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"PROCES': T'T APPAREIL POUR LE SECHAGE DRS CUIRS, PEADX FIT -AUTRES 9IIIIIAIRFS SN FEUILLUS"
La présente invention se rapporte au séchage des cuirs, peaux et autres matières similaires en feuilles. Le séchage de ces produits est très important, et a donné lieu à différentes méthodes industrielles qui toutes, présentent certains désavantages,
Au début, les matières suspendues à l'air libre, sur des perches ou des crochets séchaient naturellement, puis on a communiqué mécaniquement à cette matière, ou à des cadres qui la supportaient, un mouvement mécanique de va et vient, qui en activait le séchage. Ces méthodes ont l'inconvénient d'être successivement lentes.
On a adopté ensuite des séchages en chambres closes, ou en tun- nels, sous l'action d'un courant artificiel d'air chauffé, puis, des tunnels dans lesquels la matière suspendue ou placée sur des
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cadres tendeurs circulait mécaniquement à travers un courant d'air chaud.
Mais on seheurte toujours à l'irrégularité du séchage, due au fait que l'air ne renoontre pas les différentes parties des fiddérentes feuilles à sécher, dans des conditions tout-à-fait identiques. Certains endroits sont trop peu sèches, alors que d'autres le sont beaucoup trop. En outre, si la matière est exposée à une température trop élevée, il se produit une vaporisation rapide de son humidité, qui sature l'air de circulation et arrête complètement le séchage. De plus l'excès de ohauffage peut également détériorer la matière sur certains points. Enfin, le personnel chargé de la manutention des matières ou des dispositifs qui les supportent, est exposé, à la fois, eux températures élevées, et à l'air vicié.
Dans la présente invention, on obtient le séchage dans le minimum de temps, et aveo la plus grande régularité possible, sans que le personnel puisse être incommodé. On peut régler le séchage de telle façon que la matière puisse au besoin, garder une certaine humidité bien régulière. Dans le cas particulier des cuirs et peaux, on admet commercialement en effet que le séchage est bon lorsqu'il y a encore 10 à 15% d'humidité.
Conformément à la présente invention, la matière à sécher est tendue sur des cadres spéciaux, de forme circulaire, pouvant rouler sur le sol, de sorte que la manutention en est très facile.
Ils sont disposés verticalement à un écartement régulier les uns des autres, dans une chrmbre de séchage où ils sont animés d'un mouvement de rotation lent et continu, suivant un axe horizontal.
En même temps, un courant d'air chaud refoulé obliquement sous les cadres s'échappe entre ceux-ci, en léchant toute la surface de la matière à sécher. Le mouvement de rotation continu, des cadres, oblige toutes les parties de la matière à subir régulièrement et successivement le contact du oourant d'air, c'est-à-dire dans des conditions absolument identiques, l'air arrivant toujours par les bords de la feuille et progressant vers le centre.
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Les caractéristiques de l'invention sont expliquées ci-après .en se référant aux dessins annexés dans lesquels:
La figure 1 est une vue en perspective d'un cadre aveo une matière tendue et agrafée.
La figure 2 est une coupe transversale du cadre.
La figure 3 est une coupe analogue à plus grande échelle.
La figure 4 est une coupe transversale de l'appareil suivant la ligne 1-1 de la figure 6.
La figure 5 est une vue de coté de l'appareil.
La figure 6 est une vue de face de l'appareil.
La figure 7 est une vue de détail d'une partie des supports de cadres à plus grande échelle.
La figure 8 est unecoupe transversale d'une variante de l'appareil, et
La figure 9, une vue de face de cette même variante.
CADRES.- Au lieu d'utiliser les cadres ordinaires,, employés pour étendre la matière à sécher, et oomposés d'un entourage rectangulaire, en bois ou en métal, garni intérieurement d'un panneau en bois, fibre, contre plaqué, toile métallique, tôle perforée, eto.. on se sert, conformément à l'invention, de cadres de forme circulaire ou sensiblement analogue (ovoides ou elliptiques) suivant la forme des feuilles à sécher. Il résulte de cette forme que les cadres peuvent rouler comme une roue de voiture, avec la plus grande facilité.
Ils peuvent recevoir n'importe quelle position dans un séohoir, et peuvent se placer également dans des séchoirs dont le toit est à deux pentes. La forme ciroulaire de plus, donne le maximum de rigidité, pour un même poids de matière, ce qui est très appréciable en raison du tirage occasionné par la dessioation de la matière à sécher.
Ces cadres peuvent être fabriqués en n'importe quelle matière, on peut même utiliser des tôles lisses en métal non oxydable pour le cas où on aurait à sécher des matières tendues par collage.
Dans la réalisation préférée, le cadre est formé d'un
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entourage métallique en fer à T, garni d'une tôle perforée dont les trous facilitent la circulation de l'air, et permettent en outre d'accrocher les pinces spéciales servant à tendre la matière.
L'entourage 71 (figure1) est donc un anneau en fer à T dont la surface plate, forme la périphérie et sert de bande de roulement.
La nervure 73, tournée vers l'intérieur constitue un support recevant les panneaux 72 en tôle perforée, en grillage, ou toute autre matière qui seront fixés au moyen de rivets en fer 76, ou par tout autre moyen (soudure par exemple). Dans les grandes dimensions, les panneaux se font en deux, ou plusieurs pièces assemblées comme indiqué en 75 (figure 3) et réunies par des rivets en cuivre 77, ou par tout autre moyen.
Dans la construction indiquée sur les dessins, les panneaux sont appliqués d'un seul côté de la nervure, mais on pourrait au besoin, en disposer également sur l'autre face, ce qui doublerait la capacité de chaque cadre en matière à sécher. 'Les panneaux étant perforés, l'air peut quand marne circuler sur les deux faoes de la matière.
Ces cadres utilisés en principe pour le séchage, peuvent également convenir pour toute autre opération destinée aux feuilles sous tension, telle que: nourriture, teinture, vernissage, eto...
APPAREIL DE SECHAGE.- L'appareil comporte d'abord une série de cadres semblables établis comme il vient d'être indiqué, et recevant les feuilles de matière à sécher, tendues et fixées sur ceux-ci au moyen de pinces spéciales 56 (figure 4).
Sur les dessins annexés, ces cadres figurent dans la maohine en une seule rangée, mais on pourrait également les disposer oôté à côté sur deux rangées différentes.
Dans la forme prévue, les cadres sont plaoés dans une sorte de chambre métallique ouverte à l'avant (figures 4 et 6) et comprenant les bâtis en fer cornière et en fer à T 1, 2, 3, 4, 5.
Deux rouleaux 6 parallèles entr'eux, traversent toute la longueur de la chambre, l'un à la base sur le devant, l'autre à l'arrière à mi-hauteur.
Ces rouleaux, servent d'appui aux cadres 19 et peuvent
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tourner dans des paliers 7. Les paliers du bas, portés pax les plaques 8, sont fixés aux bâtis 2 et 3, par rivets, ou boulons, et oeux du haut, portés par les plaques 9 sont reliés aux entretoises 10, 11, 12,
La construction générale sera naturellement adaptée à la forme des cadres utilisés.
En parallèle aux rouleaux porteurs, on a prévu pour guider les cadres, un certain nombre de supports 13, dont la forme spéciale détermine des espaces 14. La périphérie des cadres 19 s'engage dans chacun de ces espaoes, ce qui les écarte régulière ment et les isole les uns des autres. Ces supports 13, représentés à plus grande échelle sur la figure 7, oomportent des languettes coniques 15, qui facilitent l'entrée des cadres dans les logements 14, ces supports peuvent former une seule pièce, ou, au contraire, être constitués par un certain nombre d'éléments semblables.
Pour que les cadres soient maintenus convenablement, il a été disposé trois séries de supports à languettes: l'une à l'arrière du rouleau inférieur, avec languettes verticales dirigées versle haut, l'autres au-dessus du rouleau d'arrière, aveo languettes horizontales, et la troisième à la partie supérieure de la chambre, avec languettes verticales, dirigées vers le bas. Ces supports sont fixés aux sommiers 16 par rivets ou boulons 17, et les éléments 16 sont reliés aux bâtis par les oornières 18. la chambreest munie d'une conduite d'air 20 avec aspirateur 21 et sortie 22. Cette conduite est figurée sur la figure 4 par ' les lignes pleines 23, 24, 25, et sur la figure 6 par les lignes pointillées 26.
Les tôles 24a ferment les extrémités de la chambre et de la conduite.
La oloison 27 obture toute la chambre, elle est constituée partiellement par le devant 25 de la oonduite et par des parties supplémentaires placées de chaque côté. Ces parties s'appliquent sur les entretoises 12 et 12a de l'intérieur. Ces entretoises ont une forme galbée de façon à entourer le dessus des cadres et le
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dessous du rouleau porteur arrière 6.
La sortie 22 doit diriger l'air de la conduite 20, dans la direction des cadres, le dessus de cette sortie se trouve sous le rouleau arrière 6, et il comporte des tôles concaves munies d'ouvertures longues et étroites 29, qui correspondent exaotement à l'intervalle séparant les cadres.
L'air envoyé par le ventilateur s'échappe par ces fentes suivant les flèches de la figure 4, c'est-à-dire sous un angle d'environ. 30 à 45 , par rapport à l'horizontale. Cet air est donc refoulé presque normalement à la courbure de la plaque portant- les fentes, et qui correspond à celle des cadres eux-mêmes.
Le courant d'air passe donc entre les cadres et agit sur chacune des faces de la matière, en raison des perforations des panneaux constituant les cadres.
La plaque 22 est fixée à l'entretoise 28 et à un élément 30 relié aux bâtis principaux.
Une tubulure 31, avec anneau 33 coiffe la boite 2 et la chambre 20, elle porte un ventilateur 32 prenant l'air à l'intérieur ou à l'extérieur du bâtiment et le refoule, comme il a été dit, à travers les sorties 22.
Une tôle 34 de forme courbe est disposée longitudinalement au fond de la chambre à air 20 (figure 4) elle sert à renvoyer l'air dans la direction de la sortie 22.
Le ventilateur est commandé par n'importe quel moyen approprié. Suivant les dessins, il est placé verticalement dans un palier 37, fixé à un support annulaire 33. Il est commandé par l'arbre horizontal 38 au moyen des engrenages coniques 39 et 40.
L'arbre 38 est porté par les paliers 41, 42, il est commando par courroies au moyen des poulies fixe et folle 43, 44, et du débrayage 45.
Les rouleaux 6 reçoivent le mouvement voulu par l'intermé- diaire d'un mécanisme de réduction, chaîne, et roues dentées, arbre 46, Pignon 47, roue à chaîne 48, arbre 49, pignon 50, engrenage 51, arbre horizontal 38, pignon 52, engrenant aveo 51, marchant avec 47, roues à chaîne 53 et 54 sur l'axe des rouleaux,
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et chaîne reliant oes roues à la roue 48 de l'arbre 46.
Les rouleaux tournent lentement, et entrainent par friction, dans le sens de la flèohe, l'ensemble des cadres qu'ils supportent et qui restent maintenus en position dans leurs encoches.
Pour faciliter l'aménage et l'enlèvement des cadres, on dispose à l'avant du rouleau inférieur 6, un plan incliné 57, muni de supports 58 et griffes 59, qui le maintiennent en position, sur la cornière 60.
Dans cette construction, les cadres restent donc absolument indépendants, et il est possible d'en ajouter ou d'en retirer à n'importe quel moment sans déranger les autres.
Les cadres garnis ou non, retirés du séchoir, peuvent au besoin être empilés à plat les uns sur les autres dans un endroit quelconque du bâtiment.
On peut prévoir une machine de telle dimension, et régler l'action du ventilateur de telle façon que si on la met en marche au moment où l'on introduit le premier cadre et que l'on continue le chargement régulièrement, ce premier cadre soit seo exactement au moment où on plaoera le dernier.
Il sera alors possible de retirer le premier cadre et de continuer le séchage sans aucune interruption.
La maohine peut aussi être disposée pour sécher deux rangées de cadres disposés de part et d'autre d'une ligne centrale, comme le seraient par exemple les dispositifs analogues à celui représenté sur la figure 4, disposés dos à dos; le même rouleau arrière pouvant être commun aux deux rangées. Le conduit d'air devrait être dirigé sur les deux rangées.
On peut également envisager la disposition du séchoir rotatif suivant les indications des figures 8 et 9, pour permettre l'emploi de celui,ci, aussi bien en circuit ouvert qu'en circuit fermé, ou même en circuit mi-ouvert, mi-fermé. Dans la première disposition (figures 4 et 7), l'air aspiré au dehors par le ventilateur, est expulsé à l'air libre après avoir traversé les cadres munis de matières à. sécher. Cet air, surtout s'il est réchauffé préalablement, peut à la sortie, ne pas être saturé
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d'eau-, et être susceptible d'un nouvel emploi. De plus pour certains produits, il est utile de pouvoir régler la rapidité avec laquelle le séchage devra s'effectuer.
Dans ce but, l'appareil comporterait les modifications indiquées ci-après et représentées en coupe transversale sur la figure 8, et de faoe sur la figure 9.
L'appareil comporterait la même disposition générale, pour ce qui est des supports de cadres circulaires, de leur mouvement rotatif, et de l'arrivée d'air, mais la carcasse extérieure entourant ces cadres est légèrement.modifiée. La Chambre qui entoure les cadres, sur trois côtés est complétée par une fermeture métallique obturant le quatrième coté, c'est-à-dire celui par lequel se fait l'entrée des cadres. Cette fermeture métallique est mobile, on pourra utiliser une fermeture à, rideau en tôle ondulée, ou à panneaux à glissières, soit verticaux, soit horizontaux.
Cette fermeture peut être de la longueur de la chambre, si celle-ci n'a pas de dimensions exagérées, elle pourra au contraire être établie en plusieurs éléments séparés pouvant être fermés ou ouverts isolément.
D'autre psrt la buse 20 du premier dispositif, qui amène l'air du ventilateur, est continuée par un conduit 62 recevant un radiateur chauffé à la vapeur 66 ou autrement, et devant lequel se trouve disposé le ventilateur 32 actionné mécaniquement, ou électr iqu ement.
L'avant du conduit est fermé, mais dans les cloisons supérieures et inférieures de celui-ci, trois ouvertures 63, 64, 65 sont ménagées et munies chacune d'un obturateur mobile approprié - (à coulisseau, à bascule, etc...) pouvant être manoeuvré du dehors.
L'ouvertureinférieure 65 fait communiquer la chambre de séchage aveo l'avant du ventilateur. Les ouvertures supérieures font communiquer: l'une 63, l'avant du ventilateur aveo l'extérieur l'autre 64, l'arrière du ventilateur soit avec l'air extérieur, soit avec un conduit débouchant au dehors.
Dans ces conditions, les cadres garnis de matière à séoher,
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étant en place comme il a été indiqué d'autre part, on ferme le devait de la machine au. moyen des rideaux métalliques, et on envoie la vapeur dans le radiateur.
Au debut de l'opération, l'ouverture 65 étant ouverte, et les deux autres fermées, l'appareil fonctionne en circuit fermé. Dès que le ventilateur sera en marche, l'air de la chambre sera aspiré, refoulé à travers le radiateur où il s'échauffera, et distribué à travers les cadres où il se chargera d'humidité, pour recommencer à nouveau, jusqu'à ce que l'on ait atteint le point de saturation correspondant à la température utilisée. Cette température est déterminée par l'expérience, pour chaque genre de matière à sécher, et on la règle au moyen de l'arrivée de vapeur.
Dès que la saturation est atteinte, si on ouvre l'obturateur 64, à la sortie du ventilateur, l'air de la chambre sera refoulé au dehors, et si on ouvre en même temps l'obturateur avant 63, il sera remplacé par de l'air froid mais moins humide, provenant de l'extérieur.
On peut également régler l'ouverture simultanée des différentes ouvertures, pour obtenir une marche régulière et économique.
L'utilisation de cedispositif, permet d'assurer, à l'aide d'un seul ventilateur, l'aspiration, la circulation et l'évacuation de l'air servant au séchage.