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Cherche-duite automatique pour métiers à tisser mécaniques.
Demande de Brsvet déposée en Allemagne le 5 janvier 1931.-
Pour remettre en concordance le liage et le changement de navettes lorsque le métier a été arrêté par suite d'une rupture de fil ou de l'épuisement d'une cannette, il faut, selon la construction du changement de navettes et de la mécanique d'ar - mure (ratière), rechercher la duite perdue par plusieurs mouve - ments de recul et plusieurs mouvements d'avancement du carton de ratière et du carton de changement.
On a déjà proposé d'exécuter cela automatiquement en créant un équipement dans lequel le casse-trame opère, en cas de duite manquante et avant qu'il ait provoqué l'arrêt du métier, d'abord le renversement de la position d'un mécanisme nécessaire à la recherche de la duite et, selon les besoins, à l'arrêt de la chasse de la navette et à la formation de la foule.
Dans tous les cas connus, il devait toujours y avoir plu - sieurs reculs et plusieurs avancements, de sorte qu'il fallait au moins deux tours du battant pour le recul et deux tours du battant pour le mouvement d'avancement.
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L'invention se distingue de cela en ce que, en cas de rup- ture de fil ou d'épuisement d'une cannette, le casse-trame met en action un dispositif d'entraînement à mouvement réversible qui, pendant chaque tour du battant, fait tourner le cylindre à carton de deux divisions en arrière ou en avant, selon sa position, le renversement de position ayant lieu après chaque tour de battant.
Il est utilement prévu deux clanches à fourche qui sont commandées de manière à entrer successivement en prise avec la lanterne (cylindre) dans le temps de deux oscillations du bat - tant, afin d'opérer ainsi, lors de la première oscillation du battant, deux reculs et, lors de l'oscillation suivante du bat- tant, deux avancements du carton.
En particulier, le casse-trame actionne, en cas de rupture d'un fil ou d'épuisement d'une cannette, un système de tringles dans un sens tel qu'une goupille d'entraînement à rotation cons- tante soit amenée à portée d'une croix de Malte pour l'entrai - nement de celle-ci, sur l'arbre de la croix de Malte sont fixées les courbes de commande qui opèrent le décliquetage des loquets de chasse, interrompent le mouvement du régulateur d'enroulement et amènent successivement les dispositifs d'entraînement dans leurs positions d'action.
Lorsque tout cela a eu lieu, l'arrêt du métier est amorcé, des butées étant prévues sur la croix de Malte pour actionner, après l'achèvement du travail du disposi - tif d'entraînement, des leviers de commande qui dégagent la goupille de la croix de Malte.
La courbe de commande reliée à la croix de Malte agit sur un levier de commande qui est relié par une tige à une platine de manière que cette platine soit, aprèsl'achèvement du travail du dispositif d'entraînement, amenée dans la trajectoire d'une butée du battant ; la platine entraînée par le sommier du bat - tant met en action, en cela, le système de tringles de débrayage dans la position postérieure du battant.
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L'invention est illustrée par les figures du dessin ci - joint.
La fig.1 est une vue de côté avec coupe verticale partiel - le.
La fig. 2 est une vue de détail.
La fig.3 représente un autre mode d'emploi du nouveau mé - canisme.
Dans la fi g. 1, le battant 1 à mouvement de va-et-vient porte le casse-trame 2 de construction connue qui, en cas de rupture d'un fil ou d'épuisement d'une cannette, agit sur le butoir 3 dans un sens tel que celui-ci frappe le levier de bu - tée 5 disposé sur la poitrinière 4. Ce levier oscille autour de l'axe 6 de telle manière que le bras de levier 7 se meuve avec la tringle 8 vers la gauche sur la fige 1. Cette tringle fait tourner un levier coudé 10-11, monté en 9, contre l'action du ressort 13 fixé en 12 et attaquant le levier 11, de sorte que la tringle 14 est mue vers le bas.
De ce fait, l'arbre 15 et la pièce 17 reliée rigidement à cet arbre sont, à, l'aide du levier 16, amenés à tourner d'un angle déterminé (fig.2). Sur le même arbre 15 se trouve un bec d'arrêt 54 derrière lequel se pose le cliquet d'arrêt 55. En dessous de l'arbre 15 se trouve l'arbre 20 commandé constamment par la roue dentée 18 et la chaîne 19, arbre sur lequel est monté le plateau 21 pourvu de goupilles d'entraînement 22 et 23.
Par suite du mouvement décrit du système de tringles, le plateau 21 est donc déplacé vers la droite sur la fig.2, de sorte que ses goupilles d'entraînement 22 et 23 arrivent à portée d'une croix de Malte 25 disposée sur l'arbre 24 et fait tourner celle-ci avec l'arbre de 1200 (fig.l) Le plateau 21 est maintenu d'une manière sûre dans sa position d'action par le dispositif d'arrêt 54-55.
Sur l'arbre 24 se trouvent les courbes 26 et 27. La courbe 26 actionne un levier de commande 28 qui, à l'aide de la tringle 29, du levier coudé 30-31, de l'organe de traction 32, d'un se - cond levier coudé 33-34 et de l'organe de traction 35, actionne
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la clanche à fourche 36 pouvant tourner autour de ].'axe 37. Sur le même axe est montée une seconde clanche 38 qui est commandée, à l'aide d'un même système de tringles que pour la clanche 36, a partir de la même courbe de commande 26.
En cas de .position de travail normale, la clanche supéri - eure de la fourche 36 se trouve, sur la fig.1, en prise avec la cheville 39 du cylindre à cartons 40 à mouvement de va-et-vient, de sorte que, à chaque va-et-vient du cylindre à cartons, ce qui a lieu une fois pendant chaque tour de battant, celui-ci est avancé d'un sixième de tour. La clanche à fourche 38 occupe, dans le travail normal, la position neutre représentée en traits pleins sur la fig.1. En cas de rupture de fil ou d'épuisement d'une cannette, les deux clanches sont, lors de la première rotation partielle de 1200 de l'arbre 24, élevées ou abaissées à l'aide de la courbe de commande 26 et du système de tringles intermédiaire de manière à occuper les positions 36' et 38' , respectivement '(dessinées en pointillé sur la fig.1).
Si la lan- terne 40 se meut vers la gauche sur la fig.1, elle est mue une fois en arrière par la clanche inférieure de la fourche 36 ; lors de son retour vers la droite, elle est mue une seconde fois en arrière par la clanche supérieure de la fourche 38.
Afin que la lanterne ne soit pas entraînée par cette clanche au-delà de la mesure permise, il se trouve relié au levier os - cillant connu 41 relié à la lanterne par la tringle 42, sur le même arbre 43, un levier à courbe 44 qui, par des rampes 45, 46 , sépare les clanches de la lanterne au moment opportun.
En même temps que les deux clanches à fourche ont été com - mandées par la courbe 26 , le levier 48 se trouvant sur le même arbre 47 que le levier coudé 30-31 a été élevé et, à l'aide d'une tige 49, l'avancement du régulateur d'enroulement a été interrompu et les loquets de chasse ont été décliquetés.
Le plateau 26 à rotation constante entraîne, lors du second tour après la rupture de fil supposée, la croix de Malte 25, avec l'arbre 24, d'un deuxième tiers de tour, et le levier 28
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arrive, en cela, sur une seconde section de la courbe de comman- de 26. De ce fait, les clanches à fourche sont commandées de telle façon que la fourche 36 agisse de nouveau par sa clanche supérieure et la fourche 38 par sa clanche inférieure sur la lanterne. Les loquets de chasse restent cependant encore décli - quêtes dans cette position. Le cylindre à cartons 40 est main - tenant, lors du va-et-vient, ce qui a lieu pendant le deuxième tour de battant, mû deux fois en avant.
A la fin de la deuxième rotation de 120 , la courbe de commande 27 fait osciller un levier 50 qui, à l'aide d'une trin- gle 51, fait mouvoir la platine 52 vers le haut, de sorte que le battant oscillant 1 entraîne celle-ci par une saillie l'et fait donc osciller un levier 53 qui actionne le système de le - viers de débrayage de la machine. Le métier s'arrête donc, le battant se trouvant dans la position postérieure et la foule étant ouverte, deux oscillations du battant ont lieu après que s'est produite la rupture du fil.
Après la suppression de la rupture du fil de trame, un rouleau 56 se trouvant sur la croix de Malte abaisse le levier à courbe 57 de manière que celui-ci ramène en arrière, au moyen de la tige intermédiaire 58, le levier 16 et, avec lui, le sys- tème de tringles 14, 11, 10, 8 , etc. et mette hors d'action le mécanisme à croix de Malte. La tige 58 attaque le levier coudé 62 pouvant tourner sur l'arbre 15 et relié, à l'aide de la tige 63 du ressort 64, au bec d'arrêt 54 se trouvant calé sur l'arbre 15. L'interposition du ressort 64 est nécessaire parce que,lors de l'actionnement de la tige 14 dans le sens de l'embrayage du disque 21, la tige 58 est retenue et ne peut suivre le mouvement.
Avant que le mécanisme à croix de Malte soit mis hors d'action, un second rouleau 59 sépare le cliquet d'arrêt 55 du bec 54 au moyen du levier 60 et de la tige 61. Le levier 28 est déjà, a - vant l'arrêt du métier, donc pendant la deuxième rotation de 120 , retourné à la position dans laquelle la clanche à fourche
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actionnée par lui occupe la position de travail ordinaire. Au commencement de la dernière, donc de la troisième rotation de 120 , le levier 48 et la tige 49 retournent à la position qui libère de nouveau l'avancement du régulateur et les loquets de chasse.
La croix de Malte est, dans la position de travail ordinai- re, maintenue bloquée par la partie ronde 21' du plateau 21, tandis que, dans sa position d'action, c'est-à-dire pendant sa rotation, elle passe à travers des évidements 21" du plateau 21.
La croix de Malte peut, en principe, être établie aussi avec trois divisions et le disque 21 être pourvu d'une seule goupil- le. Toutefois, pour des raisons de construction, on choisira une étoile à six divisions, l'actionnement des divers leviers par les courbes de commande ayant toujours lieu pendant la pre - mière partie de la rotation, tandis que l'entraînement de la croix par la seconde goupille doit être désigné comme marche à vide.
Avec le nouveau dispositif, il ne faut plus maintenant que la moitié des oscillations qui étaient nécessaires autrement, en cas de rupture de fil ou d'épuisement d'une cannette, pour remettre en concordance le liage et le changement de navettes.
Il y a lieu d'attirer encore ici l'attention sur le fait que le nouveau mécanisme peut aussi être employé dans d'anciens métiers à tisser n'ayant qu'une seule clanche 36, lorsque, comme le représente la fig.3, la croix de Malte 2@ est Etablie en cinq parties et que le plateau 21 est pourvu d'une seule goupille d'entraînement 22. La clanche 36 commandée par les leviers et tiges 28-35 fait mouvoir alors la lanterne 40 à chaque oscilla - tion du battant, de la manière habituelle, une seule fois en avant ou en arrière.
REVENDICATIONS.
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