à peu près à ni-chemin entre les position extérieure et intérieure de ce moule, la face de dessous du couteau par laquelle un support est donné à l'extrémité inférieure de la parison doit glisser au-dessus d'une vis-support 59 de position verticale (voir les figs. 1, 2, 3, 5 et 7); celle-ci est vissée dans un bras-support de compression 60 monté en vue d'accomplir un mouvement angulaire, dans un plan horizontal, pour tourner autour du même axe que celui autour duquel le bras du moule 20 doit tourner, à savoir, l'axe 21.
Quand cette vis 59 est placée centra- lement en-dessous du couteau et du moule, il est adjoint une broche decendante 30 sur le bras du moule ébauche, visqui doit s'engager contre un arrêt 61 monté sur le bras 60 de telle sorte que ce dernier doive avancer avec le bras pour arriver à une position en dessous de la tête de tiroir 58.
Alors, celle-ci et le bras du moule à goulots 62 peuvent être descendus de façon similaire à celle qu'on a normalement appliquée dans la machine Moorshead, d'où s'ensuit que les bras correspondent au rentrant pratiqué dans le haut du moule ébauche, d'abord, puis, d'une façon similaire également au cas de cette machine Moorshead comme employé usuellement, des crocs de blocage peuvent être rabattus à la position voulue, et un piston compresseur 63 (f ig. 2) peut être descendu dans le moule à goulots en sorte de pousser le verre de bas en haut dans le premier cité, ce, tout en formant une cavité dans l'extrémité du haut de la parison.
Les moyens mis en application pour faire monter et descendre le piston compresseur peuvent être similaires à ceux décrits dans la spcification du brevet anglais N 281,383, à moins d'employer une variante appropriée de cet agencement; c'est également par le concours d'une piste de came pratiquée dans (ou sur) une plaque came portée par la colonne centra-
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le de la machine que cet agencement est actionné.
Les opérations qui suivent, aux fins de complèter la formation de l'objet en verre, ont leur cours semblablement à celles ordinairement pratiquées pour les machines du type auquel a trait la présente invention; comme la description complète en est donnée à la spcification du brevet anglais ? 281.383 déjà citée, il n'est pas nécessaire d'en renouveler l'exposé. Toutefois, dans le but de donner plus de clarté à l'ensemble du fonctionnement de la machine, l'on a successivement expliqué plus loin les opérations accomplies pour le façonnage d'un article en verre; il est bien entendu que le cycle d'opérations se répète une quantité de fois durant une révolution complète de la machine : nombre de fois qu'il correspond au nombre de moules-ébauches portés par la machine.
Supposant que le moule-ébauche se meuve suivant sa trajectoireen arc et s'approche de la position où il doit prendre du verre, le bras 20 du moule (qui porte ce dernier) sera basculé vers l'extérieur, ou à l'écart du centre de la machine, par l'action du galet came 4a parcourant sa piste 3a et par les actions, qui y contribuent, de la crémaillère 6a et du secteur 7a. De cette façon le moule arrive à la position (indiquée par 81 aux figs. 1 et 6) qui le place au-dessus de l'avant-sole ou du pot à révolution.
Aussi au cours de ce basculement extérieur et par son effet le couteau séparateur 8 est amené à la position requise, où il est prêt à couper la pâte, le ressort de couteau 17 étant comprimé comme on le voit en fig. 3 grâce à l'action de la came 12a, du galet came lla et des organes coopérateurs, comprenant les secteurs 9, 13a et 14a.
Soit avant, soit pendant ce basculement vers l'extérieur, les deux moitiés du moule-ébauche sont fermées et pressées l'une contre l'autre sous l'action de la piste 23, du galet-came 24 et des organes coopérateurs, comprenant le levier coudé 27 et les biellettes articulées 31. Alors, la tête d'aspiration 33 et le bout du plongeur 57 doivent descendre, en raison du mouvement du galet came 35 dans sa piste 34 ayant pour effet d'amener le bout
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33a à correspondre au rentrant creusé dans l'extrémité du haut du moule-ébauche, puis, la tête d'aspiration continuant sa descen- te, le bas de ce moule est poussé dans la masse de verre que con- tient l'avant-sole ou le pot à révolution, en antagonisme à la force du ressort 43 ainsi comprimé.
Alors se fait la descente de la soupape à vide 4; laquelle est ouverte par l'action simultanée de la plaque came 55 et du galet came 54; conséquemment, le moule se remplit de verre en fusion ; en raison de la forme de la piste de came 34, ce moule et la tête d'aspiration sont levés à l'écart de la masse de verre, du fait que le ressort 43 est déten- du, et sont montés jusqu'au niveau où se fait le coupage sépara- teur. Le galet came 11 parcourt alors l'intérieur de la came 12a, en conséquence, le couteau séparateur 8 est basculé de part en part de l'extrémité inférieure du moule, par l'effet de distension du ressort comprimé 17, et il est amené à s'appuyer par son rentrant
8a en sorte de correspondre à l'ouverture pratiquée dans l'extré- mité inférieure du moule-ébauche.
Dans l'entretemps la tête d'aspi- ration 33 aura été levée, sous l'action du galet-came 35, à l'écart de l'extrémité supérieure de ce moule, et le verre contenu dans celui-ci occupera le rentrant du couteau séparateur. Alors, par suite du basculement intérieur du bras 20, le moule, obéissant à l'action du galet came 4a entre dans sa piste en arc intérieure et au cours de ce mouvement le couteau 8 est amené avec le moule d'é- bauche à la position où il reste en contact avec l'extrémité du bs de celui-ci.
A peu près à mi-chemin entre la position intéri- eure de ce moule et sa position extérieure, la broche 80 agissant sur la vis d'arrêt 61 du bras support compresseur 60 il s'ensuit que ce dernier est également basculé à l'intérieur avec le moule et le couteau pour en amener le bout extérieur à la position voulue sous la tête de tiroir 58 et le piston plongaur de compression 63.
La tête de tiroir est alors abaissée pour correspondre au moule et aussitôt après du fait que le piston plongeur compresseur est descendu dans le moule tandis que l'extrémité du bas de la parison est supportée le verre est poussé en sorte de devoir monter dans
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la partie de moule qui est celle du goulot; puis, ce piston est levé à l'écart de la tête de tiroir et celle-ci est légèrement levée, puis l'ouverture du moule s'opère sous l'action du galetcame 24 et des biellettes articulées 31. La tête de tiroir est alors levée davantage pour que la parison comprimée se lève à l'écart du rentrant du couteau séparateur et de sa surface du haut, sur quoi le galet came 4a étant remis en action, el moule est basculé vers l'extérieur, et est ainsi prêt à prendre une nouvelle charge.
A ce moment intervient une broche descendante 85 portée par le bras du moule; elle est mise en engagement avec une vis d'arrêt 64 adaptée sur le support- constitué par le bras de compression 60, afin que celui-ci soit basculé, quittant ainsi la position qu'il avait sous la parison pour passer à celle représentée en fig. 5 où il est à l'écart du moule finisseur et du pot-creuset à révolution. Alors, le moule finisseur 65 est levé et fermé autour de la parison, de la manière connue, en suspension au moule de goulots, sur quoi le coulisseau de soufflage étant amené à la position voulue, l'opération du soufflage a lieu.
REVENDICATIONS.
1) Une machine à mouler le verre ; une pluralité de moules montés en sorte de tourner autour d'une colonne centrale, en sorte que, à certains moments, les moules suivront un chemin en arc extérieur et à d'autres moments un chemin en arc intérieur ; des moyens à l'effet de basculer les moules pour les faire passer d'une de ces pistes à l'autre ; - des moyens grâce auxquels les moules, tandis qu'ils suivent leur trajet d'arc extérieur, peuvent être poussés de haut en bas pour arriver dans une avant-sole ou dans un pot-creuset à révolution où leur remplissage se fait par aspiration.
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