CH701436A2 - Prothese dentaire fixe. - Google Patents
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Abstract
La prothèse dentaire fixe comporte au moins une dent artificielle (3) et des moyens de solidariser celle-ci avec au moins une dent pilier naturelle (1 et/ou 2) de la bouche, caractérisé en ce que lesdits moyens sont constitués d’au moins une barre de rétention (4) jouant le rôle d’attelle parodontale dont une partie au moins est libre et en ce que la position relative qu’occupe(nt) la (les) dent(s) artificielle(s) (3) par rapport à l’attelle (4) sur laquelle elle(s) est (sont) fixée(s) est choisie de manière que au moins une portion libre de l’attelle puisse occuper dans la (les) dent(s) pilier naturelle(s) une position intra-dentaire; lorsque la prothèse est subséquemment placée dans au moins un logement formant cavité occluso-proximale, logement par ailleurs prévu à cet effet dans au moins une dite dent pilier naturelle (1 et/ou 2).
Description
Domaine technique
[0001] La présente invention concerne une prothèse dentaire fixe.
Technique antérieure
[0002] Il existe en médecine dentaire de nombreuses techniques pour remplacer des dents manquantes, dans le but de conserver une arcade dentaire fonctionnelle et esthétique. Quand il reste des dents sur l’arcade, celles-ci constituent des piliers sur lesquels il est possible de prendre appui pour retenir et stabiliser la prothèse. On parle de prothèse fixe lorsque la prothèse n’est pas destinée à pouvoir être retirée et remise en bouche par le patient lui-même.
[0003] Les prothèses fixes sont celles qui ressembleront le plus à l’état naturel. Ce sont aussi les solutions les plus onéreuses car elles demandent un grand temps de préparation en bouche par un dentiste qualifié ayant une formation spécifique. Ces solutions donnent aussi lieu à des frais de laboratoire importants. Pour réaliser une prothèse fixe entre des piliers naturels, ou une extension en porte-à-faux prenant appui sur des piliers, il est nécessaire de préparer les piliers pour y fixer un ancrage. Une variante d’ancrage consiste à fabriquer une couronne pour chacun des piliers, une autre variante consiste à mettre en place des «in/onlays» dans les piliers, une troisième variant consiste à coller une applique en position généralement linguale sur les piliers, par ex. «pont Maryland».
[0004] Lorsque les piliers sont apprêtés, selon l’une des variantes mentionnées, on peut soit réaliser d’un seul tenant et par coulage l’armature des ancrages et la partie métallique de l’élément prothétique qui supportera la ou les dents remplacées, soit réaliser individuellement plusieurs parties séparées, qui sont ensuite soudées entre elles.
[0005] Dans un cas comme dans l’autre, coulage entier ou soudure, il est nécessaire que les axes d’insertion relatifs à chacun des piliers préparés soient compatibles, ce qui est très astreignant et représente une grande difficulté, nécessitant beaucoup d’expérience et de pratique pour être maîtrisée. De plus, lorsque cette opération est réalisée, que ce soit par coulage ou par soudure, il est exclu de songer à plier ou déformer l’armature de la prothèse. Si d’aventure les axes d’insertion ne sont pas ce qu’ils devraient être, notamment si l’armature ne peut pas s’insérer à fond et simultanément sur les piliers, on ne peut au mieux que meuler les piliers ou couper l’armature pour la souder à nouveau dans une position meilleure. L’impossibilité de couder, courber ou gauchir l’armature, respectivement la prothèse, est très pénalisante et c’est en partie en vue de remédier à cet aspect que la présente invention a vu le jour.
[0006] Les axes des piliers peuvent aussi être tout simplement incompatibles, car trop divergents. On retient alors une réalisation en deux éléments, qui ne seront pas soudés, mais solidarisés par l’intermédiaire d’une glissière. Dans cette hypothèse, non seulement le dentiste doit être formé et exercé, mais il en va de même pour le prothésiste en laboratoire pour qui cette opération reste toujours un défi. La solution des prothèses fixes est en soi onéreuse, mais elle recèle de plus le potentiel d’une sérieuse aggravation du coût en cours de réalisation.
[0007] Les variantes de l’état de la technique brièvement rappelées ci-dessus ont, à des degrés plus ou moins prononcés, un inconvénient majeur qui est leur coût. En effet, elles consomment toutes un temps de réalisation considérable, que doit consacrer le dentiste, le prothésiste, et le plus souvent tous les deux. On y pense moins, mais il faut aussi tenir compte du fait que le patient consacre lui aussi beaucoup de temps à son traitement et que cela a un coût. Enfin, lorsque des couronnes doivent être réalisées sur des dents saines afin de pouvoir y fixer une prothèse, la mutilation lourde de dents en bon état reste objectivement un gâchis.
But de l’invention
[0008] Le but de la présente invention est de proposer une famille de prothèses dont les caractéristiques permettent trois choses, sans perte de performance par rapport à l’état de la technique. En premier lieu, une réduction substantielle du coût de réalisation. En second lieu, une facilité et une sécurité de réalisation meilleures grâce à un moindre degré de sophistication ou de technicité. Et en troisième lieu, une réversibilité améliorée.
[0009] Dans ce but, la présente invention concerne une prothèse dentaire fixe comportant au moins une dent artificielle et des moyens de solidariser celle-ci avec au moins une dent naturelle de la bouche, caractérisé en ce que lesdits moyens sont constitués d’au moins une barre de rétention jouant le rôle d’attelle parodontale dont une partie au moins est libre et en ce que la position relative qu’occupe(nt) la (les) dent(s) artificielle(s) par rapport à l’attelle sur laquelle elle(s) est (sont) fixée(s) est choisie de manière que au moins une portion libre de l’attelle puisse occuper dans la (les) dent(s) naturelle(s) une position intra-dentaire; lorsque la prothèse est subséquemment placée dans au moins un logement formant cavité occluso-proximale, logement par ailleurs prévu à cet effet dans au moins une dite dent naturelle.
Description de l’invention
[0010] La description qui suit se réfère au dessin dans lequel:
<tb>la fig. 1<sep>est une vue en perspective de la dentition d’une mâchoire inférieure comportant une dent manquante;
<tb>la fig. 2<sep>présente une vue en perspective éclatée des éléments de la prothèse selon l’invention, en l’occurrence avec une dent artificielle intercalée;
<tb>la fig. 3<sep>présente une vue en perspective de la prothèse selon l’invention, en l’occurrence avec une dent artificielle intercalée;
<tb>la fig. 4<sep>présente une vue en perspective de la prothèse selon l’invention, en situation avec une dent artificielle intercalée;
<tb>la fig. 5<sep>illustre en perspective la prothèse selon l’invention munie d’un guide de transfert.
<tb>la fig. 6<sep>illustre en perspective la prothèse selon l’invention munie d’un guide de transfert, en position dans la bouche, prête à être scellée.
<tb>la fig. 7<sep>présente, vue de dessus, la prothèse selon l’invention, en l’occurrence avec une dent artificielle en extension;
<tb>la fig. 8<sep>illustre en quatre planches la forme de la barre de rétention de la prothèse selon l’invention, la planche 8a montrant en perspective quelques variantes de formes, la planche 8b montrant uniquement diverses variantes selon leur section, la planche 8c illustrant en perspective la barre de rétention de la prothèse selon l’invention munie de cavités ou de protubérances et finalement la planche 8d illustrant la dite barre de rétention assortie d’éléments rapportés.
[0011] La fig. 1 n’est présentée ici que pour situer mieux à quoi s’applique une première variante de la prothèse selon l’invention.
[0012] Sur la fig. 2, on peut observer deux dents naturelles 1 et 2 qui servent de piliers, ainsi qu’une dent artificielle 3 et une barre de rétention 4. La dent artificielle ici représentée correspond à une dent préfabriquée comportant un évidemment qui permet la collaboration avec la barre de rétention 4.
[0013] Sur la fig. 3, on retrouve les mêmes repères que sur la fig. 2, avec cette différence que la dent artificielle 3 est ici montrée solidaire de la barre de rétention 4, de sorte que l’on ne peut plus distinguer sur la figure si une dent artificielle préfabriquée, ou au contraire une dent artificielle construite a en l’espèce été utilisée. Cette troisième figure permet de mettre en lumière la caractéristique principale de l’invention, à savoir que la position relative de la dent artificielle 3 par rapport à la barre de rétention 4, qui constitue l’armature de la prothèse, est choisie spécifiquement pour permettre un ancrage intra-dentaire de la prothèse dans les deux piliers 1 et 2. La barre de rétention 4 possède ici deux parties libres, d’un côté et de l’autre de la dent artificielle 3 dont elle est solidaire.
[0014] On observe aussi sur les fig. 2et 3 que les piliers 1 et 2 ont été apprêtés de manière très élémentaire puisque l’on a simplement pratiqué deux cavités 5 et 6 occluso-proximales, ce qui représente l’exercice le plus simple que peut apprendre un étudiant en médecine dentaire. On relève au passage que les cavités sont pratiquées à un endroit de la dent qui est souvent déjà endommagé, par la présence d’une obturation. On a ainsi souvent l’occasion de ne pas toucher aux parties les plus saines des dents piliers.
[0015] En observant la barre de rétention 4, réalisée dans un métal de qualité dentaire permettant une implantation à demeure, on se rend compte que la qualité de la fixation de la dent artificielle 3, de même que la qualité de la fixation entre la barre de rétention 4 et l’intérieur des cavités 5 et 6 va dépendre de l’accroche offerte par la barre 4. On perçoit aussi qu’il y a une forme de barre à disqualifier, à savoir la forme cylindrique à surface lisse, qui offre la moins bonne accroche imaginable. A l’exclusion de la forme cylindrique à surface lisse, toutes les formes sont envisageables, y compris celle d’une barre cylindrique dont la surface aura été rendue grossière ou irrégulière, par abrasion par exemple. La fig. 8 ci-après offre un éventail de formes possibles pour la barre de rétention 4.
[0016] Sur la fig. 7, on retrouve une première dent pilier 1 avec sa cavité 5, ainsi qu’une deuxième dent pilier 7 dont la cavité 8 traverse la dent de part en part. S’agissant sur cette figure d’une prothèse en extension, la barre de rétention 4 n’a qu’une seule partie libre située d’un seul côté de la dent artificielle 3.
[0017] La fig. 8, permet d’appréhender l’extrême variété qui est offerte dans le choix de la forme de la barre de rétention de la prothèse selon l’invention. Toutes ces propositions poursuivent le même but à savoir augmenter l’accroche de la barre vis-à-vis de la dent (ou des dents) artificielles qu’elle doit porter ainsi que vis à vis des cavités des dents piliers avec lesquelles elle sera solidarisée.
[0018] On note qu’il faut souvent couder, courber ou gauchir la barre de rétention et, grâce aux éléments de l’invention, rien ne limite la faculté de donner à la barre de rétention sa forme idéale en fonction des besoins de chaque cas.
[0019] Sur le plan de la réalisation concrète de la prothèse, on pourra parfaitement choisir des dents artificielles 3 préfabriquées telles qu’il en existe un large éventail sur le marché. On pourra aussi toujours réaliser entièrement une dent artificielle en laboratoire comme cela se pratique usuellement, ce qui offrira davantage de possibilités d’assortir la dent artificielle au reste de la dentition, mais élèvera aussi le coût de réalisation.
[0020] La réalisation de la prothèse selon l’invention nécessite bien sûr, en amont comme en aval, que le médecin dentiste exécute les gestes nécessaires, qui s’inscrivent dans la suite logique décrite ci-dessous.
[0021] Pour commencer, le dentiste a le choix entre deux approches lors que la phase en amont. Soit le dentiste commence, au moyen de ses instruments bien connus à réaliser les cavités 5 et 6, puis il prend une empreinte. Soit le dentiste commence par prendre une empreinte, auquel cas les cavités sont pratiquées en laboratoire dans le modèle issu de l’empreinte (ces cavités seront dans ce cas répliquées en bouche plus tard par le dentiste d’après le modèle).
[0022] Dans les deux approches ci-dessus, l’empreinte peut être réalisée à l’aide d’une empreinte alginate, dont le coût est insignifiant. A ce stade déjà la réalisation de la prothèse selon l’invention permet une économie nette par rapport à l’art antérieur qui nécessite des empreintes silicone, ou polyéther, ou hydro-colloïdes, etc., dont le prix est beaucoup plus élevé, tant en ce qui concerne les fournitures en matériaux que le temps de la prise.
[0023] Dans les deux approches mentionnées plus haut la suite des opérations se déroule alors en laboratoire, où le technicien crée ou assemble la ou les dents artificielles 3 et les fixe sur la barre de rétention 4.
[0024] Les dents préfabriquées que l’on trouve dans le commerce, souvent utilisées pour la confection de prothèses totales, sont en général en résine ou en une combinaison de résine avec d’autres composants tels que composites ou porcelaine. Si le choix se porte, notamment pour réduire le coût autant que faire se peut sur des dents préfabriquées telles que décrites ci-dessus, les dents préfabriquées sont fixées sur la barre de rétention par collage au moyen de résine. Si le choix se porte sur des dents fabriquées entièrement en laboratoire selon la technique standard, les dents sont alors construites directement sur/autour (de) la barre de rétention. Enfin, si le choix se porte sur des dents céramo-métalliques traditionnelles, la technique reste la même, mais le coût s’élève, sans pour autant se rapprocher de celui des prothèses de l’art antérieur impliquant des couronnes.
[0025] Revenant au déroulement logique des opérations, le technicien se trouve face à un modèle comportant les cavités 5 et 6 (quelle que soit celle des deux approches citées plus haut qui a été adoptée) et va positionner et fixer les dents artificielles 3 sur la barre de rétention 4 de manière d’une part que la surface supérieure de la dent soit là où elle doit absolument être selon tous les canons de l’art dentaire et d’autre part de manière que les portions libres de la barre 4 occupent une position centrée dans les cavités 5 et 6, sans en toucher aucune des parois des dites cavités, et finalement à une hauteur relative qui permette une accumulation de matière suffisante entre le sommet de la barre et la surface supérieure des dents naturelles, pour que le scellement soit efficace et résistant. Durant ce processus, tant le dentiste que le technicien ont tout loisir de donner à la barre de rétention la forme exacte qu’ils souhaitent.
[0026] De cette manière, une fois la prothèse en place, les parties libres de la barre pourront être entièrement en position intra-dentaire, et c’est exactement le propre de la prothèse selon l’invention.
[0027] Pour terminer son travail, le technicien dépose sur les parties métalliques un enduit opaque, par exemple un vernis ou une laque pigmentée, destiné à camoufler leur présence et éviter qu’on puisse les voir en transparence.
[0028] Reprenant encore une fois le cours logique des choses, le dentiste reçoit la prothèse terminée que lui remet le technicien, et procède si nécessaire aux ajustages éventuels, puis noie les parties libres de la prothèse alors mise en position dans une masse compacte de verre ionomère et/ou de composites (obturation blanche) et laisse le durcissement s’accomplir. Il contrôle et ajuste l’occlusion selon les techniques habituelles pour terminer son travail.
[0029] Le positionnement adéquat de la prothèse avant scellement définitif n’est pas l’exercice le plus aisé, de sorte qu’un aménagement supplémentaire est prévu pour rendre cette opération plus facile et donc plus rapide et plus sure.
[0030] En regard de la fig. 5, on observe que la dent artificielle 3 de la prothèse est munie d’un guide de transfert 9. Ce guide de transfert est destiné à rendre plus sure et plus aisée la mise en place de la prothèse en vue de son scellement. Le guide de transfert est réalisé par le technicien en laboratoire d’après le modèle de la dentition du patient. Le technicien peut utiliser de la résine de laboratoire, ou du composite, pour réaliser le guide de transfert. Le guide et la prothèse sont solidarisés provisoirement, au moyen de cire collante par exemple, cela de manière à pouvoir retirer le guide de transfert une fois le scellement sécurisé.
[0031] Le guide de transfert comprend préférablement deux ailes ou extensions latérales 10 et 11, qui sont adaptées à la forme des dents piliers naturelles 1 et 2 de sorte qu’elles vont épouser exactement les dites dents naturelles en assurant un positionnement parfait de la prothèse par rapport à la dentition et aux cavités. Le guide de transfert lui-même et en particulier ses ailes sont en réalité des empreintes traditionnelles partielles.
[0032] Le dentiste poursuit son travail en vérifiant que la prothèse équipée de son guide de transfert, et positionnée parfaitement grâce à lui, est comme il le souhaite. Puis il retire la prothèse et introduit dans le fond des cavités une masse, verre ionomère et/ou composites, jusqu’à une hauteur qui permettra aux parties libres de la barre de rétention, lorsque pressée en position exacte grâce au guide de transfert, de s’enfoncer grosso modo jusqu’à mi-hauteur de sa section. Après durcissement de cette première masse, le guide de transfert est désolidarisé et retiré des dents et le dentiste finit de combler les cavités en une ou plusieurs couches. Il termine enfin son travail en optimisant l’occlusion.
[0033] Comme on l’a exposé plus haut lors de la présentation du but de l’invention, celle-ci vise à obtenir trois sortes d’avantages, qu’on détaille ci-dessous en les commentant.
[0034] La réduction substantielle du coût de réalisation est certes le but économique de l’invention, mais il découle de la facilité et la sécurité de réalisation meilleures grâce à un moindre degré de sophistication ou de technicité.
[0035] Qu’il s’agisse de la prise d’une empreinte alginate, du fraisage de cavités occluso-proximales, de la réalisation de la prothèse elle-même par le technicien de laboratoire, puis de sa mise en place, surtout guidée par les appendices préconisés, il n’y a, dans la suite des tâches du dentiste et du technicien, aucune opération qui ne relève pas des capacités élémentaires du métier de chacun. En particulier, le technicien ne travaille pas du tout à l’échelle micrométrique qui est usuellement son quotidien, mais au contraire avec un niveau de tolérance incomparablement plus facile à respecter, d’où une vitesse d’exécution multipliée.
[0036] Afin de donner une illustration parlante du gain économique apporté par la prothèse selon l’invention, on va comparer ci-dessous une réalisation traditionnelle avec son pendant selon l’invention. Il s’agit donc de la réalisation d’une prothèse traditionnelle pour une dent intercalée mettant en jeu deux couronnes sur les piliers, avec armature coulée à base or. De l’autre côté on lui oppose une prothèse selon l’invention, aux performances équivalentes, avec dent artificielle préfabriquée.
[0037] Dans la variante traditionnelle, le temps de travail effectif total du dentiste, patient dans le fauteuil, peut être estimé en moyenne à quatre heures. Dans cette variante, la facture du technicien se compose de son temps de travail soit 8 heures en moyenne et du coût des fournitures qui représente, aussi exprimée en heures de technicien, environ 5 heures et demie. Le coût de la variante traditionnelle est ainsi l’addition de quatre heures de dentiste et de 13 heures trente de technicien.
[0038] Avec la prothèse selon l’invention, le temps de dentiste est de une heure trente (45 minutes lors de la prise d’empreinte et de la réalisation des cavités, et 45 minutes lors de la pose définitive). Le temps de technicien, fourniture comprises également, est de trois heures.
[0039] Grâce à la prothèse selon l’invention, le coût lié au travail du dentiste est divisé par un facteur égal ou supérieur à 2, alors que le coût du travail du technicien est divisé par un facteur égal ou supérieur à 4. Dans ces conditions, la réduction substantielle du coût de réalisation n’est vraiment pas un qualificatif usurpé.
[0040] Enfin, on a aussi annoncé une réversibilité améliorée, qui peut être illustrée à nouveau par la comparaison des variantes traditionnelle et selon l’invention telle que toutes deux décrites quelques lignes plus haut. On suppose que, suite à un accident par exemple, la dent artificielle doit être retirée et remplacée. Selon la variante traditionnelle, il sera possible de scier l’armature de la prothèse afin de désolidariser l’armature des couronnes couvrant les piliers. Comme il est évidemment exclu de souder quoi que ce soit dans la bouche du patient, les deux couronnes ne sont pas réutilisables et elles doivent être détruites (sciées) pour être retirées. L’entier de tout le traitement doit être recommencé.
[0041] Avec la prothèse selon l’invention il suffit au dentiste d’éliminer avec sa fraise la masse de verre ionomère et/ou de composite jusqu’à déloger la barre de rétention, ou, plus radicalement de fraiser aussi la barre de rétention. Dans un cas comme dans l’autre la prothèse est éliminée en quelques minutes. Le dentiste ne devra en aucun cas attaquer le corps des dents naturelles et mettra simplement au propre des deux cavités qui seront alors prêtes à accueillir une nouvelle prothèse selon l’invention. L’amélioration de la réversibilité s’exprime ainsi de deux façons, en premier lieu par la simplicité élémentaire de l’opération consistant à retirer la prothèse et en second lieu par le fait que, comme on l’a déjà indiqué, le coût de remplacement de la prothèse sera moindre dans la même mesure au moins que l’était celui de sa première réalisation. L’amélioration de réversibilité est ainsi autant technique qu’économique.
[0042] Pour les patients qui disposent de toute façon des moyens financiers nécessaires pour envisager une prothèse fixe, le bénéfice de la prothèse selon l’invention s’exprimera par une économie notable.
[0043] De surcroît, une partie significative des patients qui ne pouvaient envisager, faute des moyens financiers nécessaires, une prothèse fixe, auront accès à ce qui leur était jusqu’ici interdit. Ce qui vaut pour les patients vaut aussi mutatis mutandis pour leur assureur.
[0044] D’autre part, il est très probable que la solution de la prothèse pourra être librement privilégiée par rapport à d’autres options, en particulier lorsqu’il s’agit de rebâtir une dent manquante intercalée par la pose d’un implant et d’une couronne, ou quand une dent très délabrée exige un traitement de racine puis un faux moignon et une couronne pour être sauvée, pour ne citer que deux exemples.
Claims (3)
1. Prothèse dentaire fixe comportant au moins une dent artificielle et des moyens de solidariser celle-ci avec au moins une dent pilier naturelle de la bouche, caractérisé en ce que lesdits moyens sont constitués d’au moins une barre de rétention jouant le rôle d’attelle parodontale dont une partie au moins est libre et en ce que la position relative qu’occupe(nt) la (les) dent(s) artificielle(s) par rapport à l’attelle sur laquelle elle(s) est (sont) fixée(s) est choisie de manière que au moins une portion libre de l’attelle puisse occuper dans la (les) dent(s) pilier naturelle(s) une position intra-dentaire; lorsque la prothèse est subséquemment placée dans au moins un logement formant cavité occluso-proximale, logement par ailleurs prévu à cet effet dans au moins une dite dent pilier naturelle.
2. Prothèse selon la revendication 1, caractérisée en ce que la prothèse est munie d’un guide de transfert fixé en solidarité temporaire sur au moins une dent artificielle, ledit guide de transfert étant façonné d’après une empreinte d’au moins une dent pilier de sorte que, une fois appliqué en appui sur ledit pilier par l’intermédiaire du guide de transfert, la prothèse soit dans la position exacte dans laquelle elle doit être solidarisée à demeure.
3. Prothèse selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la barre de rétention 4, supposée initialement rectiligne, peut être coudée, courbée ou gauchie à souhait et sans conséquence dommageable pour la réalisation de la prothèse.
Priority Applications (5)
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---|---|---|---|
CH11042009A CH701436A2 (fr) | 2009-07-13 | 2009-07-13 | Prothese dentaire fixe. |
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EP10752181A EP2453829A1 (fr) | 2009-07-13 | 2010-07-13 | Prothèse dentaire fixe |
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Cited By (1)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
DE102018123318A1 (de) * | 2018-09-21 | 2020-03-26 | Kulzer Gmbh | Vorprodukt zur Herstellung von Prothesenzähnen und Verfahren zu dessen Herstellung und Verarbeitung |
-
2009
- 2009-07-13 CH CH11042009A patent/CH701436A2/fr not_active Application Discontinuation
Cited By (2)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
DE102018123318A1 (de) * | 2018-09-21 | 2020-03-26 | Kulzer Gmbh | Vorprodukt zur Herstellung von Prothesenzähnen und Verfahren zu dessen Herstellung und Verarbeitung |
WO2020057872A1 (fr) | 2018-09-21 | 2020-03-26 | Kulzer Gmbh | Demi-produit pour la fabrication de dents prothétiques et procédé pour sa fabrication et son traitement |
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