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Machine pour le laminage de roues à chaines et analogu I1 est connu de renforcer, par laminage, les bord de disques ronds. Ce procédé est surtout appliqué dans fabrication de roues chaînes. Le premier procédé pra a été le procédé de Williams. Dans ce procède le disqu à laminer était vissé sur un bloc.
Ce bloc était ensui disposé sur un traineau et était appuyé, avec une très te pression, contre un rouleau tournant, Le rouleau tr formait alors le bord du disque qui dépassait le bloc lui donnait une forme appropriée pour les roues à chai Ce procédé a été ensuite perfectionné par l'emploi de rouleaux disposés l'un en face de l'autre et qui avaie
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pour objet de compenser la pression radiale s'exerçant au cours de laminage sur l'axe de la pièce travaillee. Dans ce procédé il devenait donc inutile de visser le disque à laminer sur un bloc, une simple fixation à excentrique suf- fisait pour supporter le disque à laminer.
Cependant la construction de la machine laissait encore beaucoup à dé- sirar. Avant tout, elle possédait le grave inconvénient qui résidait en ce que les deux rouleaux étaient actionnés par une commande commune et à la même vitesse. Si au cours du fonctionnement par suite de l'usure ou de l'hétérogénéité de la matière le diamètre d'un des rouleaux venait à diminuer, plus vite que le diamètre de l'autre rouleau, la pièce traitée était soumise,, par suite des vitesses périphériques différentes, à un frottement de glissement inadmissible et qui pouvait conduire jusqu'à la formation de fentes sur la surface extérieure de la pièce.
De plus, la commande, des rouleaux dans cette machine ainsi que la commande de l'a- vance de ces rouleaux devaient être, pour des raisons d'or- dre constructif, disposées au-dessous de la pièce travail- lée. il devenait donc impossible de faire tomber la pièce après laminage vers le bas. La pièce serait inévitablement tombée dans les organes de commande et aurait provoqué la détérioration de la machine. Cette machine connue était encore plus compliquée par la fait que, d'une part, les deux rouleaux étaient commandés en rotation et que, d'autre part, leur avance devait s'effectuer d'une façon très uni- forme puisque la pièce à travailler était disposée entre eux et ne pouvait ni bouger, ni glisser.
Si, comme il a - déjà été dit plus haut, les rouleaux s'usaient avec une vi¯ tesse différente, il se produisait une pression unilatérale sur l'axe de la pièce qui conduisait à des inexactitudes dans le laminage.
Suivant la prés ente invention on remédie d'une façcn complète à ces inconvénients. On renonce à actionner la
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rouleau opposé et un seul rouleau fixe est commande en ro- tatiom. Le rouleau opposé tourne %a la manière d'un rouleau libre et avance au cours du laminage vers la pièce usinée, grâce à un excentrique ou tout autre mécanisme d'avance correspondant à la déformation désirée. Il devient donc possible de constituer la machine de telle manière que le disque terminé tombe sans difficulté vers le bas.
On arriv par la à un avantage tout à fait considérable, surtout dat le cas de la fabrication de grosses quantités de petits a@ ticles comme par exemple des couronnes de roues libres, oi le nombre d'articles fabriqués peut augmenter très consi, dérablement.
Aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple : la figure 1 représente une vue, en élévation, de la machine ; les figures et 3 en sont respectivement les vues par derrière et en plan.
Suivant l'exemple d'exécution représenté on dispose dans la partie supérieure du bâti 1 de la machine, un axe 2 qui porte le rouleau principal 3. Sur l'axe 2 est monté une roue dentée 4 actionnée par un pignon 5. Le pignon 5 est relié au moyen de l'axe 6 avec le disque moteur 7 et provoque ainsi la rotation du rouleau principal 3. Devant le rouleau 3 est disposé un levier 8, dont le point d'ar- ticulation peut être déplacé. A sa partie supérieure le levier 8 porte des disques de fixation 30 qui sont montés tournant autour d'axes 11 et 12 disposés à la partie su- périeure du levier 8. La pression axiale est transmise à deux longerons. On coince entre les disques 10, le disque à travailler 13.
Il peut donc, d'une part, grâce aux axes 11 et 12, tourner autour de son centre et, d'autre part, osciller autour du point d'articulation 9. La point d'art culation 9 est disposé dans la rainure longitudinale 31 e
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suivant le diamètre de la piàce à travailler, d'une façon telle qu'il soit rigoureusement vertical lorsque la roue en cours de laminage possède un diamètre moyen entre la diamètre qu'elle possédait avant le laminage et le diamètre final. Afin de faciliter ce reglage, on prevoit sur la rai- nure 31 une graduation appropriée.
Comma la levier 8 est relativement long, on évite presque complètement les varia- tions en hauteur de la position du centre de la pièce tra- vaillée. On peut éviter un tel déplacement encore en dispo sant le mécanisme de fixation avex les axes 11 et 12 dans un traîneau spécial mobile horizontalement. En face de la pièce à usiner 13 est disposé un traîneau 14 qui porta, à sa partie avant, le rouleau de pression fou sur son axe.Le traîneau est poussé vers l'avant par une came 16. En son milieu le traineau 14 est divisé en deux parties qui peuvent être séparées par une vis 17. Il devient ainsi possible de déplacer le rouleau 15 afin de pouvoir laminer des dis- ques de diamètre quelconque. La came 16 est fixée sur un arbre 18 qui est actionné par une roue dentée 19, fixée également sur lui.
La roue 19 est actionnée par le pignon 20 qui, de son côté, est actionné par la roue à chaîne 21. De- vant la roue dentée 19 et sur l'arbre 2 est monta un dispo- sitif d'accouplement, constitué par des disques d'accoupla- ment 34 et par un levier 32, fixé sur l'arbre 33. La chaîne 22 est actionnée par un pignon denté 23 qui est fixé sur l'arbra principal 2. La vue en élévation montre un levier coudé 24, actionné par la came 25. La tige 26 fixée au le- vier coudé est divisée en son milieu et est munie d'un dis- positif 27 permettant de régler sa tension. A l'autre axtre.. mité la tige 26 est articulée à un levier 28 qui de son côte est relié à l'axe 11 par une rainure de guidage.
Cette rai- nure, xui n'a pas été représentée, permet également la fer- mature des disques de support par suite du déplacement du
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brayage par l'intermédiaire d'un mécanisme approprié, cet embrayage accouplant l'arbre 18 et la roue dentée 19. Par la rotation de l'arbre 18, on met également en rotation la came 16 qui de son côté pousse vers l'avant le traineau 14 et par là appuie les rouleaux 15 et 13 contre le disque à laminer 13 provoquant ainsi la déformation du bord. Lors- que la rotation de la came a progressé et que son excen- tricité maxima a été dépassée, le bec d'une came 25 entre en action en repoussant le levier coudé 24 qui par l'inter- médiaire de la tige 26 tire vers l'avant la levier 28 et, par rotation de l'arbre 11, ouvre le dispositif de fixation par excentrique.
Lorsque cette ouverture a lieu la liaison entre la came 16 et la roue dentée 19 cesse automatiquement et le mécanisme d'avance s' arrête. Le rouleau 3 est constam- ment mobile même pendant l'introduction de nouvelles pièces Le dispositif 27 de la tige 26 est muni de pas de vis à droite et à gauche afin de pouvoir régler la longueur de la tige suivant le diamètre du disque à laminer. Lorsque le laminage est terminé et le traîneau 14 est ramené à sa posi tion initiale par l'action de ressorts ou de contrepoids, l'axe 11 est repoussé vers l'arrière, dans la direction axi le, par le levier 30, . la suite de quoi les disques de sup port 10 se séparent.Il est inutile de sortir la pièce lamin des disques de support, puisque cette pièce peut tomber li- brement vers le bas.
Au-dessous du mécanisme de fixation on prévoit une tôle de glissement qui reçoit la pièce libér et la conduit vers une caisse disposée à l'intérieur de la machine. L'ouvrier peut, au cours du fonctionnement de la machine, prendre de la main gauche, un nouveau disque, prêt à être inséré, tandis que, de la main droite, il pousse le levier vers l'arrière, 1 la suite de quoi la pièce laminée même tombe vers le bas et la pièce prête peut'au/moment être in- troduite entre les disques de support qui de leur côté sont
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amenés l'un vers l' autre par le déplacement axial de l'axe 11 et sont -à nouveau verrouillés grâceà une fermeture du type
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baïonnette par liaceion du levier 30.
Comme, d'après ce qui a déjà été dit, le levier 30 met également en action l'embrayage qui provoque l'avance du traineau 14, on obtient un fonctionnement rapide et rationnel.
Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mo- de d'exécution représenté et décrit qui n'a été choisi qu'à titre d'exemple.