FR2549028A1 - Procede et dispositif de bobinage d'une bobine de ruban - Google Patents

Abstract

ON ENROULE UN RUBAN EN UNE BOBINE EN FAISANT ALLER ET VENIR LE POINT DE BOBINAGE LE LONG D'UN NOYAU CYLINDRIQUE 21 ET EN IMMOBILISANT LE POINT DE BOBINAGE REPETITIVEMENT EN PLUSIEURS POSITIONS 32 REPARTIES SUR L'AXE DU NOYAU. DANS CHACUNE DES POSITIONS 32, LE RUBAN EST ENROULE EN SPIRALE, SUR AU MOINS UN TOUR, APRES QUOI LE POINT DE BOBINAGE EST AMENE A LA POSITION IMMEDIATEMENT ADJACENTE. L'ESPACEMENT ENTRE LES POINTS DE BOBINAGE 32 EST TEL QUE LES SPIRALES NE SE RECOUVRENT PAS MAIS QUE L'INTERVALLE ENTRE DEUX SPIRALES ADJACENTES EST INFERIEUR A LA LARGEUR DU RUBAN. LE NOMBRE DES SPIRES ENROULEES A CHAQUE EXTREMITE 32 EST PLUS GRAND QUE CELUI DES AUTRES SPIRALES EN RAISON DU RETOUR VERS CES POSITIONS. LA COMMANDE DE LA TRANSLATION PEUT ETRE REALISEE SOIT ELECTRONIQUEMENT PAR UN COMPTEUR D'IMPULSIONS RELIE A L'ARBRE 18 QUI SUPPORTE LA BOBINE, SOIT PAR VOIE ELECTROMECANIQUE, AU MOYEN D'UN TAMBOUR DE COMMANDE ENTRAINE PAR L'ARBRE 18.

Description

La présente invention se rapporte à un procédé et à un dispositif pour enrouler un ruban sur un noyau cylin Urique afin de former une bobine de ruban et également à une bobine de ruban réalisée selon ce procédé.

Des rubans de matière plastique destines à être uti- lises dans la fabrication des câbles électriques ou dans d'autres applications analogues, sont fabriques depuis de nonbreuses années par refente d'une large bande de la matire en un certain nombre de rubans sépares, qui sont habituellement à une seule épaisseur et varient pour les largeurs communément utilisées, entre environ 6,35 mm et 12, 7mm et, en épaisseur, entre environ 0,0127 mm et 0,0508 mm.

Les rubans de cette nature sont glissants et difficiles à manipuler lors du bobinage.

Depuis de nombreuses années, on enroule les rubans en une spirale unique, dans laquelle une couche est directement appliquée sur la couche précédente, et la plupart des machines de rubanage sur lesquelles on utilise la bobine de ruban sont jusqu'à présent construites pour ne re cevoir que de tels rubans à spirale unique. Ces dernières annees, l'automatisation et la réduction des prix de revient en main d'oeuvre devenant des critères plus impor- tants, on a tenté de former des bobines plus grosses de manière à reduire la main d'oeuvre necessaire pour renifla cer une bobine vide par une bobine neuve pleine sur la machine de rubanage.

Pour augmenter la quantité de matière contenue dans une .bobine, il est necessaire de déplacer le point d bo- binage dans la direction axiale du noyau cylindrique sur lequel la bobine est formée, afin de réaliser une bobine allongée de longueur beaucoup plus grande que la largeur de la mat ère à enrouler.Dans le boinage, il est généra- lenent connu de former soit ce qu'on appelle une bobine a construction parallèle, dans laque le la matière est d & o- sée hélicoïdalement, avec un petit d'hélice, de ma- nièce que chaque spire de la matière soit en contact avec la spire précédente. I1 est également connu de confectionner ce qu'un appelle des bobines à bobinage croisé dans lesquelles l'angle d'hélice est beaucoup plus grand que celui qui est nécessaire pour deplacer le point d'enrouliment dans le bobinage parallèle, de telle sorte que les couches enroulées sur la bobine se croisent mutuellement en formant un angle de l'ordre de 200. Les bobines de rubans à bobinage croisé ont e été fabriquées avec de bons résultants et vendues pour etre utilisées sur des machines de rubanage ainsi que dans d'autres circonstances mais, en raison du caractère glissant du ruban utilisé, ces bobines ont tendance à s'allonger tôlescopiquement ou à s'affais- ser au niveau des rebords. Ceci pose un grave probleme dans l'industrie et limite la dimension des bobines, en particulier en ce qui concerne leur diamètre, ce qui accroit la main d'oeuvre nécessaire pour remplacer les bobines vides sur les machines qui les utilisent.

Un but de l'invention est donc de fournir un procé- dé et un appareil pour former à partir d'un tel ruban, une nouvelle structure de bobine qui soit plus résistante a 1'allongement télescopique et à l'affaissement que les bobines précédentes.

Cette invention a dnnc pour objet, un procédé de confection d'une bobine de ruban enroulé sur un noyau, consistant à faire avancer le ruban à partir d'une source de ruban, à guider le ruban jusqu'1 un point de bobinage sur le noyau, à faire tourner le noyau pour enrouler le ruban autour de lui et à déplacer le point de bobinage le long du noyau pour former une bobine, selon lequel on déplace le point de bobinage en translation par intermittence pour le placer répétitivement, pendant la formation de la bobine, tour à tour en face d'une pluralité d'emplacements distincts, répartis dans la direction axiale du noyau, et, dans chaque position, le point d'enroulement est main tenu fixe pendant un certain temps pour enrouler le ruban en spirale sur le noyau.

Cette invention a également pour objet un dispositif pour confectionner une bobine de ruban enroulé sur un noyau, comprenant des moyens supports pour supporter le noyau, des moyens d'entraînement pour faire tourner le noyau afin d'enrouler le ruban sur lui, des moyens de guidage pour guider le ruban sur le noyau en un point de bobinage, et des moyens de translation alternative pour déplacer l'un des deux éléments constitués par les moyens de guidage et les moyens supports par rapport à l'autre élément, afin de déplacer le point de bobinage en translation dans la direction axiale du noyau pour confectionner une bobine, dispositif qui comporte des moyens de commande de la translation comportant des moyens agencés pour faire avancer les moyens de translation par intermittence de telle sorte que le point de bobinage atteint tour à tour et répetitivement chacune d'une pluralité de positions séparées reparties le long de l'axe du noyau, pendant la formation de la bobine, et des moyens pour immobiliser les moyens de translation pendant un certain temps de manière que le point de bobinage reste pendant ce temps sur chacune des positions, tour à tour, afin d'enrouler le ruban en spirale sur le noyau dans cette position.

L'invention concerne également une bobine de ruban confectionnée par un procédé tel que celui défini plus haut.

Grace à l'invention la bobine est essentiellement formée d'un certain nombre de spirales disposées à des emplacements séparés répartis sur la longueur axiale du noyau, ces spirales étant reliées entre elles, tous les quelques tours, par une partie hélicoldale qui va d'une spirale à la suivante. Ceci forme une bobine qui a une structure plus rigide que celle des bobines antérieures et dans laquelle, en particulier, les extrémités ou épaules de la bobine sont principalement formées d'une spirale et sont donc plus solides et plus résistantes à l'allongement télescopique que les bobines à bobinage croisé classiques.

Les emplacements sont de préférence espacés, de telle sorte que les spirales séparées ne se recouvrent pas mutuellement et ne sont cependant séparées que par une petite distance, afin de réduire à un minimum la longueur de la translation nécessaire et afin de former une bobine possédant la densité maximum, contenant le maximum de matière.

Une autre caractéristique importante de l'invention est que l'organe de translation est maintenu fixe dans chaque position pendant un temps suffisant pour enrouler au moins une spire complète de matiere dans cette position, afin que chaque zone de translation hélicoïdale soit blo quée dans la spirale immédiatement adjacente par plusieurs spires. Le nombre de spires peut être compris entre 1 et 5, selon ltépaisseur du ruban mais il ne doit pas être suffisant pour former un gradin appréciable dans la bobine parce que le ruban ne pourrait pas franchir ce gradin lorsqu'il sera déplacé'en translation dans le sens inverse en revenant de l'autre extrémité de la bobine.

Les caractéristiques et avantages de l'invention apparattront au cours de la description qui va suivre, de modes de réalisation, représentés aux dessins annexés et donnés uniquement à titre d'exemples. Sur ces dessins
- la Fig. 1 est une vue schématique isométrique d'un dispositif de bobinage pour l'enroulement de bobines selon l'invention, qui comprend une commande électronique de la translation du bobinage;
- la Fig. 2 est une vue de face schématique d'une bobine formée selon l'invention
- la Fig. 3 est une vue de face schématique d'un dispositif de bobinage analogue à celui de la Fig. 1 mais comprenant une commande électro-mécanique de la translation du bobinage.

Sur les dessins, les organes correspondants sont désignés par les memes numéros de référence sur les différentes figures.

Le dispositif de bobinage de ruban représenté sché- matiquement sur la Fig. 1 possède de nombreuses caractéris- tiques du dispositif décrit et revendique dans la demande de brevet déposée aux E.U.A. sous le N 71989 à laquelle il est fait référence et dont la description est incornorée ici.

Le dispositif comprend un bati principal fixe 10 qui n'est représenté que de façon schématique mais supporte les moteurs d'entrainement et ferrures nécessaires pour la machine. Le bati principal 10 est de construction classique et pour des raisons de simplicité du dessin, n'est pas représenté en détails. Le bati principal 10 comporte des guides pour un ruban 11 avancé I partir d'une alimentation en ruban (non représentée). Le ruban 11 est l'un des rubans de mflme nature qui sont découpés dans un film, dans un poste de la machine qui se trouve en amont du dispositif de bobinage.Plusieurs de ces rubans peuvent tre bobinés sur le dispositif mais un seul poste de bobinage est représenté sur la Fig. 1.

Un chassies support 12 mobile en translation alternative est prévu à proximité du bâti principal 10 et, ainsi qu'on l'expliquera dans la suite, ce chassis peut être dé- placé en translation, transversalement à la direction du nouvement du ruban 11, pour déplacer le point de bobinage du ruban le long d'un noyau cylindrique pour former un en roulement sur une bobine cylindrique. En pratique, le chariot nobile 12 supportera un certain nombre de postes de bobinage de sorte que ces points sont déplacés simultane- ment pour enrouler les rubans 11 fournis par l'alimentation.

Le bati principal 10 porte une paire de bras oscillants 13 qui, à leur tour, supportent un rouleau 14 du en traînenent de la bobine, nontô sur un arbre 15 et entraîné par une transmission a courroie crantée et poulies 16.Les bras 13 oscillent librement sur le bati principal 10, de sorte que le rouleau 14 est pressé vers le bas, sous ltef- fet de son propre poids, sur une bobine supportée par le chariot à va-et-vient 12. Un guide 17 comprend un arbre 171 porté par les bras 13 et deux bagues 172 espacées d'une distance égale à la largeur du ruban, de sorte que le ruban passe sur l'arbre 171, entre les bagues 172, pour ê- tre guidé sur le rouleau 14 qu'il embrasse, de manière à conserver une position constante axialement sur le rouleau 14. L'arbre 171 peut supporter un certain nombre d'autres bagues (non représentées) pour guider d'autres rubans fournis par l'alimentation vers l'aval vers d'autres postes de bobinage (non représentés).

Sur le chariot à translation 12, le poste de bobinage comprend un arbre 18 monté dans des paliers 19 euxmêmes portés par des parois latérales verticales 20 du chariot 12. En pratique, chaque poste de bobinage additionnel (non représenté) comprend un arbre 18 monté dans les parois 20. Un noyau cylindrique 21 sur lequel la bobine doit être bobinée est monté sur l'arbre 18 et l'arbre 18 comprend des moyens (non représentés) pour libérer la bobine en vue de son remplacement par un noyau vide, lorsqu'elle est remplie.

L'arbre 18 se prolonge au-delà de la paroi 20 à l'une de ses extrémités et comprend un disque de proximité 22 qui tourne avec lui. Un capteur de proximité 23, adjacent au disque 22 et port ô par le chariot 12 capte la vitesse de rotation de l'arbre 18 en émettant une impulsion à chaque tour du disque 22. Le chariot 12 est monté sur des glissières anti-friction 24 qui ont une forme classique et il sera suffisant de dire qu'elles permettent le mouvement transversal du chariot 12. Le chariot est entrant dans son mouvenent de translation par une vis-ere 25 sur laquelle est nontô un écrou 26 fixé à la paroi latérale 2O du cha riot 12.La vis-mère 25 est entraînée par un moteur pas à pas 27 par l'intermédiaire d'un réducteur à engrenages approprié 28, ces deux organes ôtant montés sur le bâti principal 10, représenté schématiquement. Le moteur pas à pas 27 agit donc pour faire tourner la vis mère 25 d'un angle réglé, sous l'effet duquel llécrou 26 est déplace dans la direction axiale de la vis, et déplace le chariot 12, d'une distance prédéterminée.

Les impulsions émises par le capteur de proximité 23 sont détectées par un dispositif de commande programmable 29, qui peut être un appareil connu sous la désignation de Potter et Brumfiels Série 1000, 1200, ou analogue.

L'information de commande issue de l'appareil de commande 29 est transmise au moteur pas à pas 27 par l'intermôdiai- re d'un transducteur 30, de manière à commander le moteur pas à pas 27 en fonction de l'ôtant de la bobinie, qui est capté par le capteur 23.

En se reportant à la Fig.2, on voit une bobine for mée par le dispositif de la Fig. 1. La bobine comprend un noyau 31 qui peut être du type classique, comprenant simplement un corps cylindrique, ou qui peut être fendu axialement en un ou plusieurs points (non représenté) pour faciliter son enlèvement et son remplacement d'un mécanisme de fabrication de cabales.

Au début du fonctionnement, le ruban 11 est fixé par des moyens classiques à une extrémité du noyau 31 et on enroule un certain nombre de spires en spirale pour former une couche initiale dans une première position, indi quée en 32. Le nombre de spires ntest pas fixe mais peut varier avec le type, la largeur et ltépaisseur du ruban et il va de soi que ces spires se recouvrent mutuellement sans qu'il se produise de mouvement de translation. C'est-àdire que le chariot 12 est maintenu immobile pendant le bobinage des spires de la spirale initiale à l'emplacement 32.

Lorsque le nombre désire de spires a été enroule ini tialement à l'emplacement 32, le chariot 12 êst déplacé en translation vers la droite par le moteur pas à pas 27, comme représente, sur la distance axiale égale à la largeur du ruban, augmentée d'une petite distance prédéterminée, pour-assurer la formation d'un dégagement. Lorsque le chariot 12 est déplacé sous la commande de l'appareil de commande 29, le ruban fléchit légèrement pour passer de la forme spirale I une forme dans laquelle il fait un petit angle avec la spirale, et forme une hélice, jusqu'à ce qu'il atteigne la position représentée en 33.Dans cette position, l'appareil de commande 29 arrente le moteur pas à pas 27, de sorte que le chariot 12 est maintenu stationnaire et que le ruban est enroulé en spirale à l'emplacement 33 sans qu'il ne se produise de translation. La partie hélicoldale est indiquée schématiquement en traits interrompus en 321.

Ce procédé se répète sur les sections 33 à 41, Jus qu'1 ce que les couches initiales de la section 42 aient été mises en place et avec des zones de traversées ou parties hélicoldales analogues à la partie hélicoldale 321 dans chaque intervalle entre deux sections. Chacune des sections 34 à 41 possède le mÉme nombre de spires que la section 33 et à peu prés la moitié du nombre de spires qui ont été déposées dans la section 32. Dans la section extrame 42, l'appareil de commande 29 enroule deux fois plus de spires que dans les positions intermédiaires 33 à 41 puis il inverse le moteur pas à pas 27.Le plus grand nombre de spires des positions extrêmes 32 et 42 est prévu pour tenir compte du fait que chaque cycle de déplacement ne passe qu'une fois par la position extrême alors qu'il passe deux fois dans chaque position intermédiaire. L'appareil de commande 29 commande ensuite une translation du chariot 12 par pas intermittents, dans chacune des positions 41 à 32, selon une séquence inverse de celle utilisee pour la translation dans le sens oppose, de manière à enrouler une section en spirale à chacun des emplacementsj et une section hélicoldale de déplacement dans chaque intervalle entre les spirales.

L' appareil de commande 29 est programme à l'avance en fonction de la largeur et de ltépaisseur du ruban et de la dimension désirée pour la bobine. Plus précisément, le nombre des emplacements 32 à 42 peut être réglé et, en pratique, ce nombre peut titre situé entre 2 et 12, selon l'utilisation finale de la bobine. Dans de nombreux cas, la machine qui suit ne peut recevoir que des bobines relativement petites, de sorte que l'on peut fabriquer des bobines comportant deux positions de spirale, bien qu'on puisse également utiliser des bobines comportant trois ou quatre positions. Sur les machines sur lesquelles la dimension n'est pas un facteur limitatif, il peut etre prô- vu jusqu'à douze ou même plus de douze positions de spirales.

L'espacement entre chaque position et la suivante est fixe par l'appareil de commande 29 de telle manière que les spires d'une positinn ne recouvrent pas les spires d'une autre position mais en soient espacées d'un jeu suffisamment petit pour que, premièrement, la bobine ait une construction dense, afin de contenir le maximum de matière et, deuxièmement, ltespacement soit inférieur I la largeur du ruban, afin d'éviter que ce dernier ne s'affaisse dans l'emplacement entre deux spirales adjacentes.

Le nombre de spires de chaque spirale, à chaque emplacement, est en pratique fonction de ltépaisseur du ruban puisque, Si l'on forme un trop grand gradin, cela peut interdire le retour du ruban vers cet emplacement. En pratique, le nonbre de spires est de l'ordre de 5 à 1 pour un ruban ayant environ de 0,013 mm à 0,05 mm respectivement.

Dans la plupart des cas, le nombre de spires à chaque emplacement est supérieur à une spire complète, ctest-i-dire plus grand que 300 , afvn de bloquer la partie hélicon dale dans la spirale de chaque position, mais il peut etre inférieur à 369 .

Le temps pris pour passer d'une position à la suivante et, par conséquent, l'angle de lthél ce, sont commandés par l'appareil de commande 29 de telle sorte que ce ternis est inférieur au temps d'inzcbilisation dans chaque position. Le temps est régie de manière à être pratiquement le tempos minimum possible sans formation de plis dans le ruban et ce temps varie en fonction de la flexibilité du ruban concerné. En pratique, la translation s'effectue sur environ la moitié d'une spire de l'enroulement pour un ruban de 6,35 mm de largeur, et de l'ordre d'un tour ou d'une spire de l'enroulement pour un ruban de 12,7 mm de largeur.

L'appareil ae commande 29 est lié à la vitesse de rotation de la bobine et, en conséquence, le temps passé dans chaque position pour former les spires dune spirale dépend également de la vitesse de rotation de la bobine.

De cette façon, lorsque le diamètre de la bobine croit, la période de temps croît afin de maintenir le nombre de spires de chaque emplacement à peu près constant pendant la totalité de la confection de la bobine.

Le nombre de spires des spirales des positions extrêmes 32 et 42 est augmenté, comparativement à celui des positions intermédiaires de sorte qu'il s'enroule un nombre de tours deux fois plus grand aux emplacements extrêmes. Cet accroissement est destiné à compenser le fait que la quantité de matière enroulée en hélice dans les positions extrêmes est réduite en raison du plus petit nombre de translations vers ces positions. Le nombre de spires enroulées en spirale aux emplacements ex rentes est réglé nour être différent d'un nombre entier, de sorte que la bobine ne peut nas être exactement symétrique dans sa structure.On évite ainsi la formation d'un dessin dans lequel une couche hélicoldale se trouve directement audessus de la couche hélicoïdale suivante puisque, si cela se produisait, il se formerait dans la bobine des bosses qui pourraient détériorer gravement la formation de cette bobine.

En se reportant maintenant à la Fig.3, on peut voir que le bâti principal 10 et le chariot 12 sont pratiquement identiques à ceux représentés sur la Fig.1, le chariot 12 pouvant se déplacer en translation par rapport au guide 17 pour déplacer le point de bobinage-du ruban 11. Dans cette forme de réalisation, la commande du mouvement de translation est assurée par un dispositif électro-mécanique montré sur le chariot 12 et indiqué schématiquement sur le dessin. Plus précisément, le mécanisme de commande comprend un premier arbre de renvoi 50 entraîné à partir de l'arbre 18 par une paire de roues à channes 51, 52 et une channe 53 qui forment une transmission à chaîne.Il va de soi que la transmission à chaîne pourrait être remplacée dans ce cas, et dans toutes les autres parties de la Figure, par une transmission à courroie crantée. L'arbre de renvoi 50 est monté dans des paliers 54 portés par le chariot 12, au moyen d'une structure de châssis, non représentée mais de construction classique, ainsi qu'il sera facile de le comprendre pour l'homme de l'art.

L'arbre de renvoi 50 entratne une première transmis sion à chaîne 55 et une deuxième transmission I chine 56.

La transmission à chaSne 55 entre un embrayage pneumatique 57 et, dans le sens opposé, une roue à channe 58 montée sur un deuxième arbre de renvoi 59. De cette façon, 1?embrayage 57 est entratné dans un sens et la roue à chaî- ne 58 dans le sens opposé. L'arbre 59 est monte dans des paliers 60 qui sont également ports par le chariot 12, et il entraîne un deuxième embrayage pneumatique 61 par l'intermédiaire d'une autre transmission à chaîne 62. Les embrayages 57 et 61 sont portées par un arbre 63 monté dans des paliers 64 qui sont à nouveau montés sur le chariot 12.

Un frein pneumatique 65 est également monté sur l'arbre 63 et fixé à une partie du chariot 12. I1 faut noter que le fonctionnement pneumatique de l'embrayage 57 a pour effet dtentratner l'arbre 63 dans un sens, que la manoeuvre pneumatique de l'embrayage 61 entraîne la roue 63 dans le sens opposé et que la manoeuvre pneumatique de l'embrayage/ frein 65 freine l'arbre 63. La commande pneumatique est agencée de telle manière qu'un seul des embrayages 57, 61, 65 est actionne à un moment donne.

La transmission à channe 56 entraDne un autre arbre de transmission 66 par l'intermédiaire d'un engrenage rô- ducteur de vitesse 67. L'arbre 66 est monté dans des paliers 68 qui sont à leur tour supportés par le chariot 12 et l'arbre supporte un tambour 69. Le tambour 69 est donc entraîné par ltintermédiaire de l'arbre 66 et de la transmission à chine 56, à partir de l'arbre 18 supportant la bobine, avec une vitesse directement proportionnelle à celle de cet arbre. Le tambour présente, le long de sa périphérie, trois fentes en "T" 70, 71, 72. qui reçoivent plusieurs taquets 73 qui peuvent être réglés angulairement autour du tambour pour les placer dans des positions dési- rées.Les taquets 73 coopèrent avec des interrupteurs de fin de course 74, 75, 76 prévus à proximité du tambour et coopèrant respectivement avec les fentes 70, 71, 72.

Les interrupteurs de fin de course 74, 75, 76, sont connectés à un dispositif de commande centrale 77. Le dispositif 77 reçoit également une entrée dtinterrupteursde fin de course 78, 79, portés sur le bâti principal 10 et susceptibles d'être réglés par rapport I ce dernier pour définir les extrémités de la translation du chariot 12 de manière qu'1 chaque extrémité de son déplacement, le chariot 12 entre en contact avec l'un des interrupteurs de fin de course 78, 79 pour informer la commande 77 qu'il a atteint cette position.

La translation du chariot 12 est commandée par un vérin à cylindre et piston 80 qui est monté sur le bâti principal 10, et dont la tige de piston est fixée à la paroi 20 du chariot 12. L'arrivée d'air au piston est commandée par le dispositif de commande 77 qui envoie de l'air aux extrémités correspondantes du cylindre 80 de manière que l'extension ou la rétraction du piston à l'intérieur du cylindre déplace le chariot 12. La vitesse et la distance du mouvement de translation sont réglées avec précision par une vis-mère S1, montée dans des paliers 82 norts par le chariot 12, qui coopère avec un écrou 83 monté sur le bâti principal 10. La vis-mère 81 constitue un prolongement de l'arbre 63.

Le dispositif de commande 77 comprend des relais et des commutateurs électriques ainsi que trots distributeurs pneumatiques de commande 84, 85, 86, qui sont tous indiqués schématiquement puisqu'ils sont constitués par des dispositifs classiques, agencés d'une façon qui découlera clairement pour 1'homme de l'art de la description de leur fonctionnement donnée ci-après.

En fonctionnement, pendant la confection d'une bobine lorsque le bobinage de la spirale de l'emplacement 34 vient autre terminé , un taquet 73 de la fente 71 est placé de manière I entrer en contact avec l'interrupteur de fin de course 74 pour informer le dispositif de commande 77. Ce dispositif de commande actionne le distributeur 86, pour desserrer le frein 65, et le distributeur 84, lequel envoie de l'air au cylindre 80, à l'extrémité de gauche de ce cylindre, et actionne l'embrayage 61. Le vérin 80 applique donc une force au chariot 12, pour déplacer ce dernier vers la droite, comme représenté, sous la commande de la vis-nre 81 entraînée par l'embrayaçe 61. La distance et ia vitesse du mouvement sont donc commandées avec précision par ltembrayace 61 et, par suite, par l'arbre 18, tandis que la force motrice est fournie par le vérin 80. Après avoir un déplacement d'une longueur déterminée nar la position du taquet 73 dans la fente 71, l'interrupteu: ce fin de couse 7 est activé. L'appareil de commande 77 actionne alors le distributeur 86, pour resserrer le frein 65, et le distributeur 84, pour fermer l'alimentation pneumatique ru vérin 80 et de l'embrayage G1, de sorte que le mouvement de translation du chariot 12 est arrenté.Le chariot reste alnrs immobile pour bobiner une spirale du ruban
ans la position 35, ainsi qu'flan l'a expliqué plus haut.

Après une période dont la durée dépend de la position d'un autre taquet 73 dans la fente 70 et de la vitesse de rotation du tambour 69, qui dépend de la vitesse de rotation de l'arbre 18, l'interrupteur de fin de course 74 est à nouveau activé pour desserrer le frein 65 et faire déplacer le chariot 12 vers la droite. Le cycle de translation et drimmobilisation se poursuit d'une extrémi- té de la bobine à Itautre, ainsi qu'expliqué plus haut, jusqu'à ce que soit atteinte la position extrême dans laquelle l'interrupteur de fin de course 79 est manoeuvré par le chariot 12.La manoeuvre de l'interrupteur de fin de course 79 est captée par l'appareil de commande 77 et inverse le circuit, de sorte que les taquets 73 des fentes 70 et 71 commandent d'une façon symétrique de celle expliquée plus haut la translation du chariot 12 vers la gauche.

Toutefois, la translation vers la gauche ne commence pas avant que l'interrupteur de fin de course 76 ntait été actionné par un taquet 73 de la fente 72, qui commande le nombre de tours du bobinage en spirale dans la position terminale 36, en fonction des besoins techniques.

Ainsi qu'on l'a décrit en regard des Fig. 1 et 3, le dispositif peut être commandé soit par voie électronique, soit par voie électro-magnétique. Toutefois, ces deux modes ne constituent que des exemples d'un certain nombre de différentes facons dont la commande peut etre réalisée.

Pour revenir aux détails de la commande du mouvement de translation du chariot 12, il est facile de comprendre que le rouleau 14 est entraîné à une vitesse qui dépend de l'alimentation du ruban, de manière à maintenir le ruban sous une tension constante prédéterminée. La bobine de ruban est entrainée par un contact de frottement avec le rouleau 14, qui est sensiblement constant et, en conséquence, la tension exercée sur le ruban au cours de son enroulement sur la bobine est à peu pres constante, pourvu que la charge appliquée à l'arbre 18 par la transmission à chaîne 53 soit à peu près constante.

Pour maintenir la charge à une valeur à peu près constante et relativement petite, la force motrice de déplacement du chariot 12 est entièrement fournie par le vérin à piston/cylindre 80 tandis que la vis-mère 81 ne fait que régler la distance et la vitesse du mouvement du chariot 12, pratiquement sans aucune application de force à ce chariot. Pour cette raison, les distributeurs 84, 85 comprennent des régulateurs qui maintiennent l'application de force au vérin piston/cylindre 80 à la valeur nécessaire.

De cette façon, la charge sur l'arbre 18 est limitée à cet arbre, qui est entraîné de façon à peu près constante, et au tambour de commande 69 et ne fait pas varier la tension du ruban au cours du bobinage de ce dernier.

Dans une variante, la bobine peut être entraînée par son centre au lieu de l'être par contact de sa surface externe. Dans ce cas, un embrayage à glissement est prévu dans la transmission pour permettre à la bobine de ralentir lorsque son diamètre croit, tout en maintenant constante la force de bobinage ou la tension exercée sur le ruban.

Selon une autre variante, il est possible d'enrouler deux ou plus de deux rubans sur le même noyau en appliquant les principes de la présente invention. D'une fa çon générale, les rubans sont superposés lorsqu'ils sont acheminés par l'intermédiaire du guide 17 et ils sont enroulés en spirale en plusieurs positions espacées de manière qu'une spirale formée de plusieurs spires superpo- sées du ruban ne recouvre pas la spirale immédiatement adjacente.

Claims (17)

vX E V E N D I C A T I O N S

1 - Procédé de confection d'une bobine de ruban enroulé sur un noyau, dans lequel on fait avancer le ruban ;partir d'une alimentation en ruban, on guide le ruban jusqu'à un point de bobinage sur le noyau, on fait tourner le noyau pour enrouler le ruban autour du noyau et on dé- place le point de bobinage en translation sur le noyau pour former une bobine, caractérisé en ce que le point de bobinage est déplacé en translation oar intermittence pour atteindre tour à tour et r6petitivnt, pendant la confection de la bobine, un certain nombre dtemplacements séparés dis posées axialement sur le noyau et, en ce qu'1 chaque emplacement, le point de bobinage est maintenu stationnaire pendant un certain temps pour enrouler le ruban en spirale sur le noyau.

2 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les emplacements sont espacés de telle manière que la spirale de ruban de chacun d'eux ne recouvre pas la spirale de ruban de l'emplacement immédiatement adjacent.

3 - Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le temps pendant lequel le point de bobinage se trouve dans chaque position est suffisant pour enrouler le ruban sur au moins un tour complet du noyau.

4 - Procédé selon l'une des revendications 1, 2 et 3, caractérisé en ce que le temps d'immobilisation dans chaque position est plus grand que le temps de translation du point de bobinage entre une position et la position immédiatement adjacente.

5 - Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les emplacements sont espacés de manière telle que la spirale de ruban bobinée dans chaque position est espacée de la spirale de ruban bobinée dans la position immédiatement adjacente, d'une distance inférieure à la largeur du ruban.

6 - Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qutil existe un emplacement extrime à chaque extrémité de la bobine et au moins un enplacement intermédiaire et qu'on enroule en spirale un plus grand nombre de spires de ruban aux emplacements ex tremes que dans le ou les emplacements intermédiaires.

7 - Procédé selon l'une des revendications précé- dentes, caractérisé en ce que le temps d'immobilisation dans chaque position croît en fonction du diamètre du noyau de manière à maintenir constant le nombre de spires de ruban qui sont enroulées en spirale dans chaque position, à chaque passage dans cette position.

8 - Bobine de ruban confectionnée par un procédé selon l'une des revendications 1 à 7.

9 - Dispositif pour confectionner une bobine de ruban enroulée sur un noyau, comprenant des moyens support s (18) pour le noyau (21), des moyens d(entraînement (23, 50,53) pour faire tourner le noyau (21) afin d'enrouler un ruban (11) sur lui, des moyens de guidage (17) du ruban jusqu t au noyau dans une position de bobinage, et des moins de translation pour déplacer en va-et-vient l'un des deux éléments constitués par les moyens de guidage (17) et les moyens supports (18) l'un par rapport à l'autre, pour déplacer le point de bobinage dans la direction axiale du noyau afin de confectionner une bobine, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (25,27-80,81) de commande de la translation comprenant des moyens agencés pour faire avancer les moyens de translation (12) par intermittence de manière que le point de bobinage atteigne, tour à tour et répétitivement pendant la confection de la bobine, plusieurs positions séparées (32 :- 42) disposées axialement sur le noyau, et des moyens (22, 23 - 69, 77) servant à immobiliser les moyens de translation (12) pendant un temps tel que le point de bobinage reste dans chacune de ces positions tout à tour pour enrouler le ruban en spirale sur le noyau dans cette position.

10 - Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens de commande de la translation cnmnrennent des moyens (22, 23 - 70 à 83) de réglage de la distance d'avance des moyens de translation (12) entre chaque position (32, 42) et la position immédiatement adjacente de manire a regeler l'espacement entre ces positions.

11 - Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que les moyens de réglage (81, 83) sont ajustés pour que les positions soient espacées de telle manière que la spirale de ruban formée dans chaque position (32- 42) ne recouvre pas la spirale de ruban formée dans les positions immédiatement adjacentes.

12 - Dispositif selon l'une des revendications 10 et 11, caractérisé en ce que les moyens de réglage (70 à 76) sont ajustés pour que les positions (32 à 42) soient espacées de manière telle que la spirale de ruban formée dans chaque position est écartée de la spirale de ruban formée dans la position immédiatement adjacente d'une distance inférieure à la largeur du ruban (11).

13 - Dispositif selon l'une des revendications 9 à 12, caractérisé en ce que les moyens de commande de la translation comprennent des moyens (70 -77) qui répondent à la vitesse de rotation des moyens d'entralnement (18) et qui règlent les périodes de temps en fonction de cette vitesse de rotation.

14 - Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que les moyens (29, 30 - 70, 77) répondant à la vitesse sont agencés de manière que le temps de translation du point de bobinage entre chaque position de bobinage (32 - 42) et la position immédiatement adjacente est inférieure au temps d'immobilisation dans chacune position.

15 - Dispositif selon l'une des revendications 9 à 14, caractérisé en ce que la translation est commandée par un tambour (69) portant des taquets (73) montés de fa çon réglable sur ce tambour, des moyens (50, 51, 52, 53, 56, 67, 66) pour entraîner le tambour(59) en rotation en fonction de la vitesse des moyens d'entratnement (18) et des moyens de commutation (77) sensibles au contact entre eux et l'un des taquets (73) pour faire avancer ou immobiliser les moyens de translation.

16 - Dispositif selon l'une des revendications 9 I 15, caractérisé en ce que les moyens d'avance en translation comprennent une vis mère (25) et un écrou (26) et un moteur pas à pas (27) agencé pour faire tourner la vismère.

17 - Dispositif selon l'une des revendications 9 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend un bâti porteur (10), un chariot mobile (12) -monté pour se déplacer en transia- tion alternative d'un côte à l'autre sur le bati porteur (10), des moyens pour monter un noyau cylindrique (21) sur le chariot (12) de façon amovible, des moyens (18) pour appliquer une force de rotation prédéterminée au noyau afin de le faire tourner et de bobiner un ruban sur ce noyau sous une tension prédéterminée, des moyens pour régler la vitesse du mouvement de translation alternative du chariot, qui comprennent des moyens (25, 81) du type vis-mère, tourillonnant sur le chariot (12), des moyens pour faire tourner la vis-mère (29, 30 - 50 à 65) en fonction de la rotation du noyau, des moyens du type écrou (83) montés fonctionnellement sur la vis-mère (81) et solidaires du bâti (10), et des moyens (80) servant à appliquer une force motrice au chariot pour provoquer un déplacement alternatif de ce chariot de sorte que la vis-mère règle la vitesse du mouvement alternatif pratiquement sans aucune application de force sur elle.