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Perfectionnements aux couvercles et châssis de trous d'homme.
La présente invention a trait aux couvercles et châssis de trous d'homme et aux dispositifs analogues, tels que les couvercles de bouches d'égoûts, les grilles de ventilation, les grilles d'installation degaz, d'eau, d'électricité ou d'écoulement ou analogues, ainsi qu'aux couvercles des ouvertures d'accès aux tranchés pour câbles ou conduites, tous ces dispositifs étant compris dans le terme général "couvercle de trou d'homme" employé ci-après.
L'invention a principalement pour objet un couvercle de trou d'homme dont le châssis est de construction extrêmement légère, tout en présentant la résistance et la rigidité voulues, une fois mis en place. Par ailleurs, l'invention vise
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une construction de châssis agencé de telle sorte que le moulage s'effectue sans tension initiale., de manière à éviter toute détérioration lors d'une mise en place négligeante, autrement dit le gauchissement éventuel du bâti, en garantissant ainsi un ajustage précis entre le couvercle et le bâti, et l'étanchéité à l'eau ou au gaz, sans recourir aux joints hydrauliques ou analogues.
Efin, l'invention vise un mode de construction du bâti qui permet l'élévation et le réajustement dans le cas où le niveai de la surface de la chaussée, du pavé ou du dallage dans lequel est disposé le bâti vient à être modifié .
Conformément à l'invention, le bâti d'un couvercle de trou d'homme présente une section ouverte vers le bas, la paroi interne de cette section qui constitue le siège du couvercle étant inclinée sur une partie au moins de sa profondeur, tandis que la partie supérieure comporte des ouvertures à travers lesquelles du béton peut être introduit dans les compartiments formés par les éléments cons- tructifs, cette introduction du béton pouvant se faire sur le chantier.
La.surface d'assise peut être incurvée et une partie de la surface inburvée est destinée à réagir contre les efforts exercés sur le couvercle qui présentent une composante verticale importante, de sorte que la surface d'assise composite incurvée forme sur toute son étendue le support du couvercle.
La paroi interne déjà mentionnée peut comporter une partie inclinée et une partie horizontale, et est préférablement constituée par deux parties inclinées supé- rieure& et inférieure, entre lesquelles se trouve une partie horizontale. La partie inclinée inférieure sera avantageusement constituée de manière à former butée pour le couvercle pour empêcher tout déplacement de celui-ci lors du passage de véhicules, tout en permettant
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l'ouverture et la fermeture faciles du couvercle.
Différents modes de réalisation de l'invention vont être décrits ci-après à titre d'exemples nullement limitatifs, en se référant aux dessins annexés dans lesquels:
La fig. I est une vue en plan d'un couvercle de trou d'homme conforme à l'invention, le couvercle proprement dit étant fermé;
La fig. 2 est une coupe suivant 2-2 de la fig.
I; les fig. 3 et 4 sont des vues de détail de la vis de fixation qui peut être employée lorsque le couvercle doit être fixé à demeure sur le bâti. les fig. 5,6 et 7 montrent des détails représentés à plus grande échelle, du joint d'angle interposé entre les éléments du bâti; la fig. 8 est une coupe suivant l'axe 8-8 des fig. 5 ou 6; la fig. 9 est une vue perspective de la section prise suivant le plan du joint de la fig. 7@ la fig. 10 est une vue en plan du bâti et des plaques recouvrant une tranchée; la fig.
Il est une vue en coupe suivant l'axe II de la fig. 10; la fig. 12 est une vue en plan des barres transversales utilisables lorsque le bâti doit recouvrir des tranchées de largeur mdyenne ou importante; la fig. 13 est une coupe transversale suivant l'axe 13-13 de la fig. 10 et la fig. 14 est une coupe suivant l'axe 14-14 de la fig. 13.
Si l'on sereporte aux fig. 1 et 2, on voit que le bâti se compose de quatre sections 15 moulées séparément et assemblées au moyen de boulons ou autrement, pour constituer ainsi le bâti rectangulaire de la fig. I. Les éléments 15 sont de section transversale creuse, l'ouverture
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étant orientée vers le bas, comme le montre la fig. 2, et la paroi latérale intérieure de chaque élément forme surface d'assise pour le couvercle 16. Cette surface d'assise est incurvée et une partie assure la réaction contre l'effort exercé sur le couvercle et qui présente une composante verticale importante; la surface d'assise incurvée composite agit sur toute son étendue pour supporter le couvercle.
Comme le montrent les figures, la paroi latérale intérieure est inclinée en 17 et en 19, ces surfaces inclinées 17 et 19 étant elles-mêmes reliées par une surface intermé- diaire horizontale 18. L'ensemble des surfaces 17,18 et 19 en contact métallique direct avec des surfaces correspondantes 28,29,30, du couvercle proprement dit, forme donc une assise ininterrompue dont toute la surface concourt à supporter le couvercle et, partant, les charges appliquées sur la face supérieure de celui-ci.
La surface intermédiaire horizontale 18 s'oppose à tout effort de cisaillement lorsque le couvercle-supporte des charges très importantes, et empêche ainsi le développement d'un effort d'arrachement au sein du bâti lui-même . Les éléments du bâti comportent des nervures principales 29, et des nervures complémentaires 23, venues de fonderie, disposées entre les parois latérales de ces éléments et constituant avec ceux-ci une succession de boites ouvertes. De même, le couvercle 16 comporte des nervures principales 24 et des nervures complémentaires 25, ces dernières étant disposées entre les nervures principales. Lors du moulage du couvercle,les ouvertures 26 sont prévues entre les nervures complémentaires 25 ; la partie supérieure de chacune des sections 15 du bâti comporte également des ouvertures 20 prévues lors du moulage.
Lorsque le bâti est moulé par section 15, comme dans le cas ci-dessus, l'assemblage de celles-ci peut s'effectuer sur le chantier; lorsque l'ensemble du bâti a été posé
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sur un lit de béton, comme cela se pratique d'habitude, un mélange approprié de béton est introduit dans les ouvertures 20 et remplit les cavités 21 de manière à constituer ainsi un ensemble de grande solidité. Suivant une variante, le bâti peut être rempli de béton par sa face inférieure, et être mis en place ensuite. Lors de la mise en place du bâti dans le lit de ciment préparé à cet effet, il peut être enfoncé sous pression dans ce lit pour le rapprocher de la garniture prévue à cet effet, de sorte que le béton ainsi déplacé vient remplir, par le bas, les cavités 21.
Le mélange de béton est ensuite introduit dans les cavités 20, comme ci-dessus, à moins que ces cavités aient été entièrement remplies par le béton déplacé lors de l'enfoncement du bâti. Le remplissage du couvercle 16 peut s'effectuer avec du béton, avec des blocs de bois ou analogues désignés par 52 ; dansle premier cas, une planche est placée sous le couvercle pour obturer les ouvertures 26 pendant le remplissage. De même si le -bâti est destiné à être monté et rempli de béton en usine au lieu d'être rempli sur le chantier, il sera placé sur un plancher pendant ce remplissage. Des grains de carborundum peuvent être incorporés dans la surface du béton garnissant le couvercle et les ouvertures 20 du bâti, pour obtenir ainsi une surface anti-dérapante.
Le couvercle 16 peut être soulevé verticalement en introduisant des leviers appropriés dans les ouvertures 27, ou encore glissé latéralement dans une direction à peu près horizontale le long des surfaces incurvées 18 et 19, et se trouve alors en contact linéaire avec ces surfaces incurvées. Comme il a été dit plus haut, les bords du couvercle 16 présentent des surfaces 28,29,30, constituant la reproduction exacte des surfaces 17,18,19 du bâti, et la surface inclinée 19 de celui-ci formant buté.e radiale pour la surface 30 du couvercle qui présen-
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te le même rayon de courbure, de manière à rendre inutile tout autre mode d'immobilisation.
Lorsqu'une extrémité du couvercle est sçulevée, la surface 30 pivote facilement sur la surface correspondante du bâti à l'autre extrémité, et une bande éjrroite de la surface comprise entre les éléments 28 et 29 du couvercle situé au voisinage de cette extrémité se trouve alors en contact avec une surface étroite comprise entre les éléments 18 et 19 du bâti,de telle sorte que le couvercle glisse le long de ces surfaces très étroites et constituant pratiquement des contacts linéaires. La surface supérieure 17 forme également une butée pratiquement verticale pour le couvercle, et empêche ainsi, en cas de manipulation négligeante, la chute du couvercle dans le puits, lorsque le couvercle présente une forme rectangulaire, et s'ouvre dans le sens de la longueur.
Les surfaces 19 et 30 pourraient fort bien n'être incurvées que sur les deux côtés du couvercle et du bâti, mais il est plus pratique de prévoir des courbures sur les quatre côtés.
Les fig. 3 et 4 montrent des organes permettaht la fixation effective du couvercle sur le bâti, Notamment lorsqu'il est destiné à résister à des pressions de gaz ou de liquide s'exerçant par le bas et dans un dispositif de construction plus légère que celui des fig. I et 2; dans ce cas, le bâti est découpé à chaque extrémité, en général suivant son axe, et reçoit cet endroit une pièce moulée 31 en fonte malléable dont les nervures 32 pénètrent dans l'espace ménagé à l'intérieur du bâti entre les nervures 22. La pièce 31 est maintenue en position par un rivet 33 en fer doux, et une vis 34 en acier inoxydable ou en bronze garnies d'une rondelle 35 en cuir traverse les ouvertures du cadre du couvercle, et pénètte dans le taraudage de l'élément 31 en assurant ainsi la fixation du couvercle.
Les fig. 5 à 9 montrent trois modes de réalisation des joints d'angle du bâti dans les fig. 5 et 8; chaqune des sections présente la forme indiquée dans la fig. I, c'est à dire
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se compose d'une partie rectiligne et d'un coin, toutes les surfaces d'assise ainsi que la face supérieure de chaque section présentant des congés aux angles. Dans les fig. 6 et 8 chaque section se compose d'une partie droite et d'un angle, mais la surface d'assise inférieure se termine à. angle vif. Dans le mode de réalisation suivant les fig. 7 et 9, les sections sont moulées avec une extrémité en biseau et toutes les surfaces d'assise, ainsi que la surface supérieure, se terminent à angle vif, y compris les coins.
Dans tous ces cas, les éléments peuvent être assemblés à la manière connue au moyen de boulons traversant des ouvertures 36 prévues à cet effet, du métal blanc dur étant ensuite entré à force dans les chambres 37 après assemblage des éléments pour immobiliser cet assemblage.
Les fig. 10 et II montrent une partie d'une tranchée destinée recevoir des conduites, ou des câbles, et couvertes par un bâti sectionné 15 dont les éléments sont boulonnés et assemblés en 38, comme il vient d'être décrit. Ces bâtis sont munis de couvercles 16; tous ces couvercles, à l'exception du premier et du dernier de chaque série, seterminent à une extrémité par une partie saillante 39, au lieu de la partie incurvée 30 habituelle et par lesquelles ces éléments de couvercles reposent les uns sur les autres. Sauf dans le cas où la tranchée présente une très grande largeur, ce mode de couverture est utilisé avantageusement et permet de disposer d'une ouverture entièrement dégagée, c'est à, dire ne comportant aucune traverse.
Lorsque la tranchée présente une grande largeur, il peut y avoir avantage à prévoir des barres amovibles entre les bâtis sur lesquels reposent les couvercles, de sorte qu'une ouverture de dimension quelconque peut être obtenue par simple enlèvement de ces barres. Les fig. 12 à 14 montrent une dispo- sition d ce genre suivant laquelle les extrémités en contact de deux sections successives sont découpées et reçoivent l'extrémité découpée en V de la traverse 40. Celle-ci présente une section creuse dont l'ouverture est orientée vers le bas
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et comporte de chaque côté des surfaces d'assise 17,18,19, de même inclinaison etde même courbure que celles prévues sur le bâti.
Plusieurs barres de renforcement 41 sont disposées à l'intérieur de la traverse 40 et portent des boulons à oeil 42 servant à maintenir une plaque 43 en acier inoxydable qui obture l'ouverture inférieure de l'élément. La face supérieure de celuici comporte des orifices 44 par lesquels du béton peutêtre introduit dans la cavité et autour des barres de renfort 41.L'ensemble de la poutre amovible 40 peut reposer sur un support 45 en acier laminé; les extrémités de la poutre amovible et du support en acier reposent dans un logement 46 en fohte, par l'intermédiaire d'une plaque 53 en acier inoxydable, doublée d'une couche de métal blanc 54. La poutre amovible 40 est munie d'une vis 48 en acier inoxydable qui, lorsqu'elle est vissée, prend appui sur le logement en fonte, soulève la piutre et en facilite ainsi l'enlèvement.
Le logement en fonte lui-même est fixé sur les sections voisines du bâti au moyen de boulons traversant les ouvertures 47 et le joint est consolidé en coulant du métal blanc dans les cavités 37. Des rainures 49 destinées à contenir de la graisse sont prévues dans les éléments en contact pour assurer l'étanchéité au gaz et à l'eau de la jonction entre la poutre 40 et les sections 15 du bâti. Le logement 46 est luimême maintenu par un boulon d'ancrage 50 noyé dans le béton et traversant le bossage 51. Lorsque l'ensemble du dispositif n'est pas destiné à supporter des charges très importantes, le support en acier peut être omis.