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DISPOSITIF D'OSCILLATIONS A RELAXATIONS
En reliant un générateur d'oscillation s à relaxations à travers des condensateurs, aux plaques de déviation d'un tube à rayons cathodiques, ou en se servant de bobines électro-ma gnétlques en vue de la déviation,, on peut observer que le centre de la surface de l'image produite ne coïncide pas avec le cen- tre de l'écran lumineux. Cet effet est particulièrement pro- noncé pour la déviation des lignes (direction X) et bien moins fort pour la déviation des changements de l'Image (direction Y) cette dernière s'effeotuant plus lentement. La Société demande- resse a tout d'abord trouvé une explication de ce phénomène commenté à l'aide de la figure 1 phénomène très gênant dans la pratique de la télévision et désigné dans ce qui suit par "dé- placement du point central".
Ensuite, elle est en mesure de si- gnaler des moyens de remédier à l'inconvénient visé. Ces moyens, font l'objet de la présente invention.
La figure 1 a représente l'évolution idéale d'une oscil- lation à relaxations, Les 100% de la période de relaxation 5 dont on dispose, sont exploités pour la déviation du point d'ima- ge dans une direction, tandis que le retour 6 s'effectue" sans durée',' c'est-à-dire à une vitesse Infiniment grande. Lors de la transmission d'une ogurbe de temps de tensions de ce genre, à travers un ou plusieurs condensateurs placés à un endroit quelconque dans le train du montage des oscillations à rela-
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xations, on serait affranchi du "déplacement du point central" Car la courbe 1 ne comporte pas de composante à courant conti- nu et les surfaces 8 et 9, comprises entre elle et la ligne de symétrie géométrique 7 sont égales et opposées l'une par rapport à l'autre.
Le point central de l'oscillation 2' coïn- cide avec le point central de l'écran. Une courbe de ce genre oscillerait suivant la figure 2 entre les degrés de bord 3 et 4, donc symétriquement par rapport au point central de l'écran 2. Par contre, une oscillation à relaxation technique à retour accentuée se comporte tout autrement.
La figure 1 b représente l'évolution d'une oscilla- tion basculante de cette na ture. Ce n'est que la partie 5a seu- lement de la durée de période 5, dont on dispose, qui sert pour l'aller du point d'image. Le reste du temps, 5 b, est employé pour le retour. Le mouvement du balayage est désigné par 1 a et le mouvement du retour par 1 b. Le mouvement 1 a est, au- tant que possible, effectué d'une façon linéaire en vue d'ob- tenir une image exempte de distorsions. Le mouvement 1 b est produit, dans presque tous les montages techniques à oscilla- tions basculantes, à l'aide de la décharge d'un condensateur à travers 'une résistance ou d'un tube à décharges. Il est par conséquent, la plupart du temps, courbé d'une façon exponentiel- le.
En formant, par -intégration, les surfaces du courant de cette courbe technique à relaxations sur la courbe de temps des tensions,, on constate que les surfaces 8 et 9, situées en-des- sous de la phase de balayage 1 a se compensent, après comme avant.. l'une par l'autre, mais il n'en est pas de mê me pour les surfaces 10 et 11 situées sous la phase de retour. Etant donné que ces dernières sont inégales et que la surface de cou- rant 11 est prédominante, on obtient une valeur moyenne de cou- rant continu qui s'exprime par la distance 12. Cette tension continue 12 n'est pas transmise par les condensateurs de coupla-
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ge se trouvant à un endroit quelconque du montage.
L'endroit du montage à relaxations ou du couplage des organes de la dévia- tion du tube de télévision auquel un tel condensateur est pla- oé Importe peu. Un déplacement du point central doit se pro- duire pour autant qu'il n'existe pas de couplage purement gal- vanique du générateur des tensions à relaxations, c'est-à-dire d'une courbe suivant 1, jusqu'au tube de télévision. La valeur du déplacement est insérée encore une fois et représentée dans la figure 2 par la grandeur 12. Le point central de l'oscilla- tion nouveau 2' est situé de sorte que l'oscillation à rela- xations paraît déplacéedans la direction du mouvement de ba- layage.
Etant donné que l'exploitation des surfaces du réel- pient des tubes de télévision modernes est poussée bien loin, ce déplacement est déjà très gênant, parce qu'il empê che la pro- àuction de l'Image d'une grandeur maximum possible, Lavaleur du déplacement se tient - comme il résulte d'une Intégration accomplie - dans un ordre de grandeur du rapport des temps du retour et du balayage. Ce rapport est très favorable pour l'oscillation à relaxations lente - environ comme 1 : Z; Z était le nombre de lignes - c'est-à-dire de l'ordre de gran- deur de quelques pour mille. Toutefois, le rapport de re- tour, pour l'oscillation à relaxations rapide, est de 10% en- viron etle déplacement se chiffre déjà par quelques centimè- tres.
D'après les constatations reconnues justes pré- citées, le déplacement n'a donc rien à faire avec les courbu- res des caractéristiques des tubes-amplificateurs ou avec les non-linéarités des charges des condensateurs, maïs il dépend uniquement de la ligne de retour. De ce fait, résultent plu- sieurs moyens possibles de remédier, suivant l'invention, aux inconvénients précités:
1) Amplificateur à courant continu , Il est possible d'éviter le déplacement en supprimant tout condensateur de @
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couplage entre ls source de tension évoluant suivent 1 a, 1 b et la déviation, dès que le point de travail statique est ajus- té sur la ligne de symétrie 7, c'est-à-dire dès que le rayon non,- dévié:est ajusté sur le centre de l'écran.
Ce procédé est fa- cilement applicable surtout lors d'une amplification non-magné- tique. Le point central de l'oscillation , une fois réglé, reste maintenu lors d'amplitudes et de lignes de retour d'une grandeur quelconque. La position de l'Image devient indépen- dante de l'évolution du procédé de retour.
2) Procédé de l'amplification des hautes fréquences, La deuxième mesure suivant l'Invention, réside dans une exécution de l'amplif icateur, amplifiant la courbe des relaxations, sui- vant 1 a, 1 b, d'une façon à ce qu'il produise de préférence une amplification pour des nombres de périodes d'un ordre de grandeur de la période de retour. Au point 13 de la figure 1 b s'amorce une oscillation à haute fréquence dont la période pré- sente un ordre de grandeur de la période de retour 5 b, y com- pris les harmoniques supérieures.
En se servant pour l'ampli- fication des oscillations à relaxations 1 a, 1 b, d'un amplifi- cateur qui possède la propriété Indiquée d'amplifier la pério- de de retour mieux que la période fondamentale 5a, une évolu- tion de l'oscillation se formera suivant 1 c, L'excédent d'am- plitude 14, accusé par cette ligne de retour, par rapport à la valeur angulaire 15 de la tension d'excitation, peut être aug- menté à volonté suivant le degré de l'amplification avantagée de la haute fréquence. A l'excédent d'amplitude 14 est attri- bué, suivant l'invention, exactement la même grandeur qu'au déplacement du point central 12.
La néthode suivant l'invention. se distingue deuxièmement par un choix de la pente du tronçon de courbe 1 d de la ligne de retour distordue autant que possi- ble égale à la pente de la courbe de la charge 1 a. Les phases de retour et de charge, dans ce cas passent de l'une à l'autre
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d'une façon continue "et l'ensemble de l'image apparal t repla- cé du montant de l'erreur 12 tout en conservait t la linéarité de son contenu de sorte qu'elle retrouve de nouveau sur l'é- cran sa juste position. Afin de réaliser cetteméthode, sui- vant l'invention, on peut procéder suivant la figure.3.
La figure 3 représente un amplificateur avec excé- dent d'amplification, accouplé de la façon connue à un montage à relaxations se composant d'un condensateur de charge 16, d'une lampe àluminesce 17 et d'une résistance de charge 18.
L'amplificateur 19 peut-tre un amplificateur en push-pull, ce qui, toutefois, n'est pas nécessaire pour la réalisation de l'idée de l'invention. L'oscillation à relaxations n'est pas conduite à travers le condensateur-bloc 20 - directement sur la grille du premier tube, mais par l'intermédiaire du passage à haute fréquence 21/23 monté en série. La résistance implique 21/par rapport à la résistance de grille 22, une perte de bas- se fréquence, mais celle-ci est compensée, pour la haute fré- quence, par le condensateur-bloc 23. La constante de temps de ce circuit est choisie un peu plus petite que le temps de retour 3b. L'oscillation du circuit 21/23 a déjà dépassé, dans ce cas, sa valeur maximum lorsque la phase prochaine de charge 1 a doit commencer à remonter.
Il est possible, suivant l'in- vention, d'appliquer ce procédé de multiples façons, La di- vision des tensions 24/25 existant de toutes façons dans un amplificateur à push-pull, suivant la figure 3, est partlou- lièrement appropriée à cet effet. Elle doit s'effectuer, com- me on le sait, en rapport inverse des amplifications d'un éta- ge. Une résistance 24, relativement grande, est par consé- quent nécessaire, Dans la pratique, 24 est égal e@ à 0,1 Mégohms et 25 égale à 3.000 Ohms lors de l'emploi d'un tube avec une pénétration de 3% environ. Un condensateur 26 est dans ce cas, et suivant l'invention, monté en parallèle à 24.
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La grandeur attribuée dans les deux cas aux constantes de temps des circuits 21/23 ou 24/26 est à peu près égale à la moitié du temps de retour 5b. On trouve alors pour 23 =
EMI6.1
0,003 p et pour 26 = O,OG02 y' environ. S1 les condensa- teurs de haute fréquence Indiqués sont choisis trop grands,, une surcompensation de l'effet du déplacement se produira.
Lors d'un excédent d'amplitude 14, juste en soi, mais lors d'une constante de temps inexacte, une non-linéarité se pro- duira même Lors-d'une position juste en soi du point central de l'image. Le problème peut ê tre résolu d'une manière abso- lue en suffisant aux deux desiderata de l'excédent de l'ampli- tude et des constantes de temps des circuits 21/23 et 24/26.
Au lieu d'employer des éléments RO, il est possible de mon- ter des Inductances en série avec 22 ou 25. Des Indue tances de ce genre sont représentées dans la figure 3 sous les chiffra 27/28. L'onde propre doit se trouver à proximité de la pério- de de retour et dans les deux cas, dea résistances d'amortisse- ment 29 et 30 peuvent ê tre montées en parallèle pour éviter toute oscillation.
3) Procédé de réaction. Le but final atteint suivant la figure 3 à l'aide d'éléments de couplage spéciaux peut ê tre obtenu également par une réaction à travers des condensateurs ou des bobines. Le canal de la réaction, dans ce cas, n'est actif que pour les hautes fréquenoes contenues dans le retour et 11.peut % tre considéré comme inexistant pendent la charge.
A l'aide d'une réaction de ce genre, il est possible de don- - ner à la courbe des fréquences de l'amplificateur la même forme que par les éléments de couplage indiqué,
4) Procédé de la décharge Linéaire. Une autre mesure, suivant 1'invention, consiste en une Influence exeroée sur la forme de la courbe du temps de la ligne de retour 1 b.
Il s'agit de modifier la forme de la courbe du retour de façon
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à ce que la valeur moyenne de courant continu - prise sur le retour seul - soit égale à zéro, Dans ce cas, il est possiè ble de transmettre une telle courbe à travers des condensa- teurs d'une façon exempte de déplacement. Le procédé le plus simple pour la réalisation de cette Idée est une décharge à travers un tube électronique avec des propriétés de saturation produisant une "décharge linéaire". Une courbe de décharge de cette nature est représentée en pointillé dans la figure 1 b et marquée par le chiffre 31.
Pourla réalisation pratique, on doit se figurer que la lampe à luminescence 17 de 1a. figure 3 est remplacée par un tube électronique avec propriétés de sa- turation2 On peut se servir, à cet effet, d'un tube à grille- écran, dont la grille est verrouillée pendant la charge et dé- verrouillée pendant la décharge et dont le courant anodique est indépendante de la tension anodique.
Le même effet peut é tre obtenu par un retardement du commencement de la charge. Une courbe de ce genre d'après le chiffre 32 de la figure 1 b pourrait être réglée à l'aide de résistances de décharge ou d'une réaction, Les surfaces de ten- sions, positive et négative 10 et 11 de cette courbe présentent des superficies égales et le déplacement est donc compensé.