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" PERFECTIONNEMENTS AUX DISPOSITIFS HYDRAULIQUES DE TRANSMIS-
SION :DE MOUVEMENT " On $ déjà. songé à utiliser comme accouplement, entre un arbre moteur et un arbre récepteur, un embrayage hydraulique constitué en général par une pompe centrifuge et une turbine disposées co-axialement. De tels embrayages ont donné d'exoel- ments résultats; le glissement me dépasse pas en effet 2 à 3 % de la vitesse et décroît au fur et à mesure que la vitesse des arbres augmente, le fluide agissant à la manière d'un clavetage pour solidariser les arbres menant et mené!.
Ces accouplements offrent cependant le grave inconvénient de ne pouvoir être
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utilisés comme changements de vitesse, le couple secondaire s'exerçant sur l'arbre mené ne pouvant, en aucun cas, être supérieur au couple primaire. Par suite, leur utilisation est très limitée du fait qu'il est nécessaire de prévoir un couple moteur au moins égal au couple résistant maximum qui est le plus souvent le couple de démarrage, d'oú un excédent consi- dérable du couple moteur disponible lors de la marche normale.
On a également songé à utiliser comme accouplement des transformateurs hydrauliques genre Pettinger, par exemple,, constitues par une pompe centrifuge et une turbine entre les- quelles on a intercale des ailettes directrices fixes. De tels dispositifs présentent sur les précédents l'avantage d'aug- menter considérablement le couple secondaire avec un rendement acceptable.
De tels accouplements présentent cependant le grave inconvénient de ne pouvoir être employés qu'au voisinage immé- diat de la puissance de régime pour laquelle ils ont été oal- cules. Pour des puissances différentes de celle-ci, leur ren- dement décroît en effet rapidement, ce qui fait qu'ils ne peu- vent être utilises pour certaines applications, telles que l'automobile par exemple., dans lesquelles la puissance mise en jeu doit pouvoir varier entre des limites étendues. De plus, il est nécessaire, avec de tels dispositifs, de prévoir des radiateurs de refroidissement, ce qui rend l'ensemble du dis- positif lourd et très onéreux.
La présente invention a pour objet de réunir les qualités des deux dispositifs sus-mentionnés, de manière à obtenir un rendement excellent à toutes les allures du moteur et quelle que soit la charge sur l'arbre secondaire,
A cet effet, l'invention a pour objet des perfection- nements aux dispositifs hydrauliques de transmission de mouve- ment dans lesquels on dispose, 00-axialement à une pompe oen- trituge calée sur l'arbre menant, une turbine hydraulique soli- daire de l'arbre mené et un anneau circulaire récupératsur,
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comportant des aubags fixes ou mobiles en totalité ou en partie, soit automatiquement soit par tout dispositif de com- mande approprié,
qui est intercalé entre les aubages de la turbine et ceux de la pompe soit à l'entrée soit à la sortie des aubages de la pompe, soit simultanément à l'entrée et à la sortie, caractérisés notamment en ce que cet anneau réou- przateur peut tourner librement dans le sens de la turbine et de la pompe lorsque l'on veut se servir de l'appareil comme accouplement ou au contraire être rendu immobile par un moyen quelconque lorsque l'on veut se servir de l'appareil comme transformateur hydraulique, les moyens utilisés pour immobili- se!* le récupérateur pouvant être soit automatiques, soit com- mandés, soit les deux simultanément:
Avec un tel dispositif, on comprendra facilement que, lorsque les vitesses des arbres menant et mené sont les marnes, o'est-à-dire lorsque le couple moteur est égal au couple rosis-* tant en libérant le récupérateur. celui-ci sera entraîné dans le mâme sens et à la même vitesse que la turbine et la pompe et par suite le fluide agira comme un véritable clavetage, le glissement entre ces deux organes étant à peu près nul, On pourra même libérer le récupérateur seulement lorsque le couple secondaire sera inférieur au couple primaire, c'est-à-dire lors- que la vitesse de l'arbre mené sera supérieure à celle de l'ar- bre menant, ce fonctionnement présentant le gros avantage de pouvoir fonctionner en surmultiplioation sur le secondaire.
On pourrait de marne, après avoir libéré le récupérateur de manière à fonctionner en accouplement, l'immobiliser à nouveau et obte- nir ainsi à volonté une marche en surmultiplication, l'arbre moteur continuant de tourner à vitesse constante. Par suite, on pourra maintenir l'arbre primaire à vitesse et à couple cons- tants, choisis de préférence égaux à ceux pour lesquels le ren- dement du moteur d'entraînement est maximum et obtenir sur l'arbre mené une gamme étendue de vitesses et par suite de couples tout en conservant un rendement à peu près constant et
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très élevé.
De manière à augmenter ce rendement et à le rendre le plus élevé possible, la présente invention se caractérise en outre, et c'est là un des points importants de l'invention, en- ce que, pour diminuer les pertes par frottement, les ailettes de la pompe sont fixées à une coquille circulaire qui forme en mime temps carter ou bottier d'étanchéité pour l'accouplement hydraulique et constitue volant pour celui-ci.
La présente invention s'étend également à un certain nombre d'objets de détail constitutifs de l'objet principal appliqués séparément ou en toutes combinaisons :
1 ) Les moyens utilisés pour immobiliser, en rotation, le récupérateur peuvent être de tout type approprié et être com- mandés notamment :
a) Par un régulateur centrifuge agissant sous le contrôle de la vitesse de la turbine, de la pompe ou du véhicule. b) Par un dispositif électromagnétique commandé à la main ou automatiquement par tout dispositif convenable contrôlé par exemple. dans ce dernier cas, par la vitesse de la turbine, de la pompe ou du véhicule. c) Par un dispositif fonctionnant sous le contrôle de la dépression du moteur. d) Par un dispositif fonctionnant sous le contrôle de la poussée du fluide s'exerçant sur les aubes et sur 1'une des faces d'un flasque solidaire du récupérateur. e) Par tous dispositifs cinématiques contrôlés par l'usager lui-même.
Il est bien entendu que, reste comprise dans le cadre de la présente invention, toute combinaison des moyens précédem- ment indiqués permettant en particulier de réaliser à volonté un fonctionnement automatique ou commandé par l'usager.
2 ) Les moyens d'immobilisation entre le récupérateur et la partie fixe seront par exemple du type à friction, à clabotags ou une combinaison de ceux-ci du genre connu sous le nom d'em- brayage de synchronisation.
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3 ) Lorsque l'on veut obtenir la libération automatique du récupérateur quand les vitesses de la pompe et de la turbine sont les marnes, on peut, dans une forme de réalisation préférée de l'invention. utiliser des cliqueta équilibrés portés par le récupérateur et qui viennent normalement en prise avec un ro- ohet solidaire d'une partie fixe, de façon que la rotation en sens inverse de celle de la turbine et de la pompe soit ampê- ohée, Lorsque le récupérateur se trouvera entraîné dans le même sens que la turbine et la pompe, les cliquets équilibrés se soulèveront sous l'effet de la force centrifuge agissant en antagonisme avec des ressorts tarés pour une vitesse de rota- tion déterminée du récupérateur, et éviteront ainsi le bruit se produisant entre les cliquets et la denture du rochet.
4 ) Les ailettes distributrices seront disposées de manière à ne Jamais former écran sur le passage du liquide pour éviter un rendement défectueux lorsque le dispositif fonctionne en accouplement, le récupérateur étant libéré.
5 ) La turbine hydraulique est solidaire de l'arbre mené par l'intermédiaire d'un réducteur de vitesse, à engrenages toujours en prise, à deux positions permettant la prise directe ou une démultiplication convenable entre la turbine et l'arbre mené.
6 ) L'accouplement entre le réducteur de vitesse et la tur- bine est obtenu par un dispositif à olabots du type à entraîne- ment progressif par friction, de manière à éviter le bruit et les chocs lors de l'engrènement des dents du olabot.
7 ) Le renvoi de marche arrière est du type à engrenages et est combiné avec le réducteur de vitesse. Il est actionné au moyen d'une pédale qui agit, le dispositif à clabots étant au point mort, pour freiner l'un des pignons planétaires de ma- nière à créer un couple résistant qui provoque l'entraînement en giration des satellites et par conséquent l'entraînement en sens inverse de l'arbre mené.
8 ) Le déplacement du dispositif à olabots est obtenu au
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moyen d'un doigt excentra, logé dans une gorge du dispositif à olabots, la commande du déplacement angulaire de l'axe du doigt étant obtenue au moyen d'un câble genre Bowden dont le levier d'actionnement est placé de préférence sur le volant du véhicule automobile,
9 ) Le fluide contenu à l'intérieur du dispositif de trans- mission est maintenu sous pression au moyen d'une pompe ac- tionnée par tous moyens convenables, aeoi : a) Pour éviter toute cavitation en un point quelconque du système. b) Pour compenser les fuites.
L'étanohéité entre les organes mobiles en rotation et les parties fixes est assurée par des joints flottants dont l'autre face débouche dans des chambres sans pression oommuni- quant aveo la chambre d'aspiration de la pompe, une soupape de décharge réglable est disposée entre le refoulement et l'aspi- ration de la pompe de pression.
10 ) La pompe de pression est du type à engrenages et l'une des roues est calée directement sur un manchon solidaire de la pompe hydraulique.
Il ) Les conduits d'amenée du fluide sous pression dans l'accouplement hydraulique sont disposés de manière que le centre de plus grande pression du fluide à l'intérieur de l'ac- oouplement soit situé à l'entrée des aubes de la pompe.
12 ) De façon à refroidir le fluide, les coquilles de la pompe ou celles de l'organe disposées extérieurement peuvent être munies d'ailettes destinées à canaliser l'air sur la surface extérieure de ces coquilles pour augmenter le refroi- disse ment. le carter ou bâti du dispositif étant muni d'ouver- tures convenable a.
La présente invention s'étend également à un certain nombre de points particuliers qui apparaîtront dans le texte suivant fait en référence au dessin annexé, donné à titre d'exemple seulement, dans lequel :
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les figures 1 et la* juxtaposées dans l'ordre et de gauche à droite, montrent une élévation en coupe longitudinale d'une forme de réalisation du dispositif suivant l'invention.
La figure 2 est une coupe transversale faite par la ligne II-II de la figure 1 montrant plus en détail la pompe de pression.
La figure 3 est une section transversale faite par la ligne III-III de la figure la. montrant en détail la com- mande du dispositif d'embrayags à olabots.
La figure 4 est un profil correspondant à la figure 3.
La f igure 5 est une coupe transversale faite par la ligne V-V de la figure la* montrant le dispositif de commande du frein utilisé pour la marche arrière.
La figure 6 est une coupe transversale partielle d'une autre forme de réalisation d'un dispositif automatique de libération du récupérateur.
La figure 7 est une vue de détail, à plus grande échelle, montrant l'un des cliquets.
Les figures 8, 9 et 10 montrent, en coupe transver- sale partielle, des formes de réalisation de dispositifs de libération et d'immobilisation en rotation du récupérateur.
Suivant l'invention, une pompe centrifuge 1 est fixée sur un plateau 2 par tous moyens convenables (boulons par exemple). Le plateau 2 est solidaire de l'arbre menant 3.
Une turbine 4, dont les aubages 6 sont situés en regard des aubages 5 de la pompe 1,, est fixée à un manohon 60 qui est solidaire par oavetage d'un arbre 7.
L"arbrs 7 est creux à son extrémité opposée et com- porte deux dentures extérieures 8 et 9. L'extrémité de l'arbre mené 28 s'engage dans l'alésage 12 -pratiqué dans l'arbre menant et une bague d'étanohéité 13 est prévue entre ces deux arbres. Un alésage 14 est prévu dans l'arbre mené 28 et des conduits radiaux 15 débouchent dans cet alésage 14 et
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servent à lubrifier les diverses parties en frottement. Le plateau 2 de la pompe est centré sur le moyen 60 de la turbine au moyen d'un roulement à billes 16.
Un récupérateur 10 a ses aubes 11 placées en regard de l'entrée des aubes 5 de la pompe 1 et de la sortie des aubes 6 de la turbine 4, Ce récupérateur 10 a ses aubages 11 complètement fixes , soit rapportés, soit venus de fonderie avec les couronnes du récupérateur et disposés de façon à ne pas former écran sur le passage du fluide de manière à conserver un rendement élevé lorsque l'ensemble fonctionne à la manière d'un accouplement.
Le récupérateur 10 est monté fou par l'intermédiaire d'un roulement à billes 17 dont la bague intérieure est pla- oée sur le manchon 60 solidaire de la turbine 4. Fixée sur le flasque 23 du récupérateur est une couronne circulaire 18 qui fait face à la partie périphérique d'un disque 19. Ce disque 19 est olaveté sur un manohon 22 solidaire du bâti fixe 21 du dispositif, mais peut se déplacer, axialement comme il sera expliqué plus loin.
Un joint dé"tanchéité convenable 25 est prévu entre la douille 22 et le flasque 24 de la pompe 1. Un joint élastique d'étanchéité 26 est prévu d'autre part entre le flasque 24 et le bâti 21 de l'appareil. Un ressort 20 prend appui, d'une part, sur le disque 19 et, d'autre part, sur un collet 20a fixé sur la face latérale du joint d'étan- chéité 25. Ce ressort 20 applique le joint eux le flasque 24 de la pompe 1 et provoque le déplacement axial du disque 19 pour désaccoupler celui-ai de la couronne circulaire 18.
Les parties de la couronne 18 et du disque 19 situées en regard l'une de l'autre peuvent être soit pourvues de dentures correspondantes, soit planes et, dans ce cas, elles sont de préférence coniques, soit les deux simultanément pour réaliser un embrayage du type dit à synchronisation qui facilite 1'ac- aouplement des dentures,
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Le casque 23 du récupérateur 10 peut comporter une séria de perforations 23a destinées à laisser le libre passage au fluide dont la pression s'exerce sur la face du disque 19 située en regard du flasque 23.
A la partie infé- rieure du flasque 24 sont prévues des griffes 27 qui s'en- gagent avec 4'autres griffes 55 prévues sur unedouille 29 solidaire de l'une des roues 30 de la pompe à engrenages (figure 2). .Cette roue 30 entraîne l'autre roue 31 de la pompe montée folle sur un arbre 32. Le couvercle 33, formant oarter de la pompe, est fixé par boulons sur une aloison du bâti 21 qui porte sur sa face opposée une couronne dentée 34 identique à la denture 8 solidaire de l'arbre 7 de la turbine. Les conduits 70 de refoulement de la pompe sont disposés pour amener le fluide entre la partie latérale de la coquille de la pompe 1 et la coquille du récupérateur 10, de manière que le centre de pression se trouve placé à l'entrée des aubes 5 de 1a pompe 1.
Les couronnes dentées 34 et 8 comportent respectif vement sur leurs côtés se faisant face, deux parties coniques 35 et 36. ntre ces couronnes est disposée une pièce d'accou- plement qui comporte un moyeu 37 denté à sa périphérie de la même manière que les couronnes 34 et 8 et deux parties internes ' coniques 38 et 39 de diamètre correspondant à ceux des cônes 35 et 36, A la périphérie de ce moyeu est disposé un tambour 40 denté- intérieurement pour s'engager sur le moyeu 37 et qui peut se déplacer latéralement. Un dispositif à friction 41 (bille avec ressort de poussée par exemple) empêche le libre déplacement du tambour 40.
Le déplacement de ce dernier est obtenu au moyen d'un doigt excentré 42 (figure 3) sur lequel est monté un patin 43 qui s'engage dans une gorge 45 pra- tiquée à la périphérie du tambour 40. Laxe 44 du doigt 42 est monté dans un alésage pratiqué dans le bâti 21 du dis- positif et sa rotation est obtenue au moyen d'une poulie à gorge 45 solidaire de l'axe. sur laquelle se fixe le câble
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genre Bowden 46 (figure 4). Une bille 47, repoussée par un ressort 48 logé dans un alésage du bâti 21, vient s'engager dans des évidements convenables de la poulie 45 de manière à empêcher la libre rotation de cette poulie, ces évidements correspondant aux trois positions que peut prendre l'embrayage comme indiqué ci-dessous.
Le tambour 40 comporte un disque 49, sur lequel sont fixés des axes 50 qui entraînent une cage 59 comportant des axes 58 sur lesquels sont montés des pignons satellites 51, 52, 53, les pignons 51 et 53 étant identiques et le pignon 52 plus petit suivant le rap- port de démultiplication désiré. Les pignons 51, 52 et 53 engrènent respectivement avec la couronne dentée 9 solidaire de l'arbre 7 de la turbine, aveo une denture 54 solidaire de l'arbre mené 28 et avec une denture 56 pratiquée sur le moyeu d'un tambour 57, libre normalement en rotation, mais à la périphérie duquel peut agir la mâchoire 61 d'un frein.
Le bâti 21 du dispositif est disposé pour aonsti- tuer réservoir de fluide pour la pompe de pression. A la par- tie supérieure du bâti 21 sont disposés des paliers 62 daatinésà recevoir l'axe 63 de commande de mâchoire des freins.
L'ensemble des dispositifs de commande est constitué de manière que cette commande puisse être effectuée aussi bien par la gauche que par la droite.
Le fonctionnement du dispositif est le suivant :
Le dispositif d'accouplement entre l'arbre 7 de la turbine et le réduoteur de vitesse est supposé au point mort, le tambour 40 n'étant en prise avec aucune des couronnes dentées 34 et 8.
Si l'arbre menant démarre sous l'effet du moteur, par exemple, il entraîne en rotation la pompe 1 et le fluide obéit à la force centrifuge et se déplace dans le sens de la flèche f à travers les aubages de la pompe. Il passe ensuite dans les aubages de la turbine 4. Les ailettes du récupérateur guident le fluide à la sortie des aubes de la turbine pour le
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renvoyer dans les aubes de la. pompe parcourant ainsi un cycle formé. Dans ce-mouvement, étant donné la forme des aubages, on voit que la turbine 4 est entraînée en rotation dans le même sens que la pompe 1.
Etant donné que le fluide possède, à la sortie des aubes 6 de la turbine 4, une certaine pression, d'autant plus grande que la vitesse de la turbine est moindre, cette pression s'exercera sur la face antérieure du disque 19, Celui- ci sera déplacé axialement vers la droite en antagonisme avec le ressort 20 et les parties se faisant face sur le disque 19 et la couronne circulaire 18 viendront en prise, provo- quant ainsi l'immobilisation en rotation du récupérateur 10.
La vitesse de la turbine 4 croît pour devenir égale 4 celle de la pompe 1, la poussée latérale sur le disque 19 diminue, puie s'anmule et celui-ci se trouve repoussé vers la gauche sous l'action du ressort 20 et par suite le récupérateur 10 se trouve libéré angulairement et est entraîné dans le même sens que la turbine 4 et la pompe 1 afin de diminuer les pertes par frottement.'
La turbine 4, en tournant, entraîne l'arbre 7, les pignons 51 roulent sur la couronne dentée 9 pratiquée sur l'arbre 7 mais l'ensemble du carter 59 étant libre en rotation, l'arbre mené 28 reste au repos.
Si l'on déplace le tambour 40 vers la droite de la figure, on entraîne l'ensemble tambour 40, moyeu 37, par suite de la friction existant entre ces deux pièces, les cônes 39 et 36 viennent en contact, l'ensemble se trouve alors entraîné en rotation, ce qui permet l'engagement facile de la denture intérieure pratiquée sur le tambour 40 aveo la den- ture 8 si l'on continue de déplacer le tambour 40 vers la droite.
La cage 59, solidaire du tambour 40 au moyen des axes 50,'est alors entraînée en rotation à la même vitesse que l'arbre 7 et,, les pignons 51 et 9 étant en prise, on a
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alors un véritable olaveiage entre l'arbre 7 et l'arbre mené 28 qui se trouve en prise directe avec la turbine 4.
Si, partant du point mort, on déplace l'ensemble tambour 40, moyeu 37, vers la gauche, on freinera d'abord la rotation de cet ensemble, puis on déplacera le tambour 40 par rapport au moyeu 37 pour amener en prise la denture 34 et celle du tambour 40. La cage 59 est immobilisme en rota- tion, Les pignons 51, 52 et 53 sont alors immobilisés en giration et, les pignons 51 et 52 étant solidaires, on voit que l'arbre mené 28 ss trouve entraîné par l'intermédiaire des pignons 51 et 52 et de la oouronne dentée 9 solidaire de l'arbre 7 de la turbine 4.
Dans les deux cas précédents, on voit que si l'on agit sur les mâchoires de frein 61, on freinera le tambour 57 et par suite le pignon 53 en prise avec une couronne dentée solidaire de ce tambour. Les pignons 53, 52 et 51 étant so- lidaires, on voit que lion réalisera de cette façon un freinage direct sur la turbine.
L'accouplement entre l'arbre 7 et le réducteur étant au point mort, si l'on freine, comme indiqué ci-dessus, le tambour 57, la vitesse de rotation du pignon 53 se trouve diminuée et, du fait que la denture 9 en prise avec le pignon 51 garde la même vitesse, l'ensemble des pignons 51, 52 et 53 se trouve entraîné en giration, provoquant de ce fait, par l'intermédiaire de la couronne dentée 54 en prise avec le pignon 52, la rotation en sens contraire de l'arbre mené 28 réalisant ainsi la marche arrière.
On voit que, dans le dispositif décrit préceédamment, le désaccouplament entre le récupérateur 10 'et le point fixe se produit automatiquement lorsque la pression du fluide, à la sortie des aubes 6 de la turbine 4, est nulle. D'autre part, la disposition des différents organes fait que ia poussée du fluide sur la coquille et les aubes de la turbine équilibre en
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grande partie celle s'exerçant sur le récupérateur directe- ment et par l'intermédiaire du disque 19 d'accouplement, du fait que cette poussée, s'exerçant en sens inverse de la première, es encaissée par le roulement 17 calé sur le moyeu de la turbine 1.
La forme de réalisation représentée aux figures 6 et 7 ne diffère de celle décrite précédemment que par le dispositif d'accouplement entre le récupérateur 10 et le manchon fixe 22 du bâti 21. Dans cette forme de réalisas tion, le flasque 23 du récupérateur 10 porte un certain nombre de cliquetséquilibrés 75 tourillonnés sur des axes 76 solidaires du flasque 23. Ces cliquets 75 viennent en prise avec la. denture d'un rochet 77 pratiqué à la périphé- rie d'un disque 78 fixé angulairement et axialement sur le manchon 22 solidaire du bâti fixe 21.
Les cliquets 75 sont amenés en prise aveo le rochet 77 par leur propre poids et par des ressorts tarés 79 logés dans des évidements ap- propriés et qui prennent appui d'autre part, sur la face ex- térieure de la coquine du récupérateur 10. Les cliquets 75 immobilisent le récupérateur 10 seulement pour le sens de rotation inverse de celui de la turbine et de la pompe.
Le fonctionnementest le suivant :
Au démarrage de la pompe 1 et tant que la vitesse de Ia turbine 4 n'est pas égale à. celle de la pompe, la poussée du fluide sur les aubes 11 du récupérateur 10 tend à faire tourner celui-ci en sens inverse, mais les cli- quets 75, en prise avec les dents du rochet 77, empêchent ce mouvement. Lorsque les vitesses de la turbine 4 et de la pompe 1 sont les mêmes, le récupérateur 10 se trouve entraîné en rotation dans le même. sens que la turbine et la pompe et, lorsque la vitesse prise par le récupérateur 10 atteint une valeur déterminée, la force centrifuge repousse
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vers l'extérieur les cliquets 75, en antagonisme çcleur propre poids et à l'action des ressorts 79 convenablement tarés.
On évite ainsi le bruit produit par les aguets 75 sur la denture du rochet 77. Dès que la vitesse de la turbine 4 devient inférieure à celle de la pompe 1, le fluide agit sur les aubes du récupérateur qui se trouve freiné en rotation et les cliquets 75 viennent en prise avec la- denture du rochet 77, empêchant ainsi le récupérateur 10-de tourner en sens inverse. les figures 8, 9 et 10 montrent des variantes de réalisation des dispositifs servant à immobiliser en rotation le récupérateur 10.
Dans toutes ces réalisations, le flasque 23 du récupérateur 10 est solidaire angulairement d'un disque 80 fixé sur un manohon 81, qui porte à son extrémité opposée un disque 82 sur lequel s'exerce la commande servant à im- mobiliser le récupérateur 10 en rotation.
Dans la forme de réalisation représentée à la figure 8, le manohon 81 et le disque 82, qui en est solidaire, sont mobiles axialement sous le contrôle de la dépression du moteur. A cet effet, le disque 82 se déplace dans un alésage étanche 83 pratiqué sur le bâti 21 et est pourvu à sa périphérie de joints déétsnchéité tels que des segments 84, par exemple. La chambre étanche 86 de l'alésage communique, par une perforation 85, des conduits et un distributeur appro- priés, avec une chambre dans laquelle s'exerce la dépression du moteur. Sur la face du disque 82, adjacente à la chambre 86 se trouve une couronne 87 qui peut venir en prise avec une couronne 88 fixée sur le bâti fixe 21 de l'appareil.
Lorsque la dépression du moteur s'exerce dans la ohambre 86, le disque 82 se déplace vers la gauche et amène en contact les couronnes 87 et 88, provoquant ainsi l'immobilisation en rotation du récupérateur 1.0. Les couronnes 87 et 88 peuvent être pourvues de dentures convenables ou être du type à friction
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on une combinaison de ces deux moyens. La commande du distri- buteur, qui règle l'admission de la dépression dans la cham- bre 86, peut être automatique ou manuelle ou les deux à vo- lonté et, dans chacun des cas, être obtenue par tous moyens convenables.
Dans la forme de réalisation représentée à la figure 10, 1e déplacement du disque 82 mobile axialement est obtenu par un dispositif éleatromagndtiqtxe 85 et l'immobilisation en rotation est obtenue par la friction du disque 82 sur une couronne 86 comportant en son centre le dispositif électro- magnétique.
On pourrait de même prévoir des dentures, pratiquées d'une part, sur le disque 82 et, dautre part, sur une partie fixe du bâti 21, qui viendraient en prise lors de l'excite,- tien de l'électro par exemple, l'excitation de cet électro étant commandée soit à la main, soit automatiquement, soit les deux à la fois et ce, par tous moyens oonvenables.
Dans la forme de réalisation représentée à la figure 9, le disque 82, porté par le manchon 81, comporte à sa périphérie un tambour 87 sur lequel s'exerce Inaction d'une mâchoire de frein 89 commandée par tous moyens convenables.
Ces moyens peuvent être contrôlés, soit par l'usager lui-même, soit automatiquement, soit les deux simultanément, de façon à pouvoir libérer ou immobiliser le récupérateur 10 à volonté.
La présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation ci-dassus décrite, mais s'étend à toutes celles mettant en oeuvre, les caractéristiques énoncées plus haut et répondant au but poursuivi et qui peuvent différer notamment par les dispositifs utilisés pour immobiliser en rotation le récupérateur 10 ainsi que par les moyens d'actionnement de ces dispositifs.