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Procédé de fabrication d'une ébauche pour couler des dents artificielles et produits en résultant .
Cette invention est relative à un procédé de fa- brication des ébauches ou modèles servant à la confection des prothèses dentaires en métal pré ci eux. Ladite ébauche a pour but de mettre le dentiste à même d'avoir un noyau convenable, de matière non précieuse, coulé dans les dents artificielles de métal précieux, en supprimant les pertes de temps inhérentes aux difficultés techniques auxquelles on s'est heurté jusqu'à pré- sent, pour arriver à ce but. Elle a encore pour objet de donner à la couche de métal précieux une épaisseur proportionnée à l'u- sure irrégulière de la dent artificielle et de rendre la prothè- se inamovible plus hygiénique .
Le dentiste garde la possibilité
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de s'accomoder à n'importe quel cas particulier, étant donné que les diverses ébauches peuvent être facilement modifiées et même être combinées ensemble .
L'enrobage des dents artificielles au moyen de métal précieux dans le laboratoire du dentiste en vue de diminuer le prix de la prothèse dentaire est chose c onnue. On cannait également le moyen qui consiste à avoir une dent artificielle complète contenant un noyau de matière non précieuse et dans lequel la couche uniforme de métal précieux rentre par des sail- lies taillées en forme de biseau, de manière à maintenir la cohé- sion avec le noyau dans le cas où la couche de revêtement vien- drait à s'user .
Un grave inconvénient se présente dans le premier cas, c'est la perte de temps considérable qui provient des dif- ficultés que l'on rencontre à confectionner le modèle contenant le noyau, nécessaire à la coulée,(taille de la dent artificiel- le et modelage de la couche de cire). Un autre inconvénient con- siste dans la difficulté de maintenir le noyau dans la position voulue dans l'intérieur de la cavité formée par la mas'se dans la- quelle il a été noyé, après que la couche de cire a ét,é enlevée par combustion. De plus, ce qui fait que le résultat demeure dou- teux, c'est que la dent artificielle ne convient pas à un tel travail et que, en conséquence, la forme compatilble avec les exi- gences de l'hygiène ne peut être donnée aux ponts.
De plus, l'é- paisseur qui doit être donnée à la couche de cire est laissée à l'appréciation du mécanicien ; elle ne peut être contrôlée .
Dans le cas où on a recours à l'estampage pour obtenir les ré- sultats désirés, les difficultés auxquelles on se heurte et la perte de temps sont encore plus sensibles et les parties de la couche de métal précieux qui ont à supporter la mastication sont trop minces et se perforent prématurément .
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Dans le second cas, un gros désavantage résulte de ce que la dent contenant.son myau terminée ne peut subir facilement de modifications, ce qui met le dentiste dans l'im- possibilité d'approprier la dent et sa couche de métal précieux à n'importe quel cas individuel ou particulier. Quoi qu'il en soit, le dentiste doit nécessairement être mis dans la possibi- lité de procéder facilement à une telle modification, car le suc- cès d'une prothèse dentaire établie dans ces conditions en dépend.
N'est-ce-pas exclusivement au dentiste qu'il appartient de juger de l'usure que doit subir la future dent métallique ? Ne devra- t-il pas donner à la couche de métal des surfaces de mastication de ces dents une très grande épaisseur à l'endroit où un rang opposé de dents artificielles en porcelaine les useront rapide- ment ? D'autre part, ne se contentera-t-il pas d'une mince couche à l'endroit où les dents antagonistes manquant: ? Indépendamment de ces deux cas le point de vue anatomique et physiologique déterminant une usure lente ou rapide ne doit pas être perdu de vue.
En outre, il arrive souvent dans la pratique qu'une dent présente une longueur qui convient parfai- tement dans certains cas, mais qui n'est pas suffisamment large, ou vice-versa. Or, une telle dent ne peut pas être fabriquée par coulée, attendu que le noyau ne comporte pas de pièce quel- conque qui le maintient, d'une façon immuable, suspendu dans la cavité formée dans la matière dans laquelle il est noyé, après que la couche de cire a été éliminée par, combustion ; il obéira donc à la force d'attraction de la terre et perdra la position centrale qu'il doit occuper et même, à certains endroits, sera dénudé et ressortira de la matière coulée.
En conséquence, il est impossible d'appliquer une couche de métal d'une épais- seur irrégulière qui puisse s'adapter à l'usure de la dent ar- tificielle .
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Il est de fait que si l'on avait recours au procédé électrolytique pour déposer la couche de métal, la où celle-ci est applicable, cette couche serait partout de marne épaisseur, aussi bien aux endroits de la dent qui ne sont pas soumis à l'u- sure qu'à ceux qui le sont fortement ; de plus, il se formerait des évidements de forme correspondante du côté opposé aux sail- lies taillées ên forme de biseau .
Dans le cas où, avec un revêtement métallique de ce genre, les saillies rentrantes qui pénètrent dans le noyau supprimeraient en partie l'inconvénient résultant de l'usure, l'attaque n'en serait que plus fréquente. Indépendamment de cela, les différentes dents ne pourraient être assemblées que par soudure .
Un autre inconvénient découle de la forme de la dent elle-même. Ni le noyau proposé, ni la dent métallique ache- , vée ne diffèrent, sous le rapport de la forme, des dents exis- tantes .
Si, notamment, avec une prothèse dentaire de cette nature, le cité visible de la dent doit, pour des raisons d'es- thétique, venir en contact avec la gencive du rebord alvéolaire, ladite surface de contact devra être limitée à ce qui est stric- tement nécessaire ou même ne former qu'une seule ligne de contact, car, même dans le cas où la surface de contact serait si hermé- tique que des restes d'aliments ne pourraient absolument pas pé- nétrer, il n'en restera pas moins que des jus d'aliments pour- ront toujouBs avoir accès, se putréfieront et provoqueront avec le temps une hypertrophie inévitable de la genoive, vu qu'un net- toyage automatique ou un nettoyage à la broisse à dents est im- possible ;
ceci peut 'être évité lorsque la surface existant entre le bord en contact avec la gencive et le bord intérieur de la surface de madtioation est lisse, et autorise par conséquent
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le nettoyage par la brosse à dents et s'oppose dans la plus large mesure possible au dépôt de restes de nourriture. En employant les dents artificielles existantes et les dents avec noyau ordinaire qui ont été déjà proposées, il est impossible de satisfaire aux exigences de l'esthétique, sans provoquer, au point de vue hygié- nique, l'inconvénient signalé, attendu que la surface qui vient en contact avec la gencive ne relie pas suivent une ligne droite le bord palatinal de la surface de mastication avec le bord al- véolaire et est au contraire plus ou moins retentive.
Enfin, les dents déjà recouvertes d'or ne pourraient être trouvées éco- nomiquement dans le commerce, ce qui empêche le dentiste de dis- poser d'un grand stock et fait que bien souvent il lui manque la forme de dent dont il a précisément besoin et cela d'autant plus que ladite dent ne peut être modifiée, soit en retranchant de la matière, soit en en ajoutant .
Les inconvénients énumerés ci-dessus semblent ex- pliquer suffisamment le motif pour lequel la dent que l'on décrit depuis 1925 n'a jamais pu s'implanter avec succès dans l'art den- ta ire .
La solution du problème ne peut donc être trouvée que dans le procédé tel qu'il est décrit dans le premier cas ; cependant, les difficultés d'ordre technique, que la dentiste a à vaincre et le résultat encore défectueux ( épaisseur irra- tionnelle de la couche de métal précieux et forme défectueuse au point de vue hygiénique) rendent cette solution impossible, car une dent ou noyau de la forme appropriée au but recherché n'existe pas dans le commerce, ce qui revient à dire qu'il faut façonner une dent artificielle ordinaire et que l'enrobage de cire doit toujours être effectué à la main pour chaque cas par- ticulier, .
Pour remédier à ces inconvénients, la présente invention offre un moyen auxiliaire, prêt à la coulée, établi
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industriellement, ce qui permet d'écarter toutes les difficultés d'ordre technique. La solidité et les propriétés hygiéniques du dentier inamovible sont améliorées, et la préparation de la prothè. se dentaire se trouvent considérablement facilitée, attendu que la confection mal commode de l'ébauche ou modèle, qui était in- dispensable pour la coulée est supprimée .
Conformément à l'invention, l'ébauche ou modèle de dent se ccmpose d'un noyau, de forme appropriée, établi en matière céramique ou autre matière réfrac taire ou aussi en un métal ca- pable de résister à la chaleur de la fusion, recouvert d'une cou- che de cire d'une épaisseur irrégulière, proportionnelle à l'usure attendue de la dent métallique future ; ledit noyau est pourvu de crampons de différentes formes. Lesdits crampons dont la pré- sence et la forme permettent de fabriquer industriellement l'é- bauche du fait qu'elles permettent d'enrober le noyau d'une cou- che de cire rationnelle dans un moule métallique, sont en outre utilisées pour le transfert automatique du noyau dans la prothèse car elles tiennent le noyau suspendu après que son enveloppe en cire a été éliminée par combustion.
Etant donné que la coulée doit être exécutée par le dentiste, ce dernier garde donc la possibilité de procéder à des modifications appropriées à chaque cas particulier, soit en enlevant ou en ajoutant de la cire, soit aussi en canbinant ensemble les diverses ébauches .
Afin d'éviter l'apprêtage, qu'il a fallu faire jusqu'à présent, d'une dent artificielle et rendre le pont plus hygiénique, il est fabriqué des noyaux de dehts suivant le but auquel ils sont destinés. Les noyaux de dents sont repré- sentés en coupe longitudinale sur le dessin .
Le noyau pour les dents du haut présente lorsqu'on le voit en coupe longitudinale, une forme triangulaire. Les protubérances ou inégalités manquent dans le cas de noyaux très
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bas et sont, dans le cas de noyaux plus hauts ou plus longs, prévues proportionnellement à ladite hauteur ou longueur tout en restant cependant aplaties par rapport aux dents artificielles.
Le bord palatinal est arrondi et se perd dans la surface palati- nale plate qui, suivant une ligne droite, se dirige vers le bord alvéolaire du côté jouoal. Vue en coupe longitudinale, ladite sur- faoe forme avec la surface de mastication un angle qui est égale- ment proportionnel à la hauteur du noyau et porte des crampons ancres dans le voisinage du bord palatinal .
Les noyaux pour les molaires du bas sont en princi- pe les mânes. La surface coté joue est toutefois plus courte et le bord alvéolaire vient plus près de la ligne médiane du noyau.
La surface linguale forme avec la surface de mastication un an- gle qui reste proportionnel à la hauteur de son noyau .
Le noyau de molaire destiné à un dentier amovible présente une surface de plus que les noyaux pour les molaires de pont. La dite surface se trouve en face de la surface de mastication et est recourbée ou incurvée suivant une forme con- cave, en facilitant ainsila pose ou montage sur la crête al- véolaire. Les crampons sont situés sur la surface palatinale ou linguale convexe qui forme avec la surface de mastication un angle de 90 environ .
Les crampons sont, pour tous les noyaux des dents, établies en un métal capable de résister à la chaleur de fusion, par exemple, en acier inoxydable. Contrairement à ce qui se produit avec les crampons 'de dents artificielles, les pré sents crampons ne contribuent pas à leur fixation à, ou, sur la base; mais ils servent à maintenir suspendu dans la cavité négative du moule le noyau de dent dans la position correcte pendant la coulée. de la cire et du métal. Subsidiairement, lesdits crampons sont employés pour la fixation de l'ébauche ou modèle et sont ( pondant le montage,/disposés de manière à ne pas gêner ce dernier.
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Pour pouvoir satisfaire aux premières exigences, ils doivent être de forme c orrespondante. Les crampons de tous les noyaux sont plus longs que ceux des dents artificielles. Leur nombre reste le même; toutefois l'un est plusépais que l'autre. L'extrémité libre du crampon mince est légèrement appointée, ce qui facilite son in- troduction dans le canal du moule métallique. Celle di crampon plus épais forme un plan incliné qui est dirigé vers la surface de mastication. Dèd que l'épaisseur naturelle du crampon est obte- nue, commence un nouveau plan incliné qui s'étend dans la di- rection opposée, et jusqu'à la moitié du crampon dans la direc- tion descendante et qui est limité par un épaulement abrupt du côté tourné vers le noyau .
Le plus gros crampon est toujours logé du m8me côté. L'espacement des crampons entre eux reste égal pour une même dimension des noyaux et des dents, de manière à empêcher l'opérateur de placer dans le moule un noyau trop grand ou trop petit pour une ébauche déterminée .
Les noyaux sont généralement plus petits que les dents artificielles et leur surface de mastication est égale à celle d'uhe dent normale lisée par la mastication .
L'invention est représentée aux dessins annexés à titre d'exemple et scgématiquement :
Figure 1 est une coupe transversale d'une moule de coulée métallique fermé, démontable, contenant dans la position requise pour l'enrobement au moyen de cire, un noyau destiné au pont supérieur coupé dans le sens longitudinal de sa hauteur et fendant son crampon .
Figure 2 est une coupe longitudinale d'une tige quadrangulaire ou carrée pourvue de deux chevilles et employée pour repousser simultanément les crampons des noyaux, en as- aurant ainsi un dégagement simultané desnoyaux de dents reoou-
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verts de cire .
Figure 3 montre une petite plaque de métal employée pour vérifier la position du noyau de dent et susceptible aussi de servir pout enlever et empiler les ébauches .
Figure 4 montre l'ébauche $'une molaire destiné e au pont supérieur et reposant sur la crête alvéolaire du maxi- laire, coupée par le crampon et la hauteur du noyau, le modèle ou ébauche étant fixé par un bourrelet de moldine .
Figure 5 montre une coupe analogue prise suivant la longueur et la hauteur de l'ébauche d'une molaire pour pro- thèses de ponts inférieurs .
Figure 6 est une vue correspondante d'une molaire destinée à une pièce ou dentier amovible .
Figure 6a montre en coupe transver sale une ébauche ou modèle d'une dent antérieure ( canine ou incisive) .
Figure 7 montre la même coupe du noyau de dent maintenu, suspendu dans la position voulue, au moyen de ses crampons par la masse dans laquelle il est noyé .
Figure 8 représente une ébauche de dent fixée sur un dispositif permettant de la présenter au commerce.
Figures 9 à 11 montrent des détails de ce dispositif .
Afin de transformer le noyau convenablement pré- paré .en une ébauche ou modèle prêt pour l'usage, le fabricant se sert de moules de coulée métalliques démontables, capables de maintenir le noyau suspendu dans une cavité sans matière in- termédiaire, moule dont les caractéristiques principales sont représentées à la figure 1 et qui permet de bloquer le noyau automatiquement. Un moule donné correspond non seulement à une certaine forme de dents , mais également à une dimension déterminée de noyaux qui est désignée par le même numéro.
Pour éviter la confusion dans les pièces appartenant au même
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moule, celles-ci sont marquées en conséquence .
Pour permettre d'enrober ou revêtir simultanément de cire tout une série de dents, il est fait usage d'un moule contenant plusieurs cavités qui communiquent les unes avec les autres au moyen d'un canal. Ledit canal est disposé de telle sorte qu'il se divise dans le sens de sa longueur dans l'opé- ration de démontage, de manière à permettre de retirer ultérieu- rament sans difficulté la cire durcie qui y est contenue .
La première eavité est reliée extérieurement à une ouverture en forme d'entonnoir 4, tandis que la dernière commu- nique avec un canal ascendant pour l'échappement de l'air.
Afin de maintenir fermement suspendu dans une po- sition correcte le noyau de dent a lorsqu'un coule la cire dans la cavité du moule formée de deux parties 1, 2, ses crampons b sont introduits dans deux canaux 5 de la partie de moule 2 et sont maintenus dans lesdits canaux. Dans un de ces canaux 5 correspondant au crampon épais débouche, perpendiculairement à celui-ci, un troisième, canal dans lequel coulisse un pivot de serrage 6 qui est soumis à l'influence d'un ressort 7, le- quel tend à pres set le pivot 6 contre le crampon du noyau b
Le ressort 7 pénètre dans l'encoche prévue dans l'extrémité extérieure du pivot 6, afin d'empêcher celui-ci de tourner.
L'extrémité opposée de ce pivot de serrage a la forme d'un ciaeau et ne pénètre dans le eanal du crampon épais que de la quantité voulue pour que l'extrémité libre du pivot, lorsqu'on règle le noyau a, glisse toujours par dessous la par- tie inférieure extrême du pivot 6 et agisse comme un plan incli- né, de manière à pouvoir soulever le pivot malgré la pression que le ressort exerce sur lui .
. Le diamètre transversal de la partie 2 du moule métallique est calculé de manière que les crampons des noyaux
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reposant sur son côté intérieur font saillie du côte opposé.
L'introduction des crampons dans les canaux prévus à cet effet commencera toujours du cote intérieur de la partie 2 du moule.
L'extrémité pointue des crampons fac ilite leur introduction, Les noyaux des dents sont pressés contre la paroi métallique.
Le crampon mince engagé dans son canal empêche le noyau de tour- ner autour de l'axe du crampon épais pendant la coulée de la c ire ou du métal.
Le crampon épais b est pourvu de deux surfaces cunéiformes se suivant et montant dans une direction opposée, glisse sous l'extrémité en forme de ciseau du pivot de serrage 6 et repousse celui-ci par une des surfaces cunéiformes, jusqu'à ce qu'il s'engage brusquement dans un évidement prévu sur l'au- tre surface cunéiforme et empêche le crampon de noyau de se dé- placer automatiquement, la distance séparant la surface palati- nale du noyau par rapport à la paroi du moule se trouvant en méme temps déterminée .
Pour permettre de contrôler la position des noyaux, une petite plaqued'acier (flg.3) est introduite entre la surfa- . ce plat e du noyau et la paroi métallique correspondante. Dans le but d'assurer l'avancement dacile de la petite plaque, le bord antérieur est légèrement affûté du côté faisant face au noyau. Il est prévu pour le passage des crampons des évidements corrspondants 8 qui peuvent être graduellement élargis vers l'extérieur. Après une dernière pression des noyaux contre elle, la petite plaque métallique est enlevée .
Les surfaces internes du moule métallique sont lubrifiées après quoi il est assanblé et fermé. Dans ce but, la partie 2 du moule est reliée au moule 1 au moyen de cro- chets 9. A travers le canal d'entrée en forme d'entonnoir, on coule maintenant dans le moule qui a été préalablement chquffé et graissé, un mélange de cire liquide de couleur sombre, la-
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quelle devient très dure après solidification. Lorsque la cire est solidifiée, on ouvre le moule et on retire la partie 1, par ce moyen, la cire qui se trouve dans le canal d'introduction et d'ascension se rompt exactement sur l'ébauche, attendu que c'est à cet endroit queleesdits canaux sont les plus étroits.
La cire solidifiée dans le canal de communication est enlevée doucement de l'ébauche à l'aide d'un fin grattoir .
Les chevilles légèrement pointues d'une tige métal- lique carrée, fig. 2, sont maintenant introduites dans deux ca- nau@ correspondants à leur forme. Lesdits canaux sont situés dans la partie 2 du moule de coulée parallèlement aux canaux pour les crampons des noyaux et à leur hauteur. Toutefois, ils ne sont ouverts que vers le côté extérieur et sont disposés en- tre les canaux des crampons des dents différentes. Une prssion uniforme est transmise par l'aide de cette tige à toutes les extrémités des crampons qui font saillies, en sorte que les ébauches qui sont maintenant terminées se trouvent refoulées suffisamment pour permettre l'introduction entre elles et la paroi métallique d'une petite plaque de métal représentée à la figure 3.
Cette petite plaque de métal permet de retirer simultanément de la partie 1 du moule toutes les ébauches qui peuvent alors être placées, par leurs dos, dans les évidements correspondants de la partie 1 du moule .
Une plaquemétallique à double face est pourvue de rous se fa isant face et correspondants à l'épaisseur et à l'écartement des crampons de dents et dans lesquels ces derniers peuvent être introduits. Une plaque métallique mobile de plus petites dimensions, soumise à l'influence d'un ressort ou a une traction ou pression élastique, est alors poussée du côté par le premier plan incliné du crampon pour glisser alors dans son encoche et s'opposer ainsi à une chute intempestive de l'ébauche. Plusieurs ébauches appartenant au marne jeu ou
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séria de dents sont placées sur la même petite plaque métallique.
Le dispositif de serrage agit en même temps sur toutes les ébau- ches, tout en permettant à celles-ci d'être retirées individuel- lement .
L'ébauche de dent coulée ainsi terminée est main- tenant à la disposition du dentiste, prête à être utilisée et oonvenablement empaquetée. Le travail du dentiste se limite main- tenant au choix des ébauches de dents appropriées qu'il plac e sur dela moldine au lieu de la cireen ar tic ulation .
Dans le cas où on voudrait remplacer plusieurs dents les unes à cote des autres, le dentiste n'a qu' à relier les diverses ébauches les unes aux autres au moyen du couteau à cire, chauffé. Lorsque le dentiste désire réduire ou renfor- cer l'une ou l'autre des protubérances, il peut alors facile- ment enlever ou ajouter un,peu de cire .
L'ébauche coulée comme décrit est destinée à être utilisée pour des dents de ponts supérieurs. Le même principe s'applique aussi bien aux autres dents de pont que pour la préparation de l'ébauche coulée pour des travaux de prothèse amovibles .
La présente invention crée une ébauche de dent coulée qui est fabriquée industriellement et qui est mise à la disposition du dentiste, prête à être utilisée. Ladite ébauche renferme déjà intérieurement un noyau qui convient au but proposé et qui, au moyen de ses crampons convenablement appliqués et convenablement conformés, peut être automatiquement transféré par le dentiste dans une dent en métal coulé .
Il est bien entendu que l'ébauche ou le modèle décrit ci-dessuss peut être fabriqué sous différentes formes pour qu'il puisseservir aussi bien pour les molaires que pour les dents antérieures ( canine ou incisive).
Toutes les difficultés techniques que le dentiste
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avait à vaincre jusqu' à présent pour obtenir le même résultat se trouvent en conséquence suppr imées. La fabrication de la prothèse dentaire se trouve Être considérablement facilitée, attendu que la préparation de l'ébauche de coulée est supprimée.
La forme du noyau contribue à la solidité et au perfectionnement du dentier, étant donné que l'épaisseur de la couche de métal est appropriée à l'usure irrégulière de la dent et que les ponts peuvent êtré établis de manière à pouvoir satisfaire aux exigen- ces de l'hygiène. En outre,la possibilité de satisfaire tout cas particulier est sauvegardée, car une modification ou une combinaison peut être facilement effectuée, soit en enlevant, soit en ajoutant un peu de cire .
Les avantages mentionnés en dernier lieu sont per- dus avec la dent artificielle connue contenant un noyau, car son épaisseur est partout la même, sa forme ne répond pas aux exigences de l'hygiène pour des molaires de pont ; de plus, il est impsssible d'effectuer une modification ou changement, de même qu'une liaison ou combinaison avec ces dents .
Comme on l'a vu ci-dessus, les ébauches ou modèles de dents préparés d'après le procédé de la présente invention doivent notamment servir à dispenser le dehtist e de les confec- tionner lui-même et de lui rendre possible, par simple choix de trouver rapidement le modèle ou l'ébauche qui lui faut pour chaque cas qui peut se présentée* .
Afin de rendre commercialement la présentation de ces modèles de dents le plus pratiquement possible on se sert d'un petit disppsitif comme décrit ci-après'.
Ce dispositif qui est représenté en détail dans les figures 8 à 11 comporte une plaque métallique recourbée et conformée de manière que ces deux ailes 10 et 11 soient paral- lèles l'une par rapport à l'autre. Ils sont percés des trous 12,
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12' destinés à recevoir les crampons ou pivots b des noyaux en- robés de cire. L'aile porte près de ses c oins des oreilles qui sont recourbées jusqu'au bord de l'aile 11 mais dépasse celui- ci et porte des entailles parallèles qui longent ce bord. Les coins opposés sont découpés et recourbés de façon qu'ils for- ment des crochets qui avancent autant que les oreilles de façon qu'ils constituent avec ces derniers quatre pieds ce qui permet d'avoir toujours un vide entre le dispositif et son support.
Dans ce vide avance une petite plaquette en métal 13 dont les extrémités découpées en forme de marche sont guidées et retenues par les entailles 14 des deux oreilles. Cette plaquette est constamment soumise à une traction exercéepar un anneau en caoutchouc ou autres matières ou par un ressort 15 fixée d'une part, au crochet, et d'autre part dans l'entaille 17 de la plaquette et tend, de de fait, d'avancer sur les trous 12 destinés au passage des crampons et pratiqués dans l'aile 11.
Cette plaquette n'arrive qu'à couvrir partiellement les grands trous 12 car ses extrémités butent en ce moment contre le fond de l'entaille 14. L'extrémité libre de l'aile 11 est recour- bée sur l'aile 10 dans le but de sauvegarder le parallélisme des deux ailes tendues .
Pour fixer les ébauches sur le dispositif sus-men- tionné, on fait passer leurs crampons b à travers les trous de l'aile'10 pour les engager dans les trous de l'aile 11, mais comme le grand trou est en partie obstrué par la plaquette mobile
13, c ell e-ci se dé pla ce sous l'effet de la poussée en glissant sur la partie de l'encoche inclinée, se trouvant à l'extrémité du grand cr ampon .
Pour enlever l'ébauche, on libère le crampon en poussant contre l'extrémité de la plaquette ; puis, avec un doigt, on faitpression sur lesextrémités des crampons ; le
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modèle se lève, on lâche la plaquette qui reprend aussitôt sa place primitive en empêchant ainsi au modèle de reprendre sa position de départ .
De cette manière, il est extrêmement facile et com- mode d'enlever un modèle ou ébauche, de le remettre à sa place s' il ne convient pas et de choisir un autre, etc.. Le but de faciliter au dentiste le choix de ses modèles ou ébauches de dents est donc par ce dispositif entièrement atteint .
REVENDICATIONS
1- Ebauche pour couler des dents artificielles en métal précieux, caractérisée par ce fait que l'ébauche se com- pose d'une couche de cire, dont l'épaisseur est calculée pro- portionnellement à l'usure irrégulière attendue de la dent en métal, et qui enveloppe un noyau en matière céramique, métal- lique ou autre matière supportant la chaleur de la coulée, con- venablement conformé ; dans ce noyau sont fixés des crampons métalliques résistant à la chaleur de fusion de l'or ;
crampons dont la présence et la forme permettent la fabrication indus- triell e de l'ébauche, en coulant de la cire tout autour du noyau dans un moule métallique qui peut toujours resservir et qui, de plus, assure la conversion automatique en prothèse dentaire, attendu que ces crampons maintiennent librement, dans la position correcte, durant la coulée du métal, le noyau dans la cavité entourée de la matière dans laquelle il est coulé .