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Messieurs Mario J3RAIBA1."1TI et Giaseppe BRAIBANTI tous deux à Milan (Italie). il est connu que jusqu'à présent, la préparation des pâtes alimentaires a été effectuée au moyen de trois machines séparées et à fonctionnement intermittent, à sa- voir au moyen d'une machine à pétrir, d'une machine à rou- leaux coniques dentés pour le travail de la pâte et d'une presse à vis ou presse hydraulique pour tréfiler la pâte.
Ces machines exigent des passages manuels de la matière en travail, c'est à. dire de la machine à. pétrir à la ma- chine à rouleaux, de cette dernière à la presse ; la pro- duction des pâtes alimentaires exige donc une main d'oeu- vre trop considérable, tandis que le produit est endom- magé par l'action de l'air sur la pâte pendant le pas- sage en question et les repos correspondants.
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En outre, dans ces machines, le pétrissage est ob- tenu d'une manière discontinue par l'effet des rouleaux coniques sur la pâte qui est portée au-dessous de ces derniers au moyen d'un plateau circulaire tournant, tan- dis que la compression est obtenue d'une façon discon- tinue au moyen d'un piston et d'un cylindre correspon- dant. Quelques essais ont été faits en vue d'obtenir une machine automatique, mais sans aboutir à un résultat pratique, de sorte qu'aucune machine de ce genre n'est actuellement dans le commerce, Par contre, bien nombreux ont été les essais pour créer des presses continues , c'est à dire des machines à tréfilage continu, mais dans de telles machines, le chargement de la pâte était effectué à la main et d'une façon discontinue.
ues essais ont été effectués en suivant trois sys- tèmes 1 un système à rotation qui n'a pas eu de réa- lisation pratique, principalement en vue de la difficul- té n'obtenir une étanchéité parfaite dans la chambre de compression pour le trefilage ; un système à pistons qui n'a pas répondu à l'espoir par suite de l'impossibi- litè de créer des soupapes d'étanchéité appropriées au but, et n'échauffant ni n'épuisant pas la pâte dans une mesure excessive ; un système à une ou plusieurs vis hélicoïdales.
Ce dernier système pst l'unique qui ait été mis dans le commerce, mais il n'a même pas recon- tré la faveur des fabricants de pâtes alimentaires, cai ils présentent l'inconvénient très grave d'un ré- chauffement excessif et d'un épuisement consécutif de la pâte et celà à cause du frottement qui se produit entrela pâte et les surfaces des vis hélicoïdales pen- Gant le mouvement ; en effet, dans des telles machines le mouvement d'avancement et de tréfilage de la pâte est imprimé uniquement par frottement par la rotation des vis hélicoïdales et puisque cela a lieu sous une
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forte pression (qui est nécessaire pour vaincre la ré- sistance. du tréfilage) le frottement est très fort et par conséquent l'échauffement est également considérable.
La machine formant l'objet de la présente in- vention sert non seulement à résoudre le problème d'une préparation complètement automatique de la pâte, et cela aumoyen de solutions originales, soit pour le travail de la pâte, soit au point de vue mécanique, mais aussi et principalement celui d'obtenir la compression et le tréfilage de la pâte au moyen de vis hélicoïdales, sans endommager la pâte et avec un petit effort, et cela en utilisant le mouvement, axial de va-et-vient imprimé à ces vis, ces dernières pouvant même être animées d'un mouvement de rotation continu ou d'an mouvement de ro- zation discontinu pendant seulement la course de retour ;
dans le premier cas, l'avancement sous pression et le tréfilage de la pâte sont obtenus dans une faible part grâce au mouvement de rotation de vis et en plus grande partie grâce à leur mouvement d'avancement, et, dans le second cas, grâce au mouvement d'avancement seule- ment, tandis que, dans tous les deux cas, par l'effet de la rotation pendant la course de retour, les vis se dévissent de la pâte et cette dernière,en restant en place, vient se placer peu à peu devant ces vis, afin d'être ensuite comprimée pendant la course d'avancement suivante.
De cette façon , le chauffage par frottement est considérablement réduit* La machine suivant l'inven- tion présente donc tous les avantages du système à piston et du système à vis hélicoïdales fixes, tandis que les défauts sont évités et que précisément il n' ya, plus les soupapes du système à piston, et que l'échauf- fement excessif du systèmeà vis hélicoïdales fixes n'a pas lieu.
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La machine est illustrée à titre d'exemple, dans les dessins annexés , où :
La fig. 1 donne une vue d'ensemble de l'ob- jet de l'invention ,
La fig. 2 en est une coupe longitudinale ver- ticale ;
La fig. 3 montre un détail en coupe du tiroir pour doser les farines ;
La fig. 4 est une vue par-dessus, montrant la partie supérieure en coupe ;
La fig. 5 est une vue par-devant, en coupe partielle ;
La fig. 6 montre les détails du joint des arbres des vis de pression;
Les fig. 7,8,9 montrent les détails des orga- nes de ddsage de l'eau, la fige 7 en vue par-dessus, la fig. 8 en coupe verticale longitudinale et la fig.
9 en coupe verticale transversale.
La fig. 10 est un détail des tuyères indiquées à la fig. 9.
La f ig. Il montre l'accouplement des organes de dosage d'eau et de farine .
Les fig. 12,13,14 montrent les détails d'une variante du dispositif pour le dosage des faines , la fig. 12 est une vue Par-dessus, la fig. 13 une coupe longitudinale verticale, et la fig. 14 une vue par-de- vant.
La fig. 15 montre le détail en coupe trans- versale verticale du bassin de pétrissage avec les cylindres correspondants.
Les fig. 16, 17, 18 montrent les détails du couteau rcloir des cylindres, la fig. 16 est une vue par-dessus, la fig. 17 une coupe verticale longi- tudinale et la fige 18 une coupe verticale transversale.
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La machine (fig.1) est constituée par une base en fonte 1 sur laquelle s'appuie un bâti 2, où sont fixés tous les organes et les commandes correspondantes pour le dosage et le travail de la pâte , à savoir : le dispositif.pour le dosage des farines 3, celui pour le dosage de l'eau 4, la caisse contenant le disposi- tif à pétrir 5 ; machine comporte en outre un bâti 6 supportant les arbres principaux de commande et les mé- canismes pour le mouvement de va-et-vient et de rotation des vis hélicoïdales de pression et une cloche de pres- sion se composant de deux pièces 7 et 8.
La machine (fig. 2 et 4) est actionnée par un moteur 9, placé à l'intérieur de la base 1 et muni d'une poulie 10 qui, au moyen d'une courroie 11 commande la poulie 12 de l'arbre 13 ; ce dernier actionne l'arbre 17 au moyen des roues dentées 14,15 et la chaîne 16, tandis que, au moyen des roues dentées coniques 18,19 il actionne le petit arbre 20 qui, à son tour, actionne au moyen des roues dentées cylindriques 21,22, un arbre à palettes 23.
L'arbre 17 actionne au moyen de la paire de roues dentées coniques 24,25, l'arbre vertical 26, tandis que au moyen des deux roues dentées cylindriques 27,28, il actionne l'arbre coudé 29, avec les deux bielles 30,31; cet arbre transmet ensuite, au moyen des roues dentées 32,33 et de la chaîne 34, les mouvements à l'arbre 35 et actionne au moyen des roues dentées 36, 37, et de la chaîne 38, le petit arbre 39.
Le dispositif pour le dosage,des farines 3 monté sur le bâti 2 de la machine se compose d'un tiroir 40 sans fond, qui est relié au moyen d'une tuyauterie ar- ticulée ou flexible 41, à la trémie ou caisse de dépôt des farines 42 ; tiroir présente (fig. 3) sur le côté antérieur une ouverture 43 réglable,au moyen d'une vanne 44, et en oure une base plane d'appui 45 ayant une extrémité i:iclinée en 45' et des bords latéraux 46,47
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(fig.4) et qui est fixée au bâti 2.
Au tiroir 40 se relie la tige 48 présentant une en-caille 49 dans laquelle peut être fixée la poignée 50 de la tige 51, cène dernière est actionnée al- ternativement en avant et en arrière par le levier 52 articulé en,53 et actionné par un excentrique 54 qui est fixe sur le petit arbre 35. De celte façon, en
50 maintenant relevée la poignée, le tiroir 40 reste im- mobile, tanâis qu'en abaissant cette poignée, le ti- roir est animé d'un mouvement de va-et-vient.
Aux fig. 12,13- et 14 est montrée une variante du dispositif de dosage, basée sur le même principe, c' est à dire celui d'obtenir le dosage au moyen d'un mouvement relatif entre le tiroir sans fond et une base d'appui, tandis que dans le dispositif de dosage déjà décrit, le tiroir 40 est mobile et la base 45 est fixe ; dans cette variante , le tiroir 40 est immobile et la base 45 mobile, et elle est constituée par la surface périphérique d'un cylindre 55 présentant des bords latéraux 46", 47".
En abaissant la poignée 50 et en la fixant dans l'entaille 49 de la tige 48, on imprime à celle-ci un mouvement de va-et-vient et par conséquent, au moyen du levier 56,articulé en 57, la petite dent 58 et le disque denté 59, on fait avancer par intermittences le cylindre 55 fixé sur l'arbre 60; le couteau 61 sert à racler le cylindre 55 et a une fonction analogue à celle du plan incliné 45 (fig.2).
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Le dispositif pour le dosage de l'eau/(fig.
11) est placé à côté de celui de dosage de farine 3 et se compose (fig. 7,8,9) d'un cylindré 62, qui est fixé au bâti 2 de la machine et présente un conduit 63 et un trou 64 pour le passage de l'eau provenant du réservoir 65 au moyen du tuyau 65'; on prévoit en outre deux trous 66,67, et un conduit 68 percés dans
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la partie supérieure du cylindre et en outre un trou 69 percé à la partie supérieure d'une des extrémités du cy- lindre 62 et servant pour la distribution de l'eau. Le cylindre 62 est fermé à l'autre extrémité par un presse- étoupe 70 au travers duquel passe la tige 71 du piston 72; cette tige est reliée au moyen du bras 73 au tiroir 40 du dispositif de dosage de farine 3.
Au cylindre 62, à sa partie antérieure et en coïncidence avec le trou de dis- tribution de l'eau 69, est appliqué un distributeur 74 pré- sentant de nombreuses petites tuyères 75 convenablement disposées.
Le fonctionnement du dispositif de dosage est le suivant : en imprimant au tiroir 40 du dispositif de dosage de farine un mouvement de va et vient, le piston 72 du dispositif de dosage d'eau est animé du mouvement de va et vient. Lorsque le piston 72 est a la fin de , sa course d'avancement, le trou 67 est fermé, tandis que le trou 64 pour l'introduction de l'eau est en communi- cation avec la chambre postérieure 76 du cylindre, laquel- le reste remplie d'eau de même que le conduit 68.
Pendant la phase de retour, orsque le piston est en train de fermer complètement le trou d'admission 64, le trou 67 commence à s'ouvrir, jusqu'à ce que le piston, en continuant sa course, pousse l'eau de la cham- bre 76 à travers le trou 66 et le conduit 68 dans la chambre intérieure 77 du cylindre 62 ; cette chambre a toujours une capacité plus grande que la chambre pos- térieure de sorte que l'eau reste toujours à un niveau 1 inférieur à celui, du trou de sortie 69. Le piston 72 pendant sa course de retour, après avoir fermé le trou 67, pousse l'eau au dehors du trou 69 et par conséquent hors des tuyères 75 du pulvérisateur 74.
A chaque course du piston 72, une quantité cons- tante d'eau est parconséquent distribuée. Cette quantité
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toutefois, peut être modifiée ; en efft, la course utile du piston 72, pendant laquelle ce dernier pousse l'eau de la chambre postérieure 76 à la partie antérieu- est re 79 celle comprise entre la position de la fermeture complète du trou d'admission de l'eau 64 et la posttion de fin de course du piston. En conséquence, tout en main- tenant fixe la course totale du piston, si l'on déplac e vers le presse-étoupe 70 sa fin de course de retour, on augmente la course utile et on augmente conséquemment la quantité d'eau poussée dans la purtie antérieure et vice-versa.
Le déplacement de la fin de course de retour est obtenu en vissant la pièce 78 sur la tige filetée 71 qui ne peut as tourner vu qu'elle en est empêchée par le bras 79 fixé sur la tige au moyen d'un collier 80 et présentant une fente longitudinale 81 dans laquelle est engagé le pivot 82 du bras 73 ; ce dernier est relié, ainsi qu'on l'a dit, au tiroir 40 du dispositif de dosage de farine 3.
Le dispositif à pétrir se compose -(fig.2), tout comme les machines utilisées habituellement,d'un bassin rectangulaire 83 à fond semi-circulaire et d'un arbre 23 disposé à l'intérieur de ce bassin et portant des palettes t4 d'une forme appropriée et disposées d'une manière convenable à inclinaisons en sens inverse de sorte que, tandis qu'une palette tend à déplacer en partie la pâte en avant pour la mélanger avec la pâte qui se trou- ve en avant, la palette suivante tend àla reporter en partie en arrière pour la mélanger avec la pâte qui se trouve en arrière . Les palettes peuvent par exemple tre dispo- Bées alternativement suivant deux vis hélicoïdales op- pôsées.
L'arbre 23 est animé d'un mouvement de rotation sous l'action des roues, dentées cylindriques 21,22,mais à la différence de ce qui se passe dans la machine à pétrir,commune, cet arbre est aussi animé d'un mouvement axial de va-et-vient obtenu par sa rotation au moyen de la came double 85 et de la petite roue 86 fixée abâti 2
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de la machine au moyen de support 87. A l'une des ex- trémités du bassin 83 est placé le dispositif pour le dosage de la farine 3 et de l'eau 4 (fig.11), tandis qu'à l'autre extrémité et sur le fond du bassin sont disposés deux cylindres 88,89 (fig, 15) qui sont fixés respectivement sur les arbres parallèles 90,91 suppor- tant les roues dentées 92,93 (fig. 5) et actionnés par les deux vis sans fin 94,95, fixées à l'arbre 39.
Au-dessous de ces cylindres 88,89, (fig. 15,17, 18) qui sont fermés par les deux parois latérales 96,97 (fig/2) est disposé un couteau racloir 98 qui remplit l'espace du passage de la pâte entre les deux cylindres et l'ouverture 99 de la chambre cylindrique 100 (fig.2).
Le dispositif à rouleaux dentés coniques est constitué par la chambre cylindrique 100 en question qui peut être à surface lisse, rayée ou cannelée , et par unevishélicoïdale 101 tournant par l'effet des roues dentées cylindriques 102,103 ; cette dernière est mon- tée sur l'arbre 91 du cylindre 89 et la vis hélicoïdale portant sur le prolongement antérieur de son arbre 101' des doigts ou palettes de pétrissage 104.
Cette vis hélicoïdale 101 peut être éventuel- lement actionnée avec un mouvement alternatif.
Pour quelques farines, les doigts ou palettes de pétrissage 104 peuvent"être superflus et, dans ce cas, la vis 101 est remplacéepar une autre vis plus longue qui sert simplement comme vis de transport de la pâte.
Le dispositif de compression (fig. 2,5) se com- pose de deux vis hélicoïdales 105,106 contenues respec- tivement dans les chambres cylindres 107,108 formées à la partie supérieureet traversant la chambre 109 de rac-
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cord entre la chambre 100 du dispositif à rouleaux den- tés conique et les chambres 107,108. Les arbres 110, 111 des vis 105,106 sont reliés respectivement au moyen de deux joints 112,113 et des tiges 114,115 à sections carrées.
Les deux vis de pression 105,106 sont animées, soit d'un mouvement de rotation, soit d'un mouvement axial de va et vient ; ce dernier mouvement est imprimé par l'arbre coudé 29 ayant deux coudes à 180 et les ceux bielles 30,31 guidées au moyen de deux équerres 116 117 coulissant sur les chariots 118,119 fixés au bâti 6 de la machine. Les deux équerres 116,117 sont reliées aux tiges 114,115 au moyen des manchons 116',117.' (fig.
6) qui sont fixés au moyen de parties filetées aux ti- ges 114, 115 ; ces manchons peuvent tourner librement sur la partie verticale des équerres 116,117, grâce aux coussinets à billes 116", 117" et cela pour permettre le mouvement de rotation des tiges 114,115 et par con- séquent des vis 105,106. Ce mouvement de rotation est imprimé par l'arbre vertical 25 (fig,2) qui actionne, au moye des deux roues dentées 120,121, respectivement les roues dentées 122,123, présentant un trou à section carrée et s'engageant dans les tiges 114,115 ayant la même section carrée; par conséquent, l'engrenage 122,123 n'étant pas fixé aux tiges 114,115, il permet pour ces dernières un mouvement de va et vient.
Les vis hélicoïdales 105,106 peuvent aussi por- ter sur leurs arbres 110, 111 des palettes ou doigts de pétrissage 107' , 108' et en outre une ou deux spires 107" 108" qui servent à empêcher la sortie de la pâte de la chambre 109 le long des arbres 110,111.
La cloche de pression se compose de deux pièces 7,8 dont la supérieure 7 présente, comme déjà dit, les deux chambres cylindriques 107,108 débouchant dans la par-
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tie supérieure du cylindre de pression 124, formée dans la cloche même, tandis que la pièce inférieure 8 pré- sente un appui circulaire 125 sur lequel s'appuie la fi- lière 126. Ces pièces 7,8 présentent dans leurs surfaces situées vis à vis l'une de l'autre une entaille 127 à section trapézoidale et une saillie 128 ayant la même section.
En serrant fortement entre elles les pièces 7 et 8, au moyen des pièces filetées 129,130 se vissant res- pectivement sur les montants 131,132 fixés à la pièce supérieure 7 et traversant la pièce inférieure 8, les surfaces qui se trouvent vis à vis .tune de l'autre se touchent et la saillie 128 pénètre dans l'entaille cor- respondante 127 en réalisant de cette façon l'étanchéité parfaite du cylindre de pression 124.
Le fonctionnement de la machine est le suivant:
On met en mouvement le moteur électrique 9 et on abaisse la poignée 50 en la fixant dans l'entaille 49 de la tige 48. Le tiroir 40 du dispositif de dosage de farine 3 qui est actionné par un .mouvement de va et vient, passe de la position indiquée à la fig. 1 à la position à la fig. 2 en faisant descendre la farine devant ce tiroir, du plan incliné 45' de la surface de fond 45.
Le tiroir 40 pendant son mouvement d'avancement actionne en même temps au moyen du bras 73 et de la tige 71 le piston 72 du dispositif de dosage de l'eau 4.. De cette façon, tandis que les farines descendent du plan incliné 45', l'eau sort sous pression des tuyères 75 dis- posées sur ce plan incliné 45", et baigne uniformément la farine.
Le tiroir 40 en retournant à sa position ini- tiale, laisse devant lui et sur la surface de fond 45 une quantité constante de farine.
En faisant varier la hauteur de la couche de farine, ce qu'on obtient en abaissant ou en soulevant de
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vissant ou en dévissant la pièce 78 sur la tige 71 du dispositif de dosage de l'eau 4, on peut faire varier la dose de l'eau,
Par conséquent, au moyen du dispositif de dosage de farine 3, et de l'eau 4, il est possible soit de faire varier la quantité de farine à pétrir, soit de faire varier l'arrosage de la farine et par conséquent la dureté de la pâte.
Pendant que la farine uniformément baignée descend du plan incliné 45' pour passer dans le bassin 83-du dis- positif à pétrir, l'arbre à palettes 23 qui est animé d'un mouvement de rotation, et d'un mouvement axial de va et vient, se déplace en avant en déplaçant vers l'avant toute la masse de la pâte , de façon à ce que la nouvelle pâte baignée tombe dans l'espace vide formé entre la pâte et la paroi du bassin, tandis qu'une par- tie de la pâte est portée sur les cylindres 88,89 et pénètre parmi ces derniers. Pendant le mouvement de re- tour de l'arbre 23, lapâte ne peut plus être reportée en arrière par les palettes 84, étant donné que l'espace vide a été rempli ; les palettes 84 se déplacent donc à travers la masse de la pâte.
Par l'effet du mouvement de va et vient de l'ar- bre à palettes 23, on obtient donc un avancement graduel de la pâte.
Les palettes 84, par l'effet de leur mouvement de rotation et des inclinaisons inverses entre elles (dans le sens tel que, tandis qu'une palette tend à mélanger une partie de pâte avec la pâte précédente, la palette suivante tend'à la mélanger avec lapâte qui suit, en pro- daisant ainsi une pâte pétrie uniformément tandis que, par l'effet de leur mouvement alternatif, elles donnent lieu à un pétrissage plus rapide et par conséquent à une
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pâte plus travaillée et cela par faction transversale des palettes en question sur toute la masse de la pâte.
La pâte, comme déjà dit, passe peu à peu entre les cylindres 88,89, qui servent à alimenter d'une façon ré- gulière et continue les dispositifs à rouleaux dentés coniques et est guidée par le couteau racloir 98 à tra- vers l'ouverture 99 de la chambre cylindrique 100, où elle est saisie par la vis hélicoïdale 101 qui la com- prime dans sa partie antérieure ; dans cette partie, les doigts ou palettes de pétrissage 104 tournant avec la vis en passant à travers la pâte comprimée, provoquent un frottement des petits grâns de farine l'un contre l'autre et par conséquent leur désintégration, c' est à dire pétrissent la pâte.
La pâte pétrie, poussée par la vis 101 à l'intérieur de la chambre 109, entre ainsi dans les chambres cylindriques 107,108, d'ou elle est saisie par la vis de pression 105,106, qui, par l'effet de leur mouvement de rotation continue, pousse continuel- lement la pâte vers le cylindre de pression 124. Les deux vis hélicoïdales 105,106 comme déjà dit, sont animées d'un mouvement de va et vient et, puisqu'elles sont ac- tionnées par un-arbre coudé double 29, dont les deux coudes sont à 1800 l'un par rapport à l'autre, il s'ensuit que, pendant qu'une vis descend, l'autre monte et que lorsqu'une vis est à la fin de sa course de retour, l'au- tre est à la fin de sa course de compression.
Le fonctionnement des deux vis hélicoïdales de pres- sion 108, 106 est le suivant :
La vis 106 qui est à la fin de sa course de retour, a été dévissée de la pâte et a laissé dans la chambre 108 et devant son extrémité antérieure, une quantité de pâte de hauteur correspondante à sa course.
Pendant la course, de compression, la vis 106 comprime cette quantité de @âte à il intérieur du cylindre de peession 124. et est ai-
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dée en cela par le mouvement de rotation de ladite vis, et grâce à ce mouvement on obtient également une action analogue à celle d'une soupape, étant donné que la pâte ne peut plus retourner en arrière à travers les spires de la vis, car celle-ci, en Tournant, tend au contraire à pousser en avant l'autre pâte contenue dans ces spires.
D'une façon analogue, pendant la compression de la vis 106, la vis 105 retourne, en se dévissant de la pâte, pour effectuer ensuite la course de compression.
Etant donné que la portée desvis hélicoïdales est constante et que leur mouvement de va et vient est déplacé de 1800, il s'ensuit que la pression à l'inté- rieur du cylindre de pression 124 est constante ; on ob- tient par conséquent un tréfilage à -vitesse uniforme.
Le dispositif de compression peut être aussi cons- titué par une seule vis hélicoïdale en obtenant cependant dans ce cas une décharge intermittente, ou bien par plusieurs vis convenablement déphasées, par exemple au moyen de trois vis, dont l'angle de déphasage est de 120 .
Comme déjà dit, les vis 105,106 peuvent être aus- si animées d'un mouvement de va et vient et d'un mouve- ment de rotation discontinue, et cela pendant la seule course de retour ; dans ce cas, pendant la course de retour, elles se dévissent de la pâte, tandis que la compression de la pâte, à l'intérieur du cylindre de pression 124 est obtenue uniquement par l'effet de la course d'avancement des vis hélicoïdales; on évite donc en plus grande partie le réchauffage de la pâte,, mais une partie de la pâte peut retourner en arrière à tra- vers les spires des vis hélicoïdales 105,106 .
Si on doit changer les formes et les tuyères, il suffit de desserrer les pièces filetées 129,150 et d'a- baisser de cette façon la pièce 8 de la cloche qui est
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guidée et retenue par le montant 131,132.