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Procédé et appareil pour la fabrication d'articles, tels que des articles en caoutchouc à paroi mince.
La présente invention se rapporte à un procédé et à un appareil pour la fabrication d'articles par le procédé habituellement connu sous le nom de procédé par immersion, et elle peut s'appliquer à divers articles, consistant en une matière appropriée quelconque à l'état liquide suscep- tible de se solidifier ou susceptible d'être réduite en solution et déposée sur un moule ou forme.
L'invention est particulièrement propre à être uti- lisée dans la fabrication d'articles en caoutchouc à paroi 1\ mince, tels que des ballons en caoutchouc, doigtiers, téti-
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nes, gants en caoutchouc,et elle est propre à être utilisée de façon générale dans la fabrication d'articles en caout- chouc par immersion, mais elle peut être utilisée de façon particulièrement avantageuse dans la fabrication d'articles en caoutchouc par immersion des moules ou formes dans du latex de caoutchouc naturel ou partiellement coagulé.
L'invention a pour but d'obtenir un appareil et un procédé de fabrication, qui peuvent être utilisés pour la production d'articles de qualité supérieure à un prix rela- tivement faible.
D'autres buts de l'invention consistent, de façon générale, à obtenir une machine automatique de construction simple et durable qui fabriquera complètement des articles à partir d'un liquide pouvant se solidifier, en particulier des articles en caoutchouc à partir de latex ou d'une solu- tion de caoutchouc, - cette machine étant d'un fonctionne- ment précis et produisant économiquement des articles de bonne qualité et de caractéristiques uniformes et réduisant à un minimum les pertes habituellement occasionnées par des articles rendus défectueux ou impropres à être utilisés au cours de leur procédé de fabrication.
Dans la réalisation en pratique des procédés habi- tuels, le moule est maintenu dans une position verticale et est plongé dans la solution par un déplacement vertical axial.
On retire alors le moule de la solution, et on laisse égout- ter de ce moule le caoutchouc en excès, après quoi on re- tourne le moule pour permettre à la solution de couler bas de l'extrémité du moule. Ce procédé présente plusieurs in- convénients, parmi lesquels on peut citer les suivants: de l'air est emprisonné sous l'extrémité du moule lorsqu'on le descend dans la solution, en produisant des bulles d'air et en donnant comme résultat une grande proportions d'arti-
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clés de rebut. Le caoutchouc se dépose de manière non uni- forme sur le moule, ce qui a pour résultat un article d'é- paisseur non-uniforme, et l'article est d'une épaisseur con- sidérablement plus grande à son extrémité fermée.
On doit laisser égoutter une grande quantité de caoutchouc, en lais- sant une couche très mince sur le moule, de sorte que le moule doit être successivement plongé dans la solution et séché pour obtenir un article de l'épaisseur désirée. Ces inconvénients sont considérablement accentués lorsqu'on emploie du latex de caoutchouc naturel comme solution d'im- mersion des moules.
Dans la fabrication d'articles en caoutchouc par le procédé par immersion, on prépare d'abord une solution de caoutchouc. Celle-ci peut consister en latex de caoutchouc, partiellement amené par un procédé de coagulation à la con- sistance désirée, ou en une solution consistant en caout- chouc dissous dans de l'essence de pétrole ou autre solvant.
L'invention concerne un procédé de fabrication d'ar- ticles, tels que des articles en caoutchouc à paroi mince, qui consiste à faire tourner un moule et à déposer par im- mersion une solution sur ce moule pendant qu'il tourne. De préférence, plusieurs moules sont transportés suivant un trajet déterminé et sont plongés dans la solution et animés d'un mouvement de rotation autour de leur axe pendant leur transport. L'appareil suivant l'invention comprend un dispo- sitif de support de moule, monté de façon à pouvoir pivoter autour d'un axe, et un dispositif permettant de monter sur ce support, de façon à lui permettre de tourner, un moule dont l'axe de rotation est disposé transversalement à l'axe autour duquel peut pivoter le support.
De préférence, plu- sieurs moules sont montés sur un transporteur de façon à ob- tenir un appareil automatique.
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L'invention est décrite ci-après de façon détaillée, en référence aux dessins ci-joints, dans lesquels:
La fig. 1 est une vue en plan d'un appareil de fa- brication d'articles par immersion, construit conformément à l'invention;
La fig. 2 en est une vue en élévation de côté, la pa- roi latérale étant supposée enlevée pour montrer plus clai- rement l'invention, et des parties sont représentées en traits interrompus pour indiquer les diverses positions dans lesquelles les moules sont maintenus au cours de la fabrica- tion ;
La fig. 3 est une vue en coupe longitudinale d'un support de moule et d'un moule, construits conformément à l'invention;
La fig. 4 est une vue d'un moule à ballon, montrant ce moule recouvert d'une solution de caoutchouc et montrant la manière suivant laquelle le caoutchouc coule le long de ce moule et s'écoule de celui-ci pendant l'opération d'é- gouttage ;
La fig. 5 est une vue en coupe longitudinale axiale d'un ballon fabriqué par les procédés ordinaires par l'em- ploi d'appareils ordinaires;
La fig. 6 est une vue d'un moule pour la fabrication d'un doigtier, lorsque ce moule est présenté de la façon habituelle à la solution d'immersion, dont une partie est représentée en coupe;
La fig. 7 est une vue en élévation de côté d'un moule pour doigtier, montrant la manière suivant laquelle on laisse ordinairement la solution en excès égoutter du moule après l'opération d'immersion;
La fig. 8 est une vue en élévation de côté d'un moule pour doigtier, montrant la manière suivant laquelle on plon-
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ge ce moule dans une solution de caoutchouc, conformément au procédé et avec l'appareil suivant l'invention;
La fig. 9 est une vue en élévation de côté, montrant une position dans laquelle le moule peut être tenu pendant l'opération d'égouttage;
La fig. 10 est une vue semblable, montrant le moule dans une position horizontale;
La fig. 11 est une vue semblable, montrant le moule placé dans une autre position, incliné vers le haut;
La fig. 12 est une vue en coupe longitudinale verti- cale, de nature quelque peu schématique, montrant une forme de réalisation d'appareil transporteur construit conformé- ment à l'invention, avec des parties intermédiaires en ar- rachement en vue de réduire l'encombrement et pour montrer la relation des différents éléments coopérant entre eux;
La fig. 13 est une vue en coupe verticale transver- sale suivant la ligne 13-13 de la fig. 12;
La fig. 14 est une vue en coupe semblable, suivant la ligne 14-14 de la fig. 12, montrant un dispositif pour le séchage d'une couche déposée sur les moules d'immersion, comme décrit ci-après;
La fig. 15 est une vueen coupe transversale verti- cale suivant la ligne 15-15 de la fig. 12, montrant un dis- positif d'immersion des moules, décrit en particulier ci- après;
La fig. 16 est une vue en coupe transversale verti- cale suivant la ligne 16-16 de la fig. 12, montrant le dis- positif de séchage et de distribution et le dispositif de nettoyage suivant l'invention;
La fig. 17 est une vue en coupe verticale transver- sale suivant la ligne 17-17 de la fig. 12, montrant la posi- tion du moule pendant les opérations de séchage et de démou-
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lage, décrites ci-après;
La fig. 18 est une vue en coupe verticale transver- sale suivant la ligne 18-18 de la fig. 12, montrant le dis- positif servant à former le bourrelet et le dispositif de traitement par la vapeur ou de vulcanisation, ces disposi- tifs constituant des éléments nouveaux de l'invention, dé- crits ci-après;
La fig. 19 est une vue semblable en coupe transver- sale suivant la ligne 19-19 de la fig. 12, montrant un dis- positif de vulcanisation par chaleur sèche, représenté dans la partie supérieure de cette fig. 19, et un dispositif de vulcanisation par de l'eau chaude, dans la partie inférieure de celle-ci ;
La fig. 20 est une vue semblable en coupe suivant la ligne 20-20 de la fig. 12, montrant un dispositif pour la commande du transporteur, décrit ci-après;
La fig. 21 est une vue en perspective du transporteur employé, avec des parties en arrachement et avec d'autres parties représentées sous une forme quelque peu schématique, ce transporteur étant représenté' avec un moule monté sur celui-ci ;
La fig. 22 est une vue en coupe verticale transver- sale suivant la ligne 22-22 de la fig. 12, montrant le dis- positif de poudrage qui peut être employé dans la réalisation de l'invention;
La fig. 23 est une vue, à échelle agrandie, en coupe longitudinale verticale d'un moule, montrant la manière sui- vant laquelle celui-ci est reçu dans l'une des chambres de séchage ou.de vulcanisation; et
La fig. 24 est une vue de détail montrant, en éléva- tion de côté, le palier de position réglable employé dans la réalisation de l'invention.
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De façon générale, le procédé suivant l'invention consiste à faire tourner un moule autour de son axe pendant les opérations d'immersion, d'égouttage et de séchage et présente un grand avantage et une grande économie, que ces opérations soient considérées séparément ou ensemble.
En référence aux figs. 1 à 11, l'appareil représenté comprend un réservoir ou bac d'immersion 115. Des consoles
116 et 117 sont montées sur le bord supérieur du bac 115.
Un arbre 118 est tourillonné dans des paliers appropriés, montés dans ces consoles 116 et 117. 119 désigne un cadre, qui est disposé entre les consoles 116 et 117 et comporte des alésages appropriés, dans lesquels passe l'arbre 118.
Lecadre 119 comporte, à l'une de ses extrémités, une poi- gnée 120, au moyen de laquelle on peut le faire pivoter au- tour de l'arbre 118. Le cadre 119 délimite un espace 121, dans lequel est placé un pignon d'angle 122, claveté ou au- trement fixé sur l'arbre 118.Ce cadre 119 comporte, sur son côté opposé à la poignée 120, un moyeu 124, dans lequel est tourillonné un arbre 125, s'étendant de part et d'autre au- delà de ce moyeu. L'extrémité, en saillie vers l'intérieur, de l'arbre 125 porte un pignon d'angle 126, qui engrène avec le pignon d'angle 122. Un collier 127 est fixé rigidement sur l'arbre 125 et est placé contre la face d'extrémité du moyeu 124. L'arbre 125 se termine, à son extrémité extérieure, par une partie faisant saillie vers l'extérieur, 125a.
Les moules 130, comme représenté sur le dessin, sont faits en verre et munis d'un long col étroit. Le moule est ouvert à l'endroit de son col, et un bouchon 132, faisant partie d'un manchon 133, est fixé dans ce col. Le manchon
133 peut recevoir, dans son alésage axial 134, la partie extérieure saillante 125a de l'arbre 125. Le manchon 133 comporte, en un point intermédiaire de sa longueur, une gor- ge circulaire 135. Une lame-ressort 136, fixée au collier 127,
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est disposée de façon à s'enclencher dans la gorge 135, pour retenir le moule 130 sur la partie saillante 125a de l'arbre 125. Le collier 127 est muni d'un tenon 137, destiné à pé- nétrer dans le trou 138 ménagé dans la base du manchon 133, de sorte qu'un mouvement de rotation de l'arbre 125 produira un mouvement semblable du moule 130.
On peut employer un dis- positif approprié quelconque pour commander l'arbre 118. Sur le dessin,il est représenté une poulie 139, qui est destinée à être reliée par une courroie de commande à une source de force motrice.
Pour utiliser l'appareil, on place une certaine quan- tité d'une solution 140, par exemple de latex de caoutchouc liquide, dans le bac 115. Un moule 130 est placé sur la par- tie extérieur saillante 125a de l'arbre 125 et est maintenu de façon amovible sur celle-ci au moyen de la lame-ressort 136. Le moule reçoit un mouvement de rotation, à la vitesse convenable, qui variera suivant la consistance de la solu- tion et conformément au résultat qu'on désire atteindre. On agit sur la poignée 120 de façon à immerger le moule dans le latex 140, comme représenté en traits interrompus sur la fig. 2. Comme le moule 130 est animé d'un mouvement de rota- tion autour de son axe, on peut le faire pénétrer par le côté dans la solution, le mouvement de rotation étant suffi- sant pour chasser des bulles d'air de la face inférieure du moule.
Comme le moule est animé d'un mouvement de rotation, il sera recouvert entièrement, si l'un de ses côtés seule- ment est en contact avec le latex. On agit alors sur la poi- gnée 120, pour retirer le moule 150 du latex, et on le main- tient pendant une très courte période de temps dans une. posi- tion immédiatement au-dessus de la surface de la solution, pour permettre l'égouttage de la matière en excès. On ramène
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alors le moule dans la position horizontale et dans une po- sition inclinée vers le haut, représentée sur la fig. 2 en traits interrompus, pour répartir uniformément la solution en excès sur toute l'étendue du moule.
Comme le moule est animé d'un mouvement de rotation, une quantité relativement grande de la solution est retenue sur le moule, en produi- sant une couche régulière d'une épaisseur inhabituelle.
Bien que, dans le procédé décrit ci-dessus, les mou- les aient été décrits comme étant recouverts de matière par le procédé par immersion, il est bien entendu qu'on peut recouvrir les moules d'une couche de la solution, en les im- mergeant dans celle-ci ou en versant, peignant, pulvérisant ou déposent autrement la solution sur ces moules.
Bien que, dans l'appareil représenté, le moule ne puisse pas effectuer un tour complet autour de son axe de pivotement, il est bien entendu qu'on peut, si on le désire, communiquer au moule un mouvement d'un tour complet et que le moule peut être tenu suivant un angle quelconque nécessaire pour répartir uniformément la solution sur ce moule. L'ex- pression "mouvement pivotant" est ïci employée dans un sens très étendu et est destinée à comprendre tout mouvement qui peut amener le moule dans les positions angulaires désirées.
Bien que, sur la fig. 8, le moule soit représenté dans une position horizontale avec deux positions indiquées en traits interrompus, il est bien entendu que ces positions sont données uniquement à titre indicatif et qu'on peut ame- ner le moule dans d'autres positions et que, dans certains cas, le moule doit être amené successivement dans et à partir de ces positions, les positions exactes dépendant de la forme exacte du moule, de la consistance de la matière d'immersion, et du résultat désiré. n
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Il y a lieu d'attirer en particulier l'attention sur le fait que l'invention supprime entièrement la goutte épais- se D et les surépaisseurs S représentées sur le ballon G sur la fig. 5.
Jusqu'ici, il a été constaté qu'il est impossible de fabriquer des articles à partir de latex liquide sans la goutte épaisse D à l'extrémité fermée du moule. On verra que le procédé décrit permet de produire des articles possédant une paroi d'épaisseur uniforme, cette paroi pouvant toute- fois être plus épaisse en certains endroits si on le désire.
En référence aux figs. 12 à 24, qui représentent un appareil du type à transporteur suivant l'invention, le chas- sis comprend des semelles ou pièces latérales inférieures 15, ainsi que les montants habituels 16, qui peuvent être dispo- sés comme on le désire de façon à former une construction d'une résistance suffisante pour supporter convenablement les divers éléments, comme décrit ci-après. A leur partie supérieure, les montants d'angle 16 sont courbés, comme re- présenté sur la fig. 12, et se raccordent ou sont convenable- ment assemblés aux pièces latérales supérieures 17 du châssis.
Les autres montants 16 s'étendent entre les semelles 15 et les pièces latérales supérieures 17 du châssis.
Des pièces latérales horizontales 18 sont disposées entre les semelles ou pièces latérales inférieures 15 et les pièces latérales supérieures 17 et s'étendent suivant la lon- gueur du châssis. Des paliers 19 sont montés, de façon à pou- voir coulisser, sur ces pièces latérales intermédiaires 18, en un endroit voisin d'une des extrémités de la machine. Cette extrémité de la machine est désignée par A et, pour la facili- té de la description, sera considérée comme étant l'estrémité avant de la machine. B désigne de même l'extrémité arrière de la machine. Les déplacements avant et arrière des divers élé-
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¯ ments seront désignés de façon correspondante.
Chaque palier à coulisse 19 comporte un prolongement 20, dirigé vers le haut, qui à son tour comporte un alésage fileté, dans lequel est monté un arbre fileté 21. Chaque arbre 21 (fig. 24) est ' monté, de façon à pouvoir tourner, dans une console sur l'un des montants d'angle 16 à l'extrmité avant de la machine, et chacun de ces arbres 21 est muni d'un volant à main appro- prié 22; au moyen de ces volants, on peut déplacer longitu- dinalement les paliers à coulisse 19 sur les pièces latéra- les intermédiaires 18. Un arbre 23 est tourillonné dans les paliers à coulisse 19 entre lesquels il s'étend, et une roue à chaîne 24 est fixée sur cet arbre 23.
25 désigne des paliers, qui sont fixés rigidement sur les pièces latérales intermédiaires 18, en un endroit voisin de l'extrémité arrière B de la machine. Un arbre- 36 est tourillonné dans ces paliers 25, et une roue à chaîne
27 est clavetée ou autrement fixée rigidement sur l'arbre
26. Les arbres 23 et 26 sont disposés parallèlement l'un à l'autre, et les roues à chaîne 24 et 27 sont de préférence semblables connue forme et comme dimensions et sont disposées de façon à tourner dans le même plan vertical, qui s'étend longitudinalenent à travers la machine.
28 désigne des pièces de support, qui s'étendent vers le haut, parallèlement et à une certaine distance l'une de l'autre, pour supporter les pièces 29, constituant la voie, qui sont disposées suivant la longueur de la machine.
Les pièces constituant la voie 29, telles que représenté sur les dessins, sont constituées par des fers-cornières, mais peuvent présenter toute construction appropriée et être fai- tes en une matière appropriée quelconque. Les pièces consti- tuant la voie 29 sont disposées approximativement dans le même plan horizontal que la périphérie inférieure effective des roues à chaîne 24 et 27.
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Une voie semblable, constituée par des pièces longi- tudinales 30, disposées parallèlement et à une certaine dis- tance l'une de 1'.autre, est située approximativement dans le plan horizontal de la périphérie supérieure effective des roues à chaîne 24 et 27. Ces pièces 30 sont supportées sur des montants appropriés 31, qui sont à leur tour fixés au châssis par des pièces transversales 32, qui s'étendent en- tre les pièces latérales intermédiaires 18 et sont supportées par celles-ci. 33 désigne une chaîne, qui passe sur les roues à chaîne 24 et 27, de façon à constituer un transporteur sans fin. La chaîne du transporteur 33 est représentée de façon détaillée sur la fig. 21 et comprend plusieurs maillons 34, qui sont reliés au moyen de goujons.
Chaque maillon 34 est constitué par des pièces latérales 35, reliées par une pièce transversale en forme de L, 36 (voir fig. 21). Les pièces la- térales 35 convergent à une extrémité de chaque maillon, de façon à être engagées entre les pièces latérales 35 de l'ex- trémité opposée d'un maillon semblable 34. 37 désigne un bras, qui est destiné à supporter des moules et qui est fixé à la pièce transversale 36, en forme de L, au moyen des bou- lons 38 ou de toute manière appropriée. Ce bras 37 présen- te des dimensions plus pétites, en un endroit au voisinage de chaque côté de chaque maillon, de façon à constituer une encoche 39, destinée à recevoir les éléments 29 et 30 cons- tituant les voies.
Le bras 37 est situé au-dessus dès voies 29 et 30, dont les éléments sont logés dans les encoches 39, tandis que la chaîne 33 du transporteur passe à égale dis- tance entre les voies 29 et 30. Le bras 37 fait saillie transversalement au-delà des éléments des voies 29 et 30, et chaque bras comporte, en des endroits de chacune de ses extrémités libres, un trou 40. Chaque bras 37 présente, à son extrémité libre, la forme d'une chape ou fourche 41,
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dans laquelle est articulée une pièce 42 de support de moule. La pièce 42 de support de moule comporte un oeil 43 et est monté dans la chape 41 au moyen de l'axe d'arti- culation 44, s'étendant à travers le trou 40 et l'oeil 43.
La pièce de support de moule 42 est munie d'un goujon 42a, qui fait saillie à travers cette pièce, à angle droit par rapport à l'axe d'articulation 44.
45 désigne un bouchon, qui sert de support pour le moule 46. Le moule 46 comporte un col ou goulot creux 47, dans lequel est logée l'extrémité extérieure saillante du bouchon 45, comme représenté sur la fig. 23. Le bouchon 45 comporte un alésage axial 48 pour le passage du goujon 42a, et un écrou ou autre organe de fixation 49 est fixé sur l'extré- mité libre du goujon 42a pour maintenir le moule sur la piè- ce de support 42, en lui permettant de tourner autour de son axe. Le bouchon 45 comporte de préférence, en un point inter- médiaire de sa longueur, une gorge annulaire 50, qui est destinée à recevoir la partie adjacente de la bande 51, dans le but décrit ci-après..
L'arbre 26 s'étend latéralement d'un côté de la ma- chine et porte, à son extrémité libre, une roue dentée 52. 53 désigne un moteur, comportant un arbre de commande 54, sur lequel est monté un pignon 55. Ce pignon 55 engrène avec la roue dentée 52, de sorte que le moteur peut faire tourner la roue à chaîne 27 et entraîner le transporteur 33.
Dans la forme de réalisation particulière de l'inven- tion telle que représentée, la roue dentée 52 est reliée par engrenages au moteur 53, de sorte que le transporteur se dé- placera vers le haut autour du bord extérieur de la roue à chaîne 24 et se déplacera sur le bord supérieur de cette roue 24 vers le bord supérieur de la roue à chaîne 27, après quoi le transporteur se déplacera vers le bas autour du bord
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extérieur de la roue à chaîne 27 et se déplacera de l'extré- mité arrière vers l'extrémité avant de la machine et sera reçu de façon continue par le bord inférieur de la roue à chaîne 24.
60 et 61 désignent des bacs d'iwmersion, qui sont disposés en-dessous dès moules 46, comme représenté sur la fig. 15. Les bacs inférieurs 60 sont convenablement supportés au moyen des pièces transversales 62. Les bacs supérieurs 61 sont supportés de même par les pièces transversales 63.
Une bande de friction 51, de section transversale triangulaire, est fixée suivant le bord supérieur intérieur du bac 60, de façon à s'engager dans la gorge 50 ménagée dans le bouchon 45. Des bandes de friction analogues 65 sont mon- tées sur des consoles 66 et sont disposés au-dessus des mou- les 45. La bande de friction 51 est disposée approximative- ment comme représenté sur la fig. 21, lorsque les moules sont entraînés par le transporteur 33 jusqu'aux bacs 60.
Après que les moules sont passés sur le bord du bac 60, la bande de friction 51 est courbée vers le bas, de fa- çon à amener les moules 46 en contact avec le latex ou solu- tion de caoutchouc dans le bac 60. Dans les cas où les mou- les 46 sont creux et flottent sur le liquide, on donne à la bande de friction supérieure 65 une position telle qu'elle repousse les moules 46 vers le bas dans la solution de caout- chouc dans le bac 60. Comme les moules 46 sont montés de façon à pouvoir tourner sur la pièce de support 42, on ver- .ra que le contact avec les bandes 51 ou 65 produit un mou- vement de rotation des moules pendant qu'ils se trouvent dans le bac d'immersion.
La bande de friction 51 est courbée vers le haut au voisinage d'une extrémité du bac, et les moules sont amenés dans une position horizontale pour permettre à la
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solution en excès de dégoutter dans une extrémité du bac.
Comme les moules sont animés d'un mouvement de rotation par contact de friction avec la bande 51, le caoutchouc ou autre matière d'immersion est réparti uniformément sur toute la surface du moule. La bande 51, courbée vers le haut, sou- lève les moules 46 au-dessus du bord du bac 60, d'une distan- ce suffisante pour permettre un mouvement libre des moules hors de celui-ci. Une solution relativement épaisse de caout- chouc est ainsi déposée sur les moules et est distribuée sur les moules par le fait que ceux-ci sont maintenus suivant différents angles.
Le transporteur entraîne ensuite les moules 46 dans des tubes de séchage 68. Ces tubes de séchage sont de préfé- rence de forme rectangulaire et sont disposés autour des moules, de chaque côté de la roue à chaîne 24, de manière à recevoir les moules 46 dans une position horizontale. Chaque extrémité avant du tube de séchage 68 est fixée rigidement au châssis, et une partie médiane 69, en forme de U, de cha- que tube de séchage, entoure et enferme les moules 46 lors- qu'ils passent autour de la roue à chaîne 24.
Les deux bran- ches de la partie 69, en forme de U, des tubes sont montées télescopiquement dans les extrémités des tubes 68, de sorte qu'une chambre tubulaire continue est ménagée pour le séchage, même lorsqu'on agit sur le volant à main 22 pour rapprocher ou éloigner la roue à chaîne 24 de l'extrémité avant de la machine, dans le but de tendre la chaîne du transporteur 33.
70 désigne un radiateur, qui fait partie du disposi- tif de séchage. Ce radiateur 70 est chauffé par de la vapeur, et un ventilateur 71 refoule de l'air à travers le radiateur 70 et à travers les conduits 72 et 73, qui amènent l'air chaud dans la partie supérieure des tubes 68 et le font passer
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à travers ceux-ci en sens inverse du mouvement du transpor- teur 33.
L'air chaud sera ainsi amené d'abord en contact avec les moules 46 lorsque ceux-ci sont pratiquement secs et sera refoulé vers le bas à travers ceux-ci, en s'échappant par le conduit 74. Comme la couche, déposée sur les moules par leur immersion dans le bac 60, est pratiquement sèche lorsque ces moules atteignent l'extrémité avant du tube 69, l'air chaud, amené par le ventilateur 70, ne se saturera pas d'eau, d'es- sence de pétrole ou autre véhicule dans lequel le caoutchouc est dissous ou dispersé, et la couche déposée sur les moules sera séchée rapidement et convenablement.
Les moules sont alors présentés au bac d'immersion 61, et une seconde couche est déposée sur ces moules par leur im- mersion dans le bac 61. Les moules sont animés d'un mouvement de rotation au moyen de la bande de friction 65, tout en étant repoussés vers le bas et maintenus dans le bac 61, comme précédemment décrit en référence au bac d'immersion 60. Lors- que les moules 46 quittent le bac 61, ils pénètrent dans une chambre de séchage 76 et sont maintenus par les bandes 51 et 65 suivant différents angles par rapport au transporteur 33.
Un radiateur 77 sert à réchauffer de l'air, qui est re- foulé par le ventilateur 80 et se dirige vers le haut par le conduit 78 dans la chambre tubulaire 76, dans une direction opposée à la direction du mouvement du transporteur 33. L'air chaud, amené par le conduit 78, se déplace vers le haut et vers l'avant à travers la chambre 76 et sort par le conduit 79.
76a désigne une.chambre rectangulaire élargie, dans la- quelle les moules 46 passent avant de pénétrer dans la partie principale de la chambre tubulaire 76. La paroi avant de la chambre 76a comporte une ouverture 81, qui est de préférence
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d'une forme telle qu'elle reçoive les moules 46 dans une position horizontale. La bande 51 est ensuite courbée vers le haut, de façon à faire pénétrer les moules dans la chambre principale 76. Comme représenté sur le dessin, chaque cham- bre 76 se compose d'un tube cylindrique, comportant une fen- te longitudinale 82. La bande de friction 51 est disposée le long du bord inférieur de cette fente de façon à supporter le bouchon 45 du moule 46 et à faire tourner ce moule de façon continue lorsqu'il est entraîné en avant par le trans- porteur 33.
La fente 82 est courbe, de façon à incliner les moules 46 suivant différentes positions angulaires, de sorte que la couche de caoutchouc ou analogue, déposée sur les mou- les par leur immersion dans le second bac 61, peut être dis- tribuée uniformément ou de la manière désirée sur la première couche, déposée par immersion dans le premier bac 60, comme précédemment décrit.
Lorsque les moules sortent de la chambre 76, la cou- che ainsi déposée sur eux a été répartie uniformément sur toute la surface des moules,comme on le désire, et la couche sur la partie étroite ou col 47 des moules est séchée à un degré suffisant pour qu'on puisse former un bourrelet sur ceux-ci.
83 désigne un dispositif servant à former le bourre- let sur la couche déposée sur les moules; ce dispositif con- siste en une brosse cylindrique rotative, qui est disposée dans le trajet des moules 46 lorsque ceux-ci sont entraînés par le transporteur 33. Cette brosse rotative 83 est de pré- férence disposée suivant une légère inclinaison par rapport à la ligne d'entraînement, de sorte qu'une partie de la ma- tière d'un article sur l'un des moules 46 sera d'abord amenée en engagement avec cette brosse et repoussée vers le haut sur
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le moule par celle-ci. La bande 51 est courbée vers le bas de façon à amener les moules 46 en contact forcé avec la brosse 83.
Bien que cette opération puisse être effectuée dans toute position appropriée, il est représenté sur le dessin un dispositif de formation du bourrelet, dans lequel les moules sont maintenus dans une position horizontale pen- dant qu'ils sont déplacés dans le sens longitudinal de la brosse 83. On verra par suite que la brosse 83 forme un bour- relet sur l'article sur chaque moule.
Les moules sont entraînés, à partir du dispositif de formation du bourrelet 83, à la chambre de vulcanisation 84.
La partie principale de cette chambre de vulcanisation 84 est de forme cylindrique et correspond à la chambre 76 pré- cédemment décrite. Des conduites à vapeur 85 sont disposées dans la chambre 84 et sont raccordées à une source de vapeur sous pression, de façon à maintenir une chaleur de vulcani- sation à l'intérieur de la chambre 84. Le tube ou chambre 86, qui s'étend autour de la périphérie de la roue à chaîne 27, constitue pratiquement un prolongement de la chambre 84. Bien que la chambre 86 puisse présenter toute construction appro- priée, elle est représentée comme étant de forme rectangulaire.
La chambre ou tube 86 se termine, à l'endroit du bord péri- phérique inférieur de la roue à chaîne 27, dans la chambre 87.
Un bac 88 est disposé dans la partie inférieure de cette chambre et renferme de l'eau chauffée à une température de vulcanisation. Lorsque le transporteur entraîne les moules 46, le bouchon 45-glisse sur la bande de friction 51 jusqu'à ce que le moule 46 ait été amené en contact avec l'eau ou autre liquide de vulcanisation dans le bac 88. La bande de friction 65 vient alors en engagement avec la partie supérieure du bou- chon 45 et repousse le moule vers le bas dans l'eau où autre
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liquide contenu dans le bac 88.
Ce bac 88 est d'une longueur suffisante pour assurer une vulcanisation complète des articles ainsi entraînés à travers lui par le transporteur 33. On remarquera que les moules 46 sont animés d'un mouvement de rotation pendant qu'ils se trouvent dans l'eau ou autre liquide de vulcanisa- tion qu'on peut utiliser dans le bac 88.
89 désigne une chambre de traitement par la vapeur, qui constitue en fait un prolongement de la chambre 87 et qui peut être employée pour compléter l'opération de vulcanisa- tion'. Une conduite 90, débouchant dans cette chambre 89, est raccordée à une source de vapeur d'eau, de sorte que la cham- bre 89 peut être remplie de vapeur d'eau. Cette chambre 89 peut ainsi être utilisée pour soumettre directement les ar- ticles sur les moules à l'action de la vapeur d'eau. Ceci peut être fait pour vulcaniser les articles, pour compléter l'opération de vulcanisation ou pour détacher les articles des moules.
Les chambres 86 et 84 peuvent être munies d'un dis- positif pour introduire et maintenir dans celles-ci un agent de vulcanisation à l'état de vapeurs, tel que du chlo- rure de soufre; dans ce cas, l'eau chaude dans le bac peut ou non être utilisée, suivant la qualité ou le type d'arti- cles à produire. Si les articles sont vulcanisés par les vapeurs dans la chambre 84, l'eau dans le bac 88 peut être employée pour absorber ou enlever des acides nuisibles dé- posés sur les articles par les vapeurs de vulcanisation.
Dans le cas où on emploie le bac 88 pour soumettre les articles à l'action d'eau chaude, il n'est pas nécessai- re de soumettre les moules à l'action de la vapeur d'eau dans la chambre 89, dans le but de détacher les articles des mou- les. Un agent de vulcanisation liquide, tel que du chlorure de
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soufre, peut être placé dans le bac 88, et les articles sur les formes peuvent être vulcanisés par immersion dans celui-ci.
Lorsqu'on emploie un agent de vulcanisation à l'état de va- peurs ou lorsqu'on emploie du chlorure de soufre à l'état liquide dans le bac 88, il est désirable d'admettre de la vapeur d'eau dans la chambre 89, pour détacher les articles des moules avant de soumettre ceux-ci à l'action du disposi- tif de démoulage, servant à enlever les articles des moules.
Après que les moules ont été amenés dans la chambre 89, on les introduit dans une chambre de poudrage 91. Cette chambre de poudrage 91 est munie d'un dispositif de tamisage pour répandre de l'amidon ou talc en poudre ou autre poudre non adhérente sur les articles sur les formes ou moules.
Comme il a été précédemment mentionné, lorsque la bande 51 est en contact avec le bouchon 45, l'article sera animé d'un mouvement de rotation pendant son passage à travers la cham- bre 91, de sorte que l'amidon, talc ou autre poudre non adhé- rente 91a sera réparti uniformément sur toute la surface de l'article sur le moule.
Bien qu'on puisse employer un dispositif de tamisage d'un genre quelconque, il est représenté une chambre 91, comportant une paroi supérieure 92, munie d'un très grand nombre de perforations, très rapprochées l'une de l'autre, 93 (voir fig. 22). Un tamis 94, comportant un fond perforé 95, est placé sur la paroi 92, et un mécanisme approprié sert à communiquer un mouvement de va et vient à ce tamis 94. L'ami- don, talc, ou autre poudre non adhérente employée, tombera dans un tiroir ou récipient 96, d'où il peut être enlevé et remis en place dans le tamis 94.
Le mécanisme particulier à mouvement de va et vient, tel que représenté sur le dessin, consiste en un arbre à ma-
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nivelle 100, commandé par un moteur 101 et relié aux tamis 94 par des bielles 102.
Après que les moules ont été entraînes à travers la chambre de poudrage, le transporteur les amène en contact avec le dispositif de démoulage 97. Ce dispositif de démoula- ge comprend une brosse inclinée 98, disposée au voisinage immédiat du trajet des moules, de façon à venir en engage- ment avec les articles placés sur ces moules et à rouler ceux-ci sur eux-mêmes vers le bas, de façon à enlever com- plètement l'article de chaque moule.
Comme on le verra par l'examen de la fige 17, la ban- de de friction 51 est disposée de façon à venir en contact avec les moules 46 et à faire tourner ceux-ci pendant qu'ils sont en contact avec la brosse 98. Cette bande de friction 51 est ensuite courbée Vers le haut de façon à amener les moules dans une position horizontale, après quoi la brosse rotative 99 est amenée en contact avec les moules de façon à nettoyer complètement ceux-ci. La brosse 99 est de préférence disposée suivant un angle par rapport à la ligne d'entraînement des moules, de sorte que l'action de brossage exercée par la brosse s'effectuera de la base vers l'extrémité libre de cha- que moule.
Après que les moules ont été complètement net- toyés, ils sont entraînés en avant vers le bac d'immersion 60, après quoi le procédé décrit plus haut sera répété, de manière à former de façon continue des ballons en caoutchouc ou d'autres articles à paroi mince en caoutchouc.
Bien qu'aucun dispositif particulier ne soit repré- senté pour actionner les brosses 83, 98 et 99, il est bien entendu que celles-ci peuvent être actionnées par une cour- roie, agissant sur la poulie représentée sur chaque brosse, ou qu'elles peuvent être commandées par un moteur électrique
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ou tout autre dispositif approprié.
. Bien qu'un mouvement continu du transporteur 33 soit préférable, il est bien entendu qu'on utiliser un mouvement intermittent ou tout autre mouvement approprié, si on le désire.
Dans l'appareil représenté et décrit sur les figs. 12 à 24 des dessins, il est représenté un dispositif pour entraîner si- multanément deux rangées de moules sur un transporteur; dans ce cas, il est évident que tous les dispositifs de traitement décrits plus haut existent en double et que la description d'un moule ou dispositif de traitement particulier comprend également la description du moule ou dispositif de traitement semblable placé de l'autre côté du transporteur.
Il est représenté et décrit un dispositif de forma- tion du bourrelet, un dispositif de démoulage et un dispositif de nettoyage des moules, comportant chacun une seule brosse rotative, mais il est bien entendu que les moules peuvent, si on le désire, être entraînés entre deux brosses dans chacun de ces dispositifs. Il est également bien entendu qu'on peut remplacer les brosses 83, 98 et 99 par tout autre dispositif de formation du bourrelet, de démoulage et de nettoyage des moules.
Le mécanisme tout entier, tel que décrit plus haut, est complètement enfermé dans un carter qui, dans la forme de réalisation particulière représentée sur les dessins, est formé en assemblant convenablement des tôles 105 autour des pièces
16, 17 et 18 du châssis.
L'appareil suivant les figs. 12 à 24 comprend donc des dispositifs complètement enfermés pour la fabrication de ballons en caoutchouc ou autres articles à paroi mince en caout- chouc. L'appareil est automatique, étant donné qu'on peut em- ployer des tuyaux d'alimentation allant aux bacs 60, 61 et 88
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pour maintenir dans ceux-ci la quantité désirée de liquide et que des couloirs inclinés peuvent être employés pour évacuer de la machine les articles terminés à la sortie du dispositif de démoulage 97.
On verra qu'on peut faire fonctionner l'appareil de façon qu'il reçoive du latex de caoutchouc liquide, une solu- tion de caoutchouc ou autre solution d'immersion et que les articles en sortent complètement finis, sans aucune opération à la main. Comme la machine est complètement enfermée, les articles seront exempts de poussière et ne seront pas soumis aux conditions atmosphériques, ce qui élimine une grande quan- tité d'articles défectueux qui sont produits par les appareils ordinaires.
Il est évident qu'on peut modifier la vitesse de rotation des moules 46 en faisant varier le diamètre des bou- chons 45 ou de la partie de ceux-ci qui vient en contact avec la bande de friction 51 ou 65. La nature des articles, la con- sistance des solutions ou une opération particulière peuvent exiger un mouvement de rotation plus rapide des moules; dans ce cas l'élément 51 ou 65 peut être constitué par une cour- roie actionnée mécaniquement, et les moules peuvent recevoir un mouvement de rotation, dans le sens désiré, pendant des opérations particulières à la vitesse nécessaire.
Bien que les moules 46 soient représentés comme étant montés séparément sur le transporteur 33, ils peuvent être montés par groupes ou portés par un cadre ou autre pièce de support, qui peut être amené aux différents dispositifs de traitement et être incliné ou autrement déplacé de façon à placer les moules dans la position voulue, comme décrit plus haut.
Il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée aux dispositifs particuliers permettant de faire pivoter et
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tourner les moules, tels que décrits et représentés, étant donné que les moules peuvent être déplacés, de façon à obte- nir le résultat désiré, en venant en engagement avec des piè- ces de support et peuvent être animés d'un mouvement de rota- tion par des roues dentées ou autres dispositifs appropriés.
Il est évident que les bandes de friction 51 et 65 peuvent être disposées d'une autre manière que celle représen- tée et peuvent venir en engagement avec une partie quelconque des pièces de support des moules pour amener celles-ci dans la position désirée, comme décrit.
Il est bien entendu qu'on peut apporter diverses autres modifications aux dispositifs décrits, sans s'écarter du principe ni du cadre de l'invention.
REVENDICATIONS --------------------------- 1.- Procédé de fabrication d'articles, tels que des articles en caoutchouc à paroi mince, par immersion, caractérisé en ce qu'on fait tourner un moule et en ce qu'on dépose une solution d'immersion sur celui-ci pendant qu'il est en train de tourner.