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Machine-outil pour l'usinage de lingots bruts Dr. WALDRICH K.G,
La présente invention a pour objet une machine-outil pour l'enlèvement des copeaux sur des lingots bruts, à l'état chaud et comportant quatre ou plus de quatre arêtes. Les lin- gots bruts, sortant chauds des coquilles ou des fours à recuire et qui ont le plus souvent une section quadrangulaire et sont amincis vers leur extrémité inférieure, sont destinés à être ' soumis, avec la machine conforme à l'invention et avant de pas- ser au laminage ultérieur, à un enlèvement de copeaux aussi ra- pide que possible sur leurs:quatre faces extérieures. Le dis- positif conforme à la présente invention assure un tel traite-
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ment sur le parcours des lingots bruts de la coquille au la- minoir.
Ce dispositif présente l'avantage de pouvoir être mon- té d'une façon particulièrement avantageuse sur ce parcours et aussi de ne pas entraîner de retard sur celui-ci du fait du temps nécessaire au traitement, ce retard étant susceptible de nuire à l'évolution du travail.
Conformément à la présente invention, le dispositif d'avancement dos blocs chauds du four au laminoir traverse la machine. On prévoit un dispositif, qui peut être déplacé contre l'une des faces frontales des lingots, de manière telle que les lingots soient appliqués par leur autre face contre une cale fixe et solide et être maintenus de ce fait pendant l'opéra- tion. L'opération elle-même est effectuée en une seule passe de l'outil, qui est déplacé par des dispositifs de guidage, spécialement actionnés le long des faces de l'objet. Le trai- tement s'effectue, de préférence, pendant le déplacement de l'outil en direction de la cale fixe de l'objet.
Les disposi- tifs de guidage des porto-outils peuvent être disposés en dehors de la section de la machine dans laquelle les objets se trouvent pendant leur traitement et dans laquelle se produi- sent leurs amenée et retrait.
Aux dessins ci-joints on a représenté, à titre d'exem- ples non limitatifs, diverses formes de réalisation de la ma- chine qui fait l'objet de l'invention.
Dans ces dessins : fig. 1 est une coupe longitudinale verticale de la ma- chine ; fig. 2 en est une coupe longitudinale horizontale ; fig. 3 et fig. 4 représentent une section verticale de la ma chine ;
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fig. 5 est une coupe longitudinale de la machine dans une de ses variantes ; fig. 6 est une section suivant II-II do fig.,5 ; fig. 7 représente l'extrémité antérieure d'un coulis- seau, dans une autre forme de réalisation, avec des supports basculants en coupe verticale ; fig..8 représente le même dispositif que celui de fig. 7, mais en coupe horizontale ;
fig. 9 est une section suivant V-V de fig. 8 ; fig. 10 est une variante de la machine conforme à l'invention avec une voie à galet, basculante vers le bas, la représentation étant donnée en coupe longitudinale schématique ; fig. 11 représento,en section, la même forme de réali- sation que fig. 10 : fig. 12 représente schématiquement, en coupe, une forme particulière du porte-outil ; fig. 13 explique le mode de fonctionnement du disposi- tif de réglage de fig. 12, lors de l'emploi d'outils constitués de plusieurs éléments ; fig, 14 représente d'une manière tout-à-fait schémati- que le principe de la coopération des diverses caractéristiques de l'invention.
Pour la simplification des dessins, les coupes et sec- tions ont été représentées de manière telle que, dans tous les cas, les parties essentielles de la machine puissent être dis- tinguées.
Sur le chassis 1 reposent tout d'abord les rails 2, sur lesquels se déplacent les chariots 3, servant à l'amenée et à l'enlèvement des objets. Le support comporte, entre les rails dos guidages 4 parallèles aux rails, en forme de griffes et
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qui saisissent, par l'intermédiaire des griffes 5, les chariots
3, empêchant de ce fait l'enlèvement de ces derniers. Dans la partie médiane 6 du support est disposé un plongeur 7, déplaça- ble verticalement vers le haut et vers le bas et, par exemple, actionné hydrauliquement, dont l'extrémité supérieure en forme de griffes entoure un tenon 8, de forme correspondante, du cha- riot 3, lorsque le chariot se trouve dans la position médiane.
'Le tenon 8 est denté des deux c8tés, à son extrémité supérieure et engrène avec des roues dentées 9, qui pénètrent à leur tour dans des dents des organes preneurs ou grappins 10 qui sont mon- tés basculants sur le chariot, autour d'un axe parallèle à la direction du mouvement. Ces grappins peuvent, par le soulèvement ou l'abaissement du plongeur 7, être soit dressés ou bien abat- tus vers le milieu du chariot. Dans la position redressée, leur surface supérieure s'adapte à l'objet à travailler.
Des deux côtés des rails 2, le châssis 1 porte les plon- geurs inférieurs 11, actionnés hydrauliquoment et servant au maintien de l'objet.
Ces plongeurs 11 sont, comme les plongeurs supérieurs 12, constitués par le carter 13 avec le piston 14 qui se trouve à l'intérieur et sur lequel est fixé l'organe preneur ou grappin
15, de préférence interchangeable) pour le maintien de l'objet 16.
Au-dessous du piston 14 est disposée la chambre de pression 17.
En introduisant de l'eau sous pression dans cette chambre de pression, le piston peut être appliqué très énergiquement contre l'objet. Pour rendre plus simple la commande du piston, sa tige
18 est guidée dans un second cylindre de pression 19 et reliée avec le piston 20 qui s'y trouve. Par l'introduction d'eau sous pression au-dessus ou au-dessous du piston 20, on permet, avec une faible consommation d'eau sous pression, un déplacement vers
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le haut et vers le bas rapide et simple.
Sur la face frontale de la machine, le châssis 1 est muni d'un tréteau 21, qui est réalisé comme une poupée mobile.
Dans l'éxe longitudinal de la machine est tourillonné un arbre 22, dans le tréteau, arbre dont la tête interchangeable 23 est destinée à s'appliquer contre l'objet 16. L'arbre 22 est tou- rillonné de manière telle que la pression exercée par l'inter- médiaire.de l'objet puisse lui être transmise. Un mécanisme à vis sans fin 24 est prévu pour son entraînement ; ce mécanisme peut, par exemple, être actionné au moyen d'un moteur électri- que 26. On peut amener de l'eau de refroidissement ou de l'hui- le de graissage à l'arbre 22 par un alésage central 25.
Sur l'extrémité postérieure du châssis 1 s'applique le porte-chariots 27. Ce porte-chariots porte dans son milieu lon- gitudinal, du côté dirigé vers l'objet, un tréteau 28 qui forme un cylindre dont l'extrémité arrière est fermée par le couver- cle 29 et dans lequel un piston différentiel 30 peut se dépla- cer concentriquement à l'axe longitudinal médian de la machine.
En introduisant de l'eau sous pression dans la chambre cylin- drique arrière 31, le piston 30 peut être appliqué énergique- ment contre l'objet 16. La petite chambre cylindrique 32 suffit. pour le retrait.
Dans le piston différentiel 30 et coaxialement avec lui lui est tourillonné un arbre ou broche 33, qui porte à son ex- trémité antérieure une tête interchangeable 34, s'appliquant contre l'objet. Un coussinet 35, tel par exemple qu'un coussi- net à rouleau, sert à recevoir la pression axiale. L'arbre com- porte un alésage 36 qui, derrière la tête 34, s'élargit en for- mant une chambre 37. Dans l'alésage 36 pénètre un tube 38, qui débouche dans la chambre 37 sous la forme d'une plaque 39. On -
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peut donc faire circuler l'eau de réfrigération en un large flot autour de cette plaque 39, dans la chambre 37, afin d'obtenir une réfrigération efficace de la tête 34. On peut natroçllement utili- ser la même disposition pour l'arbre 22.
Lorsque l'objet 16 est, par l'avancement du piston dif- férentiel 30, serré entre les tétas 34 et 23 et lorsque les or- ganes preneurs 10 et 15 sont enlevés de l'objet 16, ce dernier peut être mis en rotation autour de son axe longitudinal ppr le mécanisme à vis sans fin 24, l'arbre 33 étant ainsi entrainé.
Dans l'axe médian de la machine également, le cylindre de pression 40 est tourillonné à l'extrémité arrière du porte- chariots, ce cylindre étant alimenté par la conduite 41 d'eau sous pression. Le piston, monté dans le cylindre, entraîne par sa tige 43 le chariot 44, qui, des deux côtés du cylindre de pression 40, est monté coulissant sur le porte-chariots 27. Le chariot 44 est constitué par la pièce transversale 44' qui est saisie par la tige de piston 43 et par les deux pièces latérales
44" et 44'", qui coulissent par leur face inférieure sur les guides conformés d'une manière correspondante, du porte-chariots
27. Les pièces latérales 44" et 44"' portent à leur extrémité antérieure des tourillons verticaux 45, autour desquels sont montés basculants les porte-outils 46.
Les porte-outils portent les outils 47 et sont articulés, vers les deux côtés extérieurs de la machine au moyen d'axes également verticaux 48 sur des barres de commande 49. En avançant et en reculant ces barres de commande 49, les porte-outils 46 sont basculés autour des touril- lons 45 et de ce fait les outils 47 sont en même temps déplacés vers l'axe médian de l'objet.
Un dispositif particulier sert à actionner les tiges de commande ; ce dispositif est disposé dans un carter 50, fixé
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(au-dessus du cylindre de pression 40 et passant par-dessus ce dernier) sur les deux chariots latéraux 44", 44t't. On réalise ainsi un accroissement de la rigidité entre les deux chariots latéraux.
Le carter 50 contient deux tourillons 51 pour un axe 52; monté perpendiculairement à l'arbre longitudinal médian de la machine ; cet arbre porte à ses deux extrémités dos roues den- tées 53 qui engrènent à leur tour dans des crémaillères 54, re- liées aux barres de commando 49. Les crémaillères 54 sont donc disposées dans des saillies 55 du carter 50,
La rotation de l'axe 52 est assurée par une roue dentée 56 qu'il porte.
Cette roue dentée 56 ost entraîné par une roue dentée 57, montée sur le pignon 58 d'un mécanisme différentiel Le pignon 58 est monté avec sa roue opposée 59 sur l'arbre 60 du différentiel, cet arbre étant lui-môme rotatif dans des pa-. liers 61, 62 du carter 50 et portant à l'une de ses extrémités un pignon fixe 63.L'organe basculant 64 du différentiel porte, à sa périphérie, une roue à vis sans fin 65, dont l'hélice (non représentée au dessin) se déplace sur un arbre 66 et est entrainée par ce dernier qui est disposé parallèlement à l'axe médian longitudinal de la machine, sur le cylindre de pression ' 40 ou dans un pont 67, placé au ..dessus du tréteau 28.
Ce pont 67 porte le siège de l'ouvrier. Devant ce siège se trouve un volant 69 par lequel on peut, à l'aide d'un dispr sitif convenable qui n'a pas été représenté, faire tourner l'axe 66. La rotation de cet axe provoque, par le diff@rontiel, une rotation de l'arbre 52 et de ce fait un déplacement des outil. 47.
En plus de cette commande volontaire du dispositif de de- placement des outils, on prévoit également un dispositif automa-. tique déplacement. A cet effet, un autre pignon 70, monté sur
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un arbre 74 tourillonné dans des paliers 71, 72 ot 73, engrène avec le pignon 63. Entre les paliers 72 et 73 est claveté sur l'arbre 74 un levier 75, dont l'extrémité inférieure 75' se dé- place dans le chariot d'un rail do guidage 76, dont les extré- mités sont fixées dfune manière réglable aux cylindres de pres- sion 40 ou aux ponts 67. Lorsque le rail 76 est, comme repré- senté, amené à faire un certain angle par rapport à l'axe mé- diant de la machine, l'extrémité antérieure 75' du levier 75 se déplace latéralement si le chariot est déplacé vers l'avant ou vers l'arrière.
Ceci provoque, en fonction du déplacement en avant ou en arrière du chariot 44, un déplacement des outils.
En choisissant et en montant convenablement les divers éléments, les outils peuvent ôtro guidés de manière telle qu'ils s'appro- chent ou s'éloignent l'un de l'autre, en fonction de la forme retrécie des objets 16.
Pour pouvoir saisir également l'objet d'en haut, on dispose verticalement au-dessus des plongeurs 11, des plongeurs 12 semblables et agissant dans une direction opposée et qui sont portés par le pont 77, en forme do fourche.
L'extrémité frontale 77' du pont 77 s'applique sur le tréteau 21. Les deux bras postérieurs 77" reposent sur des co- lonnes 78, qui sont fixées au porte-chariots 27 des deux c8tés do ce dernier.
Sur le pont 67, en avant du siège 78 de l'ouvrier, sont disposés les leviers de commande 79 et les autres dispositifs de commande do la machine. On peut, du haut de ce siège, voir directement les opérations.
Dans le châssis 1, de part et d'autre des plongeurs 11, sont prévus des évidoments 80 à travers lesquels les copeaux, enlevés de l'objet, peuvent tomber vers le bas dans des chambres ou récipients prévus à cet effet.
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La machine conforme à l'invention, permet de travailler très rapidement sur toute leur face des lingots bruts. A cet effet on utilise des outils qui s'appliquent chaque fois sur les deux faces opposées de l'objet et qui ont une largeur au moins telle que, pour un passage devant l'objet, ils s'éten- dent sur au moins la moitié de sa surface. De ce fait, aussi- tôt après le premier rabotage, l'objet peut être tourné de 90 et de nouveau traité do manière telle que, après deux passes, l'opération soit terminée et que l'objet puisse être envoyé au laminage. La forme des outils doit naturellement être adaptée au profil extérieur de l'objet.
Pour éviter la production, dans les outils qui doivent être très larges, de tensions qui pour- raient entrainer des fissures dans ces outils, on les subdivi- se de préférence, sans supprimer pour cela la réalisation d'une coupe continue qui permet l'enlèvement d'un copeau ininterrom- ' pu.
Le lingot brut, chaud, transporté par le chariot 3 sur les rails 2 au-dessous du milieu de la machine est tout d'abord amené, par inclinaison vers l'avant de la tête 34 jusqu'à la tête 23. Les plongeurs supérieurs 12 sont alors abaissés sur le lingot de manière que l'objet se trouve entre ces plongeurs et' les organes preneurs 10 du chariot. Les plongeurs inférieurs 11 sont alors amenés à s'appliquer sur le lingot et les organes preneurs 10 sont tournés vers l'intérieur, sous l'action de la haute pression du plongeur 7 appliquée contre le chariot 3 main- tenu par les griffes 5. De ce fait, deux des c8tés du lingot brut sont disponibles pour le traitement et en outre l'espace nécessaire au passage des outils est libre aux côtés du lingot.
Lorsque, le cas échéant, le lingot est amené dans sa position correcte en hauteur par les petits pistons 20 des plongeurs 11
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ot 12, ces derniers sont fortement appliqués sur 10 lingot par l'action do leurs pistons 14. Comme les extrémités supérieures dos lingots bruts sont souvent irrégulièros, munies de soufflu- res et peu solides, il ne suffirait pas de maintenir le lingot entre les têtes 34 et 23, d'autant plus que la résistance de la matière chaude est encore faible. Les plongeurs 11 et 12 doivent donc, le plus souvent assurer le maintien du lingot pendant le traitement. Du fait de l'état incomplètement solidifié de l'objet; il existe également des limite.5/supérieures pour la pression de ces plongeurs.
Cos plongeurs doivent donc présenter sur une lar-' ge surface, une forme adaptée à l'objet. Comme les lingots bruts sont le plus souvent coulés en coquille et ont des formes rela- tivement régulières, ceci n'entraîne pas de difficulté.
Une fois la fixation terminées les outils 47 sont, par déplacement du chariot 44 amenés à l'objet au voisinage de la tête 23 et ils enlèvent, pendant la poussée en avant du chariot, qui se produit alors, un copeau qui tombe vers le bas.
Immédiatement après la fin de cette course de travail, l'objet est libre, Les organes preneurs 10 du chariot 3 se re- dressent de nouveau et le lingot retombe sur eux. Le lingot avec ses faces qui viennent d'être travaillées, peut donc très rapidement être amené au laminage ultérieur.
Le galet 81, disposé en avant d'un des organes preneurs
10 du chariot 3 sert de dispositif de sécurité. Si par exemple le plongeur 7 n'avait, pour une raison quelconque, pas déplacé tout-à-fait les organes preneurs 10, le chariot de l'outil 44 heurterait le galet et le presserait lui-même, vers le bas dans la position finale, pinsi que les autres organes preneurs, par l'intermédiaire du mécanisme.
---- Aux fig. 5 à 9 on a représenté une autre forme de réa-
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lisation de l'invention, qui convient particulièrement aux opérations plus simples et pour un montage latéral particulier à côté des voies à galets.
L'ensemble de la machine consiste en un châssis clos, qui comporte d'une part les ooulisseaux portant les outils avec leur Commande linéaire, tandis qu'à son extrémité opposée il est muni d'une cale contre laquelle l'objet est appliqué par sa face frontale, par l'intermédiaire d'une tête de fixation, dis- posée entre les coulisseaux. Au milieu du châssis se trouve la chambre dans laquelle est placé l'objet lui-même et au-dessous un dispositif d'amenée des objets est disposé à une profondeur telle que le coulisseau inférieur peut se déplacer librement au-dessus de ce dispositif d'amenée,. Cette réalisation de la machine présente le grand avantage d'un encombrement latéral réduit, tout en permettant de réaliser en même temps un châs- sis très robuste, avec une consommation relativement faible de matière.
La machine peut être très facilement utilisée dans des laminoirs à côté des voies à galets existantes pour l'avance- ment des lingots ou autres. De même la machine convient bien à un montage entre deux voies à galets, lorsque l'une des voies à galets, par exemple, est destinée à amener les objets, tandis, que l'autre voie à galets doit transporter plus loin les objets traités, par exemple jusqu'au train de laminoirs suivant ; du fait du faible encombrement latéral de la machine, les voies à galets n'ont besoin de présenter entre elles qu'un faible écartement latéral.
;' Le but recherché est en outre atteint par diverses caractéristiques particulières de la machine.
Pour l'amenée et l'enlèvement des objets, on ménage dans la partie médiane du châssis des rainures en U, dans lesquelles
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les galets de roulement des chariots d'alimentation sont gui- dés et qui empêchent en marne temps que les galets quittent les surfaces de roulement. Les chariots sont munis de bras porteurs sur lesquels l'objet peut être placé à la hauteur convenable pour le traitement. Ces bras porteurs sont montés dégageables latéralement, autour d'articulations, en direction du déplace- ment du coulisseau ; ils comportent en outre des butées par lesquelles le coulisseau inférieur peut les dégagera lors de son passage, au moyen d'un guidage qu'il porte lui-même.
Ces bras porteurs comportent en outre des dispositifs, qui sont bandés lors du passage du coulisseau vers l'avant et qui peu- vent donc lors du retour du coulisseau redresser les bras por- teurs. De ce fait tous dispositifs auxiliaires d'actionnement sont inutiles. Comme les coulisseaux écartent eux-mêmes de leur trajet les bras porteurs) lors de leur course on avant et comme ces bras porteurs reviennent lors du retour du coulisseau immé- diatement sous l'objet, on évite toute commande spéciale et la puissance nécessaire ainsi que leur service peu commode ; en môme temps on a réalisé la possibilité d'un passage extrêmement rapide des objets à travers la machine.
Dans la forme de réalisation la plus simple, les cou- lisseaux portent des outils raboteurs qui enlèvent, lors du passage du coulisseau un copeau de la face supérieure et de la face inférieure de l'objet. Lorsque, comme cela arrive couram- ment, les faces à travailler de l'objet font un certain angle entre elles, les coulisseaux peuvent aussi être disposés sous un angle correspondant l'un par rapport à l'autro. La possibi- lité d'utiliser une telle machine serait relativement limitée.
Suivant une autre forme de réalisation de l'invention les ou- tils ne sont donc pas fixés au coulisseau directement, mais --
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par l'intermédiaire d'un ou de plusieurs supports basculants.
De tels supports basculants peuvent avantageusement aussi êtro utilisés sùr les côtés du coulisseau pour recevoir des outils qui doivent travailler sur les faces latérales des objets.
Lorsque de tels supports basculants sont fixés aux coulisseaux supérieur et inférieur, les outils disposés du même côté sont un peu décalés l'un par rapport à l'autro et placés un peu en superposition de coupe. Le déplacement des supports basculants peut être provoqué au moyen d'une commande mécanique qui, dans le cas du traitement d'objets coniques, peut par exemple être fonction de la commande principale des coulisseaux, de telle manière qu'à une position déterminée du coulisseau corresponde une position des supports basculants. D'autres caractéristiques de l'invention sont précisées ci-après, en se référant aux des- tins annexés.
Le châssis de la machine la porte, à l'une de ses ex- trémités, dans les dispositifs de guidage convenables, le cou- lisseau supérieur 2a et le coulisseau inférieur 3a, dans l'ex- trémité antérieure desquelssont montés les outils raboteurs 4a.
L'actionnement descoulisseaux peut ùêtre effectué de différen- tes manières, Dans l'ensemble représenté il est assuré au moyen :des pistons 5a et des tiges de piston 6a, qui sont tourillon- nées dans des cylindres ,7a du châssis de la machine. De même dans le châssis de la machine et entre les deux coulisseaux ,est monté un cylindre 8a, avec un piston 9a, à l'extrémité antérieure duquel est fixée la tête de maintien 10a, qui ap- plique l'objet lla contre la cale 12a, fixée à l'autre extré- mité du châssis de la machine la et qui le maintient de cette manière pendant le travail.
Dans la partie médiane du châssis de la machine, au
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dessous de l'objet dans sa position de travail, des rainures 13a en U sont prévues dans la direction perpendiculaire à celle du déplacement des coulisseaux et dans lesquelles les galets de roulement 14a d'un chariot d'alimentation 15a roulent et sont en même temps maintenus contre tout dégagement.
Ces dispositifs de guidage et le chariot d'amenée lui- même sont disposés à une profondeur telle que le coulisseau inférieur peut se déplacer librement au-dessus d'eux lors de son passage.
Sur le chariot d'amenée 15a sont montés deux bras por- teurs 16a basculants autour d'articulations 17a d'une manière telle qu'ils peuvent être dégagés latéralement en direction de l'appui 12a. Dans leur position redressée ces bras porteurs peuvent recevoir l'objet lla, qu'ils maintiennent à la hauteur nécessaire pour son traitement. En outre ces bras porteurs 16a sont munis de disposififs tels que des ressorts qui sont ban- dés lors du dégagement et sont destinés à maintenir les bras porteurs dans leur position redressée. Dans l'exemple représen- té, les leviers basculants 18a sont à cet effet articulés de manière telle, dans le bâti la de la machine, qu'ils peuvent être basculés en arrière parallèlement au bras porteur 16a .
A leur extrémité supérieure ces leviers 18a portent des galets 19a roulant sur les bras porteurs 16a. Au-dessous de cette arti- culation 20a les leviers 18a sont munis de segments circulaires 21a et de câbles de traction 22a fixés sur ces derniers et qui, en passant sur des galets de guidage 23a 24a se terminent par des poids suspendus librement 25a, placés de manière telle que les leviers basculants 18a soient appliqués contre les bras porteurs 16a. Des guidages latéraux 26a, 26'a, 26"a maintiennent les bras porteurs dans leur position supérieure, lorsque le cha-
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riot 15a est amené hors de la position médiane et que, de ce fait, les leviers basculants 18 ne peuvent plus remplir cette fonction.
Sur celle de leurs faces tournéo vers les coulisseaux, les bras porteurs sont munis de butées 27a qui coopèrent avec une butée 28a, disposée en avant du coulisseau inférieur et à son arête inférieure, de manière telle que le coulisseau 3a, en passant avec sa butée 28a, sur les butées 27a fait basculer en arrière les bras porteurs, de sorte que l'objet 11a n'est maintenu qu'entre la tête 7a et la cale-appui 12a, le levier basculant 18a étant alors rabattu et les poids 25a étant rele- vés. Si le coulisseau 3a revient dans sa position de repos, les poids 25a tirent les leviers basculants 18a et ramènent les bras porteurs 16a dans leur position au-dessous de l'objet qui, immédiatement après lo retour du coulisseau et le dégage- ment de la tâte 10a peut être enlevé par extraction latérale du chariot 15a.
En fig. 6 on a représenté le montage de la machine con- forme à l'invention, entre deux voies à galets 30a 30a; ce dis- positif est tel quo les bras porteurs 16a du chariot 15a'peuvent passer latéralement entre les voies à galets, leurs faces supé- rieures 30'a se trouvant sensiblement à la même hauteur que la. surface supérieure 30a des ,voies à galets. Pour le déplacement latéral du chariot 15a, on peut utiliser par exemple une comman- depar câble 31a, guidée de part et d'autre sur des galets 32a.
Dans la variante de fig. 7 du coulisseau 2a, les outils
4a servant au traitement de la surface de l'objet 11a sont mon- tés à la face intérieure du coulisseau. En outre des cames la- térales 32a sont prévues sur le coulisseau ; ces cames portent, par l'intermédiaire d'articulations 23a, des supports bascu- lants 33a latéraux, disposés au-dessous de la surface de coupe
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supérieure. A leur autre extrémité, ces supports basculants 33a portent, par l'intermédiaire d'articulations 35a des crémail- lères 36a dont la denture, engrenant dans un pignon 37a, peut être actionnée par l'intermédiaire d'un arbre 38a, par exemple en fonction du déplacement en avant du coulisseau 2a d'une ma- nière qui n'a pas été particulièrement représentée au dessin.
La disposition de tels supports oscillants peut naturellement .être réalisée d'une autre manière, par exemple le coulisseau supérieur peut porter le support basculant et les outils pour le traitement de l'une des faces de l'objet, le coulisseau in- férieur portant le support basculant pour le traitement de la face opposée de l'objet. De même les outils pour le traitement des faces supérieures et inférieures de l'objet peuvent être fixés à des coulisseaux dans des supports basculants. A la fig. 9 on a représenté en coupe l'objot 11a à son extrémité la plus épaisse, en pointillé pour son extrémité amincie, en supposant qu'il s'agit d'un objet ne s'amincissant que sur les deux faces dont les cotés supérieur et inférieur sont parallè- les.
On a représenté aux fig. 10 et 11 une autre variante de la machine conforme à l'invention. Les outils 1b et l'b sont fixés au moyen de support sur les deux porte-outils 2b et 2'b.
Ces derniers sont disposés mobiles dans des guidages par cou- lissement et par roulement qui sont montés comme éléments dans le bloc de guidage 3b du carter de la machine. Leur position correspond à l'inclinaison des objets à travailler. Le chemin de guidage inférieur ost de préférence horizontal, le chemin de guidage supérieur est de préférence réalisé incliné.
Dans le bloc de guidage 3b sont disposés 1 ou plusieurs cylindres de serrage 4b avec pistons 5b et pièces de serrage 6b.
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Le dispositif de serrage 4b à 6b serre l'objet 7b contre la plaque de serrage 8b qui peut être refroidie ainsi que le dis- .positif de serrage. La plaque 8b est fixée au dispositif de tension 9b dans leqùel sont disposés les cylindres 10b et llb du coulisseau supérieur et 10'b et 11'b du coulisseau inférieur.
Los pistons se déplaçant dans les cylindres servent, avec les tiges de piston qui y sont fixées, (12b-13b et 12'b-13'b), au déplacement des coulisseaux 211b et 2b. Los tiges de piston sont donc couplées aux coulisseaux. Le couplage peut être durable.
Il est cependant possible de rendre, avec des moyens connus qui ont été utilisés sur des bancs d'étirage, los tiges de pis- ton rapidement séparables des coulisseaux. L'amenée des objets s'effectue, par 1'intermédiaire de la partie de voie à galets 14b, à la voie à galets basculante ou oscillante 15b. Sur cette dernière se trouvent des butées 16b, déplaçables ou basculables, qui 'ont une forme telle qu'un redressement ou centrage aisé de l'objet est rendu possible. La partie de voie à galets 15b est telle que, une fois terminée la fixation de l'objet, elle peut être amenée en dehors de la zone de déplacement du coulisseau 2'b. Ce résultat est obtenu par l'intermédiaire du segment den- té 18b et du pignon 19 b, autour de l'axe 20b.
On peut aussi utiliser une simple came de soulèvement, semblable au lève roue d'automobile, mais ceci présente l'inconvénient que les copeaux qui tombent gênent le passage des galets. L'enlèvement de l'ob- jet traité s'effectue par la voie à galets basculante 15b et par la partie de voie à galets 21b.
Le traitement d'un objet est réalisé do la manière suivante :
La partie de voie à galet 15b est basculée vers le haut ; sa position finale est déterminée par des butées et des
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coupleurs convenables. Les coulisseaux 2b et les ciseaux 1b sont dans leur position "à gauche". L'objet est amené par la voie à galets 14b et 15b jusqu'aux butées 16b écartées do leur position et est maintenu par le dispositif de serrage 4b, 5b et 6b et par la plaque de serrage 8b. Le service du cylindre de fixation est assuré par une pompe à liquide avec dispositif ave.c retour automqtique de course à zéro de type connu, dont la com- mande est électrique ou mécanique. Lorsque la pression du dis- positif de retour de course à zéro est atteinte, le mouvement basculant de la partie de voie à galets commence vers le bas.
Lorsque la position inférieure est atteinte, la pompe principa- le pour le déplacement du coulisseau est mise en marche, tandis que le mouvement de la partie de voie à galets elle-même est arrêté. Les coulisseaux sont alors tirés avec leurs couteaux sur la surface de l'objet, dont la surface est ainsi rabotée.
Lorsque les coulisseaux ont atteint leur position extrême, ils sont automatiquement inversés et reviennent à leur position de départ. Les couteaux peuvent être dégagés pendant la course de retour par des dispositifs connus en soi. Dans la position extrême des coulisseaux, la pompe principale s'arrête, les coulisseaux sont fixés et le déplacement vers le haut de la partie 15b de voie à galets commeno. Lorsque la partie de voie à galets 15b a atteint sa position extrême, son mouvement est arrêté et la pression sur le cylindre de serrage 4b est inversé de telle manière que l'objet est libéré ot peut être enlevé sur les parties de voie à galets 15b et 21b. La mnchine peut alors recevoir un nouvel objet.
La machine qui vient n'être décrite convient au traite- ment ou travail de brames pour leurs deux faces planes.
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Lorsque l'on travaille des masses, telles que brames ot lingots, sur des raboteuses ou sur des mortaiseuses, on enlève seulement la surface nuisible des objets. La forme et les dimensions des objets ne présentent, comma ils sont coulés en masse, que do très petits écarts de telle sorte qu'un grand déplacement de réglage n'entre pas en jeu. Pour éliminer la surface en peu de courses, ou bien on utilise un couteau large qui s'étend sur toute la largeur de travail qui est donc trai- tée complètement en une seule course de travail, ou bien l'on fixe plusieurs couteaux l'un à c8té de l'autre comme on le voit en figure 13. Les couteaux sont alors disposés de manière à conserver à peu près la forme des objets.
Pour éviter une rup- ture des couteaux, leurs tranchants doivent être tels qu'il n'y ait pas d'arêtes vives qui se casseraient en cours de tra- vail sous la charge et la chaleur. Les angles sont de ce fait arrondis. On obtient donc une surface travaillée de l'outil avec des arêtes vives qui sont gênantes au laminage. Il faut donc supprimer ces arêtes dans une seconde course de travail.
Le couteau doit donc, après la première course de travail, être soulevé,.retiré et inversé. La présente invention permet de réa- liser cotte opération d'une manière très simple.
A la fig. 12, on voit que les couteaux 1c sont fixés sur le porte-couteau 2c. Ce porte-couteau est monté sur un ou plusieurs pivots 3c excentriques de la tige 4c à piston 5c.
Le piston se trouve dans un cylindre 6c qui est relié aux canaux 7c et 8c. Au moyen de dispositifs de connexion connus en soi, une roue dentée ou tout autre organe d'entraînement amène, après chaque course, la tige de piston et avec elle la tête d'excentrique 3c, dans la position convenable.
Ainsi qu'on le voit en fig. 13 l'excentricité correspond
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à peu près à la demi largeur des couteaux.
Pour rendre encore plus claire la disposition utilisée ici; l'ensemble des dispositions de la demande a été repré- senté dans son principe à la fig. 13. Le point 0 est la pro- jection de l'axe médian de la tige do piston 4c. Lo cercle P représente la trajectoire de la ligne médiane de l'excentrique 3c autour du point 0 et les point a', b', ou a, b représentent les positions de l'outil pour lesquelles celui-ci prend un même réglage par rapport à l'objet mais une autre position latérale. Le point C représente la position extrême extérieure autour de laquelle l'outil peut être enlevé de l'objet. La re- présentation en traits pleins de l'outil et sa représentation en tirets montrent les positions de l'outil correspondante aux points a' et b' par rapport à l'objet W tracé en gros traits.
Les positions indiquées en pointillés correspondent aux points a et b. Le tracé mixte correspond au point C.
Le travail se produira donc par exemple, pour l'enlèvement d'une seule épaisseur de copeaux, n'abord dans la position de l'outil correspondant au point a, puis dans une position correspondant au point b.
Pour permettre un tel déplacement de l'outil, le porte- outils est muni d'un piston 5c qui peut être déplacé en avant et en arrière dans un cylindre 6c par un agent do pression et qui permet en même temps une rotation de la tige 4c autour de son axe, cette rotation pouvant être provoquée par la roue dentée 9c représentée à gauche en fig. 12. Le maintien du porte-outils dans la position qui lui est donnée par ce méca- nisme à roues dentées est assuré par frottement du porte-outils sur sa surface de butée, ledit porte-outils étant fortement appliqué sur cette butée par l'action correspondante du piston 5c.
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Les avantages de la présente invention tiennent à la possibilité d'un réglage très facile de l'outil avec fixation et dégagement simples du porte-outils ainsi qu'à la possibilité de donner à l'outil pour des écartements égaux deux positions Inversées ou opposées l'une par rapport à l'autre.
Fig. 14 représente schématiquement les caractéristiques essentielles de la présente invention. La machine-outils M comporte la cale fixe W et la tête de maintien K, mobile en avant et en arrière. A côté, sur ou sous cette tâte de maintien, sont prévus des porte-outils mobiles T vers l'avant et vers l'arrière avec les outils L et lo dispositif d'avance- ment F qui traverse la machine à l'endroit du travail du lingot B.