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BREVEr' INVENTION " Procédé de traitement de silicates naturels pour l'obten- tion de terre déoolorante très aotive ".
Il est connu de faire bouillir, par introduction de vapeur, des silicates naturels après leur délayage avec de l'eau et sous addition d'acide chlorhydrique ou d'aoide sulfurique dont la quantité doit varier suivant la nature et la teneuren substance sèche du schlamm, pour l'obtention du pouvoir déoolorant maximum, de filtrer à travers des filtres-presses la matière après l'ébullition, de laver la matière filtrée, de la sécher et de la broyer, tandis que la lessive résiduaire est perdue ou est soumise, d'après le procédé protégé, à un traitement complémentaire pour l'obtention de ses composants préoieux.
Au lieu de faire bouillir dans de l'acide libre, on a proposé aussi de préparer la terre décolorante en faisant agir l'acide à l'état naissant sur la terre brute. C'est ainsi, par exemple, qu'on mélange la terre aveo du ohlorure de so-
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dium et qu'on la traite aveo de l'acide sulfurique. Il est connu, en outre, de produire de la terre décolorante en faisant agir, sur la terre brute, de l'acide sulfurique ou du bisulfa- te ou un mélange des deux oorps et en amenant le mélange approximativement ou complètement à siooité. Enfin, il est connu de désagréger du kaolin naturel non délayé et non broyé aveo de l'aoide chlorhydrique concentré ou aveo un sel séparant de l'acide ou un mélange de sels d'aoides eto....
Les deux derniers prooédés diffèrent oependant fondamentalement du procédé de délayage et d'ébullition mentionné au début.
D'après oe procédé usuel, on emploie par exemple, pour l'obtention du pouvoir décolorant maximum, pour 100 kgs. de matière brute sèche, 28 à 36 kgs. de HCL ou 38 à 49 kgs. de H2SO4, qui sont séparés finalement comme lessive résiduaire.
On a proposé, en outre, de désagréger la terre brute aveo de l'acide libre, en appliquant le principe du contre-courant dans une série de récipients de désagrégation montés à la suite les uns des autres, en introduisant la terre brute à l'une des extrémités et l'acide de désagrégation nécessaire à l'autre extrémité des appareils et en refoulant ensuite la terre et l'acide en contres-courant à travers les appareils de désagréga- tion, l'aoide étant usé graduellement et les sels solubles de la terre brute en étant séparés graduellement par dissolution de sorte que, finalement, la terre désagrégée peut être enlevée et être soumise au trattement oomplémentaire approprié,
tandis que l'aoide usé est évacué à l'autre extrémité et représente la lessive résiduaire perdue. D'après les indications, ce procédé doit permettre une meilleure utilisation de l'acide comparativement aux prooédés employés jusqu'à présent et ne travaillant pas d'après le principe du oontre-oourant.
La demanderesse a trouvé que l'on teut réaliser, non seulement une utilisation totale de l'acide, mais, de plus, une
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notable éoonomie d'acide, pour une seule et même qualité de la matière de départ, le pouvoir décolorant des terres obtenues restant le même si, dans le procédé de délayage et d'ébullition mentionné au début, on ajoute, en plus de l'acide libre employé jusqu'à présent, encore certains sels de cet acide, avant ou pendant!'ébullition.
Dans l'emploi de l'aoide chlorhydrique par exemple, il était possible d'économiser environ un tiers de la consommation actuelle si, au lieu de l'aoide chlorhydrique éoonomisé, on ajoutait des quantités suffisantes de ohlorure de sodium ou de chlorure de potassium, On a oonstaté de même que, dans l'emploi du chlorure du fer et de l'aluminium et des chlorures aloalino-terreux, une éoonomie notable d'acide est réalisa- ble. éoonomie dont l'importanoe dépend de la quantité et de la oonoentration du chlorure ajouté. Dans l'emploi de l'acide sulfurique comme agent de désagrégation, les sulfates oôrrespondants sont à ajouter.
On a trouvé, en outre, qu'une telle économie d'aoide est possible, non seulement aveo les sels ou leurs mélanges indiqués, plus haut, mais qu'elle peut être obtenue également si, au lieu des sels mentionnés, on emploie les lessives résiduaires des prooédés d'ébullition connus ou du prooédé d'après la présente invention. Suivant la nature de la matière brute employée, ces lessives résiduaires renfoncent également, à coté de faibles quantités d'aoide libre, principalement des sels d'aluminium, ainsi que des quantités variables de sels de fer, de sels aloalins et aloalino-terreux de l'aoide qui a été employé.
Dans une désagrégation avec l'acide ohlorhydrique, on emploie, de préférenoe, les lessives résiduaires d'une désagrégation précédente à l'acide ohlorhydrique et, dans l'emploi de l'acide sulfurique, les lessives résiduaires d'une dégagrégation précédente à l'acide sulfurique, de sorte que, dans une
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application rationnelle des procédés, un circuit de la lessive, pouvant être répété à volonté , est possible.
Le procédé d'après l'invention est exécuté de la manière suivante :
La terre brute est délayée, soit comme jusqu'à présentavec de l'eau en ajoutant simultanément ou ultérieurement un ou plusieurs des sels indiqués, soit en ajoutant l'une des lessives résiduaires indiquées, soit en employant un mélange approprié.
Le délayage même est opéré, de préférenoe, déjà aveo les solutions de sels ou les lessives résiduaires enployées afin d'évi- ter une dilution inutile par l'eau de délayage.
Suivant la nature et la quantité des solutions de sels ou des lessives résiduaires, l'addition d'acide peut-être réduite plus ou moins. pour l'importance de l'économie, la nature de la matière de départ, des solutions de sels ou des lessives résiduaires employées est évidemnent déterminante dans chaque cas considéré. Même dans le cas le plus défavorable, on peut se contenter encore toujours de quantités considérablement plus faibles d'acide frais que oela était nécessaire d'après le procédé usuel employé jusqu'ici pour l'obtention d'un pouvoir décolorant égal.
De plus, par le nouveau mode de désagrégation, le rendement en terre décolorante extrêmement aotive est augmenté dans une mesure sérieuse, ce qui est également très important en raison du prix du produit. Mais, dans tous les cas où l'économie en aoide et le rendement supplémentaire en terre décolorante ne sont pas oonsidérés comme d'une importance capitale et où l'on veut continuer le traitement al/el les quantités diacide usuellement employées jusqu'à présent, il est néanmoins avantageux d'employer des solutions de sels ou des lessives résiduaires supplémentaires,
car on réalise ainsi l'avantage essentiel que les lessives résiduaires sont obtenues à l'état concentré et peuventêtre soumises ainsi plus facilement à un traintement com-
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plémentaire
Les lessives résiduaires obtenues d'après le nouveau procédé s'enrichissent bien entendu peu à peu en oe qui concerne leur teneur en substances dissoutes (sels de l'aluminium du fer, des terres aloalines et des aloalis) de sorte que, pour éviter des oonoentrations exoessives, il devient nécessaire de les ramener, après un ou plusieurs usages, à la oonoentration appropriée, de préférence par addition des eaux de lavage de la matière filtrée.
1. Exemple d'exécution pour le procédé d'ébullition aveo de l'acide, usité jusqu'à présent :
2000 kgs. de terre brute à l'état d'humidité naturel aveo 1140 kgs. de substance sèche sont délayés aveo 1420 1. d'eau, puis additionnés de 1260 1. d'acide ohlorhydrique à 18* Bé ( = 26 kgs. de chlorure d'hydrogène pour 100 kgs. de substance sèche), on fait bouillir et on effectue le traitement oomplémentaire de la manière oonnue.
Le rendement représente 78,5 % de la substance sèche appliquée.
2. Exemples d'exécution pour le nouveau prooédé : a) 2000 kgs. de terre brute à l'état d'humidité naturel avee 1140 kgs. de substance sèche sont délayés avec 1420 1. d'une solution de chlorure d'aluminium à 100 Bé, puis additionnés de 700 1. d'aoide chlorhydrique à 18' Bé (= 20 kgs. de ohlorure d'hydrogène pour 100 kgs. de substance sèche), on fait bouillir et on effectue le traitement complémentaire de la manière oonnue.
Le rendement représente 82 % de la substance sèche appliquée pour un pouvoir déooloran t égalà celui de la terre déoolorante obtenue d'après l'exemple 1. b) 2000 kgs. de terre brute à l'état d'humidité naturel avee 1140 kgs. de substanoe sèche sont délayés avec 1420 1. d'une lessive résiduaire concentrée à 10' Bé, provenant des procédés
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d'ébullition précédente, puis additionnés de 700 1. d'acide ohlorhydrique à 18' Bé (= 20 kgs. de ohlorure d'hydrogène pour 100 kgs, de substance sèche), on fait bouillir et on effectue le traitement oomplémentaire de la manière asuelle.
Le rendement représente également 82 % de la substance sèche appliquée pour un pouvoir décolorant égal à celui de la terre déoolorante obtenue d'après l'exemple 1.