BE412214A - - Google Patents

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BE412214A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B23MACHINE TOOLS; METAL-WORKING NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • B23DPLANING; SLOTTING; SHEARING; BROACHING; SAWING; FILING; SCRAPING; LIKE OPERATIONS FOR WORKING METAL BY REMOVING MATERIAL, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • B23D1/00Planing or slotting machines cutting by relative movement of the tool and workpiece in a horizontal straight line only
    • B23D1/20Planing or slotting machines cutting by relative movement of the tool and workpiece in a horizontal straight line only with tool-supports or work-supports specially mounted or guided for working in different directions or at different angles; Special purpose machines

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Finish Polishing, Edge Sharpening, And Grinding By Specific Grinding Devices (AREA)

Description


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  Perfectionnements relatif s au raclage, rabotage, nettoyage ou traitements analogues de surfaces métalliques ou autres. 



   Cette invention est relative au raclage, rabotage, meulage, nettoyage ou traitements analogues de surfaces mé- talliques ou autres et à un appareil nouveau et perfectionné servant à exécuter ces opérations. L'invention concerne plus particulièrement un procédé et un appareil pour préparer la surface de tôles, plats ou feuillards préalablement au laminage à froid. 



   La surface de plats, tôles ou feuillards laminés à chaud, notamment quand ces tôles sont faites en un métal non ferreux tel que le laiton ou le cuivre, doitsouvent subir'un raclage 

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 ou un autre nettoyage avant le laminage ou pendant une phase intermédiaire de celui-ci afin que la surface de la tôle finie soit claire, lisse et exempte de défauts superficiels. On exé- cute parfois ces opérations de raclage ou nettoyage au moyen d'outils   à   main, mais elles sont alors fastidieuses et lentes et impliquent des frais de main d'oeuvre élevés.

   Bien qu'il soit connu de nettoyer par meulage ou usinage de la surface des tôles épaisses ou brames avant le laminage à froid, on n'a pas encore réussi jusqu'à présent à enlever du métal une cou- che superficielle très mince d'épaisseur uniforme, par exem- ple une couche uniforme de moins 1/10 de millimètre, à moins que la surface à traiter ne soit absolument plane. La diffi-   culté   d'enlever une telle couche mince uniforme se trouve encore notablement accrue quand l'épaisseur de la tôle ou du feuillard laminés est inférieure, par exemple, à 5 millimè- tres et quand le feuillard ne repose pas à plat sur le banc de la machine et ne peut être aplani aisément. On a proposé de nettoyer des tôles avant le laminage à froid en les faisant passer à travers une sorte de presse en contact avec une toile ou matière de nettoyage analogue.

   Ce procédé de nettoyage n'a pas été trouvé entièrement satisfaisant car les défauts su- perficiels ne sont pas complètement enlevés. 



   La présente invention a pour but de procurer un procédé et un appareil perfectionnés pour le raclage, planage, meulage ou nettoyage, qui soient exempts des inconvénients mentionnés et permettent de traiter rapidement et efficacement la surface de tôles et autres matériaux. Un autre but de l'in- : vention est de procurer un appareil perfectionné du genre spé-   cifié   au moyen duquel on puisse enlever de la tôle une quan- tité minimum de matière, compatible avec le degré de nettoyage requis. 

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   Suivant la présente invention, on traite en vue de l'enlèvement d'une couche superficielle d'épaisseur sensible- ment uniforme des tôles, plats ou feuillards, en réglant la profondeur de l'organe de coupe ou autre organe de travail en rapport avec le profil de la surface qu'on traite. Le terme "profondeur" appliqué à l'organe de travail est employé pour désigner l'emplacement de cet organe par rapport au banc de la machine ou autre corps de référence fixe indépendant de la surface à traiter. Ainsi, selon l'invention, si la sur- face de la tôle n'est pas parfaitement plane, l'arête tran- chante de l'outil s'élève ou s'abaisse automatiquement pour suivre le profil de la surface de la tôle, de sorte que la profondeur de coupe ou épaisseur de la couche enlevée est sensiblement constante. 



   Il existe beaucoup de matières en forme de tôles, plats ou feuillards qu'on peut travailler de cette manière à leur surface, par exemple les métaux: cuivre ou alliages de cuivre, nickel ou alliages de nickel, fer et acier, aluminium ou alliages d'aluminium, zinc et alliages de zinc. On peut aussi traiter de cette manière la surface de feuilles non mé- talliques faites en composés de caoutchouc durs, par exemple en ébonite, ou en matières plastiques telles que les matiè- res comprenant des résines synthétiques ou des dérivés de cellulose. 



   Selon une forme d'exécution de la présente inven- tion, l'appareil comporte une table métallique supportée rigi- dement, ayant environ   1,20   m. de large sur 21 m. de long, qui porte un chariot mobile destiné à se déplacer suivant toute la longueur de la table. On place sur la table un feuillard de laiton laminé à froid, ayant environ 0,60 m. de large sur   2,5   mm. d'épaisseur et environ 18 m. de long, dont on veut 

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 traiter la surface, et on le fixe solidement à la table, à chaque extrémité de celle-ci, au moyen de pinces.

   Le chariot mobile peut être monté sur deux séries de galets disposés à   l'avant   et à l'arrière du chariot et il est agencé pour rou- ler sur le feuillard de laiton de manière que les galets soient en contact avec la surface supérieure de ce feuillard. 



  Une ou plusieurs séries d'outils de coupe ou de raclage sont fixées au chariot,et ces outils sont de préférence logés dans des porte-outils appropriés situés de part et d'autre des galets arrière. Si on le désire, une série d'outils de coupe ou de raclage peuvent être   disposés   en quinconce ou décalés de façon qu'on puisse traiter en une seule passe un feuillard relativement large sans laisser de crêtes entre les séries adjacentes d'outils. 



   Ou bien le chariot mobile peut être agencé pour rouler sur des rails appropriés de la table à côté du feuil- lard de laiton, et une ou plusieurs séries d'outils de coupe ou de raclage sont montés dans des porte-outils appropriés, les porte-outils étant aptes à coulisser verticalement par rapport au chariot. Les porte-outils sont pressés vers le bas par des ressorts appropriés et chaque outil est combiné à un galet destiné à rouler sur la surface du feuillard, de manière à commander la position de l'outil de coupe ou de raclage par rapport au chariot. 



   Le chariot est fortement chargé, de préférence par un poids mort, de façon qu'on ait une répartition des efforts assurant les meilleures conditions de coupe. Il est prévu un dispositif pour déplacer le chariot sur toute la longueur du feuillard et ce dispositif peut avoir la forme d'une commande à câble sans fin qui peut être entraînée au moyen d'un treuil approprié et d'un moteur électrique. On bien le chariot peut 

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 se déplacer sur toute la longueur du feuillard sous l'action d'un moteur électrique, monté sur le chariot, qui entraîne par l'intermédiaire d'engrenages appropriés un pignon engrenant avec une crémaillère fixée à la table.

   Quand le chariot se déplace en avant pour exécuter la course de travail, les cou- teaux mordent le métal du feuillard, et ils sont disposés de manière à enlever une raclure de métal d'une épaisseur d'en- viron 0,04 mm. L'épaisseur du métal enlevé reste sensiblement uniforme tout le long de la course, étant donné que les outils montés sur le chariot suivent le profil de la surface de la tôle. 



   Pour éviter l'usure des outils pendant la course de retour du chariot, on dispose celui-ci de manière qu'il se soulève complètement au-dessus du feuillard sous l'aotion d'une série supplémentaire de galets, montés sur le chariot, qui sont destinés à rouler sur des rails   élevés.attachés   aux châssis latéraux de la table. La disposition est telle que ces galets ne soient pas en contact avec les rails durant la course de travail du chariot, mais que durant la course de retour ils entrent automatiquement en action pour soulever le chariot au-dessus du feuillard. On peut aussi prévoir d'au- tres dispositifs pour soulever les outils au-dessus de l'ou- vrage pendant la oourse de retour, de façon qu'on puisse faire entrer en action, durant cette course, une deuxième série d'outils et avoir ainsi un dispositif à double effet.

   Les porte-outils peuvent être adaptés à un dispositif d'avance- ment transversal automatique qui déplace les outils par degrés successifs suivant la largeur du feuillard, de façon que finalement toute la surface soit traitée. Ou bien le feuillard lui-même peut se déplacer transversalement à la table, et dans ce cas les porte-outils ne se déplacent pas 

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 transversalement au chariot. Les outils sont disposés de ma- nière à aborder l'ouvrage sous un faible angle de coupe et les arêtes tranchantes peuvent être disposées obliquelent de manière que les raclures de métal soient déviées des galets supportant l'arrière du chariot. Suivant une autre forme d'exé- cution de l'invention, les outils de coupe ou de raclage sont montés dans un support ou logement fixe et le feuillard à traiter se déplace par rapport aux outils.

   Chaque outil de coupe ou de raclage est combiné à un galet destiné à venir en contact avec la surface du feuillard et outil et galet sont montés tous deux dans un porte-outil qui peut coulisser par rapport au support. L'ensemble entier comprenant l'outil, le galet et le porte-outil est serré par un ressort de manière que le galet soit maintenu en contact avec le feuillard mobile. 



   Grâce au nouveau procédé conforme à l'invention, on supprime les travaux de raclage lents et laborieux exécutés à la main et,outre qu'on accélère notablement le rendement on réalise encore une grande .économie de frais de main d'oeuvre. 



   On décrira ci-après l'invention en se référant aux dessins annexés qui en   représèntent   à titre d'exemple deux modes d'exécution. 



   Dans ces dessins: 
Fig. 1 est une vue en élévation longitudinale d'une machine perfectionnée pour traiter la surface de tôles, dont les outils de coupe sont montés sur un chariot mobile. 



   Fig. 2 est une vue en plan de la machine   représen-   tée sur la Fig. 1. 



     Fig. S   est une coupe transversale suivant la ligne A-A de la Fig.   2,   tracée à une plus grande échelle. 



   Fig. 4 est une vue de coté, faite à plus grande échelle, du chariot mobile de la Fig. 1. 

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   Fig. 5 est une vue en plan du chariot mobile de la Fig. 4. 



   Fig. 6 montre en perspective, partie en coupe, les détails du mécanisme portant les outils de coupe de la machine représentée sur la Fig. 1. 



   Fig. 7 montre en perspective, partie en coupe, les détails du mécanisme servant à pincer la tôle dans la machine représentée sur la Fig. 1. 



   Fig. 8 est une vue en élévation longitudinale d'une variante de la machine à traiter la surface de tôles, dont les outils de coupe sont montés sur un chariot stationnaire. 



   Fig. 9 est une vue en plan de la machine représentée sur la Fig. 8. 



   Fig. 10 montre en perspective, partie en coupe, les détails de la partie inférieure du mécanisme portant les outils de coupe de la machine représentée sur la Fig. 8, certains des éléments constitutifs étant séparés pour indiquer plus claire- ment leur forme. 



   Sur les Figs. 1 à 7 des dessins, le chiffre de réfé- rence 1 désigne une table métallique rigidement supportée, ayant environ 1,20 m. de large sur 21 m. de long, qui est constituée   d'élément   de fonte dont la section transversale est représentée sur la Fig. 3. Les éléments sont soigneusement nivelés et sont boulonnés les uns aux autres de manière que toute la partie supérieure 2 de la table soit parfaitement plane.

   Des feuillards de laiton 3 laminés à chaud, ayant chacun environ 0,60 m. de large sur environ 18 m. de long et environ 5 mm. d'épaisseur, sont empilés d'un côté de la machine et on transporte la tôle supérieure de l'empilage sur la table en la faisant passer sur un certain nombre de rouleaux 4 montés dans des cadres porteurs 5 qui sont disposés à inter- valles comme le montre la Fig. 2. 

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   Chaque cadre porteur 5 est relié au moyen de bielles 6 à un arbre 7 s'étendant sur toute la longueur de la table, et on fait tourner cet arbre pour abaisser une extrémité de tous les cadres porteurs à la fois, dans une position conve- nant pour n'importe quelle hauteur d'empilage des feuillards. 



  On actionne l'arbre 7 au moyen d'un volant à main 8 disposé à une extrémité de la machine, ce volant étant destiné à faire tourner une tige filetée 9 qui coopère avec un bloc 10 destiné à coulisser dans une fente de guidage d'un levier 11 calé sur l'arbre 7. 



   Le feuillard 3 est fermement fixé en place sur la surface de la table au moyen de pinces qui saisissent ferme- ment les extrémités du feuillard. Trois pinces 12 sont pré- vues à une extrémité de la table et elles sont fixées dans une rainure 13 creusée transversalement à la table. A l'autre extrémité de la table il est prévu trois pinces analogues 14, mais ces pinces peuvent se déplacer longitudinalement et sont guidées dans des guides longitudinaux 15. Les pinces se composent essentiellement d'un organe 16 creusé d'une rainure 17 pour épouser l'extrémité du feuillard 3 et comportant un rouleau moleté 18, monté excentriquement, qui vient en contact avec ce feuillard comme le montre la Fig. 7. Chaque pince 14 est reliée à un bélier hydraulique 20 et les trois béliers sont agencés pour fonctionner simultanément. 



   Quand on fait agir les béliers dans le sens de la flèche B, les rouleaux moletés 18 montés excentriquement tendent à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre (Fig. 7) et de ce fait ils serrent le feuillard avec une force qui augmente quand la traction croit. Il a été constaté qu'on peut appliquer au feuillard une tension d'environ deux tonnes sans qu'il ait aucune tendance à glisser. Quand on 

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 veut relâcher le feuillard, il suffit de faire agir les bé- liers hydrauliques en sens inverse. Ce déplacement fait tourner légèrement en sens inverse des aiguilles d'une montre les rou- leaux moletés 18 et le serrage se trouve ainsi relâché automa- tiquement.

   Au lieu d'employer des rouleaux moletés montés excentriquement, on peut constituer le dispositif de serrage par des coins montés à coulissement, ayant un bord en dents de scie venant en contact avec le feuillard. La course des béliers est d'environ 1,20 m., de sorte qu'on peut traiter aisément des feuillards dont la longueur varie de cette quan- tité. Quand on veut traiter la surface de tôles plus courtes, on enlève de la rainure 13 les pinces 12 et on les introduit dans d'autres rainures 21. 



   Le chariot mobile 22 est destiné à se déplacer sur toute la longueur de la table et, comme le montre la Fig. 5, il est monté sur quatre roues 23 disposées aux quatre coins. 



  Ces roues, qui ne sont pas en contaot avec le feuillard 3, roulent sur deux rails d'acier plats 24 posés à fleur (Fig. 3) qui s'étendent sur toute la longueur de la table, le chariot étantempêché de quitter les rails par quatre galets verticaux 25 qui sont en contact avec les flancs 26 de la table 1. A une extrémité du chariot sont disposés deux porte-outils ver- ticaux 27 qui peuvent coulisser dans des guides rectangulaires creusés dans le chariot. Chaque porte-outil sert à porter un outil de coupe 28 et un galet 29, l'ensemble du porte-outil étant pressé vers le bas par un ressort 30 intercalé entre la face supérieure 31 de ce porte-outil et un étrier 32 qui est fixé au chariot.

   Les deux galets sont destinés à rouler sur la surface du feuillard 3 et on peut régler la pression exer- cée de haut en bas sur les porte-outils en réglant des vis 33   de 1\   l'étrier 32. Le chariot, qui est fait de préférence en 

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 acier coulé, est suffisamment lourd pour assurer que la pres- sion exercée sur les galets 29 n'ait pas pour effet de soulever le chariot entier. 



   L'épaisseur de matière enlevée de la surface du feuillard est déterminée par la position verticale de l'outil de coupe 28 par rapport au galet 29, et on assure le réglage voulu de la position de l'outil dans des limites très pré- cises au moyen d'une longue tige 34 fixée à l'outil, l'extré- mité supérieure de la tige étant filetée à petit pas pour coopérer avec un écrou de réglage 35, comme le montre la Fig. 6.

   Après réglage on bloque l'outil fermement en place dans son logement au moyen d'un coin coulissant 36 qu'on tire vers le haut dans la position de blocage au moyen   d'un   pro- longement tubulaire décalé 57, coaxial à la tige   34,   qui est fileté extérieurement à son extrémité supérieure pour coopé- rer avec un chapeau taraudé 38, lequel est destiné   à   porter sur la face supérieure 31 du porte-outil 27. L'écrou de ré- glage 35, qui peut tourner librement dans une cavité creusée au sommet du chapeau 38, est muni d'un disque gradué 39 qui, conjointement avec un index fixe 40, sert à indiquer la pro- fondeur de coupe.

   Comme le montre le dessin, les outils sont disposés obliquement, de sorte que les raclures de métal sont déviées hors du chemin des galets, ces outils étant disposés sensiblement suivant l'axe vertical des galets et l'angle de coupe ou de taillant de l'outil étant de préférence d'environ 8 . 



   Le chariot se déplace sur toute la longueur du feuil- lard sous l'action d'un câble métallique 41 qui est enroulé sur un treuil 42 entraîné par un moteur électrique 43 par l'intermédiaire d'un réducteur de vitesse 44. Les extrémités du câble 41 sont fermement fixées au chariot en 45 et le câble passe sur des poulies 46 et 47 disposées aux deux extrémités   @   

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 de la table. La poulie 47 est tourillonnée dans des paliers coulissants 48 qui sont accouplés à un tendeur 49 de manière qu'on puisse régler facilement la tension du câble. L'ensemble du mécanisme d'entraînement est logé dans une fosse située en-dessous de la table, comme le montre la Fig. 1.

   La lon- gueur de course du chariot est contrôlée par des commutateurs limiteurs automatiques (non représentés sur le dessin) montés dans le circuit du moteur d'etraînement. 



   Les rails 24 sur lesquels roule le chariot sont légèrement inclinés vers le haut à l'extrémité 50 de la table, de sorte que le chariot se soulève un peu au bout de sa cour- se de manière à assurer que durant la course d'aller la coupe s'effectue graduellement et sans choc. A l'extrémité avant du chariot sont prévus des galets auxiliaires 51 qui servent à soulever le chariot au-dessus des saillies ou obstacles du feuillard qui autrement pourraient endommager l'avant du cha- riot. 



   Durant la course de retour du chariot, celui-ci est légèrement soulevé, de sorte que les outils et les galets sont relevés au-dessus du feuillard de manière à en être complète- ment dégagés. Ceci est réalisé en prévoyant une série supplé- mentaire de galets 52 qui sont destinés à porter sur des pis- tes 53 formées dans les flancs de la table. Ces pistes sont inclinées vers le bas à chaque extrémité de la table, comme c'est indiqué en 54 et 55. Les galets 52 sont portés par des bras 56 qui sont articulés de la manière indiquée sur la Fig. 4 (sur la Fig. 4 le chariot est représenté à l'extré- mité de la table, opposée à l'extrémité qu'il occupe sur la Fig.l).

   Durant la course d'aller ou de coupe, les galets sont entraînés le long des pistes comme c'est représenté en traits pleins sur la Fig. 4 et le poids du chariot est supporté par 

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 les roues 23 qui roulent sur les rails 24. 



   Quand le chariot arrive au bout de sa course, les galets 52 descendent les pistes inclinées en 55 et les bras 56 pivotent par gravité dans la position verticale. Un mouve- ment ultérieur des bras en sens inverse des aiguilles d'une montre est empêché, de sorte que lorsque le chariot se dépla- ce vers la gauche pendant sa course de retour, les guides montent en 55 les pistes inclinées et*les bras prennent la position indiquée en traits pointillés sur la Fig. 4 en sou- levant ainsi tout le chariot d'un bloc. Le mouvement descen- dant des porte-outils dans leurs guides est limité par des arrêts appropriés non représentés sur les dessins et le cha- riot se soulève d'une quantité suffisante pour que les outils soient complètement dégagés du feuillard.

   Au bout de la course de retour les galets 52 descendent la partie 54 des pistes latérales de manière à abaisser de nouveau le chariot sur les galets 23. 



   Vu que les porte-outils peuvent se déplacer vertica- lement, les galets et les outils qui leur sont adjoints sui- vent le profil de la surface du feuillard, de sorte que l'é- paisseur du métal enlevé est sensiblement uniforme sur toute la longueur de course du chariot, et l'effet des irrégularités de profil du feuillard suivant la largeur de celui-ci est compensé automatiquement du fait que les outils peuvent se déplacer indépendamment l'un de l'autre. Pour traiter toute la surface du feuillard, on le déplace latéralement sur la table au moyen de simples leviers à main, après avoir relâché la tension du feuillard en actionnant les béliers hydrauli- ques 19 dans le sens de la flèche C.

   La quantité dont on dé- place le feuillard est légèrement inférieure à la largeur de l'outil et on assure la position correcte du feuillard en 

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 suivant les lignes de repère parallèles marquées sur la sur- face de la table à chaque extrémité, comme c'est indiqué en 57 sur la Fig. 7. Après avoir mis le feuillard en place, on le tend de nouveau en lui appliquant deux ou trois pinces pour le serrer, et après que la première passe est achevée, il faut réajuster l'un des outils d'une quantité sensiblement égale à l'épaisseur enlevée par la première passe, car le ga- let adjacent à cet outil roule sur la partie amincie par la première opération de coupe.

   Cet outil n'a alors plus besoin d'être réglé, mais avant la dernière passe le galet de l'au- tre outil vient rouler sur une partie traitée du feuillard et, par conséquent, il faut encore régler de même cet outil. Even- tuellement, au lieu d'employer de simples leviers à main comme c'est décrit ci-dessus, on peut disposer dans des cavités appropriées de la table une série de leviers, non représentés, qui viennent en prise avec le bord du feuillard pour le dé- placer latéralement transversalement à la table. On peut actionner les leviers simultanément au moyen d'un seul volant à main ou par force motrice, de préférence sous la commande du mouvement du dispositif de serrage de manière que les le- viers ne puissent commencer à agir que lorsque le feuillard est desserré. 



   La disposition des porte-outils est telle que le chariot puisse rouler sur toute la longueur du feuillard sans atteindre les pinces 12 et 14 ou les béliers hydrauliques. 



  Pour empêcher toute tendance de la partie médiane du feuillard à se déplacer latéralement, on peut prévoir des butées laté- rales venant en contact avec les bords du feuillard. Une brosse 58 en forme de V est disposée sur la face inférieure du chariot pour enlever tout cambouis souillant la surface du feuillard, et il est prévu des dispositifs(non représentés)   @   

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 pour enlever les petits morceaux de cambouis adhérant aux soies de la brosse. Ou bien on peut employer au lieu d'une brosse, pour enlever le cambouis, un organe déflecteur souple en toile caoutchoutée ou matière analogue. 



   Après qu'une face du feuillard a été complètement traitée, on retourne le feuillard et on traite de la manière décrite la face opposée. Ceci peut être exécuté sur la même machine, ou bien on peut transporter le feuillard suivant la longueur du transporteur à rouleaux 59 pour traiter sa surface sur une seconde machine de construction analogue. 



   Dans la variante de la machine, représentée sur les Figs. 8 à 10, les outils de coupe 60 sont montés dans un chariot ou logement fixe 61, et le feuillard 62, qu'on intro- duit dans la machine sous forme d'un rouleau, se déplace par rapport aux outils. Après avoir été débobiné sur un dévidoir 63, le feuillard non encore traité passe entre deux cylin- dres   d'entraînement   commandés 64 et est aplani par un jeu de cylindres planeurs 65. Après avoir passé entre deux autres cylindres entraîneurs 66, le feuillard arrive aux outils de coupe et, après que sa surface a été traitée, il passe entre deux derniers cylindres 67 avant de s'enrouler sur un envidoir tendeur 68.

   Cet envidoir, qui est muni de dispositifs de pinçage appropriés pour serrer étroitement l'extrémité du feuillard, tire le feuillard en arrière des outils de coupe et il est commandé par un moteur électrique 69 par l'intermé- diaire d'un réducteur de vitesse   70.   



   Il est prévu dix outils de coupe qui sont montés dans des porte-outils coulissants   71   disposés en quinconce, comme le montre la Fig. 9, de manière que la surface du feuil- lard soit traitée sur toute sa largeur en une seule passe. La disposition des porte-outils et la façon dont on règle et on 

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 bloque les outils de coupe sont sensiblement les mêmes que pour la machine décrite plus haut. Chaque outil de coupe com- porte un galet 72, monté à coté de lui, qui porte contre deux rouleaux 73 lesquels sont tourillonnés dans des portées 74. 



  L'ensemble est maintenu en place par une plaque de recouvrement 75 qui est vissée sur le porte-outil au moyen de vis 76, comme le montre la Fig. 10. 



   Les porte-outils 71 sont pressés vers le bas par des ressorts 77 interposés entre une plaque triangulaire 78 et les faces supérieures des porte-outils. La plaque 78 est articulée en 79 et on peut abaisser son extrémité libre en faisant tour- ner un grand écrou 80 monté sur une tige filetée 81. La pres- sion agit ainsi sur les outils progressivement et par degrés successifs de manière à empêcher un choc, et on évite que le. feuillard subisse une tension exagérée au commencement de l'opération de coupe. Après que toute la surface du feuillard a été traitée, on enlève le rouleau de feuillard de l'envidoir tendeur 68, qui est un tambour à resserrement du type usuel, et on traite ensuite de la manière décrite la face opposée du feuillard. 



   Dans cette variante de la machine, pour réduire au minimum le frottement entre la face inférieure du feuillard et la table de la machine., le feuillard peut être supporté, éven- tuellement, par une table mobile disposée en-dessous des ou- tils de coupe. La table peut être constituée par une courroie transporteuse continue se composant d'une série de plaques disposées bout-à-bout de manière a former une surface plane. 



  Ou bien la courroie peut être constituée d'une matière flexi- ble résistante qui est supportée sur une série de petits rou- leaux peu espacés entre eux. 

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   Les machines construites conformément à l'invention peuvent fonctionner avec de grandes vitesses de coupe allant jusqu'à 90 mètres par minute pour certaines matières. Bien entendu,l'invention n'est pas limitée à l'emploi des outils de coupe décrits, car ceux-ci peuvent être remplacés, si on le désire, par des couteaux rotatifs ou par des meules rotati- ves. 



   REVENDICATIONS --------------------------- 
1) Appareil pour traiter la surface d'une matière, notamment d'une matière en feuillards non plans, comprenant un dispositif pour supporter cette matière, un outil pour en- lever de la matière une couche superficielle de faible épaisseur un dispositif pour déplacer l'outil et la matière l'un par rapport à l'autre, en les faisant coopérer, et un dispositif pour commander la position de l'outil par rapport au disposi- tif de support suivant le profil de la surface traitée.

Claims (1)

  1. 2) Appareil suivant la revendication 1, caractéri- sé en ce que le dispositif de commande comporte un galet monté fixe par rapport à l'outil, le galet et l'outil étant suscep- tibles de se déplacer ensemble par rapport au dispositif de support et pouvant tous deux se déplacer longitudinalement par rapport à la surface à traiter, en coopérant avec celle-ci.
    3) Appareil suivant la revendication 1 ou 2, carac- térisé en ce que plusieurs outils coopérent chacun avec un dispositif qui commande la position de l'outil par rapport au dispositif de support.
    4)- Appareil suivant la revendication 1, 2 ou 3, ca- ractérisé en ce que les outils sont disposés obliquement de manière à disperser la matière enlevée de la surface.
    @ <Desc/Clms Page number 17> 5) Appareil suivant l'une ou l'autre des revendica- tions précédentes, comprenant une surface de support pour la matière à traiter, un chariot chargé pouvant voyager longi- tudinalement au-dessus de la surface de la matière, un outil pour enlever de cette matière une couche superficielle de faible épaisseur, monté à coulissement dans le chariot, un galet monté fixe par rapport à l'outil, et un dispositif pour maintenir l'outil et le galet en prise avec la surface de la matière durant le déplacement longitudinal du chariot.
    6) Appareil suivant la revendication 5, caractérisé en ce que l'outil est disposé sensiblement dans l'axe médian du galet.
    7) Appareil suivant la revendication 5 ou 6, carac- térisé en ce qu'il comporte plusieurs outils dont chacun n'est susceptible de traiter qu'une largeur relativement faible de la surface de la matière, et un dispositif pour régler la po- sition latérale des outils par rapport à la matière.
    8) Appareil suivant la revendication 5,6 ou 7, ca- ractérisé en ce que le chariot chargé est supporté directement sur la surface de support et se déplace sur celle-ci.
    9) Appareil suivant L'une ou l'autre des revendica- tions 1 à 4, comprenant une surface de support pour la matière à traiter, un chariot chargé qui se déplace longitudinalement sur la matière, et un ou plusieurs outils montés fixes par rapport au chariot et destinés à enlever de la matière une couche superficielle de faible épaisseur.
    10) Appareil suivant l'une ou l'autre des revendica- tions 5 à 9,caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif adapté sur la surface de support pour supporter le chariot durant sa course d'aller et un autre dispositif pour supporter le chariot à un niveau plus élevé pendant sa course de re- <Desc/Clms Page number 18> tour, de manière que l'outil se soulève et ne soit pas en pri- se avec la surface.
    11) Appareil suivant l'une ou l'autre des revendica- tions 5 à 10, caractérisé en ce que la matière à traiter est maintenue fermement sur la surface de support par des pinces actionnées hydrauliquement.
    12) Appareil suivant la revendication 11, caractéri- sé en ce que les pinces comportent des rouleaux moletés montés excentriquement.
    13) Appareil suivant l'une ou l'autre des revendica- tions 1 à 4, comprenant un chariot stationnaire portant un ou plusieurs outils pour enlever de la matière à traiter une couche superficielle de faible épaisseur, un dispositif pour déplacer la matière longitudinalement par rapport au chariot et par rapport à l'outil ou aux outils, en la faisant coopé- rer avec ceux-ci, un ou plusieurs galets montés fixes par rapport à l'outil correspondant, et un dispositif pour mainte- nir chaque outil et le galet connexe en prise avec la surface de la matière pendant le déplacement longitudinal de celle-ci.
    14) Appareil suivant la revendication 13, caractéri- sé par un dispositif pour amener l'outil lentement et graduel- lement en coopération avec la surface de la matière au début de l'opération.
    15) Procédé pour traiter la surface d'une matière, notamment d'une matière en feuillards non plans, en vue d'en enlever une couche superficielle de faible épaisseur, carac- térisé en ce qu'on déplace l'un par rapport à l'autre un outil approprié et cette matière et on commande la position de cet outil suivant le profil de la surface traitée.
    16) Procédé suivant la revendication 15, caractéri- sa en ce qu'on supporte la matière en position fixe et on dé- <Desc/Clms Page number 19> place l'outil longitudinalement par rapport à la matière.
    17) Procédé suivant la revendication 15, caracté- risé en ce qu'on monte l'outil en position fixe et on dépla- ce le feuillard longitudinalement par rapport à l'outil.
    18) Procédé et appareil pour traiter la surface d'une matière, en substance comme c'est décrit ci-dessus avec référence aux dessins annexés.
    19) Matière traitée en surface par l'appareil et le procédé spécifiés à l'une ou l'autre des revendications pré- cédentes.
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