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BREVET D'IMPORTATION -------------------- Batteur pour viande.
-------------------- Breveté en sa faveur au Luxembourg le 3 novembre 1933, n'
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La présente invention concerne les batteurs de vianc qui ont pour but d'attendrir les viandes moyennant une op ration simple et robuste.
Il est connu qu'à l'effet d'obtenir un tel résultat, a déjà employé des machines et des outils de diverses for dont les plus employés consistent en un genre de laminoir dont les rouleaux présentent, sur leur périphérie, des bo ges qui ont pour but, lors de la rotation des laminoirs e du passage de la viande entre les rouleaux, d'exercer une pression plus ou moins forte sur la viande et ainsi provo quer un arrachement ou dessiccation plus ou moins prononc dont la conséquence est un attendrissement plus ou moins fectif de la viande.
Egalement, on a employé des genres de spatules ou pa. lettes de battage dans le même but.
La présente invention consiste en un dispositif manu< ou automatique, susceptible de provoquer un résultat plus complet en combinant les efforts de battage avec de petit,
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celles qui n'auraient pas été touchées par le battage, le soient par coupage. Dès lors, un tel appareil peut consis- .ter simplement en un ensemble de petites lames juxtaposées les unes aux autres, et serrées dans un mandrin prolongé ou non par un manche ou une poignée, ce qui détermine donc un outil manuel avec lequel il suffira de frapper la viande, le tranchant des lames étant dûment dirigé vers la viande.
Une même combinaison de lames peut être montée dans un mandrin guidé par les montants d'un bâti, lequel supporte également la table sur laquelle est placée la viande. Dans ce cas, l'appareil se présente sous la form- d'une machine pouvant opérer, moyennant un effort beaucoup plus grand, sur des quantités de viande également beaucoup plus grandes.
Suivant une caractéristique de l'invention, il est prévu de faire passer les lames, lors de leur mouvement de battage, au travers d'une lumière adéquate d'une traverse fixe, tandis que la table, supportant la viande, peut être animée d'un mouvement de monte et de baisse, par l'actionnement d'un levier ou d'une pédale adéquate.
D'une façon analogue, la traverse mobile, à laquelle est fixé le mandrin supportant la lame de battage, peut être déplacée suivant un mouvement de monte et de baisse, à l'intervention d'un jeu de bielles et d'un levier à main ou d'une pédale. Par conséquent, la viande, placée sur la table, peut être serrée à volonté et suivant sa nature, entre cette dernière et la traverse fixe, laissant le passade aux lames.
Il en résulte que la viande, empêchée de se déplacer à cause du serrage, peut être battue par le simple fait de l'actionnement d'un levier ou d'une pédale, de telle manière que les lames pénètrent et se retirent successivement de la viande sans s'écarter de leur direction naturelle et qu'en raison de la butée formée par la traverse fixe, la viande ne peut pas être entraînée à suivre le mouvement de monte de l'outil.
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Suivant ces diverses prescriptions, il est également possible d'exécuter des machines de battage manuelles, au tomatiques ou semi-automatiques, moyennant des différence constructionnelles très nombreuses, ce qui permet, en pre mier lieu, d'appliquer la machine à toutes les utilisatio jugées nécessaires, c'est à dire d'être adaptée à la natu des viandes, la quantité; etc..
Toutefois, à l'effet de bien faire ressortir les car téristiques de la présente invention, dès-modes d'exécuti sont décrits ci-après en détail et schématisés aux figure annexées, dans lesquelles :.
La fig. 1 est une vue en perspective d'un outil manuel de battage pour viande.
La fig. 2 schématise la position de l'appareil par r port à la viande à battre.
La fig. 3 illustre en perspective une machine particulièrement employée pour le travail des grandes quantité
Suivant les figs. 1 et 2, l'outil manuel consiste do substantiellement en un certain nombre de lames 1, groupé par exemple, en des peignes disposés les uns à côté des a tres, de manière à présenter ainsi un groupe de telle la mes, légèrement distancées l'une de l'autre. Celles-ci s terminées à leur extrémité libre suivant une forme effilé soit, par exemple, coupées en sifflet. Cette extrémité e tranchante. L'ensemble de ces peignes est fixé dans un m drin :, prolongé par un manche 3 de forme appropriée.
Le peignes sont fixés en le mandrin 2 de toute manière jugée convenable, mais préférablement par un moyen à pression, ce qui rend le démontage particulièrement aisé et permet ainsi le remplacement des lames particulièrement facile, même que leur entretien, affûtage, etc..
Suivant la fig. 1, ce moyen de serrage est constitué par une broche transversale 4.
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port à la masse de viande 5.
Il est à remarquer qu'il suffit de maintenir l'appareil en mains, en dirigeant les pointes tranchantes vers la masse de viande ± à battre. En battant ainsi cette dernière, il est compréhensible que, outre l'effort de pression qui en résulte, on provoque une multitude de petites coupures ou cisaillements, dont le but est indiqué ci-avant.
Les mêmes considérations peuvent être incluses dans une machine plus importante, permettant de battre une plus grande masse de viande.
Une telle machine est schématisée, à titre d'exemple, à la fig. 3. Cette machine offre, outre les caractéristiques développées précédemment de l'outil batteur proprement dit, certaines originalités qui en facilitent grandement le fonctionnement et le rendement. Substantiellement, cette machine comprend donc l'outil proprement dit 6, composé de la manière indiquée précédemment, c'est à dire comportant une série de peignes dont les dents sont formées par des lames à bout tranchant.
Evidemment, dans une telle machine les peignes peuvent être plus importants, de même que leur nombre. Ceux-ci sont montés solidement dans un mandrin 7, solidaire d'une traverse 8, laquelle est guidée par les montants. 9-10 de la machine et susceptible d'être animée d'un mouvement de ;on- te et de baisse, à l'intervention d'une combinaison mécanique quelconque, telle, par exemple, les bielles 16, l'axe 11 et le levier de manoeuvre 12. Sur les montants 9 et 10 est fixée, d'une manière rigide, une traverse 13, présentant un ajourement qui permet le passage des lames 6 de l'outil batteur. Cette traverse a, entre autres, pour but de s'opposer à l'entraînement de la viande par des lames auxquelles elle pourrait rester accrochée.
D'autre part, la machine
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15, laquelle peut également se déplacer par coulissement le long des montants 9-10, ce mouvement de monte et de baisse pouvant être commandé à l'intervention d'un levier de ma- noeuvre 17, réuni à la dite traverse 15 via l'axe 18 et les bielles 19. Moyennant cette disposition, il est compréhens ble qu'il suffira de disposer la masse de viande à battre sur la table 14, laquelle l'amène contre la traverse fixe
13. Ainsi donc, cette masse peut être emprisonnée entre la traverse fixe et la table.
Dès lors, il suffit d'abaisser et redresser successi- vement les leviers de manoeuvre 17, 20 et 12 pour provoquer ipso facto le maintien de la viande ainsi que l'abaissement et le retrait des lames 6 et, par conséquent, le travail désiré de la viande.
Evidemment, de nombreux autres accessoires peuvent ê- tre employés conjointement avec toutes ou partie des carac- téristiques susdites, sans, de ce fait, se départir de l'objet'de l'invention.
L'importance de l'appareil, ou de'la machine qui en résulte, peut évidemment dépendre du nombre et des dimen- sions des lames, lesquelles données sont essentiellement variables et à déterminer dans chaque cas d'application par- ticulier. Egalement, en ce qui concerne l'outil manuel, celui-ci peut être exécuté d'une manière quelconque, soit, par exemple, que le manche sera remplacé par une poignée, une anse ou un élément de prise quelconque. Egalement, la matière employée pour l'exécution de ce manche ou élément de prise quelconque est essentiellement variable.