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BREVET D'IMPORTATION "PROCEDE ET APPAREIL DE RUBANAGE DES FILS OU TORONS"
Cette invention a pour objet des perfectionne- ments apportés aux procédés et appareils pour envelopper des fils ou torons de rubans ou feuilles enroulés hélicoï= dalement sous forme de couches dont les spires se recou- vrent.
Cette invention a pour objet un procédé et un appareil perfectionnés pour appliquer sur un fil métallique des couches isolantes composées d'hélices en matière iso- lante dont les spires sont disposées à recouvrement, ce procédé et cet appareil présentant un ou plusieurs des avan- tages ou caractéristiques suivants :
La couche isolante est appliquée sur le fil métallique pendant que celui-ci est entraîné longitudina- lement suivant son axe.
Une matière de collage ou d'isolement peut être distribuée sur le fil métallique au-dessous de la couche isolante et après qu'il a reçu la couche isolante.
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La même machine peut comporter un dispositif per- mettant de sécher rapidement la couche de matière collante ou isolante, le produit fini pouvant ainsi être enroulé de façon égale et continue sur une bobine.
Les têtes rubaneuses, dont le rôle est de cons- tituer une ou plusieurs couches de ruban isolant, sont actionnées séparément et indépendamment du mécanisme de commande servant à actionner le tambour récepteur ou en- rouleur et le cabestan.
Un appareil automatique assure la marche syn- chrone de tous les éléments de la machine pendant les pé- riodes de mise en marche et d'arrêt de cette machine.
Cette machine permet d'envelopper le fil métal- lique par un ou plusieurs rubans isolants en une opération continue et d'appliquer le cas échéant, si on le désire, une couche de matière collante et isolante sous, entre et sur les couches de ruban isolant.
Dans les dessins annexés :
Fig. 1 est une vue de côté d'une construction de machine établie suivant l'invention.
Fig. 2 est une coupe transversale suivant 2-2 (fig. 1), certaines des pièces n'étant pas représentées dans cette figure.
Fig. 3 est une vue de côté à plus grande échelle de la partie supérieure de la machine avec arrachement partiel de la boîte de cabestan, certaines des pièces n'étant pas représentées.
Fig. 4 est une vue de face de la machine.
Fig. 5 est une vue de côté d'un autre mode de réalisation agencé pour distribuer une couche de matière
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collante ou isolante et pour sécher cette couche au fur et à mesure qu'elle est appliquée sur le ruban isolant.
Fig. 6 est un schéma de montage des circuits des moteurs de commande.
Fig. 7 représente une autre disposition des circuits destinés au moteur de commande.
Il existe des machines permettant de poser sur un fil entraîné longitudinalement une ou plusieurs bandes ou rubans de matière isolante sous forme de spires hélicoï- dales à recouvrement de façon à constituer une gaine iso- lante flexible pour le fil. A l'heure actuelle les machines de ce genre comprennent généralement un tambour récepteur ou enrouleur actionné mécaniquement, un cabestan ou roue de guidage et un ou plusieurs dispositifs de rubanage ou de guipage, appelés ci-après "têtes rubaneuses", ces organes recevant tous leur commande d'un moteur unique.
Une des caractéristiques importantes de l'invention réside dans une machine similaire dans laquelle le cabestan et le tambour récepteur reçoivent leur commande du même moteur, tandis que les diverses têtes rubaneuses qui appliquent les rubans isolants sont actionnées par des moteurs indépendants rece- vant leur courant d'une génératrice qui est actionnée par le moteur de commande du tambour récepteur et du cabestan.
Un des avantages très importants d'une combinaison de ce genre réside dans le fait que les moteurs des têtes ruba- neuses peuvent être commandés indépendamment, en ce qui con- cerne la vitesse, ce qui permet de poser les rubans iso- lants à la vitesse correcte par rapport à l'avance longitu- dinale du fil pour assurer la pose correcte des dits rubans
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et le recouvrement correct des convolutions adjacentes. De plus, lorsque plusieurs rubans sont appliqués, les moteurs des têtes rubaneuses successives peuvent recevoir des vi- tesses différentielles propres à compenser l'accroissement de diamètre total résultant de la pose des rubans précédents.
Une autre caractéristique de l'invention réside dans l'application d'un dispositif automatique pour accou- pler le tambour distributeur, le cabestan et les têtes ru- baneuses sous forme d'un seul ensemble pendant la période de mise en marche et d'arrêt de façon à supprimer toute différence de vitesse susceptible de se produire entre les diverses pièces pendant les périodes de mise en marche et d'arrêt de la machine.
De plus, l'invention envisage des procédés per- fectionnés pour distribuer un ou plusieurs rubans isolants sur un fil métallique conjointement avec ou sans l'applica- tion de couches de matière isolante et collante sous, entre et sur les rubans. On a représenté l'application de la pré- sente invention à une machine à isoler les fils, torons et câbles métalliques, mais il est évident que les principes de cette invention peuvent facilement être appliqués à tout mécanisme dans lequel on désire actionner plusieurs organes à un rapport de vitesse désiré qui doit rester constant.
Les dessins, et en particulier les figs. 1 à 4 inclus, représentent une machine établie suivant l'invention.
Il est usuel d'employer ces machines par groupes, mais comme un groupe de machines n'est que la multiplication d'une machine unique, on n'a représenté et décrit qu'une seule machine. La machine comprend un support 1 sur lequel
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est montée une colonne verticale convenable 2 constituée dans cet exemple par une poutrelle à double T. A l'extré- mité arrière inférieure de la colonne 2 sont assujetties des consoles 3 dans lesquelles tourne le tambour d'alimen- tation de fil métallique 4. Un bras de freinage 5 est mon- té de façon pivotante sur les consoles 3 et muni d'un sabot 6 reposant sur la périphérie du tambour 4. Un ressort 7 est agencé pour solliciter normalement le bras de freinage 5 vers une position dans laquelle le sabot 6 frotte sur le tambour.
Cette construction est bien connue de l'homme du métier, le seul perfectionnement apporté résidant dans la position du sabot de frein comme indiqué dans la fig. 1 où l'on voit que le centre de pression du dit sabot est situé au delà du centre vertical du tambour par rapport au sens de rotation, de telle sorte que la rotation du tambour par rapport au sabot a pour effet de soumettre ce tambour à une résistance. Le fil métallique est ainsi soumis à une tension correcte à mesure qu'il se déroule du tambour.
Sur l'extrémité supérieure de la colonne 2 est montée une plaque de support transversale 8 sur laquelle sont montés la boîte à cabestan 9 ainsi qu'un groupe moteur- génératrice de commande 10. Le moteur de ce groupe actionne à l'aide de son arbre 37 une série d'engrenages montés à l'intérieur de la boîte à cabestan et reliés à l'arbre sur lequel est montée la poulie de cabestan 11. Un arbre téles- copique 12 part de la boîte à cabestan et est composé d'une série de sections qui sont assemblées à l'aide d'accouple- ments à l'intérieur de boîtiers à roulement 13. L'extrémité inférieure de l'arbre 12 est reliée par des engrenages con-
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venables disposés dans une boîte 14 aux engrenages et ar- bres nécessaires disposés dans une boîte 24' et servant à faire tourner le tambour récepteur 15.
La boîte à engrena- ges 24' est montée sur une console 24 fixée à l'extrémité inférieure avant de la colonne 2. Une autre boîte à engre- nages 25' est fixée à la console 24 et actionne le mécanisme de guidage 25 qui fait osciller la poulie de guidage 26 dans un sens et en sens inverse parallèlement à l'axe du tambour récepteur de façon à déposer le fil métallique sur ce tambour sous forme de couches régulières. Tous les élé- ments du mécanisme de commande décrit jusqu'ici sont bien connus de l'homme du métier et il n'est pas nécessaire d'en donner une description plus détaillée. Le cabestan est per- fectionné comme il sera décrit ci-après plus en détail.
On remarquera que la présente machine diffère des machines antérieures en ce que les têtes rubaneuses de la présente machine ne sont pas actionn4es par l'arbre 12 comme elles l'étaient aans les machines antérieures. En 27 est représenté schématiquement l'interrupteur de mise en marche et d'arrêt de la machine. 17 désigne une poulie de guidage tournant sur une console 16 fixée sur la surface inférieure de la console 24. La machine représentée comporte deux têtes rubaneuses, mais il est bien entendu qu'on pour- rait n'en employer qu'une ou en employer plus de deux'sans s'écarter de l'esprit de l'invention. Sur des consoles 22' fixées au bord avant du montant 2 sont montés les moteurs individuels 22 actionnant les têtes rubaneuses. Les arbres de ces moteurs sont reliés aux têtes rubaneuses 23, qui sont de construction bien connue.
La caractéristique importante
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réside dans le fait que chaque tête rubaneuse est actionnée indépendamment de l'autre par son propre moteur. Suivant la pratique courante un magasin à bobines est monté au- dessous du moteur et supporte une bobine de réserve 29 de matière isolante. Dans ce qui suit, cette matière isolante sera appelée "ruban" et supposée être une bande étroite de matière isolante mince telle que le papier, la "cellophane", etc., mais elle pourrait être sous forme d'un fil. Près de la partie supérieure de la machine est montée une boîte 33 dans laquelle est monté un interrupteur d'arrêt automa- tique qui sera décrit plus loin. De cette boîte s'étend vers le bas un second magasin à bobines 30 sur lequel sont mon- tées plusieurs bobines 31 et 32 de matière isolante.
Les têtes rubaneuses sont munies des guide-ruban 34 et de la broche 35 à travers laquelle passe le fil et près de laquel- le le ruban est appliqué sur le fil. La ligne en traits mix- tes W indique le trajet du f il. Il arrive du tambour d'ali- mentation 4, passe autour de la poulie de guidage 17, tra- verse une ouverture de l'arbre des moteurs des têtes ruba- neuses et un conduit des dites têtes ainsi que des conduits des magasins à bobines et arrive à la poulie de cabestan 11, d'où il se rend en passant sur le guide oscillant 26 au tambour récepteur 15.
On voit que la poulie de guidage 17, les têtes rubaneuses et les moteurs, les magasins à bo- bines et la poulie de cabestan sont tous alignés vertica- lement, de sorte que le fil métallique décrit un trajet rec- tiligne dans la direction longitudinale de sa longueur, depuis la poulie de guidage 17 jusqu'à la poulie de cabes- tan 11.
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La fig. 3 représente l'intérieur du cabestan et les perfectionnements apportés à ce dispositif. Le moteur du groupe moteur-génératrice 10 est relié par son arbre 37 à l'arbre de la poulie de cabestan de la façon usuelle.
Une douille 38' est montée folle sur l'arbre 37 et tourne librement dans un montant 39. A l'une des extrémités de la douille 38' est fixé un pignon d'angle 38 qui engrène avec un autre pignon d'angle assujetti à l'arbre vertical 18.
L'arbre 18 est relié par des pignons d'angle disposés à l'intérieur des boîtiers 19 à des arbres de faible longueur 20 qui sont eux-mêmes reliés par des pignons d'angle aux arbres des moteurs des têtes rebanneuses. Il existe autant d'arbre;;; 20 que de têtes rubaneuses. Comme l'invention peut être appliquée sans cette transmission auxiliaire, les boî- tiers 21 n'ont pas été représentés dans les figs. 1 et 4, mais, à l'aide de fig. 3, leur application à la machine des figs. 1 et 4 sera rendue évidente pour l'homme du métier.
A l'autre extrémité de la douille 38' est fixé un organe d'embrayage 40. Il s'ensuit que la douille 38' et le pignon d'angle 38 et l'organe d'embrayage 40 fixés à cette douille tournent fous en bloc sur l'arbre 37. En d'au- tres termes, l'arbre 37 tourne normalement sans actionner l'arbre 18 mais fait tourner la poulie de cabestan 11. La partie de droite 41' de l'arbre 37 est cannelée comme repré- senté et sur cette partie cannelée est assemblé de façon coulissante l'autre élément d'embrayage 41. Un levier coudé 4 2 est relié de façon pivotante à l'élément 41 et est monté à pivot sur un support, comme représenté.
L'autre extrémité du levier coudé 42 est reliée de façon pivotante au plongeur
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43 d'un solénoïde 44, L'arbre 12 est relié par des engre- nages (non représentés) à l'arbre 37 de la manière usuelle, de sorte que lorsque ce dernier tourne l'arbre 12 tourne.
L'arbre 18 n'est actionné que lorsque l'élément d'embrayage 41 a été amené en prise avec l'élément d'embrayage 40, les pignons 38 étant alors accouplés à l'arbre 37.
La machine modifiée de fig. 5 diffère de celle représentée en ce qu'on n'a représenté qu'une tête rubaneu- se et que, en outre, elle est munie d'un dispositif de collage et d'isolement ainsi que d'un dispositif de chauf- fage. On ne décrira pas les pièces qui sont identiques à celles précédemment décrites. A la console 24 est assujetti un dispositif d'enduisage 50 servant à distribuer une couche de matière collante ou isolante sur le fil métallique avant qu'il arrive à la tête rubaneuse. Le fil métallique passe simplement à travers le dispositif et en reçoit une couche mince et uniforme de matière, Dans ce cas, le magasin à bobines 28 est monté sur une console spéciale 29', étant donné qu'il n'existe pas d'autres têtes rubaneuses.
Une seconde console 52 est assujettie au montant 2 et supporte un autre dispositif d'enduisage 51 servant à munir le fil d'une seconde couche de matière (isolante ou collante) sur la couche de matière précédemment appliquée sur le fil.
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construct'ion de oo dispositif .d'cmduicago ont égalamcnt do préférence colla do lu domL.mdc-"-do' "brevet- . Une troisième console 53 fixée au montant 2 supporte un dis- positif de séchage électrique 54 dans lequel les bobines de chauffage électrique à fiches d'insertion 55 peuvent être montées en nombre nécessaire pour fournir la chaleur suffi-
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santé pour sécher la matière avant l'arrivée du fil à la pou- lie de cabestan Il. Ces bobines de chauffage sont composées de boucles de fil à résistance entre les spires desquelles passe le fil revêtu.
Dans la fig. 6 est représentée une disposition de circuit appropriée à la commande de la machine. Les fils 56 représentent les conducteurs d'amenée de courant alter- natif d'un réseau triphasé, ces conducteurs étant reliés aux contacts d'un interrupteur tripolaire simple 57. L'autre côté de cet interrupteur est relié par des fils 58 à trois pôles d'un interrupteur tétrapolaire simple 59. Les contacts correspondants de cet interrupteur sont reliés par des fils 600 aux enroulements inducteurs du moteur d'induction 61.
Les fils 58 sont reliés par des fils 60 aux bobines de champ des moteurs 22 des têtes rubaneuses, lesquels moteurs sont également des moteurs à induction triphasés, et aux bobines de champ de la génératrice à induction 62. Les ba- gues collectrices de la génératrice à induction 62 sont re- liées par des fils 63 aux bagues collectrices des moteurs 22. De cette façon, les bobines de champ des moteurs à induction 61 et 22 sont alimentées par la même source de courant, tandis que les enroulements de rotor des moteurs 22 sont alimentés de courant par les bagues collectrices de la génératrice à induction 62. Le moteur à induction 61 est du type à cage d'écureuil.
Les connexions sont telles que lorsqu'on coupe le courant en ouvrant l'interrupteur 59 les inducteurs de la génératrice 62 et des moteurs 22 restent excités, de sorte que toutes les parties de la ma- chine tournent dans le rapport de temps convenable pendant
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la mise en marche et l'arrêt. On n'a besoin d'ouvrir l'interrupteur 57 que lorsqu'il s'agit d'arrêter la machine pendant un temps assez long, par exemple d'un jour à l'au- tre, par opposition à l'arrêt effectué pour changer les tambours et remplacer les bobines vides par des pleines.
En outre, grâce à cette disposition, toutes les pièces se meuvent à l'unisson lorsqu'on fait mouvoir à la main une pièce quelconque de la machine.Ceci assure le synchronisme convenable des pièces de commande. Par"synchronisme" on entend que les pièces tournent dans un rapport de temps dé- Rire mais pas forcément réellement en synchronisme ou à la même vitesse. Si on le désire, ou si nécessaire, le circuit aboutissant aux rotors des moteurs 22 peut être muni de régulateurs de vitesse de façon qu'on puisse aussi faire varier les vitesses des moteurs les uns par rapport aux au- tres et par rapport à la vitesse de travail des pièces ac- tionnées par le cabestan. Un des fils 58 est relié par un fil 64 à l'une des bornes d'une bobine de relais 65 dont le rôle est de fermer l'interrupteur 59 et de le maintenir fermé.
L'autre borne de la bobine 65 est reliée par un fil 66 à un contact commandé par le quatrième pôle 67 de l'in- terrupteur 59. Ce quatrième pôle est relié par un fil 76 à l'une des bornes d'un interrupteur à poussoir 75 normale- ment fermé. Le fil 66 est relié par un fil 68 à l'un des contacts d'un interrupteur à poussoir normalement ouvert 69, L'autre contact de cet interrupteur est relié par un fil 70 à celui des fils 58 qui,constitue le second fil de la phase envisagée. Le fil 70 est relié par un fil 71 à un contact fixe faisant partie des contacts 72 d'un interrup-
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teur 130.
Le contact mobile de cet interrupteur est monté sur un levier 73 reposant sur le fil à l'aide d'un galet et dont le rôle est de maintenir les contacts 72 fermés lorsque la machine fonctionne normalement. Le contact mobi- le est relié par un fil 74 à l'autre contact de l'interrup- teur 75. La même phase sur l'autre côté de l'interrupteur 59 est reliée par des fils 77 à un transformateur 80 dont le secondaire est relié par une de ses extrémités à l'une des bornes de l'électro de commande d'embrayage 44 et à l'une des bornes d'une bobine de solénoïde 81 faisant partie d'un relais à temps.
L'autre borne de la bobine 81 est reliée à l'autre extrémité du secondaire du transformateur 80 et à un bras interrupteur 82. Le contact commandé par ce bras est relié à l'autre borne de la bobine de commande d'embrayage 44. Le dash-pot usuel d'un interrupteur de ce genre est indiqué en 83. Les fils 77 sont connectés par des fils 78 à la bobine de frein 79.
Le circuit modifié de fig. 7 est analogue à certains points de vue à celui qui vient d'être décrit mais en diffère en ce que le moteur-génératrice 10 est remplacé par un moteur-génératrice 100 et le moteur 10 est un simple moteur à induction destiné au cabestan. Les fils 56 par- tant comme précédemment de la source de courant sont reliés par l'intermédiaire de l'interrupteur 57 et des fils 58 à l'interrupteur 59. Dans ce cas les fils 60 ne fournissent du courant qu'aux bobines de champ du moteur à induction 61.
Ce moteur actionne une génératrice à courant alternatif comportant une excitation à courant continu pour la bobine de champ. Le courant continu est fourni par des fils 90. Un courant continu est aussi fourni par des fils 91 aux rotors
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des moteurs 22 des têtes rubaneuses. Le courant alternatif de la génératrice 62 est fourni par des fils 60' à l'induc- teur du moteur 10 du cabestan et aux inducteurs des moteurs 22 des têtes rubaneuses. L'interrupteur d'arrêt automatique 130 est prévu comme précédemment et il en est de même des interrupteurs de mise en marche et d'arrêt 69 et 75. Le solénoïde de commande et de blocage 65 se rapportant à l'interrupteur 69 est aussi prévu.
Dans ce cas, le fil 64 est relié par un fil 93 à l'une des bornes de la bobine de frein 79 et l'autre borne de cette bobine est reliée par un fil 94 au fil 66. Le fil 64 est aussi relié par un fil 95 au primaire du transformateur 80. relié d'autre part par un fil 96 au fil 74. Le circuit de la bobine d'embrayage 44 et du relais à temps 81 est le même.
On décrira maintenant le fonctionnement de la machine elle-même. En ce qui concerne les figs. 1 et 4, lorsque la machine tourne le moteur 10 fait tourner la pou- lie de cabestan 11, l'arbre 12 et le tambour récepteur 15 par l'intermédiaire des engrenages et arbres de transmission disposés dans les boîtes 14 et 24', de même qu'il fait tour- ner le dispos-itif de guidage du fil 25 par l'intermédiaire des engrenages et arbres de transmission que renferme la boîte 25'. En d'autres termes, le tambour récepteur 15 et le guide 25 sont tous deux actionnés par l'arbre 12. Le tam- bour d'alimentation 4 tourne sous la traction du f il. Le fil est ainsi entraîné à travers la machine en se mouvant dans la direction longitudinale de sa longueur.
En passant à travers les têtes rubaneuses, les bandes de matière iso- lante sont distribuées sur lui sous forme de couches héli- coïdales à recouvrement. Lorsque la matière des bobines por- tées par les têtes rubaneuses arrive à sa fin, on peut ali-
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monter celles-ci à l'aide de nouvelles bobines fournies par les magasins d'une manière évidente, sans rompre le fil. Pour mettre la machine en marche avec le circuit de fig. 6 on ferme l'interrupteur 57, ce qui excite les induc- teurs de la génératrice 62 et des moteurs 22. On ferme momentanément l'interrupteur à poussoir 69.
Le courant par- tant d'un des fils 58 passe par le fil 70, l'interrupteur 69. le fil 68, le solénoïde 65 et revient par le fil 64 à l'autre fil 58 de la même phase. Ceci excite la bobine 65 qui provoque la fermeture de l'interrupteur 59 qui reste fer- mé. Le circuit de blocage de la bobine est le suivant: fil 64, bobine 65, fil 66, pôle 67, fil 76, interrupteur fermé 75, fil 74, contacts 72, fil 71 et retour à l'autre fil 58 de la phase. Le solénoïde 65 reste ainsi excité et l'inter- rupteur 59 reste fermé.
Les pièces restent dans cette po- sition soit jusqu'à ce qu'on ait ouvert l'interrupteur 75, soit jusqu'au moment où les contacts 72 se trouvent réparés par la rupture du fil ou de l'isolement et par le mouvement du levier 73 sous l'action du ressort armé. La fermeture de l'interrupteur 59 provoque la fourniture de courant à l'in- ducteur du moteur 61. Comme ce moteur est un moteur à in- duction à cage d'écureuil, il commence à fonctionner. En même temps, la bobine de frein 79 est excitée, ce qui des- serre le frein.
Par suite du fonctionnement de la généra- trice 62, celle-ci fournit du courant alternatif aux ro- tors des moteurs 22 des têtes rubaneuses qui commencent par conséquent à tourner en synchronisme avec les autres parties de la machine. A ce moment, tous les éléments de la machine fonctionnent, les têtes rubaneuses tournant et enveloppant le ruban hélicoïdalement autour du fil entraîné longitudina-
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lement, selon la pratique bien connue. Suivant l'invention il est préférable, à la mise en marche, d'accoupler positi- vement les têtes rubaneuses avec la commande du cabestan et du tambour récepteur afin d'assurerle synchronisme ou réglage-correct dans le temps à la fois à la miseen marche et à l'arrêt.
Ceci s'obtient comme suit : L.orsqu'on ferme l'interrupteur 59, les fils 77 sont excités par une des phases du circuit de couranalternatif et il en résulte que la bobine de relais 81, excitée, tire le levier 82 vers le bas, ce qui coupe le circuit de l'électro d'embrayage 44.
La désexcitation de l'électro d'embrayage 44 a pour effet, conjointement avec l'action du ressort 39' (fig. 3), d'ac- coupler les éléments d'embrayages 40 et 41 et d'accoupler par suite l'arbre 18 à l'arbre 37. Il en résulte que les têtes rubaneuses sont accouplées mécaniquement avec le moteur qui actionne le cabestan et le tambour récepteur, de sorte que toutes les pièces sont actionnées positivement par le même appareil moteur pendant la mise en marche, ceci assurant le synchronisme absolu jusqu'au moment où la géné- ratrice 62 a atteint sa pleine vitesse de marche, de même que toutes les pièces travaillantes.
Dans l'entre-temps, le dash-pot 83, qui comporte un ressort ainsi qu'il est usuel dans les dispositifs de ce genre, permet lentement la fermeture de l'interrupteur 82, de sorte que, au bout d'un temps prédéterminé, savoir lorsque les pièces ont at- teint leur pleine vitesse, le circuit de l'électro d'embra- yage 44 se trouve établi et l'élément d'embrayage 41 se sépare de l'élément d'embrayage 40. Les moteurs des têtes rebaneuses fonctionnent alors indépendamment l'un de l'autre et indépendamment du cabestan et du tambour récepteur, au
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moins en ce qui concerne la transmission mécanique directe.
Si, à tout instant, le fil vient à se rompre, les contacts 72 se séparent, la bobine de blocage 65 se désexcite, l'in- terrupteur 59 s'ouvre et la machine s'arrête. Aussitôt que l'interrupteur 59 s'ouvre, l'électro d'embrayage 44 se dé- sexcite et les éléments d'embrayage entrent de nouveau en prise pour accoupler mécaniquement toutes les pièces pendant l'arrêt. Cet accouplement mécanique temporaire de toutes les pièces pendant les périodes de mise en marche et d'arrêt est désirable pour assurer la pose des couches isolantes avec le recouvrement convenable et à la vitesse convenable.
S'il en était autrement, il serait nécessaire de rejeter une longueur considérable de fil rubanée pendant ces périodes ou bien, ce qui est pire, une longueur de fil située entre les extrémités d'une bobine finie serait défectueuse. Il est important de noter que 1'embrayage électromécanique et les connexions .de circuit se complètent pour assurer le synchronisme pendant la période de mise en marche et d'ar- rêt, mais on pourrait, sans s'écarter de l'esprit de l'in- vention, appliquer l'un quelconque de ces moyens à l'exclu- sion de l'autre au lieu de les appliquer simultanément.
Le fonctionnement est sensiblement le même en ce qui concerne la machine de fig. 5 excepté que le fil ne reçoit qu'une couche d'isolement. Si l'on se sert du dis- positif d'enduisage 50, le fil recevra une couche de matière sur laquelle le ruban isolant sera enroulé ; si l'on se sert du dispositif d'enduisage 51, une couche de matière sera appliquée sur la couche isolante et la couche sers séchée par le passage du fil à travers une ou plusieurs bo- bines dechauffage 55.
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Bien entendu, l'invention est susceptible de recevoir d'autres modes de réalisation et un grand nombre de modifications de détail sans s'écarter de son esprit.