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pour : MOULE POUR LA FABRICATION DE PIERRES DE CONSTRUCTION
ARTIFICIELLES, DE DALLES ET D4AUTRES PIECES MOULEES
L'invention se rapporte à des moules servant à la fa- brication' de pierres de construction artificielles, de dalles et d'autres objets moulés. Dans les moules connus jusqu'à pré- sent, seules quelques-unes de leurs parties constituves sont réglables, comme par exemple la distance et la position despa- rois latérales.
Comme ce réglage du moule peut s'effectuer dans des limites assez restreintes, il s'ensuit que chaque va-
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/ riation dans les dimensions et dans la forme du profil de telles perres de construction, dalles etc., variation résul- tant des exigences toujours variables, de la technique de construction, nécessite chaque fois l'établissement d'un nou- veau moule. Il en résulte évidemment que les frais de fabri- cation de telles pierres de construction et dalles sont augmen- tés.
La présente invention a pour objet de créer un moule, dont toutes les dimensions et les formes soient variables, c'est à dire un moule, dans lequel non seulement la largeur, la longueur et la hauteur puissent être variables, mais aussi;.: l'inclinaison des parois, les rayons de courbure des parties voûtées du moule et la forme des surfaces profilées particu- lières.
Conformément à l'invention, ce but est atteint grâce au fait que sur un cadre de support transportable est établi un fond de moule de surface variable et à dimensions différem- ment réglables, tandis que sur ce fond est disposé un châssis de moulage déplaçable et dont les parois peuvent avoir égale- ment une forme variable et être partiellement ou totalement remplaçables selon la forme que l'on désire donner aux sur- faces de ces parois, lesquelles surfaces forment le contour de la pièce moulée à établir.
Avec un tel fond de moule composé, conformément à l'invention, de surfaces partielles, on peut, grâce à la forme de ces surfaces et à la possibilité de les fixer, donner faci- lement et rapidement la forme voulue aux surfaces de la pièce moulée, comme, par exemple, une forme en arc, une forme plane ou angulaire, une forme en caisson, à nervures etc. La gran- deur du-fond du moule limite les dimensions de la base de la pièce moulée à fabriquer, dont les autres dimensions, notamment
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la largeur, la longueur et l'épaisseur dépendent du régla- ge du châssis de moulage disposé sur le fond du moule déter- miné, d'après sa fixation symétrique ou asymétrique sur le fond du moule, non seulement le contour de la surface de ce fond, mais également la forme dans l'espace de la pièce mou- lée à établir.
Comme les dimensions de ce châssis sont ré- glables, on peut par conséquent donner au corps à former toutes les dimensions voulues sans avoir besoin de pièces de rechange ou de pièces nouvelles,
Pour donner la forme voulue aux surfaces particuliè- res, on se sert, conformément aux autres caractéristiques de l'invention, de noyaux interchangeables et réglables qu'on utilise dans les cas, où la forme de surfaces particulières ne peut pas être réalisée uniquement par les surfaces du mou- le.
Avec un seul moule de ce genre il est donc possible, conformément à l'invention, d'établir des pièces moulées, dont les contours et les dimensions sont, dans leur ensemble, totalement ou partiellement différents, suivant le but et l'utilisation de la pièce moulée, ainsi que la charge statique% à laquelle cette pièce doit être soumise. Donc, en se servant de tels moules, on diminue considérablement, dans une entre- prise de moulage, les sommes investies dans le stock de moules
En outre, le montage du moule et le démoulage de la pièce fabriquée peuvent s'effectuer très rapidement et faci- lement, grâce à la constitution du moule. De plus, les noyaux particuliers peuvent être facilement remplacée.
Sur les dessins ci-joints on a représenté plusieurs exemples d'exécution de moules établis conformément à l'in- ventionet servant à la fabrication de pierres de construction artificielles, de dalles et d'autres pièces moulées.
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Sur les figures 1 à 3, parmis lesquelles :
La figure 1 représente une pierre creuse ou une poutrelle creuse (bloc de support ou longeron),
La figure 2 représente une dalle de cloisonnement munie d'une poutrelle d'ancrage supplémentaire et,
La figure 3 montre une dalle de recouvrement - on a représente, à titre d'exemple, des pièces moulées utilisées dans les constructions de planchers ou de toitures du genre représenté sur les figures 3a et 3b, ces pièces moulées ser- vant de base pour expliquer dans la suite la réalisation, conformément à l'invention, de moules destinés à la fabrica- tion de telles pierres de construction, dalles etc.
Les figures 4 à 12 montrent un moule servant à l'éta- blissement d'une pierre de construction d'après la figure 1.
Les figures 13 à 16 représentent un moule servant à la fabrica- tion d'une dalle de cloisonnement d'après la figure 2, tandis que las figures 17 à 28 se rapportent à un moule destiné à la fabrication d'une dalle de recouvrement d'après la figure 3.
En particulier on a représenté sur :
La figure 4 - une vue de face d'un moule servant à la fabrication d'une pierre de construction d'après la figure
1.
La figure 4a - une section transversale et une vue de face d'un dispositif pour mesurer les angles servant à dé- terminer la position du fond du moule et destiné à être intro- duit dans le dispositif de la figure 4.
La figure 4b- une coupe transversale et une vue de face d'un appareil de mesure servant à déterminer la position du châssis de moulage sur le fond du moule et destiné égale- ment à être introduit dans le dispositif de la figure 4.
La figure 5= une demi-coupe longitudinale de ce *ou-
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le suivant la ligne I-I de la figure 8.
La figure 6 - une coupe transversale suivant la ligne II-II de la figure 8.
La figure 7 - une coupe transversale suivant la ligne III-III de la figure 8.
La figure 8 - une vue en plan avec arrachement par- tiel du moule.
La figure 9 - une vue en plan de la paroi avant du moule.
,,
Les figures 10, 11 et 12 - certains détails du mou- le, disposés coppe sur la figure 4.
La figure 13 - une demi-coupe longitudinale d'un moule servant à la fabrication d'une dalle de cloisonnement d'après la figure 2.
La figure 14- une demi-coupe transversale suivant la ' ligne V - V de la figure 13.
La figure 15 - une vue en plan partielle du moule de la figure 13.
La figure 16 - une coupe longitudinale partielle sui- vant la ligne IV - IV de la figure 13.
La figure 17 - une coupe longitudinale d'un moule servant à la fabrication d'une dalle en forme d'arc d'après la figure 3.
La figure I8 - une coupe longitudinale d'un moule servant à la fabrication d'une dalle analogue, mais fine ,
La figure 19 - une coupe transversale du moule de la figure 17 suivant la ligne VI - VI.
La figure 20 - une coupe transversale du moule de la figure 17'suivant la ligne VII=VII.
La figure 21 - une icue en plan du moule avec arrache- ment partiel.
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la figure 22 la paroi transversale du moule de la figure 17 ou 18, à une échelle agrandie
Les figures 23 à 26 - certains détails de la paroi transversale d'après 'la figure 22.
La figure 27= une vue arrière de la paroi transver- sale de la figure 22 suivant la ligne VIII - VIII
La figure 28 - certains détails de l'assemblage de cette paroi transversale avec les panneaux latéraux.
Le moule servant à la fabrication d'une pierre creuse ou d'une poutrelle creuse d'après la figure 1 est constitué en tôle de fer ou par une matière analogue et comporte un ca- dre de support inférieur, rigide et rectangulaire, ce cadre se composant de deux traverses 1 en fer à U et de deux lon- gerons 2 en fer à U et pouvant être établi de manière qu' il puisse facilement être monté ou démonté,* Ce cadre comporte qutre vis de règlage 3, les listels de support 4, ainsi qu'un listel de centrage 5. ces listels servant de logement aux panneaux 6 formant le fond du moule. Sur ces panneaux on dis- pose le châssis de moulage 7 ouvert en haut et en bas, lequel châssis se compose de deux parties et peut être maintenu sur les panneaux 6 au moyen de taquets d'arrêt; déplaçables 8, dans toute position voulue, dans le sens transversale.
Les panneaux 6 sont pourvus de nervures 28 servant à leur donner une rigidité suffisante et à empêcher leur flexion. Pour que les blocs de support ou les poutrelles longitudinales soient établis comme pierres creuses avec des évidements et des ner- vures de renfort, on introduit à l'intérieur du châssis 7 en deux parties, un noyau 11.
Pour le maniement facile et le transport du moule on prévoit des trous 9 ou des ouvertures 10 dans les traverses 1.
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Le montage du moule s'effectue de la manière suivante:
Sur le cadre de support dont les traverses 1 sont mu- nies de douilles filetées pour recevoir les vis de réglage 3, on règle, conformément à l'inclinaison qu'on désire donner aux panneaux 6, la position de ces vis, à l'aide d'une ttte de vis 13 rigidement fixée sur l'extrémité carrée de la vis. On dispose ensuite sur l'extrémité ronde 14 de la tige, laquelle extrémité dépasse en hauteur l'extrémité carrée de la tige, la chape 15, avec laquelle est articulé le listel de support 4 et au-dessous de laquelle on peut encore régler la position de la vis 3.
On met ensuite les panneaux 6 sur le listel de centrage 5, grâce à quoi les listels de support 4 se logent automatiquement, avec leur surface d'appui des panneaux 6, dans le plan de la sur- face inférieure de ces panneaux, afin de donner à ces derniers un appui convenable. Pour que les panneaux 6 ne puissent pas se déplacer latéralement sur les listels 4 dans le sens de l'axe longitudinal du moule, ces listels comportent un épaulement 17.
Grâce à la surface d'articulation I? les panneaux 6 sont disposés de manière à pouvoir tourner autour de leur ligne de jonction ou autour du sommet de l'angle qu'ils forment entre eu* et ils peuvent ainsi être réglés et fixés pour tout angle voulu. Pour que les panneaux soient solidement maintenus ensem- ble, tout en pouvant tourner l'un par rapport à l'autre, et non pas par le seul effet de leur poids qui les laisse, un de ces panneaux est muni, de deux c8tés, d'un pivot 18, auquel s'accro- che une chape convenable 19 de l'autre panneau, de sorte que la stabilité de l'assemblage de leurs extrémités se trouve encore améliorée (figures 10 et 11).
On dispose sur la chape 19 une an- se 20 munie d'une nervure 20a empêchant le dégagement de cette anse, laquelle est appliquée, au moyen d'une clavette 21, contre le crochet 22 de la traverse du cadre, ce qui assure là position
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immobile des panneaux 6 sur le cadre.
Avant de coincer fortement la clavette 21, on règle d'abord exactement l'angle que doivent former les panneaux 6 avec les vis de réglage 3 et ceci au moyen d'indicateurs d'an- gle (figure 4a) qu'on engage dans les encoches 23 et dont la graduation coupe la ligne d'inclinaison 24 sur l'arc de cir- conférence 25. m
Cet indicateur d'angle coporte, comme on le voit sur la figure 4a, un pied 301 qu'on engage par les saillies 303 dans les encoches 23. Une poignée 302 est prévue pour permettre le maniement plus facile de l'indication d'angle.
Le point zéro de la graduation 304 est choisi de manière qu'il côtncide avec la ligne d'inclinaison 24 quand les panneaux 6'sont dans une position se rapprochant ie plus de l'horizontale,*
Après avoir ainsi réglé exactement l'angle d'incli- naison des panneaux 6, on monte sur ces derniers le châssis de moulage 7, composé de deux parties,Ce châssis de moulage, qui peut, conformément à la hauteur que doivent avoir les blocs ou les poutrelles longitudinales à fabriquer, être rac- courci ou allongé et ceci grâce au fait que ses parois laté- rales 26 se recouvrent mutuellement, est d'abord fortement assemblé au moyen du clavetage 27 pour avoir la largeur voulue.
Le réglage exact, sur les panneaux 6, de ce châssis de moulage 7, lequel comporte en gaut des nervures destinées à assurer sa rigidité, s'effectue au moyen d'un appareil de mesure qu'on engage par son pied dans les encoches 29.
Sur la figure 4b on a représenté un appareil de me- sure de ce genre. Celui-ci comporte un pied 310 pourvu de saillies 305 pouvant s'engager dans les encoches 29, Une poi- gnée 306 est prévue pour permettre un maniement plus facile. r Sur l'échelle verticale 307 est disposée une échelle horizon-
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tale 308, laquelle peut glisser verticalement. Cette échelle horizontale paut être fixée dans la position voulue au moyen d'une vis de pression 309. La ligne zéro de l'échelle hori- zontale de l'appareil coincide exactement avec la verticale passant par le sommet de'l'angle formé par les panneaux 6, tandis que le point zéro de ltéchelle verticale 307 se con- fond avec le sommet de l'angle que font entre elles les sur- faces intérieures des panneaux 6.
Grâce à cet appareil de mesure, on peut facilement faire les lectures des distances a et 1? et de la hauteur du châssis de moulage, donc par con- séquent de l'épaisseur de la pierre de construction d'après la figure 1, de sorte qu'on peut facilement régler cette épaisseur de manière exacte:
Après avoir effectué ce réglage, on fait buter les taquets d'arrêt 8 contre le châssis de moulage 7 et on les fixe au moyen du clavetage 30. Grâce à ces taquets d'arrêt 8, le châssis de moulage 7 est maintenu sur les panneaux 6 (fond du moule) de manière à ne pas pouvoir se déplacer dans la direction transversale du moule. Ces taquets ont, à leur± extrémités, une forme telle qu'ils empêchent le châssis de moulage de sauter sous l'effet de chocs, auxquels le moule pourrait être soumis.
Les surfaces des parois latérales du châssis de moulage ne doivent pas nécessairement être verti- cales, mais elles peuvent avoir également une inclinaison con- venable, comme par exemple celle de semelles de poutres ou des chevrons de toiture.
Pour que le châssis de moulage 7 ait ses faces fron- tales fermées à sa partie inférieure, les faces frontales des panneaux 6 comportent des surfaces latérales 31 qui se recouvrent mutuellement,de sorte que pour chaque inclinaison du fond de moule, on obtient une cavité, fermée de tous les
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côtés, dont les contours correspondent aux formes qu'on désire donner aux poutrelles ou aux blocs à fabriquer d'après la figure 1. Ces deux surfaces latérales 31 empêchent en même temps le châssis de moulage 7 de se déplacer dans la direction de l'axe longitudinal du moule.
Pour former dans les poutrelles ou les blocs à fabri- quer, des ouvertures servant pour leur maniement, on peut fi- xer des coffres 33 aux mandrins 32 des panneaux ces coffres correspondant aux évidements à former
Outre le noyau 12 correspondant aux évidements, des- tinés par exemple pour y loger les poutrelles d'ancrage sup- plémentaires de la dalle de cloisonnement d'après la figure 2, noyau qui est appuyé contre la paroi longitudinale 36 du chas- sis 7 au moyen de crochets 34 et de coffres 35, on peut encore accrocher à ce châssis, au moyen de crochets 37, les coquilles creuses 38 susceptibles d'être allongées, et d'accrocher de cette manière le noyau complet 11, afin d'établir les poutrel- les et les blocs comme des pierres creuses.
Les coffres 35 peuvent être utilisés en même temps pour la formation d'évi- dements pouvant servir ici, par exemple de passage aux organes de la liaison flexible entre la dalle de cloisonnement et les poutrelles d'ancrage supplémentaireso
Pour la lecture de l'épaisseur des poutrelles ou des blocs à fabriquer, les surfaces intérieures du châssis de moulage sont munies d'une graduation, comme montré sur la fi- gure 4.
Pour démouler la poutrelle ou le bloc fabriqué, on dégage d'abord les clavettes 30. 0' est alors qu'on peut, dans la plupart des cas, enlever le châssis de moulage 7 et retirer la poutrelle ou le bloc fabriqué, sans avoir besoin de relâcher le clavetage 27 du châssis.
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Le moule servant à la fabrication de la dalle de cloisonnement et des poutrelles d'ancrage supplémentaires, et constitué en tôle,en fer,ou par une matière analogue, comporte également, comme le montrent les figures 13 à 16, un cadre de support inférieur, rectangulaire et rigide, lequel cadre est constitué par les deux longerons 101 en fer à T et les deux traverses 102 en fer à L. Sur ce cadre, qui peut 'être fa- cilement monté au'démonté, on disposé les panneaux 103 formant le fond du moule. Ces panneaux de fond peuvent être constitués par des fers à U ou à T et s'engager dans des encoches ou des évidements ménagés dans les longerons en fer à T, afin d'empê- - cher leur glissement dans un sens longitudinal ou transversal et de rendre en même temps l'ensemble du moule plus, rigide.
Sur les panneaux de fond 103 on dispose les panneaux latéraux 104, de manière que leurs extrémités se logent entre des gous- sets constitués par les deux feuilles 105, fixées aux extré- mités de deux longerons 101, grâce à quoi les panneaux latéraux sont rigidement maintenus dans leur position verticale,. En met- tant ensuite les clavettes 106 et en les coinçant fortement, on réalise un assemblage rigide des panneaux de fond 103 avec le cadre de support grâce à la pression exercée par les pan- neaux latéraux 104.
Comme les deux feuilles 105 comportent des ouvertures de transport 107, les deux panneaux latéraux servent, graêce à leur fort clavetage avec le cadre de support, à renforcer ce cadre et à le rendre plus rigide lorsqu'on transporte le moule à la main ou au moyen d'une grue ou lorsqu'on le soumet à des fatigues analogues.
Pour donner aux panneaux latéraux une rigidité laté- rale et lés préserver contre la flexion, ces panneaux sont en forme de fers à U, tandis que les panneaux de fond 103 compor-
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tent de petits épaulements 108, contre lesquels-s'appuie la semelle inférieure des panneaux latéraux 104, afin d'assurer ainsi exactement la largeur intérieure du moule, laquelle est, d'ailleurs, déterminée par le mode de logement, décrit ci-dessus, des panneaux latéraux entre les feuilles 105, fixées aux extré- mités des longerons du cadre, ainsi que par la paroi transver- sale 109.
La longueur et la largeur du cadre de support déter- minent la grandeur de la surface du moule. la longueur du moule et des panneaux latéraux 104 est choisie de manière à corres- pondre à la distance maxima réalisable entre les poutres des planchers ou les chevrons des toitures, si on ne veut pas avoir recours à des pièces rapportées,, Dans ce cas, on peut fabriquer toutes les dalles, correspondant à des distances plus petites entre les poutres de plancher et les chevrons de toiture, et ceci grâce au fait que les parois transversales 109 sont libre- ment interposées, de deux c8tés, entre les panneaux latéraux et peuvent se déplacer entre des derniers.
Après avoir monté et fortement claveté les panneaux latéraux 104, on interpose les parois transversales 109 de manière que les dalles à fabriquer correspondent aux distances données entre les poutres de plancher ou les chevrons de toi- ture. Pour que le montage de ces parois transversales, avec leur écartement exat, se fasse rapidement et avec précision, on prévoit, sur la surface 113 de la partie du moule 110. une ligne de répère 111 de sorte qu'avec cette ligne de répère et avec la graduation 112, disposée sur la surface intérieure des panneaux latéraux 104, on peut tout simplement lire chaque distance entre les semelles inférieures des poutres de plancher ou des chevrons de toiture, et régler, par conséquent, en même temps la position exacte des parois transversales.
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La partie 110 Au moule, dont la surface 113 corres- pond à l'inclinaison des semelles des poutres de planchers ou de chevrons de toiture et dont la surface latérale courbe correspond à l'arc de circonférence que décrit la dalle au mo- ment où on la pose sur les semelles inférieures des poutres de plancher ou des chevrons de toiture, est suspendue à la paroi transversale 109 au moyen du crochet 115 passant à tra- vers une encoche ménagée dans cette paroi, grâce à quoi la partie 110 est solidement assemblée avec la paroi transversale 109.
Sur la partie 110 est disposée la partie 116 consti- tuant le moule pour la fabrication des poutrelles d'ancrage supplémentaires, disposées de deux c8tés de la dalle de cloi- sonnement.
Pour que cette partie 116 soit chaque fois disposée à une distance convenable du fond du moule, elle doit toujours reposer sur la semelle horizontale 117;de la partie 110, parce que la forme et la hauteur de cette dernière varie conformé- ment au profil de poutres des planchers ou de chevrons des toitures. Pour cela la partie 116 peut se déplacer librement dans le sens vertical au moyen de la cheville 118 glissant dans la rainure 119, tout en pouvant cependant être fixée à la paroi transversale 109, dans une position voulue, au moyen de la clavette 120. Pour que pendant le remplissage de la par- tie 116, avec du béton par exemple, ce dernier ne puisse pas s'échapper par la rainure 119, on prévoit une surface de re- couvrement 121.
La surface latérale 122 solidaire de la paroi transversale 109 constitue une butée latérale pour la partie 116. Pour pouvoir relier les poutrelles d'ancrage supplémen- taires avec la dalle de cloisonnement d'après la figure 2, on prévoit dans la partie 116 des ouvertures 123, dans lesquelles
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on,fait passer, avant l'introduction du béton ou de la ma- tière analogue dans la partie 116, des fils de fer, au moyen desquels les poutrelles d'ancrage sont reliées avec la dalle de cloisonnement. Pour faciliter cette opération la partie 116 est divisée suivant le joint 124, de sorte qu(on monte sa partie 125 après avoir disposé les organes de la liaison flexible. Pour que la partie 116 ne fléchisse pas pendant l'introduction du béton ou d'une matière analogue, ou bien pour que sa partie 125 reste immobile, on a prévu des ner- vures 126.
Ces nervures ont une forme différente du côté des surfaces latérales 122, comme on le voit sur la nervure 127' cette dernière se trouve à moitié sur la partie 125 pour que, suivant la position en hauteur de la partie 116, ia surface de butée intérieure 128 puisse être rapprochée assez près de la paroi transversale 109, afin qu'on puisse maintenir dans les limites voulues l'écartement entre les surfaces de butée 110 et 128.
La paroi transversale 109 repose avec sa semelle 129, laquelle embrasse la semelle supérieure 130 des panneaux latéraux 104, sur ces panneaux et maintient ceux-ci dans leur position fixe au moyen de l'épaulement 131. Les semelles 129 et 130, et par conséquent la paroi transversale et les panneaux latéraux, sont alors assemblés et maintenus de manière immo- bile au moyen du clavetage 132. Pour qu'on puisse monter faci- lement la paroi transversale 109 entre les panneaux latéraux et l'éloigner ensuite de la dalle moulée, on peut prévoir sur la paroi transversale des semelles I33 et 134 en des ouvertures 135 servant de poignées.
La surface de butée intérieure et rectangulaire 128, à laquelle' sont fixés horizontalement les listels déplaçables 136, sert de noyau intérieur du moule pour le moulage de la
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@ surface supérieure et en particulier des nervures transver- sales de la dalle de cloisonnement. Cette surface de butée rectangulaire 128 est assemblée rigidement avec les panneaux latéraux 104 au moyen du clavetage 137 comme la paroi extérieu- re 109. Dans ce but la surface de butée 128 comporte une semelle 138, pourvue d'un épaulement 139, ainsi qu'une surface suréle- vée 140 formant pont sur les ouvertures correspondant aux ner- vures transversales de la dalle de cloisonnement.
Les listels servant à la formation de ces nervures transversales reposent sur la surface latérale, inférieure et horizontale, de la partie 128 servant de butée, et ils sont ri- gidement assemblés avec cette partie au moyen d'une goupille 141 traversant le listel 142. Pour pouvoir déplacer latéralement lès listels 136 et diminuer ou augmenter ainsi la largeur des nervures transversales, ces listels sont guidés horizontalement par leur patte 143 sur le listel 142 de la partie 128. La patte- 143 est bordée sur le listel 142 et dentée comme ce dernier, de manière à correspondre à la largeur de la goupille 141, afin qu'elle puisse facilement être réglée sur le listel 142 et fixée en place au moyen de la goupille 141.
Etant donné que la paroi transversale 109 et la sur- face de butée intérieure 128 peuvent, grâce à leur glissement sur la semelle 130 des panneaux latéraux 104 et grâce aux cla- vetages 132 et 137, être réglées, afin de correspondre à chaque écartement voulu entre les poutres de plancher ou les chevrons de toiture lequel écartement est plus petit que la longueur ma- xima du moule, il s'ensuit que les listels 136 doivent également pouvoir s'adapter à ce réglage. Dans ce but, ces listels sont joints au milieu de manière téléscopique et maintenus là ensem- ble par un couvre-joint 144.Une moitié du listel est coudée à l'endroit du joint pour assurer le guidage intérieur.
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Pour assurer une bonne adhésion de l'enduit du plan- cher à la surface inférieure de la dalle de cloisonnement d'après la figure 2; on rend rugueuse cette surface'inférieure de la dalle. Dans ce but on peut, par exemple, munir de rugosité la surface supérieure des panneaux de fond 103. De plus on peut disposer dans le moule une mince couche de grains de briques, de copeaux etc., laquelle couche adhère à la surface rugueuse et s'incorpore dans la dalle pendant la coulée ou le pilonnage de cette dernière, ce qui facilité la mise de l'enduit du plan- cher
Le montage du moule s'effectue de la manière suivan- te
On dispose d'abord sur le cadre de support 101,102 les panneaux de fond 103, on monte ensuite les panneaux laté- raux 104 et on coince les clavettes 106.
Ensuite on suspend la partie 110 correspondant à la pièce à fabriquer désirée, à la paroi transversale 109 au moyen de sels crochets 115 et on monte les deux pièces avec l'écartement voulu entre les deux panneaux latéraux 104, en les fixant à ces panneaux au moyen du clave- tage 132. Ensuite on met la partie 116 sur la partie 110 et on établit'le clavetage 118, 120. Quand on a introduit le noyau intérieur,lequel se compose de la partie rectangulaire 128 et des listels 136,et quand on a fixé ce noyau au moyen du clave- tage 137, le montage du moule est réalisé.
Le démoulage de la dalle de cloisonnement fabriquée s'effectue dans l'ordre suivant :
On enlève les clavetages 137 et oh retire le noyau intérieur. On enlève ensuite les clàvetages 132 et 118, 120, on fait reculer la paroi transversale 109 avec la partie 110 et on retire la partie 116. Enfin, après avoir relâché les cla- vettes 106, on enlève la dalle de cloisonnement.
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Le moule servant à la fabrication de la dalle de re- couvrement d'après la figure 3, avec ou sans nervures de renfort est représenté sur les figures 17 à 28.
Le moule, constitué ici également en tôle en fer ou par une-matière analogue, comporte un cadre de support in- férieur, rectangulaire et rigide, lequel se compose ici, par exemple, de deux longerons 201 en fer à T et de deux traver- ses 202 en fer plat. Si les longerons 201 ont la forme en arc, comme représenté sur la figure 17, ils comportent encore un tirant 2039 Ce tirant peut soit avoir la forme simple représen- tée sur les figures 17 et 19,soit être constitué par le longe- ron 204 de la figure 18. Si les longerons 201 ont la forme en arc, ils sont encore supportés par l'appui 202', avec le- quel peut être assemblée la traverse plate 202 servant de liai- son médiane entre les deux longerons, si cette traverse n'est pas fixée directement aux longerons 201,
Sur ces longerons on dispose les panneaux 205 constitués par des fers à T ou à U et formant le fond du moule, cas panneaux s'engageant dans des encoches ou des évidements ménagés dans les âmes des lon- gerons, grâce à quoi les glissements longitudinaux et latéraux sont évités et l'ensemble est rendu en même temps plus rigide.
Sur ces panneaux de fond on monte les panneaux latéraux 2060 Ces panneaux latéraux peuvent être fixés soit au moyen de cla- vetages 207, s'accrochant aux longerons 201 ou 204 et reliant ainsi rigidement le cadre de support avec les parties supé- rieures du moule logées dessus; ils peuvent être encore assem- blés avec le cadre de support, au moyen de clavetages et de goussets, de même manière que les panneaux latéraux du moule servant à la fabrication de la dalle de cloisonnement d'après la figure 2. Dans les deux cas, les surfaces latérales 206 servent de renfort pour le cadre de support, lorsqu'on trans-
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porte le moule soit à la/main, soit au moyen d'une grue.
Pour soulever et transporter le moule, soit à la main, soit au moyen d'une grue, on a prévu des oreilles 208 ; on peut cependant appliquer aussi pour le maniement du moule la disposi- tion légère d'après la figure 13 ou une autre disposition ana- logue.
Pour pouvoir séparer facilement l'un de l'autre les longerons 201, les traverses plates 202 et le tirant 203 ou 204, afin de pouvoir rapidement démonter le cadre de support et le remonter rigidement, on peut assembler les parties détachées au moyen de clavetages 209 ou d'une manière analogue.
Afin de pouvoir également fabriquer avec le même moule des dalles de recouvrement en forme d'arc (figures I? et 19) ou de forme plane (figures 18 et 20), les panneaux latéraux 206 ont un contour d'un segment d'arc et un contour plan. Grâce au fait qu'un contour des panneaux 206 à la forme d'un segment d'arc dans le sens de la largeur des panneaux de fond 205, ces derniers peuvent également être utilisés pour la fabrication de ces deux genres de dalles de recouvrement et, étant donné que tous ces panneaux de fond ont absolument les mêmes dimensions, ils sont par conséquent, facilement interchangeables.
Si ces panneaux de fond sont constitués par des fers à U, leurs âmes doivent être inclinées un peu vers l'intérieur, comme représenté sur la figure 18, afin qu'ils puissent s'adapter exactement à la forme du segment d'arc et de fermer de manière étanche le fond du moule. Grâce à ce mode de construction du moule, l'assemblage de celui-ci est rendu beaucoup plus simple et plus rapide, tan- dis que les frais d'établissement en sont diminués.
La longueur du cadre de support et des panneaux laté- raux 206 est choisie de manière à correspondre aux écartements maxima réalisables entres les poutres de plancher et les chev-
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rons de toiture, si on ne prévoit pas de pièces intermédiaires.
Par ce moyen on peut se servir du mène cadre de support, ainsi que des mêmes panneaux latéraux pour la fabrication de dalles de recouvrement correspondant à un n'importe quel écartement entre les poutres de plancher ou les chevrons de toiture, plus petit que l'écartement maximum. Il suffit pour cela de régler seulement la position de la paroi transversale 210 conformé- ment à l'écartement donné.
Si l'assemblage des panneaux latéraux avec le cadre de support est effectué de la même manière que dans le moule des figures 13 à 16 ou d'une manière analogue, la semelle supé- rieure 211 et la semelle inférieure 212 des panneaux latéraux
206 peut alors avoir la forme, plus simple, décrite ci-dessus à ce sujet, les semelles supérieure et inférieure servent égale- ment ici, comme dans le moule des figures 13 à 16, à empêcher . les fléchissements latéraux des panneaux latéraux 206, à assu- rer en même temps leur rigidité et à maintenir exactement l'é- cartement de deux panneaux et par conséquent la largeur de la dalle de recouvrement à fabriquer. Dans ce but les panneaux de fond sont pourvus d'un épaulement 213.
Comme dans le moule pour dalles de cloisonnement, dans le cas du moule pour dalles de revouvrement, la paroi trans< versale 210 est également disposée de deux c8tés entre les pan- neaux latéraux 206, et sert à adapter le moule aux écartements particuliers entre les poutres de plancher ou les chevrons de toiture. Cette paroi transversale doit donc,, pouvoir s'adapter rapidement et simplement aux différentes inclinaisons de sur- faces chanfreinées, pour les écartements particuliers entre les poutres de plancher ou les chevrons de toiture, ainsi qu'aux différentes grandeurs de surfaces d'appui pour les différents profils de poutres, et doit pouvoir être fixée d'une manière
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immobile à n'importe quel endroit des panneaux latéraux 206.
Pour pouvoir lire rapidement les différentes hauteurs ou épais- seurs de dalles de recouvrement, ainsi que les différentes in- clinaisons de surfaces chanfreinées et les écartements entre les deux parois transversales, sans avoir besoin de faire chaque fois des mesures exactes,-les surfaces intérieures des panneaux latéraux 206 comportent, comme on le voit sur la figure 17, des graduations convenables de sorte qu'on peut lire directe- ment sur ces graduations les épaisseurs de dalles de recouvre- ment, les écartements entre les poutres ou les chevrons de toi- ture et l'inclinaison de surfaces chanfreinées (surfaces de bu- tée de la dalle de recouvrement) et régler ainsi d'une manière simple la position de la paroi transversale.
La paroi transversale 210 comporte deux listels ver- ticaux 214 s'appuyant contre les surfaces intérieures des pan- neaux latéraux 206 et servant de support pour la paroi transver- sale proprement dite. Ces listels 214 peuvent être réglés à la hauteur convenable grâce aux ouvertures 215, auxquelles s'adapte la clavette 216; le guidage et le maintient de ces listels sont réalisés au moyen des étriers horizontaux 217 courbés à leurs extrémités. Par la fixation du clavetage 216 les listels 214 sont rigidement assemblés avec les étriers 217 et en même temps appliqués fortement contre la surface intérieure des panneaux latéraux 206.
Aux extrémités de l'étrier, courbées de deux cô- tés, est disposé un mandrin rond amovible 218, au moyen duquel, ainsi que par l'intermédiaire de la clavette 219, l'étrier 217 est solidement assemblé avec la semelle supérieure des pannéaux 206. Ce mandrin tourne librement dans son logement et par suite il peut se placer pendant qu'on coince la clavette 219 avec sa rainure de clavetage sous la surface inférieure de ia semelle, supérieure des panneaux latéraux, conformément à l'action du
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clavetageo Ceci est important dans le cas où le contour, en forme de segment d'arc, des panneaux latéraux est constitué par la semelle supérieure (figures 18 et 20).
Pour que le man- drin 218 puisse être claveté uniquement à une distance détermis née des panneaux latéraux, on le munit d'un ergot 220, qui main- tient le mandrin 218 à cette distance grâce à la rainure de gui- dage 221, de sorte que le clavetage empêche le fléchissement ou le coinçage forcé de la partie supérieure des panneaux laté- raux. Au moyen de l'oreille 222 on peut régler le mandrin faci- lement à la main et le fixer ensuite à l'étrier 217, afin qu'il puisse toujours être maniable et sous contrôle.
Aux listels 214 on fixe les parties détachées de la paroi transversale 210. Tout d'abord on suspend à ces listels, au moyen de crochets 223, la plaque 224. Cette plaque 224 est munie, à partit de son extrémité 225, d'une graduation servant au réglage de la plaque 226 ou 235, dont la distance, à partir de l'extrémité 225, correspond à la largeur d'appui de la dalle de recouvrement sur la semelle supérieure des poutres de plan- cher ou des chevrons de toiture.
La plaque 226 est maintenue à la distance voulue au moyen de la poutrelle déplaçable 227,. laquelle est guidée dans le listel 214 et fixée dans sa position, par la clavette 228. listel 214 fixée dans posi La plaque 226 comporte pour sa rigidité une semelle supérieure 229et une semelle inférieure 230 et elle est pourvue de chaque coté d'une semelle latérale 231 assurant un meilleur guidage entre les panneaux latéraux. On accroche la plaque 226, en l'in- troduisant par devant et par le haut, au crochet 232, disposé sur la poutrelle 227 et avec lequel vient en prise la partie pliée 233 de la semelle supérieure, prolongée ici, de la plaque 226.
Au moyen de la poutrelle déplaçable 227 la plaque 226 peut être réglée à n'importe quelle distance de l'extrémité 225.
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Si on veut donner à la plaque 226 une position oblique, on remplace alors (figure 23) la poutrelle 227 et la plaque 226 par la poutrelle 234 et la plaque 235, qui se soutiennent mutuellement, dans chaque position oblique, sur la surface de roulement 236 et peuvent être fixées à la poutrelle 234 au moyen de l'étrier 237 et la clavette 238 disposés dans le bos- sage 239. Au moyen'de la poutrelle 234, dont le guidage et le mode de fixation aux listels 214 sont analogues à ceux de la poutrelle 227, la plaque 235 peut également être rglée à n'im- porte quelle distance voulue de l'extrémité 225.
Les ouvertues 240 ménagées dans la plaque 226 ou 235 servent à y faire passer l'armature en fer de la dalle de re- couvrement.
Avant d'introduire la plaque 226 ou 235, on accro- che la plaque 241, par son nez 242 en forme d'arc, au logement à griffe 243 de la plaque 224. Ce logement assure le guidage de la partie inférieurede la paroi transversale, qui sert, d'habitude, à former la surface chanfreinée ou la surface de butée de la dalle de recouvrement. En outre, les plaques 241 et 224 se supportent mutuellement dans ce logement à griffe.
La plaque 241 est pourvue de deux c8tés d'une se- melle 244, laquelle se trouve très près de la surface intérieure des panneaux latéraux 206 et sert ainsi à bien guider la plaque 241, ainsi qu'à la supporter et la maintenir dans la position oblique voulue.Dans ce but, cette semelle 244 comporte un pi- vot 245 reposant sur la poutrelle 246. Au moyen de cette pou- trelle 246, guidée dans le listel 214 et fixée à celui-ci par la clavette 247 de la même manière que la poutrelle 227, il est possible de régler la plaque 241 et de la fixer dans chaque position oblique nécessaire correspondant à la surface de butée nécessaire de la dalle de recouvrement.
Comme la longueur des surfaces chanfreinées varie à
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à volonté dans des limites déterminées, d'après l'épaisseur des dalles de recouvrement et d'après l'écartement entre les poutres de plancher ou les chevrons de toiture, il faut que la plaque 241 puisse, entre ces limites, se prolonger automatiquement pendant sa pose ou s'adapter à l'épaisseur desdalles de re- couvrement, afin que l'extrémité 248 s'appuie toujours sur les panneaux de fond 205 disposés dessous et qu'on n'ait pas besoin de monter, pour chaque longueur de la surface chanfreinée, une plaque spéciale 241. Dans ce but, on fixe à la plaque 241 les plaques 249 et 250 de la manière décrite ci-dessous à titre d'exemple.
Les plaques 249 et 250 sont fortement assemblées au moyen de leurs semelles 251 et 252 et de clavetages 253. La semelle 251 de la plaque 249.est traversée par une cheville de guidage 254, laquelle est guidée par la douille de guidage 255 sur la face arrière de la plaque 241 et sert à maintenir les deux plaques 249 et 250 dans le plan déterminé par la plaque 241. Pour que la plaque 250 soit fortement maintenue non seu- lement par sa semelle 252, la cheville 254 se prolonge vers le bas au-delà de la semelle 251 en 254'et s'engage dans la douille de guidage 256, dont se trouve pourvue la plaque 250.
Par conséquent, la surface de la plaque 241 peut s'allonger ou se raccourcir automatiquement et elle repose ainsi toujours, dans les limites nécessaires, sur les panneaux de fond 205, dis- posés dessous, grâce à ce réglage automatique. La plaque 250 est aussi facilement remplaçable.
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Pour que les plaques 249 et 250 ne se séparent pas facilement de la plaque 241j on a prévu, pour faciliter la ma- noeuvre, dans la douille de guidage centrale 255 et dans la che- ville 254 une goupille 257, au moyen de laquelle les trois plaques sont maintenues ensemble* Pour assurer aux plaques
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249 et 250 un bon appui latéral, la plaque 241 comporte encore un épaulement 258, Elle peut être pourvue des nervures ser- vant de renforcement.
Si on établit la dalle de recouvrement de manière qu'elle ait des nervures de renforcement , en forme de caissoh, on dispose sur les mandrins 259 des panneaux de fond 205, des coffres 260 (figures 17 et 19), entre lesquels se forment les nervures ou les évidements en forme de caissons, lorsqu'on introduit, par exemple, le béton ou une matière analogue.
Les mandrins 259 peuvent, d'autre part, servir de logement à des corps creux qu'on voudrait introduire dans les dalles de recouvrement, établies comme corps creux, afin de réaliser un isolement ou une diminution de poids de ces dalles.
L'assemblage du moule s'effectue de la manière sui- - vante :
Après avoir assemblé le cadre de support correspon- dant à une dalle.de recouvrement à fabriquer en forme d'arc ou de forme plane, on dispose sur ce cadre les panneaux conve- nables 205 formant le fond du moule et on monte ensuite les panneaux latéraux 206, avec leur contour en forme de segment d'arc ou de forme plane, sur les panneaux de fond et on les relie fortement avec le cadre de supporta On interpose ensuite, des deux cotés, les parois transversales 210, dont l'écartement correspond à la distance donnée entre les poutres de plancher ou les chevrons de toiture, on les fixe dans leur position verticale et latérale au moyen de clavetages 216 et 219.
on ac- croche la plaque 224 et à celle-ci la plaque 241, avec laquel- le les plaques 249 et 250 sont introduites et réglées dans la position oblique voulue on introduit de manière analogue la plaque 226 ou 235 et on coince définitivement les clavetages 216 et 219.
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Le démoulage de la dalle de recouvrement s'effectue en relâchant les clavetages 216 et 219 en reculant légèrement les parois transversales 210 et en relâchant un peu le clave- tage 207 assemblant les panneaux latéraux 206 avec le cadre de support.
REVENDICATIONS "Ayant ainsi décrit mon invention et me réservant d'y apporter tous perfectionnements ou modifications qui me pa- raîtraient nécessaires, je revendique comme ma propriété exclu- sive et privative".
1. Moule pour la fabrication de pierres de cons- truction artificielles, de dalles et d'autres objets analogues, caractérisé par le fait que sur un cadre de support transpor- table est établi un fond de moule à surface forme variable et à dimensions différemment réglables, tandis que sur ce fond est disposé un châssis de moulage déplaçable, dont les enveloppes peuvent avoir également une forme variable et être, partiellement ou totalement interchangeables et ceci confor- mément à la forme qu'on désire donner aux surfaces de ces en- veloppes, lesquelles surfaces forment le contour de la pièce moulée à établir.
2. Moule suivant 1 caractérisé par le fait qu'il comporte un noyau servant à fermer les contours de la pièce moulée à établir et introduit dans le châssis xxxxxxxxxxxxxx de moulage, ayant une forme de surface variable et des dimen- sions variables, tandis que les parties détachées du noyau sont remplaables.
3. Moule suivant 1 caractérisé par le fait quelle moyaurte est pourvu d'une pièce d'écartement, au moyen de la- quelle le noyau s'appuie contre les parois latérales du châs- sis de moulage, grâce à quoi il est maintenu en même temps dans une position et à une distance déterminées.
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