CH617599A5 - - Google Patents

Description

La présente invention a pour objet, un procédé d'extraction et de dosage d'un produit à partir d'un stock de vrac.

La présente invention concerne également un procédé d'apport d'un ou de plusieurs produits additifs, extraits d'un stock de vrac, à un produit contenu dans une trémie qui alimente un appareil quelconque de traitement ou de distribution ainsi que les dispositifs de mise en œuvre.

Il est indispensable dans l'industrie de pouvoir obtenir la délivrance suivant un cycle régulier prédéterminé de quantités de produits. C'est notamment le cas dans l'industrie de transformation des matières plastiques où il faut faire apport à la matière de base d'additifs à faible granulométrie ou pulvérulents en très petites quantités, lesdits additifs pouvant être par exemple des pigments de coloration.

On a préconisé, à cet effet, des procédés et des dispositifs mettant en œuvre des surfaces perforées superposées fonctionnant selon le principe des écluses avec sas de dosage qui se remplit et se vide suivant les mouvements relatifs desdites surfaces.

Cependant, les dispositifs réalisés à ce jour n'ont pas permis d'obtenir conjointement un dosage et une extraction de quantités de produit constantes en valeur avec régularité, notamment pour les quantités très petites de certains produits pulvérulents ou granuleux. La principale difficulté rencontrée dans ce type d'opérations réside au niveau de l'obtention d'un cycle régulier des apports ainsi qu'à celui des proportions constantes en valeur, ce qui évite une surveillance permanente des matériels de distribution ou de traitement des produits ainsi que des manipulations et des tâtonnements pour les réglages, ce qui est une source de déchets de fabrication.

Une autre difficulté rencontrée dans ce type d'opérations tient à la nature et à la structure des produits ou additifs à doser et à apporter au produit de base.

En effet, ces produits additifs sont délivrés dans la machine de traitement ou dans sa trémie d'alimentation et, dans certains cas, ces produits, notamment lorsqu'il s'agit de pigments pulvérulents de coloration de matières plastiques, sont très salissants; de ce fait, le matériel doit être nettoyé fréquemment et particulièrement chaque fois qu'un produit différent du précédent doit y être traité ou qu'un additif différent et non susceptible de coexister avec le précédent doit être utilisé.

En outre, ces pulvérulents ont tendance à s'agglomérer et à obturer la ou les matières d'extraction ou à se glisser sous les organes d'extraction, ce qui modifie leur fonctionnement et entraîne un dosage et une extraction imparfaits.

La présénte invention vise, en utilisant le principe des surfaces perforées mobiles connu en soi, à obvier à ces inconvénients en permettant d'extraire les produits, notamment de pulvérulents colmatants par le dessous ou par le côté d'un réservoir de stock, par une manœuvre simple, soit manuelle, soit motorisée.

L'invention a pour but de réaliser un appareil simple et léger de petite dimension, donc particulièrement fiable et d'un prix de revient peu élevé qui permet d'en multiplier l'usage.

L'invention présente aussi l'avantage d'obtenir un débit très constant que l'on peut à son gré augmenter ou diminuer par simple modification de la vitesse de manœuvre du dispositif mis en œuvre et en connaissant à l'avance le rapport entre la variation de vitesse et celle de débit.

L'invention vise en outre à réaliser un dispositif qui soit adaptable sur toute machine de traitement et dans lequel l'un des additifs puisse être remplacé par un autre sans qu'il soit nécessaire de procéder au nettoyage complet de ladite machine.

Cet avantage est particulièrement intéressant dans le cas d'apport d'additifs de pigmentation à des matières plastiques dans la trémie qui alimente par exemple une presse à injecter; en effet, grâce à l'invention, il est possible sur une même presse de passer d'une coloration à une autre très facilement.

Cependant, l'invention ne se limite pas à cet usage particulier qui est donné à titre d'exemple et elle peut au contraire être utilisée chaque fois qu'il faut doser et extraire des quantités de produits ; notamment des pulvérulents ou des granulés.

A cet effet, le procédé d'extraction et de dosage d'un produit à partir d'un stock de vrac et d'apport dudit produit à l'intérieur d'une trémie se caractérise essentiellement en ce qu'il met en œuvre au moins trois surfaces ou plaques perforées superposées l'une sur l'autre et en contact les unes avec les autres, en sorte que le produit à extraire soit emprisonné dans le ou les orifices de la plaque médiane entre la plaque supérieure et la plaque inférieure par un déplacement relatif de la plaque supérieure par rapport aux deux autres plaques alors immobiles l'une par rapport à l'autre ou en mouvement l'une par rapport à l'autre et que soit extrait vers l'extérieur le produit ainsi emprisonné dans le ou les orifices de la plaque médiane par un mouvement relatif de la plaque médiane par rapport à la plaque supérieure et à la plaque inférieure alors immobiles ou en mouvement l'une par rapport à l'autre, ou par un mouvement relatif de la plaque inférieure par rapport à la plaque médiane et à la plaque supérieure.

L'apport et le mélange du produit additif ainsi extrait à un produit contenu dans une trémie, lesdits produits pouvant être un pigment et une matière plastique en granulés dans une trémie, s'effectuent par réalisation d'une cavité dans la masse du produit contenu dans la trémie à une zone voisine de son ajutage et par déversement à travers la masse dudit produit et à partir d'un ou de plusieurs distributeurs asservis à l'appareil alimenté par la trémie du ou des additifs à l'intérieur de la cavité pour y réaliser le mélange, ce qui évite de salir l'intégralité de la trémie et permet un mélange meilleur et plus exact en proportions.

Le dispositif de mise en œuvre du procédé selon l'invention se caractérise essentiellement en ce qu'il comprend :

— au moins un appareil d'extraction et de dosage mettant en œuvre des surfaces ou plaques perforées superposées et en contact les unes avec les autres, lesdites plaques étant actionnées en mouvements relatifs les unes par rapport aux autres pour doser et extraire le produit et ledit appareil d'extraction étant doté de moyens d'asservissement à la machine de transformation et étant disposé au-dessus de la trémie,

— un conduit principal dans lequel est déversé le ou les additifs extraits, ledit conduit intérieur à la trémie débouchant au voisinage de son ajutage,

— un embout, de préférence tronconique, solidaire de l'extrémité du conduit dans la trémie et destiné à constituer chambre de mélange et, par coopération avec l'ajutage de la trémie, à centrer l'embout,

— un organe éventuel de brassage du produit et des additifs.

L'appareil d'extraction et de dosage de produits mettant en

œuvre des surfaces à mouvements relatifs en relation avec le stock de vrac dont au moins l'une est perforée se caractérise essentiellement en ce qu'il comprend une surface médiane fixe présentant au

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moins une perforation, une surface inférieure mobile obturant alternativement ladite perforation et deux surfaces supérieures mobiles sur la surface médiane alternativement l'une à la suite de l'autre, puis l'une vers l'autre, de manière à y regrouper et à y compacter un volume de produit, ledit volume étant libéré par le mouvement de la surface inférieure qui s'écarte de la perforation.

Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description ci-après de modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins joints, dans lesquels :

— les fig. 1 à 5 représentent des vues en coupe schématique d'un mode de mise en œuvre du procédé d'extraction selon l'invention,

— les fig. 6 et 7 représentent des vues en coupe d'une installation de dosage et d'apport d'un produit selon le procédé objet de l'invention,

— les fig. 8 à 14 représentent des vues de l'installation selon les fig. 6 et 7 et de l'appareil de dosage et d'extraction qu'elle comprend,

les fig. 15 à 26 représentent un appareil d'extraction et de dosage de produit selon une autre forme de réalisation tel qu'inclus à l'installation selon les fig. 6 et 7,

les fig. 27 à 33 représentent d'autres modes de réalisation simplifiés de l'appareil d'extraction et de dosage selon l'invention.

Tel qu'illustré aux fig. 1 à 5, le procédé d'extraction de dosage et d'apport de produits à partir d'un stock de vrac selon l'invention met en œuvre trois surfaces ou plaques perforées référencées par 1, 2 et 3, superposées les unes sur les autres et en contact les unes avec les autres, lesdites plaques ou surfaces étant actionnées en mouvements relatifs les unes par rapport aux autres en sorte que le produit 4 à extraire soit emprisonné dans le ou les orifices de la plaque médiane 2 entre la plaque supérieure 1 et la plaque inférieure 3 par un déplacement relatif de la plaque supérieure 1 par rapport aux deux autres plaques alors immobiles ou en mouvement l'une par rapport à l'autre et que soit extrait vers l'extérieur le produit ainsi emprisonné dans le ou les orifices de la plaque 2 médiane par un mouvement relatif de la plaque médiane par rapport à la plaque supérieure et à la plaque inférieure alors immobiles ou en mouvement l'une par rapport à l'autre ou par un mouvement relatif de la plaque inférieure par rapport à la plaque médiane alors immobile.

La fig. 1 représente la plaque supérieure 1, la plaque médiane 2 et la plaque inférieure 3 dans un choix particulier des mouvements relatifs à l'instant où les perforations de 1 et de 2 sont en correspondance et où la plaque 3 est à son extrême limite de déplacement par rapport à la plaque 2 vers la droite.

Les perforations peuvent être circulaires et avantageusement d'un diamètre légèrement croissant de 1 vers 3.

Sur chaque plaque, les perforations sont à une distance l'une de l'autre d'au moins 4 fois le diamètre des perforations les plus grandes de la plaque 3 pour que le système puisse fonctionner en véritable écluse pour les produits pulvérulents très fluides. Il est intéressant, pour les produits pulvérulents colmatants, que chaque perforation soit d'un grand diamètre par rapport à l'épaisseur de la plaque. Il sera intéressant d'utiliser des plaques de faible épaisseur, notamment pour la plaque 2, chaque fois que l'on voudra et en même temps que l'extraction, réduire les agrégats.

La fig. 2 représente les trois plaques à l'instant où la plaque supérieure 1 a terminé une course d'un diamètre de perforation de la plaque 3 vers la gauche de la plaque 2, alors que les plaques 2 et 3 sont restées immobiles l'une par rapport à l'autre.

Ce déplacement a emprisonné le produit 4 dans les perforations de la plaque 2 entre les plaques 1 et 3.

La fig. 3 représente les trois plaques à un instant où les plaques 1 et 3 réalisent de concert un déplacement par rapport à la plaque 2 vers la gauche. Comme représenté, dès que les orifices de la plaque 3 rencontrent les orifices de la plaque 2, le produit emprisonné, comme décrit plus haut, tombe par gravité à l'extérieur. Les mouvements relatifs de la plaque 2 par rapport aux plaques 1 et 3 décollent par raclage le produit pulvérulent colmatant en plafond et en plancher.

La fig. 4 représente les trois plaques à l'achèvement du mouvement décrit ci-dessus. Les orifices des plaques 2 et 3 sont alors sensiblement en correspondance après un déplacement de deux fois le diamètre des perforations de la plaque 3.

La fig. 5 représente les trois plaques à l'instant où la plaque supérieure 1 a terminé un déplacement vers la droite par rapport à la plaque 2 d'une valeur de diamètre de perforation de la plaque 3 alors que les plaques 2 et 3 sont restées immobiles l'une par rapport à l'autre. Les trois plaques reviendront ensuite à la configuration de la fig. 1 par un déplacement de concert des plaques 1 et 3 vers la droite de deux fois le diamètre de perforation de 3.

On conçoit qu'il est aisé de régler le débit par variation de la vitesse des mouvements ou par des arrêts plus ou moins prolongés, en fin de cycle par exemple.

On constate expérimentalement que ce système atteint une très grande régularité de dosage.

Le procédé d'apport du produit extrait mettant en œuvre des surfaces perforées telles que décrites plus haut à partir d'un stock de vrac à un produit contenu dans une trémie 5 alimentant par son ajutage 6 une machine 7 de traitement dudit produit, par exemple une presse à mouler par injection des matières plastiques, consiste essentiellement dans la réalisation d'une cavité dans la masse du produit 4 à une zone voisine dé l'ajutage de la trémie et dans le déversement par gravité à travers la masse dudit produit et à partir d'un distributeur 8 asservi à la machine 7 du ou des additifs à l'intérieur de la cavité 9 où est réalisé le mélange.

Tel que représenté, le dispositif de mise en œuvre du procédé adapté sur la trémie 5 d'une machine de traitement d'un produit est constitué essentiellement d'un distributeur 8 d'additifs ou réservoir et d'un groupe moteur 10 reposant sur la trémie 5. Un conduit, de préférence vertical et solidaire du groupe moteur, est disposé sous le distributeur d'additif pour acheminer par gravité ledit additif dans la trémie à travers le produit qu'elle contient jusqu'à une zone voisine de son ajutage 6.

Le diamètre du conduit est de dimension suffisante pour éviter que, quelle que soit la quantité d'additifs distribuée, il ne colmate ledit conduit.

On peut concevoir que ce conduit soit cylindrique ou conique.

Un embout 12 tronconique est fixé à l'extrémité du conduit 11 par des brides radiales de manière que le produit de base puisse passer librement entre sa paroi et le conduit.

L'embout 12 est conformé pour s'adapter au niveau de l'ajutage 6 de la trémie où il constitue chambre de mélange du produit 4 et de l'additif.

Préférentiellement, une étanchéité est ménagée au moyen d'un matériau souple 13 entre l'embout et la trémie pour que tout le produit de base soit contraint de circuler dans la chambre de mélange.

Un mélangeur 14 en relation avec le groupe moteur 10 est actionné en rotation dans l'embout 12.

L'additif est distribué à l'intérieur de l'embout 12 jusqu'à son extrémité ménageant la cavité pour être entraîné par et mélangé au produit de base.

Le distributeur est un réservoir ou seau doté d'une anse de manutention pour le poser sur le groupe moteur 10 doté d'un dispositif d'extraction et de dosage d'additif qu'il renferme, ledit dispositif venant au-dessus du conduit 11.

La base du réservoir est dotée d'un piètement 15 qui écarte son fond du bâti du groupe moteur 10.

Le dispositif d'extraction du distributeur est une écluse du type à surfaces mobiles tel que défini plus haut et représenté aux fig. 8 à 12 dont l'une des surfaces constitue le fond 16 du distributeur auquel elle est fixée par vis de manière à pouvoir être remplacée pour obtenir des appareils dans des gammes de performances différentes.

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Comme représenté à la fig. 11, le fond 16 du distributeur est doté d'un orifice central 17 et d'un orifice latéral 18.

De part et d'autre du fond 16 sont disposées deux plaques mobiles 19 et 20 montées sur un même moyeu 21 passant par leur orifice central 22 et 23 et par celui 17 du fond 16 et maintenues par un moyeu supérieur 24 emboîté sur le précédent et fixé par écrou 25 et contre-écrou 26 coopérant avec le filetage du moyeu 21.

Un pion 27 transversal aux moyeux les solidarise en mouvement par coopération avec les lumières 28 de chacune des plaques 16,19 et 20 et transmet aux plaques 19 et 20 les mouvements des moyeux suivant des amplitudes différentes.

En raison des dimensions différentes de la lumière et de la plaque 20 et de celle de la plaque 19, on conçoit que la plaque 20 qui couvre l'orifice 18 du fond 16 sera actionnée avant la plaque 19.

La plaque supérieure 20 est dotée d'un rayon 29 présentant une pente 30 (coupe AA, fig. 10) et, lors de son mouvement de rotation, elle tasse une dose du produit du distributeur dans l'orifice de la plaque centrale ou fond 16 fermé par la plaque inférieure 19 qui, par coopération du pion 27 et de sa lumière 28, fera rotation pour libérer le produit tandis que la plaque 21 bouche l'orifice de la plaque centrale.

La plaque centrale 16 telle que représentée est de faible épaisseur, adaptée plus particulièrement à l'extraction des pulvérulents colmatants; cependant, cette plaque étant amovible et le jeu entre les moyeux pouvant être réglé par l'écrou 25 et le contre-écrou 26, il est possible de la remplacer par une plaque plus épaisse pour l'extraction des produits granuleux ou pâteux ou pulvérulents non colmatants, c'est-à-dire qui ne peuvent se coller contre les parois de son orifice.

La pente 30 du rayon 29 de la plaque 20 a pour rôle de comprimer l'additif pulvérulent dans l'orifice ou alvéole de la plaque 16 afin de réduire au minimum les différences de quantité d'additif extrait à chaque phase, car certains produits pulvérulents se tassent plus ou moins et ont des densités apparentes variables.

Il a été constaté, lors des essais effectués, qu'une certaine compression de l'additif par la pente 30 donnait une bonne régularité d'extraction.

Les moyeux 21 et 24 reçoivent un mouvement de rotation alternative par l'intermédiaire d'un pion 31 qui se loge lors du positionnement du distributeur sur le groupe moteur dans un évidement 32 du moyeu 21.

Un arbre moteur 33, monté rotatif dans le moyeu 21 où il est maintenu par une bague élastique, porte les fouets 34 de brassage du produit.

Sa base est conformée en une roue dentée 35 qui coopère avec un cliquet 36 articulé sur un axe 37 et avec un ressort de rappel 38. Le mouvement alternatif des moyeux 21 et 24, d'amplitude supérieure à l'angle formé par deux des dents de la roue 35, lui communique un mouvement de rotation toujours dans le même sens, qui entraîne le fouet agitateur 34.

Le fouet est donc entraîné en un mouvement destiné à ramener le produit pulvérulent sur l'orifice.

La base de l'arbre 33 porte un évidement axial dans lequel se loge, lors du positionnement du distributeur, l'axe 39 solidaire du bâti du groupe moteur, ledit axe étant axe de rotation de la pièce 40 portant le pion 31 assurant la rotation alternative des moyeux 21 et 14, ledit axe 39 servant également au centrage des moyeux.

Le pion 31 est monté sur un ressort 41 dans la pièce 40, ce qui lui permet de se loger de lui-même dans l'orifice 32 du moyeu 21 lors de sa rotation.

La pièce 40 montée rotative sur l'axe 39 coopère avec la bielle 42 (fig. 14) actionnée par un motoréducteur 43 fixé au bâti du bloc-moteur. Un disque métallique 44 doté à sa périphérie d'une succession de trous 45 est monté sur l'arbre du motoréducteur 43.

Les trous 45 défilent au-dessus d'un détecteur inductif 46 qui, à chaque passage d'un trou, envoie une impulsion électrique à un compteur 47.

Le compteur 47 prend en compte ces impulsions à partir d'une impulsion extérieure émise par un contact tel que 49 qui se ferme un court instant, par exemple à chaque cycle de moulage, dans le cas où l'appareil de transformation du produit est une presse de moulage par injection, ou à chaque tour de vis, dans le cas où l'appareil est une extrudeuse à débit continu.

Lorsque le nombre d'impulsions émises par le détecteur inductif à partir de l'impulsion extérieure de départ du contact 49 atteint le nombre d'impulsions préaffiché au compteur 47 (ici 12), celui-ci arrête le motoréducteur 43 et donc le fonctionnement de l'écluse. Cette disposition de l'invention permet d'obtenir un dosage très précis de l'additif délivré en fonction de la quantité de produit employé.

Le motoréducteur 50 actionne au moyen de l'arbre 51 le mélangeur 14.

Suivant une autre forme de réalisation de l'invention représentée en fig. 7, le conduit 11 est doté, au-dessus de l'embout tronco-nique 12, d'une collerette radiale 52, de préférence inclinée, fixée par tout moyen adapté et de façon à pouvoir être réglée en hauteur.

La collerette 52 a pour effet d'accroître le volume de la cavité 9 au voisinage de l'ajutage 6 et d'écarter le produit 4 qui descend par gravité et qui, dans le cas où il s'agit de granulés à peu de fluidité, ne peut remonter à l'intérieur de la cavité, ce qui permet d'y loger une ou plusieurs arrivées supplémentaires d'additifs qui seront entraînés au fur et à mesure après mélange.

A cet effet, la collerette reçoit un ou plusieurs conduits 53 souples ou rigides alimentés par un ou des distributeurs secondaires asservis à la machine de traitement par des moyens identiques.

On peut concevoir, par exemple, que le distributeur secondaire soit une trémie avec vis sans fin commandée par un motoréducteur avec disque et détecteur inductif comme décrit plus haut.

Cette disposition de l'invention est particulièrement avantageuse dans le cas de traitements de matières plastiques puisqu'elle permet de faire apport de matière rebroyée à partir de carottes d'injection et de pièces défectueuses.

Une forme préférée du dispositif d'extraction et de dosage de produits tel qu'utilisé dans l'installation ci-dessus décrite est représentée aux fig. 15 à 20.

Le fond du seau 8 porte les organes d'extraction et de dosage.

Le seau est obturé par une surface ou paroi métallique mince dénommée surface médiane 16, qui est pourvue d'une perforation 54.

L'épaisseur de la paroi 16 dépend du type de produit à extraire et peut être par exemple inférieure ou égale à 1 mm pour des pulvérulents et la perforation 54 peut avoir un diamètre de 30 mm par exemple.

La surface médiane ou paroi 16 est portée par une platine 55 de même forme et de plus forte épaisseur.

La platine 55 est dotée, vis-à-vis de la perforation, d'une réservation 56 (fig. 18) réalisée par exemple par fraisage pour permettre le libre mouvement de la surface inférieure 57 ou opercule d'obturation de la perforation 54 de la surface médiane 16.

La forme de ladite réservation épouse celle du débattement en arc de cercle de l'opercule 57.

La platine reçoit les organes actionnant l'appareil et elle permet d'éviter que leurs mouvements n'affectent la parfaite planéité de la surface médiane en la déformant, ce qui pourrait entraîner des irrégularités de dosage et d'extraction.

On peut cependant, dans un souci de simplification, également concevoir que la platine 55 soit sensiblement semi-circulaire et ne soutienne pas la zone perforée de la surface ou plaque médiane.

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Sur la platine 55 est fixé, par exemple par rivets ou soudure, un arbre 58 qui reçoit, en sa partie inférieure, un moyeu 59 rotatif sous la platine et, à sa partie supérieure, un autre moyeu 60 rotatif sur la platine.

Un axe 61 solidarise les moyeux 59 et 60 en rotation; ledit axe excentré par rapport à l'arbre 58 coopère avec une lumière non représentée de la platine 55 et de la surface médiane 16.

L'extrémité de l'axe 61 sous la platine porte un organe 62 librement rotatif, par exemple un roulement à billes dont une partie de la circonférence est logée dans un évidement 63 du moyeu 59 et dont l'autre partie fait saillie extérieurement.

Le moyeu 60 coopère avec une bague 64 reposant sur un épaulement annulaire 65 de l'arbre 58 et il est maintenu par un écrou 66, lui-même maintenu par un contre-écrou 67 qui est doté d'une partie cylindrique lisse 68.

Sur la partie lisse 68 du contre-écrou 67 est monté libre en rotation un moyeu 69. On solidarise au moyeu 60 deux bras racleurs radiaux 70 qui touchent la surface médiane (fig. 3) et deux bras presseurs 71 radiaux et angulairement décalés.

Les bras presseurs 71 sont de préférence élastiques, par exemple en acier à ressort.

A l'extrémité des bras presseurs 71 est fixée l'une des surfaces supérieures ou opercule 72, de manière que lesdits bras le plaquent sur la surface médiane.

L'opercule 72 a une forme en arc de cercle et il est de préférence réalisé en un matériau de faible épaisseur élastique, par exemple en acier de l'ordre de 3/10 à 1 mm pour s'adapter aux éventuelles déformations de la tôle médiane. Le côté de l'opercule 72 vis-à-vis du patin 73, ou deuxième surface supérieure, est ménagé suivant un rayon de l'arbre 58 et son arête est perpendiculaire à la surface ou paroi médiane.

A chacune de ses extrémités, l'opercule 72 présente deux doigts radiaux 74 qui viennent jusqu'au bord du seau pour réaliser un brassage du produit pulvérulent.

Le moyeu 69 porte un bras radial 75 qui descend au voisinage de la surface médiane 16, jusqu'à par exemple 4 à 8 mm de celle-ci à laquelle il devient parallèle.

Le bras radial 75 reçoit, à son extrémité, le patin élastique 73 incliné dont l'extrémité libre 76 frotte sur la surface médiane pour former coin et pousser le produit sous lui, l'une de ses extrémités solidaire du bras 75 étant au-dessüs de ladite surface.

Préférentiellement, l'extrémité libre 76 dudit patin a une longueur supérieure à l'extrémité fixée au bras 75, ce qui dote ce patin d'un côté inférieur 77 incliné de manière que, lors du mouvement en arc de cercle dudit patin au-dessus de la perforation, celui-ci couvre intégralement ladite perforation.

Le bras 24 et son patin 73 sont entraînés en mouvement alternatif par deux doigts 78 et 79 fixés sur le moyeu 60, angulairement décalés. L'ensemble des deux moyeux 59 et 60 reçoit un mouvement alternatif de rotation dont l'amplitude peut être d'environ 120°.

Ce mouvement alternatif peut être communiqué par un doigt commandé, comme décrit plus haut, qui vient se loger dans l'encoche 80 ménagée sur le pourtour du moyeu 59 (fig. 4), un doigt de centrage pouvant pénétrer dans un évidement de la base de l'arbre 58.

Sous la surface médiane dans la réservation 56 de la platine est disposée une surface inférieure mobile ou opercule 57 (fig. 18).

L'opercule 57 est porté par un bras 81 en un matériau élastique qui le presse contre la plaque médiane.

Le bras 81 est fixé perpendiculairement à une platine 82 rotative autour d'un axe solidaire de la platine 55.

La platine 82 est dotée d'une came 83 qui, lors de la rotation du moyeu 59, est sollicitée par le roulement à billes 62, ce qui a pour effet d'imprimer un mouvement de rotation alternatif à l'ensemble 80-81-81 en sorte que l'opercule 57 vienne fermer la perforation 54 et l'obture pendant son remplissage avant de s'en

écarter en un mouvement en sens opposé à celui de l'opercule supérieur 72.

Le fonctionnement de l'appareil selon l'invention est le suivant, le seau ayant été préalablement rempli du produit pulvérulent à doser et à extraire.

Le moyeu 59 est actionné en mouvement de rotation par le doigt coopérant avec son encoche 80; le doigt 61 transmet ce mouvement au moyeu supérieur 60.

Le pion 78 porté par le moyeu pousse le patin 73 vers la perforation 54.

Lors de ce mouvement, le patin 73 entraîne un volume de pulvérulent sur ladite perforation 54, son extrémité libre 76 raclant sur la surface médiane 16, ce qui assure le ramassage d'un volume de produit même au cas où le seau est presque vide; en raison de l'inclinaison du patin 73, le produit s'infiltre sous lui, ce qui, lorsque le volume du produit est important, a tendance à mettre le patin élastique en drapeau, son extrémité 76 étant soulevée par le volume de produit. Lors de ce mouvement, les bras 70 sont entraînés et réalisent un brassage du produit, tandis que l'opercule 72, plaqué par les bras presseurs 71, s'écarte suivant le même mouvement de la perforation 54, ladite perforation occupant une position intermédiaire entre le patin 73 et l'opercule 72.

Pendant ce mouvement, l'opercule inférieur 57 est plaqué contre la perforation 54, qui est obturée.

Le moyeu 60 est alors actionné en sens inverse et il entraîne l'opercule 72 vers le patin 73 fixé sur la perforation 54 où il maintient un volume de produit pulvérulent, ce qui réalise un pincement entre le patin 73 et l'opercule 72 qui est propice à amener toujours sur la perforation 54 de la poudre bien compacte et à l'y maintenir, tandis que l'opercule 72 pénètre sous le patin 73 jusqu'à ce que le pion 79 vienne en appui sur le bras 75 supportant ledit patin pour le repousser en arrière.

Préférentiellement, la position du pion 79 par rapport à l'extrémité de l'opercule 72 est telle que celui-ci ne fait reculer le patin 73 que lorsque l'opercule 72 a recouvert la perforation 54 en réalisant un compactage du produit pulvérulent dans ladite perforation. Au terme de ce mouvement, le roulement à billes 62, fixé sur le contour du moyeu 59, sollicite la came 83 de la platine 82 en rotation autour de son axe, ce qui entraîne l'opercule inférieur 57 en un mouvement rotatif l'écartant de la perforation 54 suivant un mouvement antagoniste de celui de l'opercule supérieur 72 sous le patin 73. Les mouvements relatifs en sens contraire de l'opercule 72 et de l'opercule 57 présentent l'avantage, d'une part, de réaliser un raclage au-dessus et au-dessous de ladite perforation, et surtout, d'autre part, d'assurer une bonne extraction du produit pulvérulent en l'empêchant, sous la pression exercée par l'un ou l'autre mouvement desdits opercules, de se colmater contre l'un ou l'autre bord de la perforation, ce qui assure une extraction parfaite et une constante régularité du dosage.

Préférentiellement, afin d'éviter que la pression exercée par l'opercule 72 sur le produit contenu dans la perforation 54 n'écarte l'opercule inférieur, celui-ci, lors de son arrêt en obturation de ladite perforation, coopère avec un verrou 84.

Après extraction telle que décrite, les moyeux 59 et 60 sont actionnés en sens inverse, ce qui a pour effet d'obturer la perforation avec l'opercule 57 et d'entraîner le patin 72.

Suivant une forme préférée de réalisation perfectionnée du dispositif selon l'invention telle que représentée aux fig. 19 et 20, le bras 75, support du patin 73, est un bras élastique plié suivant un angle de plus de 90° et dont l'extrémité, qui dépasse le patin, porte un pion 85 qui, du fait du pli donné audit bras, appuie assez fortement sur la tôle ou paroi médiane 16 pour créer un frottement en sorte que le patin 73 ne reparte pas trop facilement en arrière et assure une compression réelle du produit pulvérulent.

L'opercule supérieur 72 est doté, à proximité de son arête avant et décalé par rapport à celle-ci, qui pénètre sous le patin,

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par exemple à 5 mm, d'un redan transversal 86 qui peut être un fil métallique soudé et qui a pour fonction de bien compresser un agrégat de produit pulvérulent sous le patin et dans l'alvéole 54, tout en préparant une bonne compression pour le cycle suivant, puisque ledit redan 86 détache la poudre collée sous le patin, tandis que l'arête 87 frontale de l'opercule, de préférence réalisée en une tôle mince, qui peut être par exemple de 2/10, fait tomber ledit produit pulvérulent sous ledit opercule dans la perforation.

Afin d'obtenir également une bonne compression du produit pulvérulent et une bonne extraction de celui-ci, l'opercule supérieur est réalisé en une tôle mince qui est, avant son montage, cambrée (fig. 6B) et qui est plaquée sur la surface médiane sous la pression des bras-supports, ce qui crée une légère pression aux deux extrémités de l'opercule 72, ladite pression évitant les infiltrations de produit pulvérulent et permettant un meilleur raclage du produit comprimé dans la perforation. A cet effet, et essentiellement pour obtenir une meilleure extraction du produit comprimé dans la perforation, l'opercule supérieur 72 est doté d'un percé-crevé (ou extrusion) 88 réalisé par poinçonnage à sa partie arrière en sens opposé au sens d'avancement de l'opercule dans ladite perforation 54 et qui présente une arête 89 faisant saillie dans ladite perforation pour en détacher la pastille de pulvérulent comprimé, et une partie inclinée vers l'arrière qui s'efface én retour arrière.

Sur les fig. 21, 22 et 23, est représentée une forme améliorée de l'appareil de dosage et d'extraction de produit du type décrit plus haut et représenté aux fig. 15 à 20.

Dans cette forme de réalisation, l'arbre 58 reçoit, comme décrit plus haut, un mouvement alternatif. Une clavette 90 transmet ce mouvement à un moyeu supérieur 91 fixé en tête dudit arbre et rotatif sur une bague qui sera de préférence une bague en un métal fritté poreux et imprégné d'huile. Une barrette 92, verticale, solidaire du moyeu 91, et le premier des bras presseurs 71 auquel est fixé l'opercule 72 coopèrent avec la tête en saillie de la vis 93 qui fixe sur le moyeu inférieur 94 le bras pres-seur 75 portant le patin 73, pour transmettre le mouvement du moyeu, supérieur au moyeu inférieur, entraîner ledit patin et le faire avancer vers ou s'écarter de l'orifice.

Comme décrit plus haut, le bras portant le patin est doté d'un plot 85 de frottement sur la surface médiane, ce qui oblige à un certain effort au niveau de l'opercule 72 pour pousser le patin 73 et contribue donc à la bonne qualité du compactage du produit dans l'orifice de la surface médiane.

Les bras racleurs sont fixés par vis directement sur le moyeu supérieur.

La came 83, solidaire de la platine rotative 82 sous la surface médiane, est articulée sous la platine inférieure entre deux rondelles de métal fritté. Son contour est tel que l'organe de roulement 62 ne peut débattre de plus de l'amplitude nécessaire au déplacement de l'opercule inférieur 57 et elle est dotée de deux butées 95 qui viennent en appui sur l'arbre moteur à chaque fin de course, afin qu'il soit impossible, au cours d'une intervention quelconque, d'avoir les deux opercules écartés en même temps de la perforation médiane.

Suivant une autre forme de réalisation telle que représentée aux fig. 24 à 26, particulièrement adaptée au dosage et à l'extraction de produits granuleux, l'appareil extracteur comprend une surface médiane 16. Une surface supérieure (ou opercule) 96 est portée par un bras élastique 97 solidaire d'un moyeu 69 librement rotatif sur l'arbre 58 à mouvement de rotation avant-arrière doté d'un pion 98 et commandé par le moyeu inférieur 59.

Un ressort spiral 99 fixé au moyeu supérieur 60 et au bras 97 actionne ledit opercule 96 en fermeture au-dessus de l'orifice 54 jusqu'au blocage du bras presseur 97 contre une butée 100 solidaire de la surface médiane 16.

L'opercule supérieur 96 est constitué d'une pièce métallique 96B de préférence circulaire, qui frotte sur la surface médiane dotée d'une visière 96C en un matériau souple retenue par une plaque 96D métallique supérieure.

De préférence, la solidarisation entre les pièces 96B et 96D s'effectue au moyen d'un rivet avec épaulement pour éviter un écartement entre les pièces.

La surface de la visière 96C, constituée par superposition de la plaque d'un matériau souple, par exemple de caoutchouc mousse, et de la plaque métallique 96D supérieure, qui peuvent être collées, est supérieure à celle de la pièce 96C et décentrée par rapport à celle-ci en sorte qu'elle en déborde sur un des côtés pour venir obturer la perforation au cas où des granulés arc-boutés les uns contre les autres auraient bloqué l'opercule.

Sous la surface médiane est fixée une rehausse 101 en forme d'arc de cercle, dotée d'une perforation alignée avec celle de la plaque médiane et de même diamètre.

Sous la rehausse de la plaque médiane est montée une surface inférieure (ou obturateur) 102 portée par un bras élastique ou actionnée par une came en relation avec le moyeu inférieur comme dans le mode de réalisation précédemment décrit.

Les dimensions de la rehausse et sa forme sont telles que l'obturateur exécute son mouvement de va-et-vient intégralement sous ladite rehausse, qui peut être équipée d'un verrou comme décrit dans le mode de réalisation précédent.

Le moyeu supérieur est doté de bras radiaux angulairement espacés qui ont pour fonction de ramener le produit vers la perforation.

Le fonctionnement de l'appareil selon l'invention est le suivant.

Le moyeu 60, entraîné en rotation alternative comme décrit précédemment, actionne l'opercule 96 par l'intermédiaire du ressort 93 qui plaque ledit opercule sur la surface médiane pour recouvrir la perforation en éloignant de celle-ci les granulés excédentaires jusqu'à la venue du bras presseur 97 dudit opercule contre la butée 100 de fin de course solidaire de la surface médiane; l'opercule inférieur 102 est alors actionné en ouverture de la perforation et la dose de granulés est extraite par gravité.

Au cas où, au cours du rappel de l'opercule 96, il adviendrait que des granulés s'agglomèrent en s'arc-boutant les uns contre les autres entre la tranche de l'opercule inférieur et la tranche de la perforation en empêchant celui-ci de jouer son rôle, la visière 96C en matériau souple, dont la longueur au-delà dudit opercule est sensiblement égale au diamètre de ladite perforation, passera pardessus les granulés excédentaires à travers la perforation lors de l'ouverture de l'opercule inférieur, et le ressort 99, bandé, tirera l'opercule sur la perforation.

Après ouverture de l'opercule inférieur 102, le pion 98 actionnera en retrait le bras 97 pour commencer un nouveau cycle.

Sur les fig. 27 à 33, sont représentés des modes de réalisation simplifiés de l'appareil d'extraction et de dosage de produits à partir d'un stock de vrac selon l'invention.

Les fig. 27 et 28 représentent, en coupe et en vue de dessus, un dispositif dans lequel les trois plaques supérieure 103,

médiane 104 et inférieure 105 sont circulaires.

La plaque médiane 104 est immobilisée entre des brides serrées par vis. Les plaques 103 et 105, de diamètres inférieurs à celui de la plaque 104, viennent s'encastrer dans les évidements réalisés dans les brides et de dimensions telles qu'ils laissent libres en rotation les plaques 103 et 105 par rapport à 104, tout en les empêchant de s'écarter vers le haut ou vers le bas. Les trois plaques sont montées sur un axe géométrique commun par moyeu en deux parties 106 et 107, serrées entre elles par une vis. Deux goupilles 108 sont prises en sandwich et encastrées dans les parties du moyeu.

En passant dans les orifices 109 de la plaque 103 (fig. 28), elles solidarisent celle-ci au moyeu. En passant dans les lumières oblongues 111 et 110 des plaques 104 et 105, elles permettent de contrôler les amplitudes de la plaque 103 par rapport à la plaque 104 et de la plaque 103 par rapport à la plaque 105. A sa

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partie inférieure, le moyeu peut recevoir une tige de commande 112 soudée sur une plaque, elle-même fixée sur le moyeu 107 par une vis non représentée.

La commande de 112 peut être soit manuelle, soit motorisée par un système non représenté.

La commande peut également se faire par une tige de contrôle solidaire du moyeu et traversant le produit vers le haut. L'appareil est du type à trois orifices concentriques 113 par plaque. La longueur d'arc de cercle des centres d'orifices doit être égale à au moins quatre fois le diamètre le plus grand, soit celui d'un orifice de la plaque 105. La lumière oblongue de la plaque 104, soigneusement déterminée, permettra un choc à chaque fin de mouvement favorable encore à la circulation des produits colmatants.

La lumière oblongue 111 de la plaque 105 a une longueur d'arc de cercle telle qu'elle permet le déplacement de la plaque 105 par rapport à la plaque 103 de la valeur d'angle couvert par un orifice de la plaque 105. La vue de dessus, fig. 7, représente les positions respectives des orifices des plaques et des lumières oblongues.

Un mouvement de va-et-vient, jusqu'aux butées de la poignée 17, met l'appareil en service suivant le procédé décrit précédemment.

La fig. 29 représente ime autre forme de réalisation du dispositif. Celui-ci est à deux orifices, avec la particularité que la plaque inférieure 105 ne comprend pas d'orifice, car les mouvements rectilignes des plaques permettent de faire l'éjection finale en bout de la plaque inférieure 105.

Comme précédemment, les plaques sont montées entre deux brides et serrées par des vis non représentées et l'ensemble est monté par vis sous une trémie. La plaque supérieure comporte une tige de commande 112 qui passe au travers d'une lumière oblongue 114 dans la plaque 105. Cette lumière permet un déplacement de la plaque 105 par rapport à la plaque 103 d'un diamètre de perforation de la plaque 104.

Comme précédemment, un mouvement manuel ou motorisé de va-et-vient met en service l'appareil suivant le procédé décrit ci-devant.

Les fig. 30 et 31 représentent une autre forme de réalisation du dispositif. Ici, les trois plaques, à une seule perforation chacune dans l'exemple choisi, sont animées de mouvements relatifs de rotation continue les unes par rapport aux autres autour d'un axe géométrique commun. La plaque centrale 104 est immobilisée, comme précédemment, entre les deux brides serrées par vis. 5 La plaque supérieure 103 est entraînée en rotation continue par le moyen d'un arbre creux 115 en coopérant par carré d'entraînement et grâce à la roue dentée 116 en relation avec un moteur non représenté. La plaque inférieure 105 coopère par carré d'entraînement avec l'arbre 117 solidaire de la roue den-10 tée 118, entraînée par un système connu non représenté, à une vitesse double de celle de la plaque 108, dans le même sens.

En position traditionnelle initiale représentée sur la fig. 31, l'orifice unique 113 de la plaque 103 est inscrit dans un secteur de 60° et les orifices 113B et 113C des plaques 103 et 104 sont décalés 15 chacun de 60°.

La fig. 31B représente, en hachuré, le diagramme en fonction du temps des périodes où il y a passage partiel ou total entre les orifices 113B et 113C des plaques 104 et 103 pour la ligne supé-20 rieure et entre les orifices 113B et 113 des plaques 104 et 105 pour la ligne inférieure. On voit, dans cet exemple simple d'un trou dans un secteur de 60°, qu'il n'y a jamais passage direct, même partiel de 113C dans 113 à travers l'orifice 113B.

Le dispositif fonctionne donc encore en véritable écluse en 25 respectant le procédé décrit en tête.

Les fig. 32 et 33 représentent, vue en coupe et vue de dessus, une autre forme de réalisation.

Dans cet exemple, le dispositif est de deux trous sur les plaques 103 et 104. La plaque inférieure 105 est un obturateur en 30 forme de papillon dont le relief 119 coopère avec l'axe excentré 120 solidaire de l'arbre 121 qui commande la rotation continue de la plaque supérieure 103.

On comprend qu'à chaque tour l'obturateur 105 est déplacé par l'action de 120 sur 119, puis ramené par le ressort de rappel. 35 On peut également concevoir que, suivant ime autre forme de réalisation de l'invention telle que représentée sur les fig. 32 et 33, l'arbre 121 porte deux axes excentrés diamétralement opposés qui, à chaque rotation de l'arbre, coopèrent avec la dent 119 du papillon obturateur, ce qui permet, à chaque tour de plaque 105, la 40 délivrance de deux doses successives de produit.

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10 feuilles dessins

Claims (18)

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1. Procédé d'extraction, de dosage de produits et d'apport dudit produit à un produit contenu dans une trémie, à partir d'un stock de vrac au moyen de trois plaques perforées mises en mouvement les unes par rapport aux autres, caractérisé en ce qu'il met en œuvre des plaques perforées superposées en contact les unes avec les autres de telle manière que du produit soit emprisonné dans le ou les orifices de la plaque médiane entre la plaque supérieure et la plaque inférieure par un déplacement relatif de la plaque supérieure par rapport aux deux autres plaques alors immobiles ou en mouvement l'une par rapport à l'autre, puis que soit extrait vers l'extérieur le produit ainsi emprisonné dans le ou les orifices de la plaque médiane par un mouvement de la plaque médiane par rapport à la plaque supérieure et à la plaque inférieure alors immobiles l'une par rapport à l'autre ou en mouvement l'une par rapport à l'autre ou par un mouvement de la plaque inférieure par rapport à la plaque supérieure et à la plaque médiane.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'apport de produit additif à un produit contenu dans une trémie s'effectue par aménagement d'une cavité dans la masse dudit produit à une zone voisine de l'ajutage de la trémie, et par déversement à travers la masse dudit produit et à partir d'un ou plusieurs distributeurs asservis à l'appareil alimenté par la trémie du ou des additifs à l'intérieur de ladite cavité pour y réaliser le mélange.

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REVENDICATIONS

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3. Dispositif de mise en œuvre du procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend:

— au moins un appareil distributeur avec dispositif d'extraction et de dosage à plaques perforées superposées et en contact les unes avec les autres, lesdites plaques étant actionnées en mouvement les unes par rapport aux autres pour doser et extraire le produit et ledit appareil d'extraction étant doté de moyens d'asservissement à l'appareil alimenté sur la trémie duquel il est disposé,

— un conduit principal dans lequel est ou sont déversés le ou les additifs, ledit conduit intérieur à la trémie débouchant au voisinage de son ajutage,

— un embout solidaire de l'extrémité du conduit dans la trémie et destiné à coopérer avec l'ajutage pour centrer ledit conduit et constituer chambre de mélange, et

— un organe de brassage du produit et du ou des additifs.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le conduit est doté, au-dessus de l'embout, d'une collerette radiale mobile qui accroît le volume de la cavité ménagée dans la masse du produit au voisinage de l'ajutage et que ladite collerette reçoit un ou des conduits d'apport de un ou de plusieurs additifs supplémentaires en provenance d'un ou de plusieurs distributeurs secondaires.

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5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le distributeur est un seau doté d'un dispositif d'extraction et de dosage à surfaces perforées, l'une des surfaces constituant le fond dudit seau, que ledit distributeur est monté amovible sur un groupe moteur asservi à la machine à alimenter et que les organes de dosage et d'extraction s'enclenchent avec un organe d'actionnement du groupe moteur et viennent en vis-à-vis du conduit principal solidaire du groupe moteur disposé au-dessus de la trémie pour permettre la chute de l'additif par gravité.

6. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comprend une surface médiane présentant au moins une perforation, une surface inférieure mobile obturant alternativement ladite perforation et deux surfaces supérieures mobiles sur la surface médiane alternativement l'une à la suite de l'autre, puis l'une vers l'autre en direction de la perforation de manière à y regrouper et à y compacter un volume de produit qui est libéré par le mouvement de la surface inférieure qui s'écarte de la perforation.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que les deux surfaces supérieures sont angulairement décalées, que la perforation occupe une position intermédiaire auxdites surfaces et que lesdites surfaces se superposent lors de leur mouvement l'une vers l'autre vers la perforation.

8. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'une des deux surfaces supérieures est un patin élastique monté sur un support radial en appui élastique au-dessus de la surface médiane et dont l'extrémité libre frotte sur ladite surface médiane pour former coin et que l'autre surface mobile supérieure est un opercule porté par des supports radiaux élastiques, qu'elle est en contact étroit avec la surface médiane et que, lors de leur mouvement l'une vers l'autre, elle glisse som la première pour compacter le produit amené par le patin et que la surface inférieure est un opercule actionné selon un mouvement alternatif en sens contraire à l'opercule supérieur pour obturer la perforation et l'ouvrir quand l'opercule supérieur y compacte le produit, ce qui a pour effet de réaliser l'extraction.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'un redan est ménagé transversalement sur l'opercule supérieur en retrait de son arête frontale qui pénètre dans le patin et que ledit opercule est doté à sa partie arrière d'un percé-crevé orienté vers la surface médiane en sens opposé au sens d'avancement de l'opercule vers la perforation dans laquelle il pénètre pour décoller le produit.

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10. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que la surface médiane perforée est portée par une platine rigide sur laquelle sont fixés les organes, ce qui permet d'utiliser une surface médiane de faible épaisseur.

11. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que le patin élastique est fixé à une de ses extrémités transversales sur un bras support élastique doté d'un plot en appui sur la surface médiane et que ledit patin est susceptible de bouger autour de cette fixation.

12. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'opercule inférieur porté par un bras élastique coopère en obturation avec un verrou ménagé sous la surface médiane pour compenser la pression exercée par l'opercule supérieur.

13. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que la surface médiane perforée est dotée d'une rehausse inférieure autour de la perforation et que l'opercule porté par un bras radial est doté d'un organe souple, de dimensions supérieures aux siennes, décentré latéralement vers la perforation à la manière d'une visière, ledit organe souple faisant office d'obturateur au cas où les produits à extraire empêcheraient ledit opercule de couvrir la perforation.

14. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'organe de dosage et d'extraction comporte trois surfaces ou plaques présentant au moins une perforation, que la plaque supérieure est animée d'un mouvement alternatif jusqu'à superposition d'au moins une de ses perforations avec au moins une de celles de la plaque médiane, ladite perforation de la plaque médiane recevant alors le produit de la perforation de la plaque supérieure, que ladite plaque supérieure poursuit son mouvement en entraînant la plaque inférieure jusqu'à superposition d'au moins un des orifices de la plaque inférieure avec au moins un des orifices de la plaque médiane pour libérer le produit qui y est contenu, et que la plaque supérieure effectue un mouvement en sens inverse en entraînant la plaque inférieure en obturation du ou des orifices de la plaque médiane jusqu'à superposition d'au moins un de ses orifices (plaque supérieure) avec au moins un de ceux de la plaque médiane.

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15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que la plaque supérieure perforée reçoit un mouvement alternatif rectiligne ou rotatif dont elle transmet une partie de l'amplitude à la plaque inférieure perforée à chaque inversion de sens de la plaque médiane restant fixe, et que les plaques mobiles ont des mouvements d'amplitudes différentes.

16. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que les mouvements sont transmis aux plaques par l'intermédiaire d'axes coopérant avec des lumières respectives de chaque plaque dont le développement varie en fonction de l'amplitude des mouvements et est conçu de manière à créer à chaque fin de cycle un choc favorable à la circulation des produits pulvérulents.

17. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que la plaque supérieure perforée est animée en rotation continue sur la plaque médiane et que la plaque inférieure est animée d'un mouvement alternatif d'ouverture et d'obturation de la ou des perforations de la plaque médiane, ledit mouvement étant transmis par l'arbre de rotation de la plaque médiane.

18. Dispositif selon l'une des revendications 14 à 17, caractérisé en ce que le ou les orifices de chaque plaque sont de plus en plus grands de la plaque supérieure vers la plaque inférieure.