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" PERRURES DE SUSPENSION d'ISOLATEURS. "
La présente invention se rapporte aux dispositifs de suspension ou de liaison d'isolateurs du type dit maillon c'est-à-dire d'isolateurs com- portant pour les attaches métalliques des surfaces d'appui incurvées et en- trecroisées ou des canaux disposés transversalement ayant au moins une paroi courbe-
L'invention vise en particulier un dispositif de suspension ou de liaison comportant des éléments en forme d'écrier ou de maillon de chaine manis d'organes destinés à ampêcher la séparation des différentes pièces a- près leur assemblage,
ce qui supprime les risques de séparation accidentelle an service-
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Les dispositifs de suspension ou de liaison conformes à l'inven- tion peuvent être constitues par des organes conjugués de forme particulière, mais l'invention ne se limite nullement à l'emploi de ces formes particulières et s'applique à n'emporte quelle forme d'organes munie de dispositifs confor- mes à l'invention, destinée à empécher la séparation des différents organes après leur réunion*
L'invention prévoit des dispositifs de suspension ou de liaison comportant des organes en forme de maillon ou d'étrier ou une combinaison de ces deux sortes d'organes, ces dispositifs étant destinés à réunir en chaîne des Isolateurs de type Hewlett ou à suspendre une chaîne de ces isolateurs,
ou à suspendre ou relier des isolateurs en forme de noix de traction, toutes ces applications et toutes leurs variantes possibles rentrant dans le cadre de l'invention*
Les dispositifs de suspension et de liaison conformes à l'inven- tion peuvent 'ètre assemblés sans utiliser de dispositifs d'attache supplémen- taires et l'assemblage est maintenu pas des organes déformables faisant par- tie intégrante de l'un ou des deux maillons ou étriers conjugues*
L'invention prévoit également des tirants formant partie inté- grante des étriers de suspension et servant à éviter leur déformation sous l'effet des tensions qui s'exercent sur eux.
Les dispositifs conformes à l'invention sont simples er bon mar- ché, faciles à installer, démontables dans certains cas, et de fonctionnement sûr et durable*
On comprendre mieux les caractéristiques nouvelles et les avan- %ages de l'invention en se référant à la description suivante et aux dessins qui l'accompagnent, donnés simplement à titre d'exemple non limitatif, et dans lesquels :
La Fig. 1 est une vue en élévation, avec parties en coupe, repré- sentant une forme de réalisation s'adaptant plus particulièrement aux noix de traction*
La Fig. 2 est 'taie vue partielle en élévation d'organe*) représentés Fig. 1.
La Fig. 3 est une vue partielle de détail d'une extrémités d'une des branches d'un maillon.
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La Fig.4 est une vue de profil de l'élément représenté sur la Fig. 3.
La Fig.5 est une vue en coupé verticale prise à travers une paire d'isolateurs du type Hewlett, et montrant ces isolateurs reliés par des orga- nes conformes à une variante de l'invention.
La Fig.6 est une vue de profil en élévation d'une paire da mail- lons.
La Fig. 7 est une vue de détail en coupe, avec parties en élévatim représentant certains éléments de la Fig.5.
La Fig. 8 est une vue en coupe suivant la ligne 8-8 de la Fig.7.
La Fig.9 est une vue de profil en élévation, avec parties enlevées représentant un élément destiné à être relié à l'isolateur le plus élevé d' une chaîne d'isolateurs Hewlett pour suspendre cette chaîne*
La Fig.10 est une vue en coupe prise suivant la ligne 10-10 de la Fig. 9.
La Fig. 11 est une vue de détail en coupe prise suivant la ligne 11-11 de la Fig.9'
En se reportant aux dessins et plus particulièrement aux Fig.l à 4, 1 représente un isolateur en forme de noix de traction, de forme quelcon- que, représentée simplement à titre d'exemple non limitatif en traits inter- rompus sur les Fig. 1 et 3' Ces isolateurs sont percés de canaux transver- saux 2 disposés à angle droit au voisinage des extrémités de l'isolateur et dont la surface 3 est courbe.
Ces ouvertures débouchent dans des rainures longitudinales 4*
Les organes de suspension d'un tel isolateur comprennent un mail- lon allongé ouvert 5 dont les extrémités sont constituées par des parties plus étroites 6 se terminant par des têtes ? 7 en forme de T. de manière à former des tenons d'accrochage 8. Il est bien évidant que le maillon 5 doit avoir une forme telle, et les extrémités, avec leurs têtes, des dimensions telles, que l'Ensemble puisse être facilement introduit dans les canaux 2, la partie cour be en forme d'anse du maillon venant en contact avec la surface courbe 3, et les branches du maillon prenantplace dans les rainures 4 de chaque coté de l'isolateur.
Les parties amincies 6 et les têtes 7 dépassent quelque peu le bord supérieur de l'isolateur, comme on peut le voir sur las figures 1 et 2.
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on 8 coutume de suspendre les isolateurs de ce type à un anneau ou à une bou- cle 9 ou à un support analogue! pour la faire, on utilise un étrier représen- té à titre d'exemple non'limitatif comme ayant la forme d'un V renversé dont la partie courbée en forme d'anse est est on contact avec la pièce 9.
Les ex- trémités des bras de cet étrier sont plus larges que la partie courbée et com- portant des ouvertures 11 munies de portées 12 à leur partie inférieure; des lames 13 s'étendent longitudinalement dans ces ouvertures et forment corps avec l'étrier, mais leur épaisseur est très réduite pour qu'elles puissent être facilement courbées, Ces lames se terminent au voisiname des portées 12 et leur extrémité se trouve, pour des raisons indiquées plus loin,
à une dis- tance &es portées légèrement supérieure à la hauteur des têtes 7 du maillon 5 La face extérieure de l'extrémité du bras de lhétrier et la face intérieure de l'extrémité de l'autre bras sont percées de fentes 14 communiquant avec les ouvertures 11 et dont la largeur est légèrement supérieure à celle des parties amincies 6 du maillon 5. Au voisinage des faces des bras indiquées ci-dessus sont ménagés des épaulements 15 dominant les portées 12 et constituant des butées de retenue pour les têtes 7.
Pour la mise en place du dispositif, on fait passer le maillon 5 à travers le canal inférieur 2 de l'isolateur 1 et on le déplace jusqu'à ce qu'il occupe la position représentée Fig. 1. On fait passer l'étrier 10 dans l'anneau ou le support 9 et on le réunit au maillon 5 en amenant ce dernier dans une position telle que ses bras soient placés à gauche des bras de l'é- trier 10, lorsqu'on regarde la Fig.l, les têtes étant placées au-dessus des épaulements 15. Initialement, les lames 13 occupent les positions représentées en points et traits sur la Fig.l, de façon à dégager le passage. On déplace alors le maillon 5 par rapport à l'étrier 10, de manière à amener les tétas 7 dans les ouvertures 11, tandis que les parties amincies 6 péntrent dans les fentes 14.
Quand les portées 8 des têtes ont dépassé les épaulements 15, le maillon et l'étrier sont déplacés l'un par rapport à l'autre, de façon à ce que les portées 8 reposent sur les portées 12. A l'aide d'un tournevis ou de tout autre moyen approprie, marne à l'aide d'une pince spéciale si c'est néces- saire, l'opérateur plie les lages de facon à les amener des positions repré- sautées en traits et pointe, aux positions représentées en traits pleins sur la figure 1; de cette façon, les extrémités libres des lames se trouveront au-dessus du bords supérieur des têtes 7.
Ces lames servent alors évidement
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de butées empêchant les têtes 7 d'effectuer des déplacements vers le haut suffisamment importants pour leur permattre de franchir les épaulements 15; il est alors évident que les différentes pièces ne peuvent 'être séparées tant que les lames 13 occupant leur position de butée*
Il n'y a naturellement aucune limite au nombre d'isolateurs 1 qui peuvent former une chaîne! on peut réunir, par un dispositif analogue à celui qui a été décrit, un nombre quelconque d'éléments, car il est très simple de réunir les étriers adjacents par un anneau ou une pièce analogue.
La même disposition générale peut être utilisée pour relier une paire d'éclateurs 16 du type Hewlett dans lesquels sont mégagés des canaux incurvés 17. Pour appliquer l'invention à cet usage, on emploie une paire de maillons 18 s'adaptant l'un à l'autre; chacun d'aux a la forme d'un maillon recourbé dont une extrémité comporte une partie amincie 19 et une tête élar- gie latéralement 20, semblables respectivement à la partie amincie 6 et à la tête 7 ci-dessus décrites. L'autre extrémité de chaque maillon est considéra- blement élargie et prend plus ou moins la forme d'une enveloppe 21 comportant une ouverture 22 sur sa face extérieure, et une cavité 23 s'ouvrant à l'exté- rieur du côté de la faoe intérieure de l'enveloppe.
Au bas de la cavité 23 se trouve une portée 24, et l'extrémité de l'enveloppe est munie d'une fente 25 dont la largeur est légèrement plus grande que celle de la partie amincie 1@, de fagon à pouvoir la recevoir quand la tête 20 est placée dans la cavité 29.
La paroi de chaque Enveloppe, du coté de l'intérieur, comporte vers son'} extrémité inférieure, de chaque côté de la fente 25, des épaulement,3 26 servant de butées pour la tête 20. Une lame flexible 27, formant corps aves chaque maillon, est placée sur la cavité 231 cette lame occupe initialement la position représentée en traits et points sur la Fig.7 et peut être courbée à l'aide d'un outil introduit par l'ouverture 22, pour venir occuper la posi- tion représentée en traits pleins sur les Fig.5 et 7.
Pour relier une paire d'éléments 16 à l'aide du dispositif conforma à l'invention, on fait passer les deux maillons conjugués dans les canaux incurvés 17 des Isolateurs! après quoi on déplace les maillons l'un par rapport à l'autre de façon à amener les têtes 20 contre les faces intérieures des enveloppes 21 au-dessus du niveau des épaulements26.
Les maillons sont alors déplacés latéralement l'un par rapport à
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à l'autre pour faire pénétrer la partie amincie 19 dans les fentes 25 et pour amener les têtes 20 dans les cavités 23; ensuite, les maillons sont dé- placés l'un par rapport à l'autre pour amener les portées des têtes en con- tact avec les portées 24. Les épaulements 26 dépassent alors la face inférieu. re des tâtes. L'opérateur introduit alors un tournevis ou un outil quelconque dans chacune des ouvertures 22 et courbe les lames 27 pour les amener au- dessus des bords supérieurs des tatas adjacentes 20.
Les maillons ne peuveeit alors évidement pas se déplacer l'un par rapport à l'autre suffisamment pour qua les tatas puissent franchir les épaulements 261 tout détachement acciden- tel des différentes pièces est donc rendu impossible, puisqu'il est nécessai- re de ramener les lames à leur position initiale pour pouvoir séparer les maillons*
Dans la construction de maillons tels flue ceux représentée en 18, on a l'habitude de munir la partie courbe d'un coussinet 28 en matière mal- léable, par exemple en plomb ou en un alliage peu résistant, cette matière pouvant se mouler et s'adapter aux inégalités de la surface d'appui du canal 17, ce qui évite la concentration des efforts mécaniques sur les bossages qui pourraient exister sur la surface incurvée.
Il est bien évident que l'on peut réunir en séries ou chaînes un nombre quelconque d'éléments Hewlett au moyen de maillons conformes à l'invention*
On a trouvé par l'expérience qu'en cas de décharge d'une ligne, l'arc a tendance à contourner les éléments d'isolateurs et à frapper les mail- lons aux endroits où ils sont exposés, entre les éléments successifs.
Dans certains cas, il en résulte une fusion du métal des maillons suffisante pour ramener la résistance mécanique au-dessous de la limite de sécurité* Pour re- médier à cet inconvénient, on a trouvé préférable de rendre relativement épais les éléments de jonction des enveloppes avec les maillons et de munir les ex- trémités extérieures ou extrémités libres des enveloppes, de prolongements 28a qui, lorsque mis maillons sont assemblés, recouvrent les parties voisines des maillons, les extrémités de ces prolongements pénétrant dans les ouver- tures des canaux incurvée 17 des isolateurs* Il est évident que ces prolon- gements étiteront que les maisons ne soient fondus,
puisqu'ils reçoivent eux-mêmes les décharges et sont capables de les\supporter à cause de leur grande épaisseur, par rapport aux dimensions de la section des maillons eux- mêmes. L'accroissement d'épaisseur à l'autre extrémité des enveloppes les
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rend capables de supporter une fusion partielle.
Pour suspendre une chaîne d'isolateurs Hewlett réunis de cette manière, on peut naturellement utiliser un simple étrier tel que 10, repré- senté sur les Fig.l et 2, bien qu'il soit préférable de faire usage d'un é- trier représenté en détail sur les Fig.;à 11 montrant un étrier 29 dont la partie supérieure a la forme d'un V renversé, pouvant être suspendu à un an- neau ou à un support équivalent.
A partir d'un certain point, les bras de cet étriar deviennent de préférence parallèles, leur section s'élargit et ils dorment une sorte d'enveloppe 30 correspondant aux enveloppas représentées en 21 sur les Fig.5 à 8; ces enveloppas sont munies d'ouvertures 31 les traversant et formant dés portées 32 pour les têtes 20 disposées aux extrémités d'un maillon courbe 21 destiné à traverser le canal inférieure de l'élément le plus élevé de la chaîne* La face extérieure d'unedes enveloppes et la face intérieure de l'au tre sont munies de fentes 33 au-dessus et de chaque coté desquelles sont dis- posés des épaulements 34 servant de butées pour les têtes.
Une lame flexible 35 s'étend dans l'ouverture 31 de chaque enveloppe; ces lames occupent ini- tialement les positions représentées en traits et points sur la Fig.9 et peu- vent être courbées pour être amenées au-dessus des têtes adjacentes quand le maillon 21 est réuni à l'étrier 29, de la même façon que les maillons 18 sont reliés ensemble ou que le maillon 5 est réuni à l'étrier 10 dans la première forme de réalisation de l'invention.
A oause du poids important des chaînas d'isolateurs,' il a été trouvé préférable de protéger l'étrier 29 contre l'écrasement. On peut le faire facilement à l'aide d'un tube 36 servant à entretoiser les bras paral- lèles de l'étrier. Pour que ce tube soit maintenu en place, ses extrémités s'emboitent sur des bossages 37 disposés sur les faces en regard des bras de l'étrier.
Les maillons 5, 18 et 21 sont réalisés par forgeage et doivent pouvoir être courbés, de telle sorte que leur courbure initiale leur permet de passer dans les canaux des isolateurs. Après avoir été introduite dans les canaux, leur courbure peut 'être augmentée de manière à pouvoir réunir entre eux las différents maillons* Quand ils sont soumis à des efforts im- portants en service, les maillons prennent eux-mêmes la forme requise-
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Quel que soit le type d'isolateur supporté ou relié et quelle que soit la disposition des maillons ou étriers utilisés, il est bien évident que, dans chaque variante de l'invention, on utilise une lamedflexible ne tonnant pas normalement obstacle au déplacement des têtes des étriers ou mail- lons,
de telle sorte qu'ils peuvent être reliés rapidement, sans nécessiter aucun outil. il suffit ensuite d'une simple flexion des lames pour qu'elles servent de butées aux têtes des étriers ou maillons, ce qui empêche toute séparation des différentes éléments* Il convient de remarquer que ces dispo- sitifs ne nécessitant aucun outillage complique et par conséquent l'installa- tion en sera grandement facilitée.
Bien qu'on ait représenté et décrit plusieurs tonnes de réalisa- tion de l'invention, il est évident qu'on ne désire pas se limiter à ces for- mes particulières, données simplement à titre d'exemple et sans aucun carac- tère restrictif, et que par conséquent toutes les variantes ayant marne prin- cipe et marne objet que les dispositions indiquées ci-dessus, rentreraient comme elles dans le cadre de l'invention.
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