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Demande de brevet d'invention Appareil élévateur
La présente invention est relative à un appareil élévateur, utilisable en particulier pour la manutention des véhicules automobiles et de leurs organes, et elle a pout but d'établir un appareil susceptible, soit de rouler sur galets, pour les manutentions au garage ou à l'atelier de péparations, soit d'être transformé en remorque pour la circulation sur routes en vue des dépannages.
L'invention a également pour but de réaliser un appareil susceptible de remplacer à lui seul les crics roulants, les grues mobiles sur chariot et les voitures de dépannage munies à l'arrière d'une flèche et d'un palan,c'est-à-dire un matériel coûteux et encombrant.
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D'autres caractéristiques de @'invention ressortiront de la description qui vouivre, en se référant au dessïn annexé dans lequel : la figure 1 est une vue de côté d'un appareil sui- vant un mode de réalisation de l'invention.
La figure 2 est une vue en bout de 1''appareil, dont le moyeu droit a été pourvu d'une roue à pneumatique.
Les figures 3 à 6 montrent quelques exemples d'uti- lisation de l'invention.
Les figures 7 et 8 montrent l'adaptation de l'appa- reil suivant 1 t invention sur un camion dépanneur.
La figure 9 est une vue partielle en bout correspon- dant à la figure 8.
Les figures 10 et 11 montrent, en élévation et en bout respectivement, un dispositif d'accrochage des roues d'un véhicule à dépanner.
Les figures 12 et 13, 14 et 15, 16 et 17, sont des vues correspondant respectivement aux figures 10 et 11, mon- trant des variantes du dispositif d'accrochage des roues.
Les figures 18,19 et 20 montrent d'autres varian- tes des dispositifs des figures 7 et 8.
La figure 21 montre en élévation une autre variante du dispositif des figures 1 et 2 et
La figure 22 est une coupe suivant la ligne 22-22 de la figure 21.
L'appareil représenté aux figures 1 et 2 comprend un cadre horizontal 1, supporté par des galets 2 orientables ou non, Sur ce cadre est fixé un montant vertical, composé de deux fers à U 3 et 4 réunis par des entretoises 5, régulière- ment espacées à la façon des barreaux d'une échelle. Un essieu 6, muni de moyeux 6a permattant la fixation rapide de roues, est fixé à. demeure ou non sur ce cadre.
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L'appareil élévateur comprend un support 7 pourvu d'un côté de deux saillies 8 et 9, formant chacune un double crochet symétrique dont ltécartement correspond à celui des entretoises 5, de telle sorte que ledit support peut être accroché à une hauteur quelconque du montant 3, d'un côté ou de l'autre de celui-ci, et dans une position droite ou inversée.
Un fléau 10 est articulé sur un prolongement latéral du support 7 par un axe 11; sur un autre prolongement latéral 12 au support 7 s'articule une pièce 12a, reliée de façon rotative à une tige filetée 14, se vissant dans un écrou 15 relié au fléau 10 par des tourillons 13.
La tige filetée 14 est solidaire d'une roue hélicoîdale 16, engrenant avec une vis tangente 17, se terminant par un carré, permettant de l'actionner par une manivelle 17a. Les parties 1 7,17 sont montées sur un support 17b tournant solidairement avec la tige 14. autour de l'axe 12. L'ensemble décrit ci-dessus constitue un vérin à vis, qui agit par poussée ou par traction suivant que le support est monté dans la position de la figure 1, ou dans une position inversée (figure 6).
Ce vérin à vis pourrait être remplacé par tout autre système approprié à vis, à câble, à crémaillère, hydrauliq#, pneumatique, etc. à commande à main ou. à moteur.
Pour utiliser l'appareil, on accroche le support 7 par ses deux crochets à deux des entretoises 5 du montant. Cet: accrochage peut se faire à la hauteur qui convient le mieux: au travail à exécuter, aussi bien sur la face antérieure que sur la face postérieure du montant, le vérin étant au-dessus du fléat ou au-dessous.
Dans l'exemple d'utilisation de la figure 3, le fléau 10 est accroché vers le bas du montant vertical 3, et sert à soulever une voiture 20 à la façon d'un cric.
Dans l'exemple d'utilisation de la figure 4, le
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fléau 10 se trouveà la partie supérieure du montant 3 et l'ap- pareil agit comme une grue à flèche mobile; le très faible encombrement du fléau 10 permet de l'introduire à l'intérieur dtune carrosserie de conduite intérieure, pour la dépose d'une boite de vitesses 21 par exemple.
Dans l'exemple de la figure 5, le support 7 est ac- croché vers le bas du montant 3, dans une position inverse de telle de la figure 1, et le fléau la sert à soulever l'essieu 6 de l'appareil pour faciliter la mise en place des roues 22 sur les moyeux 6a (figure 2).
Enfin, le châssis 1 ayant été muni d'un crochet d'attelage 23 et de roues 22, l'appareil peut 8tre accroché à une voiture remorqueuse 24; dans ce cas le fléau 10, muni d'une cale ou berceau 25, peut soulever une voiture en détres- se 26, soit en passant sous l'un. des essieux comme repré- senté, soit par l'intermédiaire de chaînes de suspension, com- me décrit ci-après.
Ces différents exemples d'utilisation sont unique- ment destinés à faire mieux comprendre l'invention, car il est évident que l'appareil est susceptible d'un très grand nombre d'applications.
Ainsi, il peut être avantageux dans certains cas de fixer le fléau directement à la voiture remorqueuse. Cette fi- xation peut se faire par l'intermédiaire d'un montant vertical analogue au montant 3, permettant de placer le fléau à une hauteur quelconque et de soulever ou de-suspendre la voiture en panne: elle peut aussi se faire en articulant directement le fléau sur le châssis de la voiture remorqueuse.
On connait d'autre part les difficultés rencontrées par les garagistes pour le dépannage des voitures modernes dites aérodynamiques; ces difficultés proviennent du fait que, dans de telles voitures, tous les organes résistants suscepti- bles d'être utilisés pour la suspension de la voiture à dépan- ner se trouvent recouverts par la carrosserie. Ces difficultés
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peuvent être surmontées en faisant en sorte que le fléau, passant sous la voiture, s'adapte directement au pont arrière,, ou à l'essieu avant. A cet effet on peut donner au fléau, ou à une, pièce s'adaptant au fléau, une forme lui permettant de se fixer sous l'essieu même si celui-ci repose à terre.
Bans le cas où l'on désire suspendre la voiture, on adapte, soit sur les pneus, soit sur les goujons de fixation de roues, une pièce de forme appropriée présentant un crochet faisant saillie en dehors des garde-boue. Le fléaù est alors placé à la partie supérieure du montant et porte un palonnier plus, large que la voiture à dépanner et relié aux crochets sus-indiqués des pièces fixées aux roues ; on réalise ainsi une suspension de la voiture assurant une préservation par- faite de sa carrosserie.
Les figures 7 à 20 montrent divers exemples de réa- lisation de dispositifs de ce genre.
Sur la figure 7, 'le montant 3 est fixé à l'arrière d'un camion de dépannage 27 et la voiture à dépanner est sus- pendue par une chaîne 28.
Sur les figures 8 et 9, la voiture à dépanner est suspen.due au moyen. de pièces 29 pour l'accrochage des roues du véhicule à dépanner, reliées à un palonnier 30 par des organes de suspension 31, 31a; la voiture est représentée suspendue par les roues arrières mais il est évident que la même réa- lisation peut être adoptée pour les roues avant. Le palonnier
30, qui est suspendu au fléau 10, est plus large que la voiture à dépanner.
Les organes de suspension 31, 31a peuvent être cons- titués soit par des éléments souples 31 (chaînes, câbles, etc.)
31a soit par des éléments rigides, destinés à supprimer tout mouve- ment de balancement de la voiture remorquée, soit par une co- binaison d'organes souples et rigides comme représenté figure 9.
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Le dispositif d'accrochage des roues représenté aux figures 10 et 11 se compose d'une pièce à deux branches 37 et 38 dont les extrémités 39 et 40 sont recourbées en forme de crochets, destinés à s'engager sous le pneumatique.
La partie centrale de l'appareil porte un étrier 41, d'un- longueur suffisante pour déborder les garde-boue les plus larges, et se terminant par un oeillet 42. Un crochet 43 destiné à s'engager sur le pneumatique, coulisse dans l'étri- er 41; une vis 44, se vissant dans l'étrier 41 et s'appuyant sur un talon. 43a du crochet 43, assure le serrage du dispositif sur la roue.
Les f i gnres 12 et 13 représentent un appareil d'accro- chage constitué par une chaîne 45, passant sur le tambour de frein 46 et dont les extrémités se réunissent à l'extérieur de la roue à un anneau 47 destiné à s'accrocher sur le crochet 50 de l'organe de suspension 31(figure 8). Une chaînette 48 empêche la chaîne 45 de glisser sur le pneu, et une cale 49 rejette le point de suspension en dehors des garde-boue.
L'organe de suspension 51 représenté aux figures 14 et 15 comprend un bras d'accrochage en saillie et un disque qui se fixe à la place de la roue par les goujons 52 de fixa- tion de la m ue.
Les figures 16 et 17 représentent un dispositif comportant deux semelles 53 et 54 reliées à leur partie infé- rieure par des chaînettes 55. Les extrémités supérieures des semelles 53 et 54 sont reliées d'une part,par une chaî ne 56 passant sur le tambour de frein et d'autre part par des biel- lettes 57/articulées sur un bloc' 58 formant cale d'épaisseur et portant un crochet 59, destiné à être relié aux organes de sus- 'pension 31.
La figure 18 représente le cas où le dispositif de la figure 7 est utilisé pour dépanner une voiture reposant sur le fléau 10 par sou pont arrière.
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Dans la variante de la figure 19 le fléau peut être monté soit sur un montant 59, soit sur des broches ou axes fixes 60, 61 disposés sous le châssis de la camionnette. Dans cette disposition le montant 59 peut être amovible, de façon à dégager le plateau du camion lorsque le fléau est utilisé dans la position de la figure 19.
La figure 20 montre un fléau monté de la même façon qu'à la figure 9, mais qui est mu par un vérin hydraulique 62.
Dans tous les exemples précédents,, l'extrémité du fléau peut,comme représenté à la figure 20, se terminer par une rampe 70 et une encoche 71. Un crochet 72 avec écrou de serrage 73 permet d'immobiliser l'essieu, engagé dans l'encoche 71. Ce dispositif peut avantageusement se trouver sur un embout stadaptant à l'extrémité du fléau. On comprend que si un essieu sous repose sur le sol, le fléau peut passer aisément/celui-ci. En effet, pendant le recul de la voiture dépanneuse,, le fléau s'enfonce dan.s le sol ou bien la rampe 70 soulève l'essieu qui retombe ensuite dans l'encoche 71.
Dans la variante des figures 21 et 22, l'appareil comprend un châssis 150, sur lequel est fixé un montant 151, formé de fers profilés 152-153 (figure 22), assemblés au moyen de tôles 154-155, de façon à former une poutre en cais- son, possédant de chaque c8té une rainure: sensiblement verti- cale.
L'extrémité de la flèche 156 peut être engagée dans l'une ou l'autre de ces rainures et est maintenue en pla-ce de façon pivotante, à un niveau, quelconque désiré, au moyen d'une broche 157, s'engageant dans l'un des trous de la série de trous pratiqués le long de chaque rainure.
La fèche 156 possède une. partie renflée dans la- quelle peut tourner un bloc 158, servant de support à une vis sans fin 159 actionnée par une manivelle 160, et engrenent
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avec une roue hélicoïdale, taillée à la périphérie d'un écrou
161, se vissant sur une tige filetée 162, terminée par un oeil au montant 163, qui peut être relié de façon pivotante/ au moyen d'une broche traversant l'un-des trous du montant, de la même façon que pour la flèche 156.
Cette dernière se termine, soit par un crochet 164, soit par l'un des dispositifs décrits précédemment.
Le châssis Dorte une traverse 165 aux extrémités de laquelle sont montés des galets 166, dtautres galets 167 étant disposés à l'extrémité postérieure du châssis .
Le châssis porte dtautre part un essieu 168, sur le- quel peuvent être montées des roues à. pneumatiques 169, pour la circulation sur routes. Sur l'essieu 168 est fixé un or- gane dtattelage quelconque 170. L'arrière du châssis porte deux barres inclinées 171, destinées à la manoeuvre de l'ap- pareil à la main ou à l'accrochage de celui-ci à l'arrière d'un camion, au moyen d'un organe d'attelage 172.
Ce dispositif offre les mêmes possibilités que celui représenté aux figures 1 et 2. La flèche 156, en particulier, peut être montée dans des positions extrêmement différentes sur le montant 151. Le pivotement de la flèche est obtenu en faisant tourner la manivelle 160, ce qui déplace l'écrou 161, le long de la tige 162. La variation de l'aigle entre la tige
162 et la flèche 156 est permise par la rotation du bloc 158 à l'intérieur de la flèche 156.
Bien entendu, l'invention nt est pas limitée aux dis- positifs décrits ci-dessus, qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. En particulier le support 7 des figures l et 2 pourra être acoroché sur des barreaux scellés dans un mur ou fixés à un poteau.