<Desc/Clms Page number 1>
EMI1.1
BERWZCTI±'WEU,±NT8 AUX APPAREILS DE SAUVETAGE DU PERSONNEL DES lifAVIRES ET, PLUS PARTICULIERFMEUT, DES 8IUS-ilRINS
La présente invention se rapporte à des perfection- nements aux appareils de sauvetage du personnel des navires et, plus particulièrement des soue-marins, lesdits appareils étant utilisés pour fournir de l'air respirable au personnel du navire, lorsque celui-ci est inmergé, par exemple, lorsqu'ayant été coulé, il repose sur le fond de la mer.
L'invention a pour but la constitution d'appareils de ce type, simples, efficaces et de fonctionnement absolument sur.
<Desc/Clms Page number 2>
Conformément à l'invention, les appareils de sauvetage ci-dessus définis comportent un compartiment étanche, ménagé sur le navire et susceptible de contenir le per- sennel, deux tuyaux à air, destinés à mettre l'intérieur dudit compartiment en communication avec l'atmosphère extérieure, au dessus de la surface de l'eau dans laquelle le navire est immergé,et des organes de pompage destinés à aspirer l'air respirable dans le compartiment par l'un des tuyaux à partir de ladite atmosphère au dessus de la surface de l'eau et, en même- temps, à refouler l'air dudit compartiment dans ladite atmosphère par l'autre tuyau.
Les deux tuyaux peuvent être flexibles et combinés avec une bouée destinée à amener leur extrémité supérieure à la surface, à partir du point où ils sont normalement emmagasinés, par exemple. à partir d'un treuil ou de treuils à l'intérieur ou sur le pont du navire,et à maintenir lesdits tuyaux en communication avec l'atmos- phère, au dessus de ladite surface.
L'appareil de sauvetage selon l'invention comporte l'avantage considérable que, tout en étant de nature simple et à l'épreuve d'usagers inexpérimentés, ce qui est important si l'on considère les cas de détresse dans lesquels il doit certainement être utilisé, il garantit efficacement la sécurité du personnel du navire coulé en ce qui concern l'approvisionnement dudit personnel en air respirable, sans nécessiter l'emmagasinage et l'usage d'une provision d'oxygène, au d'appareils de régénération d'air, au l'équipement du personnel au moyen d'appareils respiratoires. Il suffit au personnel de se réunir dans le compartiment de sécurité, qui est ensuite fermé, après quoi les organes de pompage sont mis en fonctionnement.
<Desc/Clms Page number 3>
Grâce à l'emploi de deux tuyaux à air, aboutissant tous deux à l'atmosphère extérieure, au dessus de la surface de l'eau, l'intérieur du compartiment de sécurité peut être maintenu pratiquement à la pression atmosphé- rique, ce qui élimine l'emploi de pompes de grande puis- sance. Par exemple, les pompes peuvent se réduire à de simples soufflets manoeuvrables à la main, quoique, naturellement, toute autre forme de pompes, entraînées mécaniquement ou à la main, puisse être employée,
L'objet de l'inventicn est représenté schématique- ment, à titre d'exemple non limitatif, aux dessins joints, dans son application à un scus-marin. La figure 1 est une coupe d'ensemble, sur laquelle on a représenté une partie du sous-marin et l'appareil de sauvetage en fonctionnement.
La figure 2 représente, en élévation et à plus grande échelle, un détail de construction ci-après décrit. La figure 3 représente, en coupe et toujours à plus grande échelle que la figure 1, une variante de construction de la b'ouée destiné.e à supporter les tuyaux d'aération.
A la figure 1, l'appareil de sauvetage représente conformément à l'invention comporte un compartiment ¯ étanche 1, qui peut être situé en un point quelconque du sous-marin, un soufflet à double effet et à débit continu 2, manoeuvrable à la main, deux tuyaux d'aération flexibles 3 et une bouée 5. Le tuyau d'aération 3 s'étend depuis une région au dessus de la bouée 5, jusqu'à la périphérie d'un tambour de treuil d'emmagasinage 6 et il communique, au-delà de ce tambour, avec l'extérieur de la chambre 1, au moyen d'un prolongement rigide 7 qui le réunit aux deux orifices 8,9, situés aux extré- mités opposées du soufflet. L'autre tuyau à air 4 part
<Desc/Clms Page number 4>
de la région au dessus de la bouée 5, aboutit au treuil 6 et communique avec l'intérieur du compartiment 1 au moyen d'un prolongement rigide 10.
Les prolongements 7, 10, peuvent avantageusement ccmmuniquer aveo les tuyaux flexibles disposés autour du tambour de treuil, au moyen de passages d'air dans l'axe dudit tambour.
La pompe 3 comporte deux soufflets 11, 12 à effets contraires séparés par une cloison commune 13. La cloison
13 peut aller et venir contre deux cloisons extrêmes fixes 14,15, sous l'action d'une tige de manoeuvre 16.
Chacune des cloisons extrêmes 14, 15, perte une valve d'admission à action unilatérale, en communication avec le tuyau de prolongement 7 et une valve d'échappement, à action unilatérale inverse de celle de la valve d'ad- mission, communiquant avec une tuyère de délivrance d'air respirable de la pompe. Si on le désire, la cloison 13 peut être fixe et les cloisons extrêmes 14,15 peuvent être disposées de manière à recevoir un mouvement de va- et-vient. Dans ce cas, les valves seraient disposées dans la cloison 13. On peut aussi prévoir, autour des soufflets, un baitier protecteur.
Les tuyaux d'aération 3, 4 se terminent à leur partie supérieure par une section rigide dent la forme est in- diquée clairement à la figure 2. Ladite portion rigide comporte une courbure en U 17 et une courbure en col de cygne 18. La courbure en U a pour but d'éviter que l'eau de mer qui aurait pu pénétrer dans le tube au-delà de la courbure 18 atteigne la partie flexible du tuyau.
Si on le désire, la courbure, en U 17 peut communiquer avec un compartiment de drainage 19, munie de moyens d'extraction de l'eau qui y pénétrerait. De même, l'ori- A fice de la courbure 18 peut être protégée contre l'afflux
<Desc/Clms Page number 5>
d'eau de mer, par exemple lorsqu'une lame vient briser sur la bouée, au moyen d'un bouchcn 20, en forme d'auge, articulé en 21 sur le col de cygne, de manière à occuper normalement une position écartée de l'orifice, mais à tourner vers le haut sur son articulation, jusqu'à obtu- rer l'orifice, dès que l'eau le'frappe de bas en haut.
Les extrémités supérieures rigides des tuyaux d'aération sont montées sur la bouée 5 qui, par suite, lorsqu'on la largue de sa position de repos immédiate- ment au dessus du tambour de treuil 6, dans un compar- timent 22 prévu dans le sous-marin à cet effet, monte à la surface, en entraînant avec elle les tuyaux 3, 4, se déroulant du treuil.
La bouée peut constituer cu porter un dispositif de signalisation destiné à indiquer l'emplacement du navire submergé et elle peut aussi être munie d'un téléphone 23, communiquant, par exemple, avec le compar- timent étanche 1.
Les tuyaux d'aération peuvent être munis, à leur partie supérieure, de valves à action unilatérale s'ou- vrant, l'une vers l'intérieur et l'autre vers l'extérieur.
La première sera fixée sur le tuyau 3 et la seconde sur le tuyau 4 et, pour éviter que l'eau n'envahisse le tuyau 3 lorsque les tuyaux sont hissés vers la- surface par la bouée 5, ledit tuyau 3 peut être combiné à des organes, tels par exemple qu'une réserve d'air comprimé, elle-même combinée à une valve de fermeture du tube de prolongement 7, de manière à remplir provisoirement d'air le tuyau, nous une pression suffisante pour surmonter la pression de l'eau extérieure.
Selon la variante de réalisation représentée à la figure 3, la bouée comporte un compartiment de flottaison @
<Desc/Clms Page number 6>
fermé 24 et, au dessus de celui,ci, un capot 25, à la partie supérieure duquel aboutissent les parties supé- rieures rigides des tuyaux d'aération. Le capot 25 commu- nique librement avec l'atmosphère extérieure au moyen d'ouvertures 26, sur le côté, lesdites ouvertures étant protégées contre l'irruption de l'eau de mer,et toute eau qui pourrait parvenir à l'intérieur à travers ces ouvertures peut s'écouler par les dalots 27, au bas de la paroi de la partie 25 de la bouée.
Lorsqu'on le désire, la pompe à soufflet 2 peut être combinée avec un moteur primaire quelconque, destiné à son actionnement. si nécessaire, par exemple un petit moteur électrique ou un petit moteur à combustion interne qui peut être couplé, de façon à pouvoir être débrayé, avec la tige d'actionnement 16 de la pompe.