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MEMOIRE DESCRIPTIF déposé à l'appui d'une demande de
EMI1.1
BREVET D'I' INVENT'I"-0 N' " Procédé perfectionné pour produire la germination des grains et appareil pour son application ".
Ia présente invention a pour objet un procédé perfectionné pour :produire la germination des grains*
On sait que pour produira une telle ger- mination il faut fournir de l'oxygène, de la chaleur et de l'eau aux grains, préalablement trempés.
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Le procédé selon l'invention est remarquable notamment en ce qu'il consiste à faire circuler de haut en bas le grain en cours de germination dans une colon- ne verticale et à faire traverser cette colonne dans le sens horizontal ou sensiblement horizontal par de l'air :préalablement porté à la température et à l'état hygrométrique désirés.
L' invention a également pour objet un appareil de germination pour l'application de ce procédé. Cet appareil est remarquable notanment en ce qu'il comporte en combinaison : une colonne verticale dans laquelle les grains convenablement trempés sont introduits par une ouverture supérieure, cette colonne comportant à sa base un dis- positif extracteur approprié, et un ventilateur ou autre dispositif permet- tant de produire par refoulement ou aspiration une air- culation forcée d'air à une pression convenable dans le sens horizontal ou sensiblement horizontal à travers cette colonne et ce sur toute la partie de cette colonne contenant des grains.
Grâce à la circulation horizontale de l'air à travers la colonne, on peut donner à cette colonne une hauteur quelconque (donc donner à cette colonne une capacité quelconque désirée) sans que cette hauteur influe sur la pression d'air demandée au ventilateur ou autre dispositif équivalent.
Si l'on veut augmenter la capacité utile de la colonne, il suffit simplement d'augmenter sa hauteur.
Ia pression de l'air reste constante et les effets sup- portés par les joints du fait de cette pression ne seront pas modifiés.
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On peut encore augmenter la capacité utile de la colonne, en faisant varier une des deux dimen- sions de sa section; si celle-ci est supposée rec- tangulaire, la dimension qui variera sera nécessaire- ment celle qui sera la plus grande des deux, la plus petite- permettant la circulation de l'air à la pres- sion la moins élevée.
Dans l'exposé, ci-après, il ne sera pas parlé du débit de l'air mis en oeuvre. Il est évident que celui-ci doit toujours être le même pour une même quantité de grains traités.
Suivant un mode d'exécution préféré, la colonne est de section horizontale rectangulaire, les deux parois verticales opposées les plus étroites sont pleines, tandis que les deux parois les plus larges sont perforées en vue du passage de l'air, les perforations étant identiques d'une paroi à l'au- tre et disposées de telle sorte que, d'une part, la répartition de l'air provenant du ventilateur ou dis- positif équivalent est homogène et que, d'autre part, cet air circule dans cette colonne d'une paroi perfo- rée à l'autre suivant des directions horizontales ou sensiblement horizontales:.
Contre les parois perforées précitées sont ménagées deux gaines ou chambres; dans l'une d'elles débouche le conduit de refoulement du ventilateur, tandis que l'autre débouche dans l'atmosphère.
Suivant une autre caractéristique, la gaîne ou chambre d'amont, dans laquelle débouche le conduit de refoulement du ventilateur, est agencée de manière à permettre de conditionner au point de vue de l'hu- midité et de la température l'air qui va traverser la colonne.
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Selon un mode d'exécution, au-dessus de cette gaine d'amont est disposé un réservoir duquel de l'eau est conduite à travers une vanne réglable au sommet de cette gaine, dans laquelle sont ménagées des chicanes ou dispositifs similaires, destinés à assurer un contact très intime entre l'eau qui descend et l'air qui, admis dé préférence dans le bas de cette gaine, monte dans ladite gaine avant de s'engager, horizontalement, dans la colonne, à travers la paroi perforée correspondante.
On peut se servir du dispositif de satura- tion comme d'un dispositif de réchauffage ou de réfri- gération suivant les cas.
En effet, l'air mis en circulation par le ventilateur à travers les grains, peut servir au trans- port de calories et si, par suite de conditions locales ou de circonstances métévrologio-ues, la température des grains était influencée, on pourra, grâce à de l'eau prise à la température voulue et mise en contact en quantité suffisante avec l'air en circulation appor- ter dans le sens voulu les modifications de température nécessaires.
Le moment à choisir pour mettre en oeuvre le courant d'air, l'eau nécessaire à sa saturation ou à l'obtention de la température désirée, peut être in- diqué par un thermomètre placé sur une des cloisons non perforée et pénétrant dans la. couche de grains. Comme l'examen fréquent de ce thermomètre peut être une sug- gestion pour l'usager de la colonne de germination, on peut, avec avantage, utiliser un thermostat mettant automatiquement le ventilateur en route et l'arrêtant lorsaue la température favorable à la germination est obtenue, mais encore faut-il qu'au moment de sa mise
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en route et de son arrêt, la quantité d'eau nécessaire à la saturation de l'air puisse aussi être fournie.
A cet effet, le réservoir d'eau précité est muni d'un dispositif automatique permettant la distri- bution de l'eau au moment propice où elle doit se faire, pour saturer, réchauffer ou refroidir l'air.
Aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple : la figure 1 est une coupe verticale d'une colonne de germination proprement dite; la figure 2 en est une vue en plan; la figure à en est une coupe verticale sui- vant III-III de la figure 1; la figure 4 est une vue en plan des verrous destinés à maintenir les tôles perforées portant les grains, ces verrous étant représentés en traits pleins dans la position de fermeture et en traits pointillés dans la position d'ouverture; la figure 5 est une coupe verticale, longi- tudinale, d'une variante à bacs indépendants; la figure 6 est une vue en plan; la figure 7 montre le dégagément d'un bac hors de la colonne.
Les figures 8 à 10 montrent une variante de l'appareil conçue pour uniformiser la température des grains dans la colonne. On constate, en effet, que dans la colonne de germination composée de couches journa- lières de grains, la température n'est pas la même dans chacune de ces couches. C'est ainsi que la couche inférieure reposant sur des verrous effaçables formant support et dont les grains sont en pleine germination est à une température plus élevée que la couche supé- rieure que l'on vient d'introduire dans la colonne au
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moment de son chargement et qui est composée de grains provenant directement du trempage,
On peut avoir intérêt, pour diminuer la durée de la germination, par exemple, à uniformiser la température des grains dans la colonne et à la porter, dans le plus bref délai,
à un degré le plus voisin possible de la température la plus favorable à la bonne germination.
La figure 8 est une coupe verticale d'un exemple de réalisation d'une colonne de germination proprement dite établie conformément à ladite variante; la figure 9 en est une vue en plan; la figure 10, enfin, est une coupe verti- cale suivant X-X de la figure 8.
Dans le mode d'exécution représenté aux figures 1 à 4, l'appareil comporte un réservoir ver- tical constitué par deux tôles perforées 1 et 2 et par deux cloisons pleines 3 et 4. Ces cloisons 3-4 sont prolongées de part et d'autre des tôles perforées 1 et 2 pour constituer à l'aide de tôles 5 et 6 deux coffres ou gaines 7 et 8. le coffre 7 est divisé dans le sans de la hauteur par une série de tôles perforées horizontales 9, destinées à recevoir de l'eau. Cette eau provient d'un tuyau distributeur 10 recevant l'eau par un tuyau 11 muni du robinet 12 et en communication avec un réservoir d'eau 13. Ce réservoir est muni d'un robinet à flotteur, d'un couvercle étanche 14 et d'un tuyau 15 portant, à sa partie inférieure, un obtu- rateur 16, monté sur une palette articulée en 17 et pouvant obstruer l'extrémité dudit tuyau 15.
En 18 est disposé un tuyau partant du coffre 7 et terminé par un ajutage dirigé vers le haut sur la palette de l'obtura-
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teur 16. Un siphon 22 (figure 3) permet l'évacuation à l'extérieur de l'eau en excès, la partie inférieure du coffre 7 étant fermée.
Le coffre 7 porte, à la partie supérieure, un couvercle étanche 19 et, à la partie inférieure, une tubulure 20 raccordée à un ventilateur 21.
Le coffre 8 comporte des ouvertures 23 (figure 1) destinées à l'évacuation de l'air.
Un couvercle 24, articulé en 25, muni d'un contrepoids 26 et d'un système de fermeture 27, sert à fermer la colonne de germination à sa partie supé- rieure .
Dans cette colonne est disposée une série de cloisons 28 (figures 1-3) perforées, servant à maintenir les couches journalières de grains.
Les t8les séparant les couches sont suf- fisamment résistantes pour que chacune d'elles puisse supporter la colonne de grains, lorsque son tour ar- rive d'être placée à la base de la colonne. la dernière tôle du bas est maintenue en position par des verrous 29 (figures 1, 3, 4) munis de ressorts non représentés, capables de les maintenir constamment dans la position voulue, pour empêcher la tôle de tomber. Toutefois, un système approprié de cames 30, commandées par un levier unique non re- présenté permet d'annihiler simultanément et momenta- nément l'effet des ressorts sur les verrous. Autrement dit, grâre audit levier, les verrous peuvent libérer la tôle qu'ils supportent, tout en revenant immédiate- ment à leur place dès que la t8le est descendue.
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Au-dessous de la colonne est disposé un com- partiment d'extraction 30a (figures 1,3) avec sa porte .Si, articulée en 32, un récipient amovible 33 recevant le grain germé *à point*.
Le ventilateur 21 souffle dans une nourrice 34 (figures 2 et 3) sur laquelle sont branchés la tubulure 20 précitée et un tuyau 35 portant une tré- mie de chargement 36 qu'un ajutage 39 met en commu- nication avec ledit tuyau 35; celui-ci se termine en 37 à la partie supérieure de la colonne de germination.
Un registre 38 (figure 2) permet de mettre en communication les tubulures 35 et 20 avec la nour- rice 34; il est constitué de telle sorte que lorsque l'une des deux tubulures est ouverte, l'autre soit fermée.
En 60, sont prévus sur la. paroi 4 (figure 3) des regards en verre pouvant servir aussi de prise d'échantillons et de température. En 61 est prévu un thermomètre ou un thermostat amovible,
Le fonctionnement est le suivant : l'appa- reil étant en marche et la couche de grains Qui repose sur les verrous 29 étant germée *à point", on procède à son extraction de la. façon suivante ; à l'aide du levier précité qui actionne simultanément les cames 30, on agit sur les verrous 29 de manière à les effacer horizontalement à 1*extérieur de la colonne de germi- nation, ce qui a pour effet de libérer la cloison inférieure 28.
Sous l'effet de la pesanteur, cette
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cloison tombe instantanément dans le récipient @ 30a.
Mais, avant qu'elle ait achevé sa chute, les verrous 29 ont repris leur place primitive et reçoivent la nouvelle cloison 28 qui est descendue à son tour. on ouvre la porte 31 et on fait tomber le grain dans le récipient amovible 33. On ouvre le couvercle 24 en dégageant le système d'arrêt 27 et en le faisant pi- voter sur son articulation 25. Le contrepoids 26 le maintient dans sa position d'ouverture.
Dès qu'on a dégagé le grain dans le compar- timent 30a, on retire la cloison 28 qui l'avait précédé,'on reporte cette cloison à la partie supé- rieure de la colonne de germination et on la pose sur le grain. On place dans la trémie 36 la nouvelle couche de grains, préalablement convenablement trempée; on déplace le registre 38 de façon à mettre le tuyau 35 en communication avec la nourricé 34 et le ventilateur 21. On met en marche ce dernier. Sous l'action du courant d'air, créé dans le tuyau 35 et grâce à l'aju- tage 39, le grain contenu dans la trémie 36 est entraîné dans le tuyau 35 pour être déversé par l'ou- verture 37 (figure 3) à la partie supérieure de la co- lonne de germination. On arrête alors le ventilateur 21, on replace le registre 38 dans la position de mar- che, c'est-à-dire dans celle qui permet l'arrivée d'air dans le coffre 7.
On ferme le couvercle 24 ainsi que la porte 31. On replace le thermostat 61 (ou le thermomètre). Si la température l'exige, le ventilateur se met en route, soit automatiquement par l'action du thermostat, soit par une manoeuvre manuelle si on ne
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dispose Que d'un thermomètre. Dès que le ventilateur est en marche, il remplit d'air le coffre 7 ; cet air ne peut s'échapper que par les trous pratiqués dans la tôle perforée 1. Il passe ensuite à travers les grains pour s'échapper par les trous de la tôle per- forée 2 et entrer dans le coffre 8, comportant des ouvertures 23 en communication avec l'extérieur.
Si le diamètre des trous des tôles perfo- rées 1 et 2 est convenablement calculé et que le nom- bre de ces -trous soit bien en rapport avec le débit du ventilateur, chacun d'eux reçoit la même quantité d'aire qui se répartit'uniformément et horizontalement dans les couches des grains.
Comme il a été dit, l'air contenu dans le coffre 7 ne peut s'échapper que par les trous de la tôle perforée 1; cependant,le tuyau 18 qui est en communication d'une part à sa partie inférieure avec le coffre 7 et, d'autre part, avec l'atmosphère par sa partie supérieure, laisse, lui aussi, échapper de l'air du'il refoule sur la palette de l'obturateur 16.
Celle-ci, grâce à l'articulation 17, tend à s'élever verticalement. Pendant ce mouvement, l'obturateur 16 s'éloigne de la partie inférieure du tuyau 15 qui met 'ainsi en équilibre de pression atmosphérique l'inté- rieur du réservoir 13 et l'extérieur,
Le robinet 12, disposé à la base du ré- servoir 13 sur le conduit 11, peut prendre trois posi- tions : a) position de fermeture b) position de débit de saturation d.e l'air c) position de réchauffage ou de réfrigéra- tion de Pair.
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Ce robinet est mis dans la deuxième position (b), la plus courante, c'est-à-dire celle de la satu- ration. L'eau s'écoule par le tuyau pulvérisateur 10 et se répartit sur les tôles perforées 9 formant: chi- canes et sur lesquelles elle tombe en cascade. pendant que l'air se charge d'humidité. L'excès d'eau non absorbée par l'air s'accumule dans la partie inférieu- re du coffre 7, pour être évacué à l'extérieur par le siphon 22. Sous l'action du ventilateur, l'air saturé traverse les grains, modifie leur température et, lorsque celle-ci atteint le degré favorable à la bonne germination, le thermostat arrête le fonctionnement du ventilateur.
L'air contenu dans le coffre 7 achève de s'évacuer par le tuyau 18 ; lapalette de l'obtura- teur 16 n'étant plus soumise à l'action du courant d'air, prend une position horizontale, ce qui permet à l'obturateur 16 d'obstruer la partie inférieure du tuyau 15. Il se crée, immédiatement, une dépression dans le réservoir 13, ce qui a pour effet d'appliquer plus vigoureusement encore l'obturateur 16 sur la partie inférieure du tuyau 15 et arrête l'écoulement de l'eau dans le coffre 7, quoique le robinet 12 soit toujours dans une position d'ouverture.
Dans le cas où une différence de tempéra- ture entre l'atmosphère et l'intérieur de la colonne de germination serait trop grande, on placera le robi- net 12 dans la position a indiquée plus haut, de ré- chauffage ou de réfrigération; il est évident que, dans ce cas, le débit de l'eau est plus important que dans le cas précédent.
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tôle et les grains immédiatement en contact avec elle, se répartit dans les grains de la couche inférieure de façon que l'eau absorbée par les grains ne puisse s'évaporer, les grains conservant ainsi, du commence- ment de la germination jusqu'à la fin, la même quanti- té d' eau.
Pour la mise en route de l'appareil, la colonne de germination étant complètement vidée, on place une cloison 28 sur les verrous 29. On met le registre 38 dans la position telle que la tubulure 20 soit fermée et que le tuyau 35 débite de l'air.
On place dans la trémie 36 une quantité de grains secs correspondant au volume d'une couche journalière de grains une fois germée. On ouvre le couvercle 24, on met le ventilateur en route, le grain sec s'élève dans le tuyau 35 et par l'ouverture 37 tombe dans la colonne de germination. Une fois le volume de grains secs correspondant à une couche journalière de grains germés "à point* reposant sur la tôle 28, on arrête le ventilateur ; ondépose sur la partie supérieure de cette couche de grains une nouvelle cloison et on recommence un nouveau charge- ment de grains secs de la même façon qu'il vient d'être dit et cela autant de fois qu'il est nécessaire, pour garnir toute la colonne de germination des couches journalières qu'elle doit supporter, moins une.
A ce @ moment, on remplace le grain sec par du grain préala- blement convenablement trempé de manière que la couche supérieure de grains soit formée de grains trempés.
On place le thermostat dans un des regards 60 corres- pondant à cette couche supérieure de grains trempés,
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L'utilisation de la. position 0 du robinet 12 est en réalité assez accidentelle et il n'y a pas lieu de prévoir l'automatisme de cette manoeuvre.
Pour assurer la saturation de l'air et le transport des calories, il est nécessaire d'utiliser de l'eau dont la température-permet les modifications en vue.
Comme la température de bonne germination est voisine de 17 centigrades, on voit qu'en hiver on aura un apport de chaleur à fournir, puisque la température moyenne de l'air est sensiblement inférieure à 17 , tandis qu'en été la température de l'air étant supérieure, il faudra faire une réfrigération.
Si l'on considère que la température de l'eau da puits est constante pendant toute l'année, été comme hiver (elle est voisine de 13 centigrades) on comprend que l'utilisation de cette eau permet en hiver d'apporter de la chaleur, tandis qu'en été elle sera capable d'en emporter. Ce n'est qu'au moment des variations importan- tes de température que l'on aura à manoeuvrer le robinet 12 ainsi qu'il vient d'être question. la colonne verticale reçoit, chaque jour, une quantité de grains convenablement trempés, constituant une couche journalière. Les couches journalières sont séparées entre elles par les tôles 28 capables de glis- ser entre les tôles du réservoir vertical constituant la colonne.
Ces tôles, grâce à leurs trous permettent à l'eau, qui pourrait s'égoutter des grains, de s'écouler dans la couche immédiatement inférieure; cette eau, qui serait nuisible si elle restait prisonnière entre la
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On ferme le couvercle 24, on met le registre 38 dans la position voulue pour que l'air du ventilateur soit in- troduit par la. tubulure 20 dans le coffre 7 et on place le robinet 12 dans une des deux positions choisies b ou c. Vingt-quatre heures après, on procède à une ex- traction de grains (qui se trouve en la circonstance être du grain sec) comme il a déjà été expliqué;
on fait un nouveau chargement de grain préalablement conve- nablement trempé et on continue les opérations de la mê- me manière, toutes les vingt-quatre heures, jusqu'au moment où l'extraction se trouve offrir des grains ger- més *à point*,
A ce moment l'appareil est en marche normale et la succession des opérations se poursuit comme il a @ déjà été expliqué. la figure 4, qui représente une vue en plan des verrous, a pour but de bien faire saisir le point particulier suivant : pour assurer le fonctionnement normal des cloisons 28 entre les tôles perforées 1 et 2 et les tôles pleines 5 et 4, constituant la colonne de germination, il est nécessaire que les cloisons aient une dimension sensiblement inférieure à celle du rectan- gle de ladite colonne.
Il pourrait y avoir un inconvé- nient à ce que l'espace ainsi ménagé entre la cloison et les parois de la colonne de germination laisse écou- ler les grains particulièrement à la partie inférieure de la colonne de germination. Pour éviter cet inconvé- nient, on peut donner aux verrous une largeur et une longueur suffisamment grandes pour assurer le recouvre- ment complet de la cloison,,
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Sur les dessins, on n'a pas représenta les dispositifs bien connus, permettant l'isolement ther- mique à l'aide de couches d'air emprisonnées dans des gaines par exemple, mais il pourrait être avantageux et même nécessaire de les employer, lorsqu'on a à craindre la gelée ou les températures trop élevées.
On peut faire varier, à volonté, par tous moyens connus, la température de l'eau à placer dans le réservoir 13 mais, en général, il suffira., comme déjà indiqué, d'employer la température que fournit l'eau d'un puits normal.
Ainsi qu'on a pu s'en rendre compte dans l'exemple précédent, les grains, dans la. colonne de germination, sont supportés les uns par les autres, de bas en haut. On peut avoir intérêt pour certaines espèces de grains à éviter clue ceux-ci aient à suppor- ter le poids total des grains, leur fragilité pouvant être influencée fâcheusement par le poids de la colonne.
Pour éviter des inconvénients dans ce cas particulier, il suffit, au moment du chargement de la couche jour- nalière, à la partie supérieure de la colonne, de sé- parer les tôles entre elles, par des entretoises verti- cales, dont la hauteur sera plus grande que la couche de grains elle-même, une fois germée "à point".
De cette façon, entre le niveau d'une couche de grains et la. cloison qui lui est supérieure, existe un certain vide (cette hauteur laissant un vide, ne sera pas nuisible à la circulation horizontale d'une couche d'air, car le diamètre des trous des deux tôles perforées du réservoir vertical est calculé de telle sorte qu'ils participent chacun, obligatoirement, à
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la. répartition totale du ventilateur). On peut profiter des entretoises précitées pour amortir dans une certai- ne mesure le choc provenant de la chute des grains lors- que la. tôle inférieure se trouve brusquement libérée; à cet effet, on peut remplacer les entretoises par des ressorts convenablement calculés.
Il peut être avantageux aussi de faire fonc- tionner la colonne avec des grains d'espèces différentes et de telle sorte qu'il ne puisse jamais s'établir de contact entre chacune des couches journalières, comme cela pourrait se faire lorsque celles-ci sont maintenues simplement par des tôles qui étant, nécessairement, d'une dimension inférieure à celle de la section du réservoir vertical peuvent laisser écoulée quelques grains de la couche supérieure à la couche inférieure. on pourra placer alors chaque couche jour- nalière dans un bac indépendant (cylindrique et rectan- gulaire) formé, à sa partie inférieure, par une tôle pleine et portant un faux fond en tôle perforée destinée à assurer le débit de l'air nécessaire à la bonne ger- mination.
Sur la paroi verticale de ce bac entre le fond étanche et la tôle perforée sera placée une tubulure d'ar- rivée d'air provenant d'un collecteur vertical, alimenté par le -ventilateur. Dans ce collecteur on aura soin d'introduire des tôles perforées et de le munir à la partie supérieure d'un réservoir d'eau pour assurer la saturation de l'air ou le transport de calories par lui.
Ce collecteur portera autant de tubulures de distribution d'air qu'il y aura de bacs indépendants dans la colonne, les bacs étant placés les uns au-dessus des autres, bien entendu.
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Les figures 5-6-7 représentent à titre d'exem- ple une variante basée sur ce qui vient d'être indi- que.
Selon cet exemple d'exécution, l'appareil comporte un réservoir vertical 40 porté par un socle 41, portant un 'bâti 42 dans lequel tourrillonne une , vis 43 entraînée par le couple d'engrenage 44 par une manivelle 45. Cet ensemble constitue un vérin qui permet de faire mouvoir verticalement, de bas en haut et de haut en 'bas, un plateau mobile 46, muni de galets 47, pouvant se poser sur des chemins de roule- ment 48 (figures 6-7).
Des verrous 29 permettent de supporter des bacs indépendants 28. Ces bacs sont disposés les uns au-dessus des autres et en nombre suffisant pour cons- tituer la colonne de germination avec autant de cou- ches journalières de grains qu'il est nécessaire pour assurer la durée de la germination.
Chaque compartiment 28 comprend un fond étanche 49, un Taux fond perforé 50, une tubulure d'arrivée d'air 51 et une tubulure de prise d'échan- tillons et de températures 52 (figures 5-6).
En 24 est prévu un couvercle qui peutre amovible..
En 7 se trouve un collecteur d'air alimenté par le ventilateur 21. Ce collecteur comprend autant de tubulures 53 qu'il y a de bacs dans la colonne de germination,. Ces tubulures sont reliées aux bacs par des raccords 54 ; ces raccords sont amovibles,
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Dans le collecteur 7 se trouve une série de tôles perforées 9, étagées les unes au-dessus des autres à des hauteurs convenables pour assurer une bonne division de l'eau provenant du réservoir 13 à niveau constant et distribuée par le robinet 12, le tuyau Il et un pulvérisateur 10; à la partie inférieure du collecteur est prévu un siphon 22.
En 33 (figures 6-7) se trouve un récipient amovible, dans lequel on transvase le grain extrait une fois germé à point.
Le fonctionnement est le suivant : les bacs indépendants sont places les uns au-dessus des autres dans la colonne de germination 40. On place, après avoir enlevé le couvercle 24, le grain préalablement convenablement trempé, sur la tale perforée du compar- timent du bac supérieur. On a relié à l'aide du rao- cord 54 la tubulure 53 à la tubulure 51 du bac supé- rieur. A l'aide de tampons provisoires, on a obstrué les autres tubulures 53 du collecteur d'air. A l'aide des regards et de la prise d'échantillons 52, on place le thermostat dont le thermomètre plonge dans le sein des grains.
Le ventilateur 21 est alors sous l'action du thermostat et refoule, au moment voulu, l'air conve- nablement saturé par le dispositif automatique 10, 11,
12, 13, 14, 15, 16, 17 et 18 déjà décrit. la colonne 40 n'a pas à être étanche et l'air passant par les tubulures 53, les raccords 54 et 51, pénètre horizontalement sous la tôle perforée 50, pour traverser verticalement la couche de grains et s'évacue à l'extérieur.
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on remarquera tout de suite que si la circulation de l'air dans les grains se fait dans ce cas de bas en haut, il n'en est pas moins vrai que leur alimentation en air se fait par des oouches horizontales, prélevées sur le collecteur et que la pression est non pas égale à, celle qui serait néces- saire pour traverser la totalité des grains placés dans les bacs, mais seulement équivalente à celle nécessaire pour tragerser la hauteur d'une couche comprise dans un bac, la hauteur maximum à donner à cette couche sera égale à celle qui correspond à l'épaisseur d'une couche se trouvant entre les deux tôles perforées dans la colonne de germination.
Les bacs 28 superposés les uns au-dessus des autres sont supportés par les verrous 29.
Après vingt-quatre heures, on procède à l'extraction d'un bac 28 de la colonne 40, A cet effet, on actionne la manivelle 45, dans le sens voulu pour amener le plateau mobile 46 en contact avec le fond du bac inférieur 28. On continue d'actionner cette manivelle pour élever l'ensemble des bacs 28 superposés les uns au-dessus des autres, jusqu'au moment où les verrous 29 se trouvent libérés. On les écarte alors de façon à permettre, en retournant la manivelle 45 en sens inverse, de faire descendre tout l'ensemble des baos jusqu'au moment à où les galets 47 vont reposer sur les chemins de roulement 48. Pendant la descente des bacs, on a soin de repous- ser vers l'intérieur de la colonne 40 les verrous 29 de façon qu'ils puissent supporter à nouveau l'ensem- ble des bacs.
A noter que les vérins permettent la
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d'avancement de la germination. On peut s'en servir / pour prélever des échantillons et pour prendre les températures.
Dans le cas où. les effets de la gelée ou des trop hautes températures seraient à craindre, la colonne de germination et son couvercle seraient à doubles parois, formant couche isolante thermique,
Dans la variante des figures 8 à 10, conçue pour uniformiser la température des grains -dans la colonne et pour la porter, très rapidement, à une valeur aussi rapprochée que possible de celle qui est la plus favorable à la bonne germination, on établit, momentanément, à l'aide du ventilateur, un circuit fermé de l'air contenu dans la colonne, le -ventilateur étant compris dans ce circuit, ce qui permet de transporter à la partie supérieure de la colonne les calories en excès fournies par la germi- nation des grains placés à la partie inférieure de ladite colonne,.
On utilise aussi les calories fournies par le travail de compression de 1*air pour réchauf- fer cet air chaque fois qu' il passe dans le -ventila- teur.
L'appareil ainsi modifié est remarquable, notamment en ce qu'il comporte des moyens permettant d'établir un circuit fermé de l'air dans la colonne de germination.
L' appareil comporte, somme dans les mo- des de réalisation ci-dessus décrits, un réservoir -vertical, constitué par deux tôles perforées 1 et 2 et par deux cloisons pleines 3 et 4, Ces cloisons 3
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descente des bacs sans chocs qui seraient absolu- ment nuisibles à la conservation de l'appareil,
On fait rouler le plateau mobile, suppor- tant le bac 28 qui a été extrait de la colonne, de telle sorte qu'il se présente (figures 6 et 7) de- vant le récipient amovible 33. On charge de grains trempés le bac ainsi libéré de la colonne 40 et, grâce à un palan non figuré sur le dessin, on place ce bac, chargé de cette nouvelle couche de grains, à la partie supérieure de la colonne 40.
Comme on a eu soin, avant de faire cette manoeuvre, de reti- rer le thermomètre ou le thermostat et de dégager 7 le raccord 54, on remplace le thermostat dans la couche de grains et on remet en place le raccord 54, . pour permettre la circulation de l'air à travers la couche de grains, comme il a déjà été dit.
On continue ces opérations jusqu*au moment où tous les bacs sont remplis de grains convenable- ment trempés. L'extraction du bac contenant le pre- mier grain convenablement germé à point étant faite, on transvase ce grain dans le récipient amovible 33.
Le bac 28 étant devenu vide, on le remplit de grains trempés et on le remonte à la partie supérieure de la colonne, comme il a déjà été dit. A ce moment,
1*ensemble des bacs porte une colonne de germination en fonctionnement normal et il suffit de procéder, toutes les vingt-quatre heures, à l'extraction et au chargement du bac extrait.
En vue du contrôle de la marche de la ger- mination, on utilisera les regards 6 0 formés de glaces et qui permettent d'examiner, à tous moments, l'état
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et 4 sont prolongées, de part et d'autre des tôles perforées 1 et 2, pour constituer, à l'aide des tôles 5 et 6, deux coffres ou gaines 7 et 8. Dans la gaine 7 est assuré un ruissellement d'eau destiné au condi- tionnement de l'air.
Un couvercle 24 obture la colonne de ger- mination, à son extrémité supérieure.
Dans cette colonne est disposée une série de cloisons 28, perforées, servant à maintenir les couches journalières de grains, Ia dernière cloison du bas est maintenue par des verrous effaçables 29.
Au-dessous de la colonne est disposé un compartiment d'extraction 30a avec sa porte 31,, 'Un -ventilateur 21 souffle dans une nourrice 34, qu'un registre 38 permet de mettre alternativement en communication, soit avec la gaine 7 par un canal 20, soit avec un électeur de grains 35 avec la trémie 36.
Dans la -variante des figures 8 à 10, le ventilateur aspire par un tuyau 65 et un orifice supé- rieur 23 dans la gaine 8. Une autre ouverture 23' ména- gée dans la paroi extérieure de cette gaine 8 est munie d'un clapet 66 monté sur un axe 67 qui :peut coulisser dans un support 68 ; le clapet 66 est maintenu en contact avec les bords de l'ouverture 23' par un ressort 69 convenablement taré, comme indiqué plus loin. Toutes les autres ouvertures de la gaine 8, s'il en existe, sont obturées ou munies d'un clapet semblable à celui qui vient d'être décrit.
Le tuyau 65 porte une tubulure 70 débouchant dans l'atmosphère mais pouvant être obturée par un cla- pet 71 articulé en 72.
Un thermomètre 73 est placé soit dans la gatne 8, soit dans le tuyau 65.
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Le fonctionnement est le suivant : toutes les opérations d'extraction du grain germé et du chargea ment de la colonne en grains préalablement convenable- ment trempés s'exécutent comme il a été expliqué plus haut, l'air nécessaire au ventilateur 21 pour assurer l'élévation du grain dans la colonne par le tuyau 35 étant aspiré dans l'atmosphère par la tubulure 70 restée ouverte.
Aussitôt que le chargement de la colonne est opéré, on remet en marche le ventilateur 21 après avoir placé le registre 38 dans la position de la figure 9, mettant le refoulement du ventilateur en communication avec la gaine 7. on applique sur la tubulure 70 le clapet 71, en le faisant pivoter de 90 degrés. La dépression produite par l'aspiration du ventilateur maintient le clapet 71 en place et oonfir- me vigoureusement le ou les clapets 66 dans sa ou leurs positions de fermeture de la ou des ouvertures 23'. Le circuit fermé de l'air contenu dans la colonne est ainsi bien assuré.
L'air mis en circulation par le ventilateur 21 est refoulé dans la galne 7, t ra- verse la colonne des grains en une série de couches d'air horizontales, ayant chacune une température qui lui est propre, pour se rendre dans la gaine 8 où elles se mélangent et se brassent intimement avant de pénétrer par l'ouverture 23 dans le tuyau d'aspiration 65 et finalement dans le ventilateur 21. Dans ce ven- tilateur, la température de l'air augmente par suite des calories fournies par la compression.
Après un certain temps de ce fonctionne- ment, la température des grains s'uniformise du bas en haut de la colonne et quand celle-ci a atteint la tem-
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pérature désirée on arrête le ventilateur 21. Le clapet 71, cessant d'être sollicite par la dépres- sion due au ventilateur, s'ouvre grâce à son propre poids et prend la position 71'@ représentée en pointillé sur les figures 8 et 100
Comme la germination fournit de la chaleur, la température augmente dans la colonne; de plus, il est nécessaire de fournir de l'oxygène aux grains en germination.
La tubulure 70 étant dégagée de son clapet, il suffit de remettre en marche le ventila- teur 21 pour introduire de l'air frais dans la co- lonne, pour absorber les calories en excès et pour les refouler dans l'atmosphère; l'air les transpor- tant passe par le ou les ouvertures 23 dont le ou les clapets 66 ont été éloignés sous l'effet de la bression du travail du ventilateur, le ou les res- sorts étant calculés en conséquence.
Dès que la colonne a été ramenée à la bonne température de germination, on arrête le ventilateur.
Le système de conditionnement de l'air mis en jeu (humidification, réchauffage ou refroidisse- ment) s'opère comme il a été expliqué plus haut, que le circuit soit fermé ou non.
Bien entendu, toutes les manoeuvres qui vien- nent d'être indiquées peuvent être exécutées à l'aide ±t'un thermostat.
Naturellement l'invention n'est nullement limitée aux modes d'exécution représentés et décrits qui n'ont été choisis qu'à titre d'exemples.