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:PROCÉDÉ ET APPAREIL PERFECTIONNES POUR LA DISTRI.- BUTION DES LIQUIDES
La présente invention a pour objet des perfectionne- ments visant un procédé et un appareil pour la distribu- tion .les liquides emmagasinés ou fournis sous pression, ces liquides étant plus particulièrement, mais non exclusi- vement, des liquides contenant de l'air, de l'acide carbo- nique ou autres gaz, et pouvant être, par exemple, des boissons alcoolisées ou non alcoolisées.
On a trouvé jusque présent qu'il était peu pratique ou peu commode de distribuer des liquides contenant de l'air, de l'acide carbonique ou d'autres gaz, directement à partir des récipients de réserve sous la pression régnant dans ces récipients, en raison du fait que ces liquides en
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sortent avec une grande violence et se présentent peur la majeure partie 9.la sortie sous forme de mousse ou d'écume, ce qui est évidemment gênant.
On a déjà proposé d'établir des appareils de distri- bution pour ces liquides où le liquide est d'abord envoya sous pressicn dans une chambre de distribution généralement en verre où l'on réduit ensuite la pression par l'ouverture d'un reniflard ou d'un évent communiquant avec l'espace se trouvant au-dessus du niveau du liquide dans la chambre de distribution, après quoi on soutire le liauide sous l'action de la pesantaur en le faisant passer par un orifice de sortie approprié. Or en pratique, on a constaté nue le liquide dtatribué par de tels appareils est éventé ou bien qu'il comporte une proportion exagérée de mousse ou d'écume.
La présente invention a pour objet un appareil per- fectionné pour la distribution de liquides, cet appareil pouvant fournir des boissons contenant de l'air, de l'acide carbonique ou d'autres gaz dans de bonnes condi- tions de présentation, sans mousse ou @cume en quantité exagérée et retenant cependant une quantité suffisante de gaz pour éviter l'insipidité.
Conformément à l'invention, l'appareil destiné à la distribution des liquides emmagasinés ou fournis sous pression comprend un dispositif d'admission du liquide sous pression dans une chambre et un dispositif destiné à soulager la pression agissant sur le liquide dans la chambre pendant tout ou partie du temps servant au char- gement.
Le dispositif de réduction de pression est disposé de préférence de manière à pouvoir réduire, pendant ou a- près le chargeaient de la chambre, la pression qui y est appliqués à une zalour égale à la pression atmosphérique
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d'une manière progressive, ou en deux stades ou davantage.
Il est clair que l'on doit prévoir un système à soupape ou analogue pour l'admission du liquide dans la chambre.
Le récipient, dans lequel on distribue du liquide peut être constitué par une chambre de distribution inter- médiaire ou bien l'appareil peut être établi ou disposé de manière que le liquide puisse s'écouler directement dans un verre ou autre récipient dans lequel il doit être servi.
Dans le premier cas, un dispositif est prévu pour faire passer le liquide de la chambre de distribution dans le récipient dans lequel le liquide doit être servi, verre ou autre. De plus, on peut dans ce cas disposer avantageu- sement à la base ou près de la base de la chambre inter- médiaire les soupapes ou autres organes servant à y admet- tre le liquide ou pour le soutirer. Dans le second cas prévu, aucun dispositif n'est néessaire pour vider le récipient auquel le liquide est fourni et l'alimentation de ce récipient et la réduction de la pression qui y règne s'effectuent par des dispositifs portés par un bras ou autre support appropria pouvait s'appliquer sur la partie supérieure du récipient.
Le liquide peut pénétrer dans ce récipient par un tube ou conduit d'adduction approprié et un brise-jet approprié peut se trouver au voisinage du débouché de ce tube ou conduit pour guider le liquide et l'empêcher de tourbillonner d'une manière exagérée ou de jaillir avec une trop grande impétuosité.
Dans une forme d'exécution de l'appareil conforme l'invention, celui-ci comporte une chambre de distribution et une ou plusieurs soupapes d'admission et de sortie, ou bien une soupape servant . la fois à l'admission et à la sortie, la ou les soupapes d'admission ou la ou les soupa- pes d'admission et de sortie étant reliées ou pouvant être reliées avec l'alimentation de liquide à distribuer se
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trouvant sous la pression de son propre gaz ou sous toute autre pression tandis qu'un dispositif est prévu pour l'échappement contrôlé ou limité d'air ou de gaz de cette chambre pendant tout ou partie de la course de fermeture ou d'ouverture de la soupape d'admission ou encore pendant l'ouverture en plein de cette soupape ou de céssoupapes d'admission.
De préférence, l'air ou le gaz peut s'échapper par un évent ou un reniflard qui s'ouvre au moment de l'ou- verture de la soupape d'admission, ou de préférence après cette ouverture. Cet évent ou reniflard peut comport3r une très petite ouverture ou bien on peutl'ouvrir d'une manière réduite et dans les deux cas, il peut être disroq4 de ma- nière à s'ouvrir progressivement.
Dans tous les cas, la disposition des organes doit être telle que pendant l'é- chappement de l'air ou des gaz par l'évent ou le reniflard, il existe une contrepression notable agissant qur le li- quide dans la chambre pendant le remplissage de cette der- nière par la soupape ou les soupapes d'admission de telle manière que le liquide pénétrant dans la chambre ou récipient équivalent se trouve soumis à une réduction de pression au moment de pénétrer dans la chambra qu'il est en train de remplir sans que cette réduction soit suffi- sante, ai suffisamment brusque pour entraîner une produc- tion exagérée de mousse ou d'écume ou une perte exagérée de gaz.
On comprendra aisément que l'on peut remplir plus complètement la chambre ou récipient équivalent lorsqu'on ouvre l'évent ou le reniflard pendant tout ou partie du temps de remplissage que si on le maintient fermé étant donné que dans ce dernier cas la pression dans la chambre atteint rapidement une pression telle qu'elle s'équilibre avec la pression forçant le liquide dans la chambre et que par suite le remplissage s'arrêtera automatinuement.
Après que l'on a rempli la chambre avec la quantité de
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liquide désirée, on ferme la soupape d'admission et de préférence aussi l'évent ou reniflard, cet évent ou neni- flard étant de préférence fermé avant la soupape d'admission, Il est avantageux de faire en sorte que le même reniflard ou un autre siouvre à ce moment pour réduire la pression dans la chambre à une valeur égale à la pression atmosphé- rique, ce que l'on peut faire avantageusement en ouvrant l'évent ou le reniflard juste avant l'ouverture de la sou- pape d'évacuation ou au moment même de cette ouverture.
La commande de ces différentes soupapes se fait avanta- geusement par un organe commun qui peut être par exemple une manette, un levier, etc... que l'on fait tourner dans un sens à partir d'une position centrale ou neutre pour laquelle toutes les soupapes sont fermées, cette rotation ouvrant la soupape d'admission et l'évent ou reniflard après quoi on fait tourner l'organe en sens inverse pour le ramener à sa position centrale et fermer toutes les sou- papes, après quoi on le fait tourner au delà de cette posi- tion centrale dans le sens inverse pour ouvrir toutes les soupapes d'évacuation et pour rouvrir à nouveau le reni- flard pour assurer de préférence une réduction de pression relativement rapide ou presque instantanée jusqu'à la pres- sion atmosphérique,
cette réouverture du reniflard pouvant être remplacée par l'ouverture d'un second évent ou reni- flard.
Toutefois, si on le désire, on peut utiliser un évent ou reniflard commandé par ressort ou d'une manière analogue, cet évent ou reniflard étant destiné à s'ouvrir quand la pression dans la chambre de distribution atteint une valeur déterminée; un dispositif peut être prévu pour la commande mécanique de oette soupape nu bien on peut se servir d'une autre soupape lorsqu'on désire effectuer la réduction de pression finale jusqu'aux environs de la pres- sion atmosphérique.
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Il est bien entendu que l'on peut utiliser toutes soupapes appropriées..Par exemple, une ou plusieurs ou toutes les soupapes peuvent être du type à champignon, tubulaire, de levée, pointeau, etc... auquel cas, ellee peuvent être commandées avantageusement à partir d'un ou plusieurs arbres à cames appropriés avec interposition, le cas échéant, de plaques d'appui appropriées entre les cames et les tiges de soupape. Ou bien encore plusieurs de ces soupapes, ou toutes ces soupapes peuvent être du type tournant à disque ou autre. Par exemple elles peuvent présenter des ouvertures transversales traversant la soupape proprement dite de forme cylindrique ou conique, et pouvant correspondre avec des lumières ménagées dans un carter de soupape de forme correspondante.
Il doit être bien entendu que l'évent ou reniflard doit d'ouvrir au-dessus du niveau du liquide dans la chambre. Dans le cas des appareils où le liquide est dirigé directement dans le récipient où le liquide doit être servi, le fonctionnement peut être grosso modo le même que dans le cas ci-desnus, sauf en ce qu'aucun dispositif n'est prévu pour faire sortir le liquide du récipient où il est admis. Les différentes sou- papes et leurs commandes peuvent être disposées avantageu- sement sur une tête mobile qui peut être fixée d'une ma- nière étanche aux gaz à la partie supérieure d'un verre Qu autre récipient approprié.
Cette tête peut être portée par un bras articulé et peut communiquer avec le réservoir général par l'intermédiaire d'un conduit flexible ou ar- ticulé. Un dispositif appropria quelconque peut maintenir au moment voulu cette tête à la partie supérieure d'un verre ou autre récipient; on peut utiliser par exemple un dispositif commandé par pédale ou manette et un dis- positif à ressort ou autre peut servir à soulever la tête pour lui faire quitter le verre ou le récipient nuand la pression de fixation cesse de s'exercer.
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On peut utiliser également dans ce cas un évent ou reniflard commandé par ressort ou d'une'manière analogue, un système pouvant être prévu encore pour la commande mécanique de l'évent ou reniflard lorsqu'on doit effectuer la réduction de pression finale.
Il doit être bien entendu que l'on peut utiliser tout dispositif approprié pour assurer la réduction de pression dans la chambre ou récipient équivalent, d'une manière progressive ou bien par stades successifs , ainsi par exemple l'on peut utiliser une série d'éventsde même ouverture ou d'ouverture différentes pour fonctionner l'un après l'autre ou encore une ou plusieurs soupapes peuvent être commandées de manière à s'ouvrir /progressivement ou le oas éohéant successivement, à des degrés différents.
La présente invention s'applique plus particulière- ment mais non exclusivement aux appareils de distribution de bière ou autres boissons que l'on peut emmagasiner à des pressions relativement basses par exemple de 1,4kg/cm2 et moins ou à une pression relativement élevée de par exem- ple 4,2 kg/cm2 et davantage. Dans le cas de la bière ou autres boissons susceptibles de former une mousse ou éoume abondante, il importe de ne pas procéder rapidement à une réduction un peu importante de la pression lorsque oelle-oi est à son maximum ou en est voisine, à moins que l'on ne prenne soin de la rétablir avant la réduction de pression finale avant ou pendant la distribution.
Pour permettre une compréhension plus facile de l'in- vention, on va maintenant décrire à titre d'exemple un mode d'exécution préféré en se référant aux dessins ci- joints :
La fig, 1 est une vue de face de l'appareil conforme à l'invention, aveo arrachement partiel de certains organes.
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La fig. 2 en% une coupe suivant 2-2 de la fig. 1.
La fig. .3 est une coupe suivant 3-3 de la fig. 2.
La fig. 4 est une autre vue de face où certains organes ont été enlevés pour montrer la soupape d'évacu- ation dans sa position d'ouverture.
La fig. 5 est une coupe suivant la ligne 5-5 de la fig. 4.
La fig. 6 est une ooupe suivant la ligne 6-6 de la fig. 1.
La fig. 7 est une ooupe suivant la ligne 7-7 de la fig. 2.
Sur les dessins, la chambre de distribution 1 comprend un cylindre en verre 2 surmonté par un dôme 3 de préférence en un métal tel que l'acier inoxydable. Le dôme 3 comporte un siège constitué par un rebord annulaire approprié 4 et il s'applique sur le oylindre 2 d'une ma- nière étanche, une rondelle élastique 5 étant prévue à cet effet. Le cylindre 2 est monté de même d'une manière étanche sur la garniture élastique 6 portée par le support 7 formant partie de la base appropriée 8. Dans cette base 8 sont ménagés des canaux d'entrée et de sortie 9 et 10 communiquant aveo l'intérieur de la ohambre 1 et avec les lumières correspondantes 11 et 12 aboutissant sur la surface plane du siège de soupape 13 contre laquelle s'appuie le disque-soupape tournant 14.
La surface 13 oom- porte également des lumières 15 et 16 voisines des lu - mières 11 et 12 correspondantes, et communiquant respeo- tivement avec un tube d'admission; 17 pour le liquide et aveo un tube ou beo d'évacuation 18. Le disque-soupape 14 comporte une fente en arc de cercle 19 permettant l'établissement d'une communication entre les lumières 11 et 15 ou entre les lumières 12 et 16 suivant la position donnée au disque 14. Bien entendu, le tube d'amenée 17
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est relié à une alimentation appropriée en liquide sous pression.
Le disque 14 formant soupape ou registre est porté par une tige 20 reposant dans une portée appropriée 21 ménagée dans une partie minoe 22 de la base 8. Le disque 14 est maintenu sur la tige 20 au contact de la surface du siège 13 au moyen de la pièoe creuse 23 clavetée sur la tige 20 et portant une goupille 24 pénétrant dans un évidement du disque 14 pour empêoher toute rotation de ce dernier par rapport à la pièce oreuse, Une garniture élastique 25 est disposée entre la pièce creuse 23 et le disque 14. De l'autre côté de la partie aminoie 22, la tige 20 porte une rondelle 26 montée librement sur elle et se logeant dans un évidement de la partie aminoie 22. Au delà de cette rondelle de garniture, une came 27 est olavetée sur la tige.
L'extrémité de la tige au delà de la came est filetée et porte un éorou 28, une rondelle élastique 29 étant disposée entre cet éorou 28 et la came 27. En vissant l'écrou 28 sur la tige 20, les différents éléments portés par la tige sont maintenus au contact les uns des autres et le disque 14 s'appuie fortement contre le siège 13. L'éorou 28.présente un évidement qui reçoit le boulon de blooage 30 qui pénètre dans l'extrémité alésée et taraudée de la tige 20. A l'autre extrémité, la tige présente une manette de manoeuvre 31 dont la saillie 31a limite les déplacements de la manette en venant au contact des vis-butées 31b.
On visse un tube 32 dans la base suivant, l'axe de la chambre et juste au-dessus de la oame 27. Ce tube porte un écrou 33 qui maintient la rondelle de garniture élastique 34 contre la base pour assurer un joint étanche à la base du tube, là où ce dernier pénètre dans la base.
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A son extrémité supérieure, le tube 32 est fileté et tra- verse le dôme 3 pour recevoir le couvercle perforé 35 servant à la fixation et présentant un filetage se vissant sur celui du tube pour fixer solidement le dôme 3 et le cylindre 2 sur la base 8. Une rondelle élastique 36 est disposée entre le couvercle de fixation 35 et le dôme 3 pour assurer l'étanchéité. A l'intérieur du tube 32 est disposé un plongeur 37 dont l'extrémité inférieure porte contre la came 27. L'extrémité supérieure du plon- geur est alésée et taraudée.pour recevoir l'extrémité filetée de la tige de soupape 38.
Au-dessus du plongeur, cette tige de soupape porte un éorou 39 au-dessus duquel se trouve le manchon de garniture 40 en matière élastique, ainsi que le manchon 41 qui est maintenu avec la garniture 40 entre l'écrou 39 et un éorou supérieur 42. Au dessus de l'écrou 42, la tige de soupape 38 porte une rondelle 43 contre laquelle s'appuie un ressort 44 dont l'extrémité supérieure porte à son tour contre un épaulement annulaire intérieur 45 obtenu par réduction de l'alésage de la partie supérieure du tube 32. La tige de soupape 38 traverse avec jeu l'alésage réduit de cette partie du tube 32.
L'alésage du tube 32 s'élargit à nouveau à l'extrémité ou sommet du dôme 3 ou près de ce sommet afin de former une chapelle dans laquelle la tige de soupape porte une tête de soupape 46 vissée sur elle et présentant une surface d'appui élastique telle qu'un disque 47 destiné à s'appuyer sur le siège 48. Des pas- sages transversaux 49 ménagés dans la paroi de la partie supérieure du tube 32 font communiquer l'intérieur de la ohambre 1 aveo l'alésage de diamètre réduit du tube 32 entourant la tige de soupape 38. Le couvercle 35 présente une ouverture centrale 50 s'ouvrant dans l'atmosphère.
Il s'ensuit que lorsque la soupape 47, 48 est ouverte,
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l'intérieur de la chambre 1 est en communication aveo l'atmosphère. En raison de l'élasticité du disque 47 recouvrant la soupape, la tige de soupape 38 peut se soulever légèrement sans que la soupape s'ouvre.
Un tube 51 est relié par le robinet 52 avec l'in- térieur de la chambre en passant par l'intermédiaire d'une ouverture 53 ménagée dans la base. On peut introdui- re un fluide de nettoyage ou autre par le tube 52 quand on désire nettoyer, désinfecter ou stériliser la chambre ainsi que les différents conduits et passages commandés par soupapes.
Au-dessus de la lumière d'admission 9 se trouve une chicane 54 formant pinoe pour sa fixation sur le tube 32 ; cette chicane ou brise-jet sert à diriger le liquide pé- nétrant dans la chambre en l'étalant et en évitant tout tourbillonnement exagéré.
Il doit être bien entendu que l'on peut donner à la base 8 une forme appropriée qui lui permet de servir de support ou bien l'on peut prévoir un support ou montant approprié pour monter l'appareil à l'endroit où il doit servir.
La soupape 47, 48 que l'on peut appeler évent ou reniflard est commandée par la manette de commande 31 par l'intermédiaire de la tige 20, de la came 27, du plongeur 37 et de la tige de soupape 38.
On va maintenant procéder à la description de la disposition et du fonctionnement des différentes soupapes.
Lorsque la manette 31 se trouve dans sa position verticale dirigée vers le haut (fig. 3), la fente en arc de cercle 19 se trouve aussi dans sa position centrale, de telle sorte qu'elle ne découvre aucune des lumières 11, 12,15 ou 16. En même temps l'évent ou reniflard 47,48 est fermé. Si l'on fait tourner la manette dans le sens
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des aiguilles d'une montre, c'est-à-dire vers la posi - tion représentée en fig. 1, la lumière d'admission 11 est découverte d'abord par la fente 19 et pour cette position l'extrémité du plongeur 37 se trouve légèrement abaissée au contact de la partie évidée 55 de la came 27 de telle sorte que le ressort 44 opposera une certaine résistance aux mouvements ultérieurs de la manette.
En faisant tourner davantage la manette, la fente 19 commence à découvrir la lumière 15, ce qui établit une communication entre le tube d'admission 17 et l'intérieur de la chambre 1. Après que cette communication a été établie (tig.l) le plongeur commence à remonter le long de la rampe 56 de la came 27 et finalement lorsque la lumière 15 est complètement découverte, l'évent ou reniflard 46,47 s'ouvre d'une faible quantité. En ramenant la manette à sa position centrale ou neutre, les opérations ci-dessus s'effectuent à nouveau dans le sens inverse.
En faisant tourner la manette 31 dans une direction opposée à celle des aiguilles d'une montre, à partir de sa position neutre, le plongeur 37 est soulevée par la partie 57 de la came, de manière à ouvrir l'évent ou reniflard 47,48 (fig.4) après quoi les lumières 12,16 sont découvertes en établissant une communication entre l'intérieur de la ohambre 1 et le bec de sortie, l'évent ou reniflard 47,48 s'ouvrant en grand.
Lé fonctionnement de l'appareil est le suivant : Si l'on suppose la chambre 1 vide et la manette 31 dans sa position centrale, avec toutes les soupapes fermées, on fait tourner la manette dans le sens des aiguilles d'une montre pour ouvrir la soupape d'entrée et laisser entrer dans la chambre 1 le liquide fourni sous pression au tube 17. Si l'on ne fait pas tourner la manette suffisamment loin pour ouvrir l'évent ou reniflard, le
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liquide continuera à pénétrer dans la chambre en y oom- primant l'air qui y est contenu jusqu'à ce que la pres- sion y soit égale à la pression dans le réservoir général d'emmagasinage ou autre source d'alimentation. Pour la distribution de certains liquides, cette compression peut être avantageuse.
En faisant tourner la manette au delà de ce point, l'évent ou reniflard s'ouvre légère- ment pendant que la soupape d'admission demeure ouverte, de telle sorte qu'une quantité complémentaire du liquide peut pénétrer dans la ohambre à rencontre de la pression qui y règna et qui est notable en raison de la petitesse de l'orifice permettant l'échappement de l'air ou du gaz de la chambre.
Quand la chambre est ainsi remplie jusqu'au niveau désiré, on ramène la manette à sa position centrale de manière à fermer successivement l'évent ou reniflard et l'admission, après quoi l'on continue à fai- re tourner la manette de manière à ouvrir en grand l'évent ou le reniflard et cela de préférence dans la plupart des cas d'une manière progressive ; la pression dans la chambre est ainsi réduite à une valeur égale à la pression atmos- phérique pendant que l'orifice de sortie s'ouvre en per - mettant l'écoulement du liquide sous Inaction de la pe- santeur dans un réoipient approprié disposé pour le re - oevoir à sa sortie du bec 18. On ramène ensuite la manette à sa position centrale en fermant toutes les soupapes et organes équivalents.
On peut modifier la vitesse de dé- placement de la manette aux divers moments.':: de sa course suivant les conditions présidant à la distribution des différents liquides.
La contenance du cylindre en verre est de préférence à peu près égale à la quantité de liquide que l'on désire verser en une fois, par exemple un demi-litre ou un quart de litre de manière à ne laisser autant que possible
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aucun reste de liquide dans la chambre après que l'on a servi une mesure de liquide.
Les dimensions du cylindre en verre, du dôme et des passages d'entrée et de sortie sont déterminées sui- vant la nature du liquide à distribuer, la pression du liquide à l'alimentation et la quantité de liquide à servir en une fois, de manière à assurer la plus grande rapidité de service possible tout en maintenant dans le liquide servi une quantité convenable de gaz et en évi- tant toute formation exagérée de mousse ou d'écume. Dans un mode d'exécution particulier, on a donné au diamètre du cylindre en verre 127 mm. avec une capacité de 579 cm31, la contenance du dôme étant de 102 cm3 9, le diamètre de l'admission étant de 8 mm. et celui de la lumière de sortie 9 mm.5.
Il peut être avantageux d'effectuer un léger arrêt pendant le fonctionnement, après l'ouverture de l'admis- sion et avant l'ouverture du reniflard ou encore aussi après fermeture de l'admission ; le cas échéant, on peut disposer des butées élastiques appropriées pour indiquer les points où doivent s'effectuer oes arrêts. Des butées peuvent être également prévues pour déterminer la course de la manette. De même si on le désire, on peut utiliser des dispositifs à ressort ou autres pour empêcher une manoeuvre trop rapide de la manette. On peut munir ces soupapes de garnitures appropriées pour empêcher toute fuite non voulue de liquide hors de la chambre.
Dans une variante de l'appareil, un bras articulé sur un axe horizontal porte une tête de fixation ou tête à emboitement présentant à sa partie inférieure un siège annulaire en caoutchouc ou analogue destiné à se placer sur le bord d'un verre ou récipient analogue porté par un support approprié recouvert de préférence par du
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caoutchouc ou autre matière élastique. Le bras peut être disposé de manière que la tête à emboitement vienne s'ap- pliquer sur un verre de hauteur normale, ou encore la tête à emboîtement peut être articulée sur son bras de manière %4 pouvoir reposer horizontalement sur des verres de hauteurs différentes.
La tête à emboitement présente en gros une forme en dôme de manière qu'il reste au - dessus du verre un espace libre lorsque la tête repose sur le bord du verre. A l'intérieur de la tête se trouve une admission de liquide communiquant avec une lumière commandée par soupape ménagée dans un carter conique de soupape disposé dans la tête. Devant cette lumière se trouve une lumière correspondante communiquant avec un tube d'admission flexible relié à un réservoir général.
A l'intérieur du carter de soupape se trouve une soupape oonique présentant une ouverture destinée à correspondre avec les lumières ci-dessus. Cette soupape comporte éga- lement des passages d'évent ou de reniflard et des lu - mières correspondantes sont ménagées dans le carter. L'un des passages de reniflard est très étroit et ce passage est disposé ainsi que les lumières correspondantes de manière que le reniflard ne puisse s'ouvrir qu'après que la soupape ou tiroir d'admission a commencé à s'ouvrir et-de manière que ce reniflard reste ouvert jusqu'à ce que l'ad- mission soit ouverte en plein. L'autre passage de reni - flard est beauooup plus large et permet un échappement rapide des gaz en dehors du dôme, Ce passage fait un certain angle aveo l'admission de manière à ne pouvoir s'ouvrir que lorsque cette dernière est fermée.
La soupape proprement dite porte une manette dont le déplacement peut être réglé par des butées appropriées. Le fonctionne- ment de cet appareil est à peu près le même que celui qui vient d'être décrit, sauf en ce que l'on supprime l'éva-
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ouation du verre ou autre récipient formant l'équivalent de la chambre du dispositif précédent.
Le bras articulé est maintenu, quant il ne sert pas, dans sa position soulevée au moyen d'un ressort, d'un contrepoids, etc... et peut être abaissé sur la partie supérieure d'un verre placé sur son support au moyen d'une pédale reliée au bras par un système approprié de bielles ou de leviers. Il est prévu de préférence un ressort supplémentaire s'opposant à l'abaissement de la pédale pour empêcher tout abaissement trop violent du bras dans la direction du verre. Tout autre dispositif approprié d'amortissement peut être utilisé si on le désire.
Il doit être bien entendu que dans le premier mode d'exécution, le ou les évents du reniflard peuvent être disposés à l'intérieur de la chambre et peuvent être portés par exemple par un tube allant du fond de la aham- bre jusqu'au-dessus du niveau du liquide et communiquant en un point approprié avec l'air extérieur. Dans ce cas la chambre peut comprendre, le cas échéant, une cloche en verre renversée ou analogue dont le sommet forme dôme et qui est maintenu d'une manière appropriée sur un siège convenable.
De plus, si on le désire, on peut pré- voir sur le réservoir général, dans la chambre, ou dans le dernier cas décrit sur la tête à emboitement, une sou- pape de sûreté appropriée, portée le cas échéant en bloc par un bouchon amovible se logeant dans la paroi du ré- servoir, de la chambre ou de la tête.
De ce qui précède, il résulte que bien que l'on n'ait déorit que deux formes d'exécution de l'invention de nombreuses modifications peuvent y être apportées sans sortir du domaine de l'invention.