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pour : PERFECTIONNEMENT A LA CONSTRUCTION DES EMBARCATIONS DU TYPE CANOË & ANALOGUES.- La présente invention concerne une embarcation légère du type connut sous la dénomination de "canoë" ou "canaeli- enne"e
Les embarcations connues de ce type sont construites, soit en peau, tissu ou caoutchouc tendu sur une carcasse rigide, soit, plus fréquemment, en bois, lequel permet d'arriver à des formes et des galbes plus précis, ce qui améliore les qualités de navigabilité de l'embarcation,
Toutefois, la construction des embarcations de ce type exige des bois de qualités supérieures et une main d'oeuvre très spécialisée et, de ce fait, leur prix de revient est
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extrêmement élevé.
D'autre part, lorsque le bois se dessèche, l'étanchéité du bateau se trouve diminuée.
Efifin, les réparations et l'entretien sont très compliqués et co-ûteux.
La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients. Elle est caractérisée essentiellement par le fait que la coque de l'embarcation est constituée entièrement de plaques de tôle métalliques ou analogues assemblées de manière à former un demi tube métallique aplati aux deux boute. Ces tôles sont embouties à la main ou à l'aide de matrices de formes appropriées. Divers détails de construction de l'embarcation et les avantages considérables qui en résultent apparaîtront au cours de la description donnée ci- dessous à titre d'exemple d'une forme de réalisation de la présente invention, représentée aux dessins annexés dans lesquels :
La fig.l est une vue schématique en plan de la coque de l'embarcation.
La fig.2 est une vue en coupe transversale de l'embaroa- tion munie de dérives pour la navigation à voile.
La fig.3 est une vue de l'embarcation en perspective avec arrachement partiel.
La fig.4 montre un détail de la paroi du canoë avec tube disposé transversalement.
La fig.5 montre l'embarcation vue en plan par le dessus.
Les figs. 6 & 7 sont des vues schématiques en coupe transversale du canoë montrant les déformations quneut su- bit son galbe lorsqu'il est constitué d'une tôle mince non renforcée.
La fig.8 est une vue analogue d'un canoë renforcé transversalement.
Les figs 9 & 9A sont des vues à plus grande échelle d'un détail de fixation des côtes de renforcement.
La fig.10 est une vue schématique prise par en dessus
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montrant le quadrillage formé par les côtes disposées dans des plane transversaux et les nervures longitudinales disposées dans le fond de la coque.
La fig.ll montre en perspective le dispositif de portage perfectionné.
La fig.12 est une vue d'un dispositif de fixation et de commande du gouvernail.
Dans la forme de réalisation montré à titre d'exemple dans le dessin annexé, la coque est constituée par deux demi coquilles en tôle emboutie 1 & 2 (fig.l), assemblées par soudure ou agrafage le long de l'axe longitudinal 3-3' du canoë, chacune de ces demi coquilles étant elle-même constituée de deux, trois éléments ou plus, 4-5-6' et 6-5'-4', assemblés également de préférence par soudure ou agrafage.
Ce mode de construction du canoë en tôles embouties et assemblées permet également une très importante économie d'outillage, parce que l'on peut, avec le même outillage, notamment avec les mêmes matrices, construire des canoës de dimensions différentes.
On sait, en effet, que les embarcations du type "canoë" se construisent habituellement en plusieurs dimensions, différant l'une de l'autre de quelques décimètres dans la longueur, et leur galbe restant le même. Or, en construisant des canoës composée de plusieurs éléments suivant l'invention, la différence de dimensions entre deux tailles de canoës est réduite, pour chaque élément, en proportion du nombre de ces derniers.
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neuve l, µ qmù4 Il en résulte do , si l'on prend des matrices corres- "Wo /0.... pondant à la taille moyenne des canoës à construire, c'est-àdira à la taille qui diffère d'autant des dimensions les plus petites, que des dimensions les.
plus grandes, la différence de taille entre chacun des éléments sera très réduite et on pourra emboutir sur la même matrice, des éléments pour toutes les tailles de canoës envisagées, en ne faisant que de très légères corrections aux joints entre les éléments pendant l'assemblage*
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La coque est de préférence symétrique par rapport à son plan médian transversal, ce qui permet une économie très importante d'outillage.
En effet, il est évident que, du fait de cette forme particulière, les éléments symétriques par rapport au centre de la coque, c'est-à-dire les éléments 4 à 4', 5 & 5', 6 & 6', sont exactement identiques. Ils peuvent donc être respectivement emboutis deux par deux sur une même matrice, le qui réduite pour l'exemple montré dans la fig.l , le nombre de matrices nécessaires à 3, c'est-à-dire à la moitié du nombre d'éléments, d'où une économie très importante, vu le prix élevé des matrices.
La rigidité de la coque est augmentée par les :borde repliés 7 & 8 des tôles (fig.2), qui forment des tubes aplatie, et par des nervures longitudinales 9 dans le fond de la coque, venues d'emboutissage et servant en même temps de quilles d'échouage.
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t "- SttHt l'écartement entre les bords du canoë est assuré lu< par des traverses 10 & 11 (fig.3) constituées par des tubes métalliques ou par des tôles pliées.
Dans l'exemple représenté aux figures 3,4 et 5, ces traverses sont constituée par des tôles pliées 10 fixées aux flancs de l'embarcation. Ces tôles forment une sorte de boite qui, dans la forme d'exécution illustrée, a une section triangulaire dont un des côtés 12 est fixé à plat, et fait avec l'un des autres côtés 13 un angle de plus de 90 . Cet organe peut ainsi servir, soit de banquette si l'on veut s'asseoir sur le côté 12, posé à plat, soit de dossier, par son côté incliné 13 lorsque le navigateur est assis sur le fond du canoë. Il est évident que l'on peut donner une forme différente aux tôles 10 sans sortir du cadre de la présente invention.
Grâce à la construction métallique, on peut munir le canoë, avec facilité, de caissons étanches, le rendant ainsi insubmersible. Ainsi que le montrent les figs 3 & 5, on
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prévoit, à l'une ou aux deux extrémités de l'embarcation, une partie pontée 15 fermée au moyen d'une tôle 16.
Lorsque la coque n'est pas soutenue transversalement, sa forme risque de se trouver modifiée si le canot est posé de travers sur le sol (fig.6). Elle peut être endommagée d'une manière permanente, comme montré en fig.7, par un ohstacle quelconque, contre lequel viendrait heurter le canoë.
Afin de diminuer et même d'éliminer ce risque, on prévoit (fig.8) des cotes transversales 17 en forme d'arceaux, au galbe exact de la section du bateau, qui sont fixées à l'intérieur de la coque 1, par exemple par soudure. Ainsi que le montrent les figures 9 & 98, ces côtes transversales sont constituées par des tôles légèrement profilées afin d'augmenter leur résistance à la flexion, ce qui permet d'assurer à la coque de l'embarcation une très grande rigidité transversale, et cela par un moyen très simple et éco-.. ncmique, sans augmenter sensiblement le poids du bateau.
Combiné avec les nervures longitudinales 9 servant de quilles d'échouage (fig.10), ces cotes forment une sorte de quadrillage qui assure une parfaite rigidité d'ensemble.
Il va de soi que ces cotes et ces nervures peuvent avoir une forme différente de celle représentée sur le dessin et être fixées à la coque d'une autre manière, par exemple par agrafage, sans sortir du cadre de l'invention.
Le canoë métallique présente également un avantage considérable dans le cas de la navigation à voile, car il permet une fixation très simple de dérives latérales longues et peu profondes qui servent à empêcher la translation la- térale du bateau sous l'action du vent.
Dans les canoës en bois du type connu, les dérives sont, en général, constituées par deux pales plongeant dans l'eau de part et d'autre du canoë, et montées sur des tiges fixées aux extrémités d'une traverse posée sur les bords du canoë*
Ces dérives sont peu pratiques par suite de leur mode de fixation difficile, et peu efficaces, par suite de leur faible
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largeur, ce qui conduit par ailleurs à leur donner un fort tirant d'eau.
Avec ce canoë métallique par contre, il est facile de prévoir des dérives longues, (1 m. par ex. ) et donc d'un faible tirant d'eau, par exemple 10 cm.
De telles dérives sont montrées à la fig.2 du dessin annexé. Elles consistent en une tôle concave 18 qui épouse la forme du fond du canoë sur lequel elle est fixée et dont les côtés 19 & 20 sont repliés de part et d'autre de l'axe longitudinal, de manière à former deux rebords verti" eaux parallèles constituant les deux dérives. La tôle peut avoir une longueur de 1 m. par exemple, et les côtés repliés formant dérive, une hauteur de 10 cm. Pour diminuer le poids de l'ensemble, la partie 18 peut, au lieu d'être continue, être formée de deux ou plusieurs petites plaques destinées simplement à solidariser entre eux les deux côtés 19 & 20.
Ce dispositif qui peut être fixé au fond du canoë d' une façon facilement démontable, présente encore cet avantage u'il augmente la stabilité de l'embarcation grâce à la longueur des dérives et à l'abaissement du centre de gravité.
L'invention prévoit également un dispositif perfectionné de commande du gouvernail, qui permet d'éliminer le système à deux cordes généralement employé et peu pratique.
Ce dispositif perfectionné est montré dans la fig*12 du dessin annexé.
Le gouvernail 21 est solidaire d'un palonnier 22, l'ensemble étant monté sur l'axe 23. Un deuxième palonnier 24 est monté sur un bord du canoë et muni d'une poignée 25.
Ces deux palonniers sont reliés par des tiges ou câbles 26 et 27, qui sont croisés lorsque le barreur est assis à l' arrière en A et adossé contre la tôle cintrée 16, et parallèles lorsque le barreur est assis en B et adossé au dossier.. traverse 10, la poignée 25 étant alors retournée ainsi
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que cela est représenté en pointillé en 25' dans la fig.12.
On voit facilement que, dans l'un ou l'autre des deux positions indiquées ci-dessus, le barreur fera virer le canoë vers la gauche en tournant la poignée 25 vers l'intérieur du canoë, et vers la droite en la tournant vers l'extérieur, ce mouvement, qui doit être instinctif, restant toujours le même.
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r le Lw- cx'ft Comme on/voit sur la fig'3, et, à plus grand échelle, sur la fig.ll, la coque peut être pourvue,ààl'avant et à l'arrière, d'anneaux 28 soudés sur elle. Ces anneaux sont disposés dans l'axe du canoë de manière à servir à l'accrochage de poignées 29 pour faciliter le portage, ces poignées étant pourvues d'un mousqueton, crochet ou dispositif analàgue s'engageant dans les anneaux 28.
En résumé, grâce à sa constitution nouvelle et perfec- tionnée qui vient d'être décrite, le canoë suivant l'invention présente, par rapport à ceux actuellement en usage, de Nombreux avantages dont les principaux sont les suivants: a- il est construit en une matière beaucoup plus économique. b- la construction ne nécessite pas l'emploi d'ouvriers hautement spécialisée; c- on obtient des formes et des galbes très précis, et un prix de revient plus bas. d- l'entretien et les réparations se font avec rapidité, simplicité et à bon marché; e- on peut employer;
pour la peinture du canoë, des vernis cellulosiques, plus résistants et faciles à appliquer que ceux actuellement utilisés. f- de nombreux accessoires de détail peuvent facilement être fixés sur le canoë par soudure autogène. g- il possède une rigidité remarquable grâce au quadrillage constitué par les quilles d'échouage et par les côtes de renforcement,