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" perfectionnements apportés aux moyens pour assurer la ma- noeuvrabilité des engins flottant sur l'eau, notamment des hydravions ".
@ L'invention est relative aux moyens pour assurer la manoeuvrabilité des engins flottant sur l'eau ; et elle concer- ne plus particulièrement, parce que c'est en leur cas que son application semble devoir offrir le plus d'intérêt , mais non exclusivement , parmi ces moyens , ceux pour assurer la manoeu- vrabilité des hydravions lorsqu'ils reposent sur l'eau par l'intermédiaire de leur système flotteur.
Elle a pour but , surtout,de rendre tels, lesdits moyens, qu'ilssoient à la fois plus efficaces et plus simples qu'ilsne l'étaientjusqu'à cejour.
Elle consiste, principalement, à constituer les mo- yens du genre en question par deux systèmes de freinage hydro- dynamique, disposés de part et d'autre de l'axe longitudinal
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de l'engin flottant et susceptibles d'être mis en action ot hors d'action indépendamment l'un de l'autre.
Elle consiste , mise à part cette disposition princi- pale, en certaines autres dispos it ons qui s'utilisent de pré- férence en même temps et dont il sera plus explicitementparlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'ap- plication, ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore , et ce à titre de produits industriels nouv, aux, les moyens du genre en question comportant application desdites dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement , ainsi que les engins comportant de tels moyens,
Et elle pourra, de toute façon, être bien conprise à l'aide du complément de description qui suit , ainsii que du des- sin ci-annexé , lesquels complément et dessin sont,bien enten- du, donnés surtout à titre d'indication.
La figure unique,que comporte ce dessin, représente, en vue de face schématique , avec part ies coupées , un hydravion comportant des moyens établis conformément à. l'invention jour assurer sa manoeuvrabilité, ledit hydravion reposant-, sur i 'eau par l'intermédiaire de son système flotteur.
Selon l'invention, et plus particulièrement selon ce- lui de ses modes d'application , ainsi que ceux des modes de réa- lisation de ses diverses parties , auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la, préférence , se proposant , par exemple, de munir un hydravion monoplan à. flotteur de moyens pour assu- rer sa manoeuvrabilité lorsqu'il repose sur l'eau, on s'y prend comme suit , ou de façon analogue.
On munit cet hydravion de deux systèmes de freinage hydrodynamique, disposés de part et d'autre du plan lonyitudi- nal axial de l'engin et susceptibles d'être mis en action ou hors d'action indépendamment l'un de l'autre , ce grâce à quoi il devient possible de faire subir à l'hydravion, lorsqu dési-
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ré , soit un freinage s'exerçant symétriquement par rapport au susdit plan longitudinal axial , ce qui n'affecte nullement la direction {le l'engin qui se trouve seulement freiné sur sa tra- j ecto ire , soit un freinage s'exerçant d'un seul côté dudit hydravion ce grâce à quoi ce dernier effectue un virage vers ledit côté.
on constitue , avantageusement , les moyens de freinage hydrodynamique auxquels il y a lieu d'avoir recours, par des dispositifs en soi connus et désignés sous le terme technique de cône-ancre. on sait que ces dispositifs sont constitués par de simples éléments creux a, en général tronconiques, présen- tant une section d'entrée supérieure à leur section de sortie et que l'on attelle de manière telle , à un câble b, que lors- qu'ils sont plongés dans l'eau et que l'on exerce une :traction sur ledit càble b, ils s'orientent de façon que leur axe se di- rige selon la direction de la traction qui leur est transmise.
Ils exercent alors, sur le câble b, une réaction très forte et l'on utilisait , jusqu'à présent, cette propriété pour immobili- ser les hydravions au repos et diminuer leur dérive sous l'ef- fet du vent.
Selon l'invention, on adopte donc avantageusement deux éléments de ce genre al, a2, et on les dispose de part et d'autre de l'hydravion en les montant de manière telle qu'ils puissent, à volonté, être mis en action ou hors d'action.
A cet effet, par exemple, on prolonge leurs câbles b1 b2 jusqu'à portée de l'équipage de l'hydravion afin que ce dernier puisse amener indépendamment l'un de l'autre, les cô- nes-ancre , soit à plonger dans l'eau , soit , au contraire àen être retirés.
On s'arrange de préférence alors pour que, lorsque retirés de l'eau, lesdits cônes-ancre viennent se noyer chacun dans un logement prévu dans un élément de l'hydravion, cela afin de ne pas diminuer la finesse aérodynamique de ce dernier
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on peut , bien entendu , disposer les susdits cones- ancre en n'importe quel endroit convenable de l'hydravion, à la, condition, toutefois , que leurs points d'attache soient suffi- samment écartés du plan longitudinal axial de l'engin pour qu'ils puissent imprimer à ce dernier le couple de virage mini- mum désiré pour une vitesse relative par rapport à l'eau donnée
A cet effet on dispose avantageusement chacun desdits cônes-ancre à l'extrémité de l'une des demi-ailes de l'hydra- vion.
On prévoit alors , danslest manchesterminales de l'aile , des logements c1 c2 de dimension suffisante pour que , dans chacun d'entre eux, puisse venir se loger un des susdits cônes-ancre al a2.
On donne , avantageusement, à ces logements la tonne d'alvéoles de section constante dont on fait traverser le fond par le câble (b1 b2) afin que, lorsqu'une traction est exercée sur ce dernier, le cône-ancre qui y est attaché vienne rentrer dans son logement. on prévoit , depréférence , pour chaque cône-ancre, des moyens propres à assurer la sortie dudit cône-ancre hors de son logement lorsque son câble d'attachées! laissé libre de s'allonger , lesquels moyens on constitue, par exemple, soit par un simple ressort agencé de façon telle que le cône-ancre vienne le comprimer en pénétrant dans son logement, soit ,et mieux, en ayant recours au mode de réalisation représenté sur le dessin.
Selon ce mode de réalisation , on dispose dans le logement c1 c2, un ensemble que l'on constitue par une sorte de piston d porté par une tige creuse e , et que l'on monte, dans ledit logement, à la manière d'un piston dans son cylindre en fa.isant traverser à la tige e le fond dudit logement , on interpose,entre le piston d. et le fond du logement , un ressort f,le dit ressort étant propre à repousser le pi ston d
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jusqu'aux environs des bords de l'ouverture dudit logement, on munit la tige e (à laquelle on a donné une longueur suffisante pour que le piston d puisse être repoussé à fond par le ressort f) d'une butée ± propre à empêcher l'ensemble piston d tige e d'être repoussé hors du logement , enfin, on fait passer le câble (b1 b2) dans l'intérieur de la tige creuse e.
De toute façon on relie chacun desdits câbles , d'une part , du côté débouchant ext érieurement à l'aile, à l'un des susdits cônes-ancre a, et , d'autre part, du côté opposé, après lui avoir fait traverser dans des guides appropriés toute la structure de l'aile , à un dispositif de manoeuvre tel qu'un treuil sé à portée de l'équipage de l'hydravion.
En suite de quoi, on a réalisé un dispositif dont le fonctionnement est le suivant.
Si l'on suppose le cône-ancre a1, par exemple, rentré complètement dans son logement et que l'équipage de l'hydravion repoussant laisse s'allonger le câble bl , le ressort f se détend/jusqu'au bord dudit logement le piston d, lequel assure l'éjection du / cône-ancre al.
L'allongement du câble b1 se poursuivant, le cône-an- cre pénètre dans l'eau et ,si le câble est suffisamment allongée tend à immobiliser l'extrémité d'aile à laquelle il se trouve relié.
Lorsque l'action de freinage ainsiproduite s'est suf- fisamment fait sentir, il suffit à l'équipage de l'hydravion de manoeuvrer le treuil h1 pour, tout d'abord, faire sortir le eô- ne-ancre de l'eau, puis l'amener au contact du piston d , et en- fin , le ressort f se comprimant , amener ledit cône-ancre à s'es- camoter complètement dans son logement.
un cône-ancre de petites dimensions (par exemple d'u- ne dizaine de centimètres de grand diamètre) étant susceptible d'offrir une résistance à l'avancement de trente à quarante ki-
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los, on conçoit que la, manoeuvre d'un seul des deux cônes-an- cre permettra de faire effectuer à l'hydravion des virées presque sur place, même dans le cas d'un appareil mono-moteur, tandis que la manoeuvre simultanée des deux cônes-ancre poimet- tra de freiner l'hydravion sur sa trajectoire, de diminuer sa dérive ou de l'empêcher de reculer sous l'effet du vent pendant le mouillage.
Le dispositif venant d'être décrit présente évidem- ment de grands avantages sur ceux déjà existants qui consis- tent en des gouvernes plus ou moins analogues aux gouvernails de direction des bateaux. Il est en effet ceaucoup plus léger que ces derniers et ne provoque aucune résistance aéredynami- que supplémentaire en vol.
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