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Procédé et dispositif de mise au sec d'un chantier à L'air libre sur une berge.
L'invention concerne un procédé et un dispositif de mise au sec d'un chantier sur La berge d'un cours d'eau, d'un Lac ou analogue.
L'invention vise particulièrement Les chantiers du type ci-dessus, établis à une faible profondeur et de faible étendue, comme par exemple La réalisation d'une sortie d'une conduite telle qu'une conduite d'égout sur La berge, ou encore L'étabLissement d'une prise d'eau, en dessous de La surface de L'eau.
Actuellement pour La mise au sec de tels chantiers à L'air libre, on dispose de palplanches ou analogues, qu'il faut frapper dans Le Lit du cours d'eau ou du Lac pour isoler Le site du chantier. Une fois Les palplanches mises en place, un pompage assure La mise au sec du chantier.
Ceci constitue une procédure relativement Longue et coûteuse, qui ne se justifie que difficilement pour des petits chantiers, en raison de son coût, d'où par exemple une tendance à disposer Les sorties d'égout au-dessus du niveau de l'eau, pour La facilité.
Le problème que vise à résoudre L'invention est donc de permettre à peu de frais La mise au sec de tels chantiers "légers".
Pour ce faire, on fournit selon L'invention un procédé de mise au sec d'un chantier de travail à L'air libre sur une berge, dans lequel on isole Le volume du chantier en formant, dans l'eau, une paroi latérale étanche à l'eau, ouverte sur La berge, se raccordant de manière étanche à La berge par ses deux bords latéraux, de part et d'autre du chantier, et en pompant ensuite L'eau dans Le volume délimité entre ladite paroi étanche et La berge, ledit procédé consistant à former un caisson mobile ouvert, comprenant ladite paroi latérale étanche et une paroi de fond fermant, également de manière étanche, à l'extrémité inférieure, La section délimitée par Le bord d'extrémité de La paroi latérale, à immerger dans L'eau ledit caisson, de manière telle que sa partie supérieure ouverte dépasse du niveau de l'eau, à appliquer Le caisson contre La berge,
par Le bord de sa paroi latérale et Le bord de sa paroi de fond, et à éliminer par pompage L'eau se trouvant à L'intérieur du
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volume délimité par ledit caisson et la berge, pour mettre au sec la zone de chantier sur la berge, et mettre à profit la pression de L'eau pour appliquer Le caisson contre la berge.
Selon une autre caractéristique du procédé, Le caisson est immergé jusqu'à une profondeur telle que Le poids de L'eau à éliminer par pompage est au plus égal, ou mieux inférieur, au poids du caisson avec ses accessoires éventuels.
Selon une autre caractéristique du procédé, on amarre Le caisson en place sur Le chantier.
L'invention concerne également un dispositif mobile pour La mise au sec d'un chantier à L'air libre sur une berge, dispositif qui comprend un caisson présentant au moins deux ouvertures situées dans des plans faisant entre eux un angle dièdre, La première ouverture étant-prévue pour donner accès au chantier sur La berge, en s'appliquant de manière étanche à La berge, par son bord périphérique, et La seconde ouverture étant prévue pour donner accès à L'intérieur du caisson, depuis L'air Libre au dessus du niveau de L'eau.
Selon une autre caractéristique du dispositif, Le bord périphérique de la première ouverture est garni d'un joint d'étanchéité destiné à coopérer de manière étanche avec La berge.
SeLon une autre caractéristique du dispositif, Le joint d'étanchéité à une hauteur suffisante pour pouvoir compenser, par déformation élastique, de petits mouvements du caisson vers et à L'écart de La berge.
SeLon une autre caractéristique du dispositif, La caisson est pourvu de moyens d'amarrage à la berge.
D'autres aspects, caractéristiques et avantages de L'invention apparaîtront de la description détaiLLée qui suit, et du dessin annexé, sur lequel
La figure 1 est une vue en perspective d'un mode de réalisation d'un dispositif de l'invention, et
La figure 2 est une vue schématique, en coupe, d'un dispositif selon la figure 1, en place sur une berge.
En se reportant à la figure 1, Le dispositif de l'invention est un caisson 1, de forme parallélépipédique, défini par une paroi latérale
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comprenant Les éléments de paroi 10, 11 et 12, et une paroi d'extrémité 13 fermant La section droite définie par La paroi latérale 10, 11, 12, et dont une face latérale (La face supérieure à La figure 1) et une face d'extrémité (La face arrière à la figure 1) sont ouvertes.
Les bords 14, 15, 16 des éléments de parois constituant Le bord périphérique de l'ouverture latérale sont garnis d'un joint d'étanchéité 17, d'une épaisseur suffisante pour reprendre Les irrégularités inévitables de la berge, et pour pouvoir compenser, par déformpation élastique et sans perte notable d'étanchéité, les petits dépLacements inévitabLes du caisson au cours du travail sur Le chantier, et suite par exemple à des remous dans L'eau.
A cet égard, il peut être utile de noter ici qu'une étanchéité parfaite n'est évidemment pas requise pour ce type de chantier, un pompage léger continu, ou un pompage intermittent pouvant être effectué pour maintenir Le chantier suffisamment au sec.
A La figure 1, on a également représenté schématiquement un organe 19 d'amarrage, permettant d'amarrer au besoin Le caisson en position sur la berge, bien que L'invention permettre, comme on Le verra ci-après, de maintenir Le caisson en place sans aucun amarrage, sous La seule action des forces de La pesanteur et de pression de L'eau. Lorsoqu'un organe d'amarrage 19 est prévu, iL est bien sûr prévu de part et d'autre du caisson.
A la figure 2, on a représenté schématiquement Le caisson 1 en place sur une berge 20, Le niveau de L'eau étant indiqué en 21. En 22, on a représenté une conduite, par exemple une conduite de décharge comme une conduite d'égout, ou encore une conduite de prise, comme une conduite de prise d'eau, devant déboucher en-dessous du niveau de L'eau, Le chantier consistant précisément à effectuer les travaux requis pour faire déboucher la conduite à travers La berge, en dessous du niveau de L'eau.
Le caisson étant immergé d'une hauteur"h"dans L'eau, son ouverture latérale est appliquée par son joint périphérique 17 contre la berge 20, tandis que son ouverture d'extrémité supérieure, située audessus du niveau de L'eau permet, une fois L'eau pompée hors du caisson, d'accéder au sec à La berge, par L'intérieur du caisson.
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Toutes choses étant égales, La profondeur d'immersion"h" détermine, d'une part La force de pression de L'eau tendant à presser Le caisson contre La berge 20, et d'autre part Le volume délimité par Le' caisson et La berge en dessous du niveau de L'eau qui, après pompage, sera Le volume d'eau déplacé par Le caisson, et déterminera La poussée d'Archimède sur celui-ci.
De préférence, pour éviter de devoir ancrer Le caisson sur La berge, La profondeur d'immersion du caisson sera teLLe que La poussée d'Archimède soit au plus égale, et de préférence inférieure au poids du caisson et des accessoires qu'il porte (y compris un Lest éventueL), La force d'application du caisson sur La berge, due à La pression de L'eau, favorisant en tout état de cause La stabiLité du caisson en immersion, à cause du frottement accru qu'eLLe entraîne entre Le joint d'étanchéité et La berge.
A titre d'exemple non Limitatif, on a utilisé un caisson de 5 m x 2, 30 m x 1, 50 m, pesant environ 3 tonnes. En imaginant une berge verticale, une profondeur d'immersion de 0, 80-0, 90 m entraîne Le dépLacement de + 3 tonnes d'eau, et donc une compensation poidspoussée d'Archimède, tandis que La force de L'eau pressant Le caisson sur La berge est de + 600 kg.
En pratique, la berge sera incLinée, de teLLe sorte que Le poids du caisson présentera une composante perpendiculaire à La berge, qui renforcera L'effet de la pression de L'eau.
Bien que Le caisson ait été représenté et décrit comme un caisson paraLLéLipipédique, pour La commodité, iL est évident qu'il peut avoir une forme enveLoppante généralement quelconque, susceptible de délimiter Le volume du chantier, avec une paroi de fond, et une ouverture LatéraLe destinée à permettre L'accès au chantier, depuis L'intérieur du caisson, et une ouverture supérieure, destinée à donner accès à L'intérieur du caisson, depuis L'air Libre.
De même, bien qu'un amarrage ne soit en principe pas nécessaire selon L'invention, Lorsque Le poids du caisson-éventueLLement Lestéest suffisant par rapport au volume de L'eau déplacée, cet amarrage peut être utile dans certains cas, par exemple en présence d'un courant ou de remous violents, ou encore lorsque L'on veut immerger Le caisson plus
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Loin que La profondeur d'équilibre poids-poussée d'Archimède.
La mise en place du caisson se fait simplement, en Le déposant dans L'eau, à La profondeur volulue, contre La berge, au moyen d'une grue, puis en pompant L'eau se trouvant à L'intérieur.
Une fois Le chantier au sec, Le personnel y effectue Les travaux voulus, tels que creusement du soL, raccordement de conduites, maçonnerie, etc.
Le joint d'étanchéite peut par exemple être constitué d'une mousse suffisamment dense pour ne pas Laisser passer L'eau de manière notable, ou encore d'un organe en matière plastique semi rigide, permettant La compensation des petits déplacement du caisson, garni de mousse ou analogue pour absorber Les irrégularité inévitabLes de La berge.
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L'invention ne s'applique à L'évidence qu'à des berges dont Le profil est suffisamment réguLier pour permettre d'assurer L'étanchéité, ce qui est en général Le cas des berges sur LesqueLs ont effectue des ouvrages d'art.