BE348447A - - Google Patents

Description

  Perfectionnements aux laminoirs.

  
Cette invention se rapporte au laminage de feuillards métalliques et elle est particulièrement décrite dans son application au laminage à froid des feuillards, bien que certaines de ses caractéristiques aient d'autres applications.

  
Le laminage à froid, tel qu'il était pratiqué jusqu'ici, était primitivement une opération de finissage coûteuse au

  
moyen de laquelle on obtenait une surface présentant certaines conditions voulues. Il ne constituait pas une opération relativement peu coûteuse pour amincir notablement le métal. Le <EMI ID=1.1>   <EMI ID=2.1> 

  
durcir le fer ou l'acier plus rapidement et, dans la pratique courante, on considère comme impossible de réduira de plus de

  
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longueur de celle-ci, sans que les bords ne se fissurent ou que le produit ne présente des stries, et il devient alors impossible de continuer le laminage à froide Il est de prati-

  
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froid, de soumettre le feuillard au recuit et de le faire repasser ensuite au laminage. on a trouvé maintenant qu'en utilisant un passage de laminage comportant au moins un, mais de préférence deux cylindres de diamètre relativement' faible, le recuit intermédiaire peut être supprimé. Il est

  
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épaisseurs sans recuit intermédiaire et sans qu'il se produise de fissures sur les bords ni de stries dans le corps. Dans certains cas ce laminage a pu être prolongé au point que

  
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Les petits cylindres employés n'ont pas la résistance nécessaire pour pouvoir se supporter d'eux-mêmes et ils sont, pour cette raison, pourvus de cylindres d'appui de plus grand diamètre présentant la résistance nécessaire pour supporter la pression du laminage. Ces cylindres d'appui ont une monture anti-friction. Les cylindres sont actionnés principalement ou entièrement par la tension exercée sur le feuillard débité et les petits cylindres constituent, quant à leur effet, une véritable filière rotative sans friction à travers laquelle le feuillard est tiré. La tension sur le feuillard est exercée par le dévidoir ou par une paire suivante de cylindres. La feuillard débité peut être maintenu sous une tension constan-

  
1  te et réglée. Cette condition est fort désirable, car on assure ainsi une bonne tension du produit quel que soit le soin apporté à l'ajustement il y a fréquemment tendance à ce que l'un des bords s'allonge un peu plus que l'autre et il peut en résulter un produit strié. Cette striation est évitée par la présente invention. Apparemment, ce phénomène peut trouver son explication dans le fait qu'avec de petits cylindres,

  
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S'il y a tendance que les cylindres réduisent l'épaisseur du métal davantage en un point qu'en d'autres points de leur

  
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ce point, ce qui aura pour effet de diminuer automatiquement la tension en ce point, avec cette conséquence qu'on obtiendra un produit uni exempt de stries.

  
Le montage anti-friction permet de laminer le feuillard à grande vitesse, économise de la force motrice et rend, inutile la commande habituelle du laminoir.

  
Des frottoirs sont adaptés aux cylindres de manière à pouvoir enlever tout corps dur ou autre matière étrangère. Les surfaces des cylindres doivent être maintenues unies si l'on veut obtenir un produit satisfaisant. Dans les laminoirs utilisant des cylindres d'appui, les détériorations sont principalement occasionnées par des particules dures entraînées entre un cylindre travaillant et un cylindre d'appui. Pour cette raison on emploie de préférence un ou plusieurs frottoirs qui viennent en prise avec des parties des surfaces actives d'un cylindre travaillant et du cylindre d'appui correspondant immédiatement avant que ces parties viennent

  
en contact l'une avec l'autre. De préférence, de l'huile est envoyée sur les surfaces des cylindres et cette huile, agissant conjointement avec le frottoir, maintient les surfaces des cylindres dans des conditions parfaites. L'huile est également avantageuse pour maintenir des conditions de température convenables sur la surface des cylindres.

  
En outre, des guides sont aménagés près du passage. Ces guides ont la forme de plaques ou de tables placées l'une audessus et l'autre en-dessous du feuillard soumis au laminage, faites de préférence en bois dur tel que l'érable. Ils empêchent la matière de se plisser ou de se gondoler. Ils sont disposés de part et d'autre du passage et peuvent être serrés

  
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travers le laminoir.

  
Le laminage est de préférence exécuté dans une machine comportant une paire de bobines susceptibles de fonctionner soit comme enrouleurs soit comme dérouleurs. Une bande de

  
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bobines. Son extrémité de queue est alors assujettie a l'autre bobine et l'appareil actionné dans le sens opposé. Ceci

  
se répète jusqu'à ce que le feuillard soit réduit à son épais-

  
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nent convenablement la matière laminée dans l'alignement voulu par rapport au passage. Ces guides sont de préférence refroidis. Lorsqu'on emploie de petits cylindres et que la matière débitée est maintenue sous tension, il est important de guider celle-ci suivant la tangente commune aux cylindres formant la cannelure. Autrement il y a une grande tendance à déchirer le feuillard.

  
De préférence, des frottoirs sont employés pour le feuillard de chaque côté de la base, car on a trouvé que ces frot-toirs coopérant avec les frottoirs des cylindres contribuent à l'obtention de produits de qualité supérieure. Les frottoirs sont pressés par des ressorts et agissent comme tendeurs pour compenser les légères irrégularités dans l'arrivée de la matière venant du dérouleur. Ces irrégularités sont inévitables et sont particulièrement dangereuses aux grandes vitesses

  
car elles sont de nature à provoquer des secousses qui déchirent la matière. Les dévideurs employés sont susceptibles d'être actionnés à volonté par une source d'énergie commune. Ils sont pourvus de dispositifs de freinage pour empêcher un excès de déroulement ou l'emballement du dévideur lorsque le laminoir ralentit sa vitesse.

  
D'autres dispositifs sont aménagés pour supporter latéralement les cylindres travaillants. Des contreforts s'étendent transversalement par rapport à la face des cylindres de manière à empêcher ceux-ci de fléchir sous la charge. Ces contreforts sont creux et de préférence alimentés d'huile sous pression. Ils sont pourvus d'ouvertures à travers lesquelles l'huile peut arriver à la surface des cylindres travaillants, réduisant ainsi la friction au minimum, ces contreforts acquièrent une importance particulière lorsque la largeur du laminoir croit.

  
Dans les dessins annexés, qui représentent le mode d'excécution préféré de l'invention:
Fig. 1 est une vue schématique montrant la disposition générale du laminoir; <EMI ID=12.1>  qu'il est réellement construit; Fig. 3 est une coupe horizontale suivant la ligne III fil de la Fig. 2. Fig. 4 est une coupe transversale verticale suivant la ligne IV-IV de la Fig. 3; Fig. 5 est une coupe transversale à travers l'un des dévideurs employés; Fig. 6 est une élévation d'une partie de la Fig. 5, montrant le mécanisme de commande du dévideur ; Fig. 7 est une élévation de côté à une échelle agrandie montrant le dispositif pour ajuster latéralement les cylindres travaillants; Fig. 8 est une vue en perspective des guides latéraux du feuillard, et Fig. 9 est une coupe verticale à travers un contrefort formant un support latéral pour un cylindre travaillant.

  
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passage de laminage comportant une paire de cylindres travaillants relativement petits 2, pourvus chacun de cylindres d'appui 3 de grand diamètre. La construction des cylindres d'appui est mieux représentée sur la Fig. 4. Chacun des cylindres d'appui comprend un axe fixe 4 portant un chemin de roulement interne 5 pour les rouleaux de support 6 d'un

  
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9 sont vissées sur l'axe 4 et des bourrages 10 sont employés pour empêcher la poussière d'arriver aux paliers. Le bourrage 10 est recouvert par une bague protectrice 11 faite d'une matière appropriée, telle qu'une bande de cuir, et maintenue en place par un fil 12. L'huile est amenée aux paliers à rouleaux par un conduit 13 qui débouche dans un canal à huile 14 pratiqué dans l'axe 4. 

  
Chaque cylindre d'appui 3 est pourvu d'un frottoir 15 comportant un morceau de feutre 16 monté sur une bande de bois 17 et porté par un bras à ressort 18 qui applique le

  
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frottoir par un tuyau d'arrivée 19. Celui-ci aboutit de préférence près du milieu de la face active. L'huile s'écoule latéralement et empêche un chauffage non uniforme et par conséquent une dilatation inégale le long du cylindre d'appui.

  
Des frottoirs supplémentaires sont établis à proximité des cylindres travaillants 2. Ces frottoirs comprennent des bandes de bois 20 portant des feutres 21. Ils sont maintenus en place et appliqués contre les cylindres par des fils à

  
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Les feutres 21 s'appuient à la fois sur le cylindre effectif et sur le cylindre d'appui. Pendant le fonctionnement, ces frottoirs sont imbibés par l'huile qui y est amenée et empêchent efficacement les particules dures et autres matières étrangères de passer entre le cylindre travaillant et le cylindre d'appui. Le cylindre d'appui inférieur est pourvu

  
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porté par une pièce de garde 22 entourant le cylindre inférieur.

  
La matière soumise au laminage est dévidée par des dévideurs ou bobines 23 et 24. Ces derniers sont montés sur des

  
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ceux-ci ou de tourner librement de façon que chaque dévideur peut fonctionner comme enrouleur ou comme dérouleur. Chaque dévideur présente un logement 26 dont la largeur décroît du centre du dévideur à la périphérie. Une barre ronde 27 y est adaptée et est repoussée vers l'extérieur par des ressorts

  
28. Ce dispositif fait office de pince de serrage pour fixer

  
l'extrémité de la matière.

  
n La matière venant du dévideur 23 passe sur un rouleau

  
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foré comme c'est indiqué en 31 pour permettre 1'arrivée d'eau

  
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renvoi 29 et sa surface supérieure entre en contact avec un frottoir 32 qui y est appliqué par des ressorts. Entre le

  
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la surface supérieure du feuillard par un tuyau 33. La surface inférieure de la matière antre en contact avec un frottoir 34 qui y est appliqué par des ressorts.

  
Après son passage sur ,1-9 frottoir 34 la matière se meut entre des guides 35. ceux-ci se prolongent entre les cylindres travaillants et empêchent le gondolement de la matière.

  
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étant établis sur le trajet de la matière entre le passage et

  
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Les cylindres de renvoi 29 font suivre à la matière un traj.?t qui forme la tangente commune aux cylindres travail-

  
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doit être guidée sur ce trajet, car autrement il y aurait un danger sérieux de la déchirer lorsqu'on effectue de fortes réductions d'épaisseurs.

  
Fendant l'opération de laminage, l'un des dévideurs fonctionne comme dérouleur et tourne librement, La vitesse de la

  
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contrôle minutieux et ceci nécessite fréquemment un ralentissement de l'enrouleur. L'inertie du cylindre dérouleur tend dans ces conditions à produire un emballement. Des sabots de freinage 36 pourvus chacun d'une manivelle de réglage à main
37 sont employas pour exercer une légère action de freinage et empêcher la matière de se .dérouler d'un dévideur sauf

  
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Par suite du poids des dévideurs et .de la matière qui s'y trouve, il se produit inévitablement de légères irrégularités dans le déroulement de la matière. Les frottoirs à ressort comprennent cette tendance et absorbent le ballant qui

  
se forme dans la matière. Ce ballant est très faible, 'niais il est fort Inopportun, spécialement aux grandes vitesses, car il constitue une source de déchirures de la matière.

  
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est construit réellement. Les organes travaillants sont montés sur un socle 38 présentant un prolongement latéral 39 pour recevoir un moteur de commande 40. Ce dernier est relié par un accouplement 41 a un pignon 42 qui engrené avec une roue dentée 43 clavette sur un arbre 25. Celui-ci porte la bobine de dévidoir ou dévideur 24. La roue d'engrenage 43 est en prise avec une roue semblable 43 -a montée sur l'arbre qui porte le dévideur 23.

  
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et de leurs mécanismes de commande. Chaque bobina est libre de tourner sur son arbre mais est empêchée de se déplacer longitudinalement sur ce dernier par un collier 45. Chaque

  
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ture à rocnet 47. La roue d'engrenage 43 porte un cliquet 48 monté sur un pivot 49 s'étendant à travers un renflement formé sur la face interne de sa jante. Le pivot 49 porte un bras 50 et un ressort de compression 51 est place entre le bras et la jante de sorte que le cliquet est constamment pousse dans la denture à rochet. Une tige poussoir 52 partant du bras 50 pénètre dans une ouverture de l'arbre 25. L'arbre

  
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pourvue d'une partie plane inclinée 54 qui entre en prise avec l'extrémité de la tige 52. La tige 53 est pourvue à

  
son extrémité extérieure d'un bouton 55. Lorsque ce dernier occupe la position représentée en traits pleins sur la Fig. 5, le cliquet 48 établit une connexion positive avec la denture à rochet. Lorsque le bouton est déplacé dans la position représentée en pointillé sur la Fig. 5, le cliquet est libéré de la denture et le dévideur peut fonctionner comme dérouleur.

  
Les arbres 25 sont montés dans des coussinets établis dans des paliers 56 assujettis au socle 38. Une paire de cages de laminoir 57 est disposée au-dessus des paliers 56.

  
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De part et d'autre de l'axe central, les cages sont pourvues de consoles latérales 59 qui portent des paliers 60 dans lesquels sont montés las coussinets des cylindres de renvoi

  
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paliers pour l'arrivée et le départ de l'eau de réfrigération.

  
Les cages de laminoirs sont rainurées pour recevoir les collets carrés 4 des cylindres d'appui. La position du cylindre inférieur est réglée au moyen de vérins 62 qui s'appuient sur le fond des rainures pratiquées dans les cages de laminoirs. Le cyliiidre supérieur est monté élastiquement sur des ressorts 63 portés par des pièces transversales 64 dans les rainures. Un bloc cunéiforme 65 est disposé au-dessus de chacun des collets carrés 4 du cylindre d'appui supérieur et ce bloc entre en prise avec un coin ajustable 66. Ce dernier est foré et taraudé pour recevoir une tige filetée ajustable

  
 <EMI ID=33.1>  mincir et munie d'un volant de manoeuvre 68. celui-ci est

  
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permettre une lecture directe du degré de réglage,

  
Les petits cylindres travaillants sont empêchés de se déplacer longitudinalement par des paliers de butée 70 s'adaptant dans des logements 71 formés aux extrémités du cylindre. On peut varier la position du palier de butée 70 à l'aide de

  
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la face extérieure des cages de laminoir 57. Ces tiges sont pourvues d'écrous d'arrêt 74 et de poignées de manoeuvre 75. Les cylindres travaillantssont pourvus chacun de tourillons
76 engagés dans des paliers de support 77 (Fig.3) pour permettre leur ajustement latéral. Les paliers de support sont supportés par des tiges filetées 78 vissées à travers des blocs 79 sur la face interne des cages 57. La construction du bloc 79 est mieux représentée sur la Fig. 7. Chaque bloc est fendu en 80 et un boulon de serrage ou de traction 81 présentant une tête en forme de coin 82 pénètre dans les blocs 79 et s'étend à travers la cage. Le serrage de ces boulons de traction a pour effet d'assujettir les tiges 78 fermement en place.

  
Les guides 35 ont des extrémités coniques de manière à

  
ce qu'ils puissent être poussés profondément dans le passage. La pression exercée par les guides sur le feuillard est réglée par des tiges filetées à main 83 vissées à travers des supports 84. Pendant le fonctionnement, le guide qui se trouve du côté de l'entrée est serré contre le feuillard et celui qui se trouve du coté de la sortie est desserré.

  
Outre le guide 35, on emploie également des guides la-

  
 <EMI ID=36.1>  guides latéraux sont serrés du côté de l'entrée et desserrés

  
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parties de la machine. L'huile usée est refroidie dans un récipient formé dans le socle 38 et est reprise par un conduit
89 dans lequel est intercalée une pompe 90. Celle-ci renvoie l'huile à travers un conduit 91 dans un épurateur d'huile
(non représenté ).

  
Pendant le fonctionnement, les volants 55 sont manoeuvrés de manière à embrayer alternativement les dévideurs 23 et 24, de sorte que la matière est déplacée d'abord dans un sens et ensuite dans l'autre sens. La vitesse du moteur 40 est réglée par un volant de manoeuvre 92. Grâce au montage antifriction sur les cylindres d'appui, la tension nécessaire est relativement faible" Les petits cylindres effectifs travaillants constituent, quant au fonctionnement, une sorte de filière antifriction dans laquelle la matière est réduite d'épaisseur en ne nécessitant qu'une très faible dépense de force motrice. Le produit obtenu présente très exactement les dimensions voulues il est absolument plan et sa surface est unie comme un miroir.

   Une fois le feuillard passé au travers du laminoir et fixé aux dévideurs, il n'en est plus enlevé avant que la réduction d'épaisseur voulue ait été atteinte. Il en résume que le laminoir pendant l'opération porte un feuillard dont les parties extrêmes ont la même épaisseur que le feuillard original, mais qui présente une longue partie intermédiaire ayant une épaisseur intermédiaire ou l'épaisseur définitive. Les parties qui se trouvent aux extrémités sont des déchets

  
et doivent être coupées. Le produit est enroulé en bobines

Claims (1)

1. sur un envideur 93 actionné par l'arbre 41 au moyen d'une courroie 94. Des frottoirs 95 soumettent la surface du feuillard à un traitement final.

   La fig. 9 montre une contre butée 96 de part et d'autre

   de chacun des cylindres effectifs 2. Les contrebutées sont formes de petites pièces de fonte assujetties aux cages de laminoirs. Elles sont munies de raccords 97 pour l'arrivée d'huile sous pression et sont pourvues sur leurs faces d'appui d'ouvertures 98 à travers lesquelles l'huile passe sur la <EMI ID=38.1>

   en prise avec les cylindres travaillants 2 et le cylindre d'appui 3 immédiatement au-dessus ou en-dessous de la contrebutée 96. Ces frottoirs sont maintenus en place par des fils transversaux 99 pressas par des ressorts.

   Bien qu'on ait décrit et représenté ici une forme d'exécution préférée de l'invention, des modifications de détails entrent dans le cadre de celle-ci.

   REVENDICATIONS.

   1.- Laminoir à froid pour le laminage de feuillards ou de minces bandes de métal comportant au moins un cylindre travaillant relativement petit ayant un support ou appui antifriction et disposé de manière à être actionné principalement par la tension exercée sur le feuillard débité.

   2.- Laminoir de feuillards à froid, pour le laminage

   de feuillards ou de minces bandes métalliques, comprenant des cylindres lamineurs relativement petits, des cylindres d'appui pour ces lamineurs avec montage anti-friction, et un dispositif pour tirer le feuillard à travers les cylindres lamineurs, ces derniers étant actionnés principalement par la tension exercée sur le feuillard à sa sortie. 3.- Laminoir de feuillards à froid, comprenant des cylindres lamineurs relativement petits et des cylindres d'appui relativement grands pour ces cylindres lamineurs des dévideurs à renversement de mouvement auxquels les extra'mités du feuillard peuvent être assujetties et un dispositif pour commander ces dévideurs, en vue de tirer la bande dans un sens et dans l'autre à travers le laminoir, les cylindres d'appui ayant

   un montage anti-friction pour empêcher la friction à tel point que le laminoir peut être actionné principalement par la tension exercée sur la bande par les dévideurs.

   4.- La minoir le feuillards à froid ayant au moins un cylindre lamineur relativement petit et un cylindre d'appui

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   mouvement auxquels l'extrémité du feuillard soumis au laminage peut être assujettie, un moteur unique, et un mécanisme

   <EMI ID=40.1>

   commander l'un ou l'autre dévideur.

   <EMI ID=41.1>

   tant à tirer un&#65533;bande de métal mince au-delà d'un cylindre lamineur relativement petit pourvu de supports ou appuis anti-friction.

   6.- Procéda de laminage à froid de feuillards, consistant à tirer une\banda au-delà d'un cylindre lamineur relativement

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   fisante pour constituer la principale force motrice du cylindre.

   <EMI ID=43.1>

   tant à tirer la bande au-delà d'un cylindre lamineur relativement petit pourvu d'un appui anti-friction et à maintenir une tension suffisante sur le feuillard à sa sortie, de ma-

   <EMI ID=44.1> 8.- Procédé de laminage à froid de bandes métalliques, consistant à faire passer la bande par des passages successifs

   <EMI ID=45.1>

   tiple de la longueur de la bande originale, chacun des passages du laminoir comportant au moins un ceindre supporte de diamètre suffisamment petit pour rendre inutile un recuit intermédiaire.

   9.- Procédé de laminage à froid de bandes de métal, consistant à faire passer la bande à travers une série de passages de laminoir formées par des cylindres supportés de diamètre suffisamment petit pour conserver la ductilité du métal dans une mesure suffisante pour rendre inutile un recuit intermédiaire.

   10.- Dans un laminoir, un cylindre lamineur, un cylindre d'appui, et un frottoir coopérant avec l'un ou les deux cylindres mentionnés.

   11.- Dans un laminoir, un cylindre lamineur, un cylindre d'appui, un frottoir coopérant avec l'un de ces cylindres et

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   face de la matière qu'il s'agit de laminer.

   12.- Dans un laminoir, un passage, un frottoir distant

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   surface de la matière soumise au laminage et un dispositif pour amener du lubrifiant sur la face de la matière entre le passage et le frottoir.

   13.- Dans un laminoir, un cylindre lamineur un cylindre d'appui et des frottoirs de cylindres destinés à entrer en prise avec la surface active de parties de ces cylindres

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   -contact l'une avec l'autre. 14.- Dans un laminoir à tôles, une paire de cylindres lamineurs, des dispositifs pour faire passer le métal dans

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   situés de part et d'autre des cylindres, ces guides étant

   <EMI ID=50.1>

   ou desserres pour entrer en prise avec la matière.

   <EMI ID=51.1>

   lamineurs, un dispositif pour faire passer la matière entre ces derniers dans l'un ou l'autre sens, à volonté des guides situés de part et d'autre des cylindres, chacun de ces guides comprenant une/paire de tables entrant en prise avec les faces opposées de la matière et pénétrant profondément dans le passage du laminage, et des dispositifs pour serrer ou desserrer à volonté l'un ou l'autre des guides.

   16.- Dans un laminoir, un passage de laminage, un guide pour la matière soumise au laminage et un dispositif pour refroidir ce guide.

   17.- Dans un laminoir, un passage de laminage, un cylin-

   <EMI ID=52.1>

   ce passage et un dispositif pour amener un fluide réfrigérant sur ce cylindre de renvoi.

   18.- Dans un laminoir pour matière en feuilles minces, un passage de laminage comportant une paire de cylindres lamineurs, et un dispositif de guidage pour la matière disposé de manière à guider celle-ci sensiblement suivant la tangente commune aux cylindres lamineurs.

   19.- Dans un laminoir pour matière en feuilles minces, un passage de laminage comportant une paire de cylindres lamineurs, un dévideur pour fournir la matière et un dispositif de guidage disposé entre le dévideur et le passage et susceptible de guider la matière débitée sensiblement sui-

   <EMI ID=53.1> 20.- Dans un laminoir, une paire d'arbres, un dévideur monté sur chaque arbre et susceptible d'être embrayé ou débrayé de façon que ces dévideurs puissent être utilisés alternativement comme enrouleurs ou comme dérouleurs, et un passage de laminage susceptible d'agir sur la matière passant de l'un des dévideurs à l'autre.

   21.- Dans un laminoir, une paire d'arbres, sur chaque arbre un dévideur susceptible d'être embrayé ou débrayé de façon que ces dévideurs puissent être utilisés alternativement comme enrouleurs ou comme dérouleurs un passage de laminage

   <EMI ID=54.1>

   deurs à l'autre, des guides pour déterminer le trajet de la matière pendant son passage de l'un des dévideurs à l'autre et à travers le passage, avec ou sans dispositifs pour le refroidissement des guides.

   22.- Dans un laminoir, une paire d'arbres, sur chaque arbre un dévideur susceptible d'être embrayé ou débrayé de façon que ces dévideurs puissent être utilisés alternativement comme enrouleurs ou comme dérouleurs, un passage de laminage destiné à agir sur 'la matière passant de l'un des

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   un dévideur de déroulement.

   23.- Procédé de laminage consistant à faire passer la

   <EMI ID=56.1>

   tre une paire de cylindres, de manière à effectuer des réductions successives d'épaisseur et à maintenir en tout temps les extrémités de la matière des deux côtés du passage, et

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   dévideurs sur lesquels la matière est enroulée. 24.- Un laminoir comportant un cylindre, une contrebutée disposée le long de la face active du cylindre et venant en prise avec cette&#65533;ace active, et un dispositif pour introduire un lubrifiant à travers ces contrebutées.

   25.- Un laminoir comprenant un cylindre lamineur, un cylindre d'appui pour ce cylindre lamineur,une contrebutée entrant en prise avec le cylindre lamineur et formant un support latéral pour ce dernier, un dispositif pour amener le lubrifiant à travers la contrebutée et un frottoir pour le cylindre lamineur.