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Douille ou manchon de fermeture pour la jonction des extrémités des feuillards servant à cercler les caisses, ballots, etc.
La présente invention a pour objet une douille ou manchon de fermeture pour la jonction des extrémités des feuillards servant à cercler les caisses, les ballots, etc. Ces douilles doivent avoir une largeur et une épaisseur suffisantes pour permettre une introduction aisée des deux extrémités du feuil - lard dans la douille placée elle-même dans la machine ou la pince destinée à opérer la fermeture par voie d'entailles ou de dépressions aux bords de la douille et des feuillards. Par conséquent, ces douilles présentent une ouverture considérable- ment plus grande que l'épaisseur et la largeur des feuillards et, jusqu'à, présent, leurs bords longitudinaux étaient formés par un demi-cercle ou un arc de cercle quelconque.
Lors de la confection de la fermeture, la douille est fortement aplatie sous l'effet du piston ou de la mâchoire mobile de la pince. Il en résulte un fort élargissement de cette douille qui, pratiquement, rend possible un déplacement transversal des deux extrémités de feuillard l'une par rapport à l'autre, d'où diminution de résistance de la fermeture.
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D'autre part, cet élargissement de la douille se traduit par deux saillies très marquées, qui occasionnent des blessures au personnel chargé de la manipulation des colis.
L'invention a pour but de supprimer ces défauts et en même temps de créer une douille dont l'épaisseur - à l'état non fermé - soit telle que les butées prévues à cet effet dans tous les appareils de cerclage assurent une parfaite fixité de la douille pendant l'opération de tension du feuillard.
Suivant l'invention, la douille en métal est formée d'une bande de métal dont chacun des bords longitudinaux est rabattu parallèlement au plan de la bande suivant une partie à 90 sur ce plan, puis une partie à 45 par rapport à la première et une troisième partie à 45 sur la seconde. La pression exercée perpendiculairement au plan de la douille, pour la fermeture, a donc pour effet un rabattement des deux parties à 45 vers le plan de la douille, c'est-à-dire que la largeur de la douil- le n'augmente pas, tandis que son épaisseur est ramenée sen - siblement à la hauteur de la partie formant un angle droit avec le plan de la douille.
Afin de bien faire comprendre l'invention, on a représenté, au dessin annexé :
Fig.l une coupe transversale d'une douille de fermeture du modèle courant.
Fig.2 une coupe similaire de la nouvelle douille.
Fig;3 et 4 des vues en plan de fermetures avant et après entaillages, respectivement pour une ancienne douille et pour une nouvelle.
En se référant aux fig.l et 3 , on voit que les douilles employées à ce jour ont leurs bords longitudinaux formés par un demi-cercle 9.
Cette douille 1, sous la pression exercée pour former les entailles 2 et les dépressions 3 (fig,3) s'élargit forcément, la distance entre les bords 4 tendant plutôt à augmenter par rapport à celle existant dans la douille avant sa fermeture ;
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il en résulte à chaque bord du feuillard, une saillie dange - reuse de la douille, et une possibilité de déplacement trans - versal des feuillards dans la douille.
En se reportant aux fig. 2 et 4 , on voit que la courbure en demi-cercle aux bords longitudinaux de la douille est rem - placée par une partie 5 perpendiculaire au plan de la douille et de hauteur égale à l'épaisseur des deux feuillards superpo - sés ; cette partie 5 est suivie d'une partie 6 à 45 suivie elle-même d'une partie 7 également à 45 sur 6. Quand on forme les entailles 2 et les dépressions 3 , les parties 6 se rabat - tent sur le plan de la douille, ce qui a pour conséquence un rapprochement des bords libres 8 (fig.4 adroite). Fermée, la douille ne fait saillie sur les bords des feuillards que de l'épaisseur du métal dont elle est constituée ; lesbords 8 étant pratiquement juxtaposés, la fermeture est à l'abri de tout déplacement transversal des feuillards.
D'autre part, l'épaisseur totale de la douille ouverte est beaucoup plus considérable que celle de la fig.l, ce qui assure un maintien de la douille contre tout mouvement longi - tudinal entre les saillies de la machine de fermeture, pendant la tension des feuillards lors du cerclage.